Coucou :)Voici mon premier crossover HP/Twilight ! J’espère que cette longue histoire d’amour vous plaira !! Tout en suivant le fil des livres de Stéphanie Meyer, Bella et Edward devront aussi faire face au monde magique et à pas mal de complications… Bonne lecture :)Haley Black --------------------------------------------------------------------------------------------------- 1 – Une rencontre troublante La sixième année commençait à peine à Poudlard. Isabella Potter était assise entre ses deux meilleurs amis, attendant que le professeur Dumbledore arrive. Bizarre comme rentrée, se dit-elle : tous les élèves étaient installés, et MacGonagall attendait avec les premières années et le Choipeau. Où pouvait bien être le directeur alors que le repas devait avoir commencé ? Elle sursauta soudain, et revint à la réalité quand le ventre de Ron se mit à gargouiller un peu trop fort : - T’es incroyable ! Lâcha-t-elle - Mais j’ai faim moi, Bella ! - Comme d’hab ! Répliquèrent ses deux amies en souriant. Alors qu’il allait répliquer, la grande porte s’ouvrit enfin sur Dumbledore, suivi de six personnes… - Oh la vache ! S’exclama Ron. Hermione et Bella, elles, comme la majorité des élèves, étaient tout simplement bouche bée. Les six nouvelles personnes étaient d’une étrange beauté : la peau très blanche et les yeux d’une drôle de couleur, qu’ils ne pouvaient réellement distinguer d’ici. Albus sourit en coin mais traversa la grande salle avec eux en silence. Enfin arrivé à l’estrade, il prit la parole : - Mes chers enfants, bonjour ! Je suis ravi de vous retrouver pour une nouvelle année ! Avant de passer à l’habituelle répartition, je souhaiterais vous présenter de nouveaux arrivants. Il se tourna vers ses invités en souriant puis reprit : - D’abord, sachez que Me Pomfresh a du nous quitter pour des raisons personnelles, mais j’ai le grand honneur d’accueillir le Docteur Carlisle Cullen parmi nous. Il y eut un froid dans la grande salle. Le médecin afficha un sourire chaleureux qui fit frémir la plupart des jeunes filles : grand, mince et très blond, l’homme faisait à peine 30 ans, et était, comme les cinq autres, d’une beauté inquiétante. Dumbledore reprit : - Je vous demande également d’accueillir ses enfants adoptifs. Là, il les présenta un à un. D’abord, une grande blonde magnifique et un petit blond au regard douloureux : - Rosalie et Jasper Hale, dit-il, respectivement en septième et en sixième années, Puis il se tourna vers les trois autres : - Et les Cullen : Emmett qui rejoint la septième année, et Alice et Edward, qui entrent en sixième année. Bella ne put s’empêcher de les détailler : Emmett était grand, musclé et brun, Alice semblait minuscule : on l’aurait facilement comparé à un lutin, aux cheveux noirs coiffés en piques. Quand à Edward, elle frissonna quand son regard se posa sur lui. Plus fin qu’Emmett, et à la chevelure ébouriffée et cuivrée, il était tout simplement magnifique, malgré un regard semblant plus foncé que les autres. Elle détourna vivement les yeux quand elle croisa son regard, mais sursauta quand Alice lui envoya un sourire mutin. - Ca va ? S’inquiéta Hermione Elle hocha juste la tête, mal à l’aise. C’est d’ailleurs Ron qui répondit : - Celui aux cheveux cuivrés te regarde vraiment bizarrement ! S’exclama-t-il. Ils sont étranges… flippant même ! Bella ne releva pas. Oui, il la regardait… mais il pouvait bien continuer tant qu’il voudrait ! Jamais, oh non jamais, Bella n’avait senti son cœur battre si fort dans sa poitrine. La voix d’Albus la sorti de ses rêveries : - Nos cinq nouveaux élèves rejoignent Serpentard. Je vous fais confiance pour les accueillir comme il se doit. Personne ne réagit vraiment. L’aura qu’ils dégageaient ne donnait pas franchement envie de s’approcher d’eux, Alice mis à part, peut-être. Albus les invita à s’installer au bout de la table des Serpentards, assez loin des autres, puis Carlisle prit place à côté du directeur à la table des professeurs. - Maintenant, la répartition ! Lança gaiement le professeur. Alors que MacGonagall répartissait les premières années, Hermione chuchota : - Pourquoi il ne les a pas répartis aussi avec le Choipeau ? Bella haussa les épaules, toujours incapable de parler. Elle le fixait encore, rien que lui. Mais quand il la regarda à nouveau, elle se détourna et soupira. Ce qu’elle ne vit pas alors, c’est Edward froncer les sourcils, et Alice sourire de toutes ses dents. xXx Une fois la répartition terminée, Ron se remit à sourire, persuadé que le repas aller commencer. Mais Albus se leva à nouveau : - Mes enfants, avant de vous souhaiter un bon appétit, il me reste quelques petites choses à vous dire. D’abord, bien sur, je sais que vous êtes à présent tous conscients du retour de Voldemort. Frisson dans la foule… sauf pour les Cullen, et Bella (à qui cela n’échappa d’ailleurs pas). - Donc, reprit-il, j’ai pris quelques décision. Tout d’abord, Sirius Black, enfin lavé des crimes de Peter Pettigrow, reprend les cours de DCFM… Là, Bella ne put que sourire. Elle envoya un clin d’œil à son parrain, mais elle senti le vent tourner très vite, quand Albus continua : - Et enfin, je vous annonce qu’un nouveau cours sera accessible à tous les élèves, à partir de la troisième année. Un cours un peu particulier, pour un professeur particulier… - Non ! Souffla Bella qui avait peur de comprendre. Le regard d’Edward ne la touchait même plus, elle attendait juste qu’Albus ne confirme pas son intuition… mais bien sur, c’était trop demandé : - Isabella, peux-tu me rejoindre ? Dit-il en souriant. Elle lui jeta un regard noir en soupirant : - J’y crois pas, j’y crois pas… et c’est pas drôle Ron ! Celui-ci arrêta de rire, et Hermione incita son amie à se lever. C’est en soupirant qu’elle traversa la grande salle et alla se poster à côté de Dumbledore. - Vous m’le paierais ! Murmura-t-elle. Elle aurait juré voir Alice sourire à sa réplique, même s’il était impossible que la jeune fille ne l’entende de là où elle était, mais elle accorda à nouveau son attention à un Albus qui se retenait de rire : - Elle m’en veut surement, mais ce cours est à elle, sans conteste. Vous l’avez comprit, chers enfants. L’AD est un cours officiel à présent. Isabella… - Bella ! Coupa-t-elle avec mauvaise humeur, et peut-être un peu fort - Oui, Bella, reprit-t-il en souriant, attendra les intéressés demain soir, à six heures, dans sa salle de classe. Vous la trouverait sans mal au pied de la tour Gryffondor. Bella foudroyait du regard toute personne qui pouffait silencieusement, et ne dit rien. - Sur ce, bon appétit ! Lança gaiement Albus. Plus bas, il murmura, pour Bella : - Sirius te conduira à tes appartements après diner, professeur Potter - Quoi ! S’exclama-t-elle. Un appartement ? Il lui sourit seulement et l’incita à retourner à sa table. Dans ses pensées, les sourcils froncés, elle traversa à nouveau la grande salle et se laissa tomber entre Ron et Hermione. - Si tu tiens à tes dents arrête de rire, Weasley ! Maugréa-t-elle - Oh arrête Bella chérie ! Répliqua-t-il. C’est une super idée ! Elle le foudroya du regard avant de répondre : - C’est ridicule, oui ! J’vois pas pourquoi on ne continue pas comme l’an dernier ! Le but de l’AD est de garder secret ce qu’on sait faire ! Pas de s’afficher ! C’est idiot ! - Tu ne le penses pas ! Répondit Hermione. On peut utiliser tout ce qu’on a prévu pendant les vacances, Bella ! On n’aura juste pas besoin de cacher nos réunions ! Au contraire, moi je trouve que c’est une super idée ! Pas convaincue du tout, et appréciant peu de s’être fait piégée par Albus, elle se renfrogna et passa son repas en silence, ne pouvant s’empêcher de jeter des regards vers le bout de la table des Serpentards. A la fin du repas, ils se levèrent avec grâce, et elle fut encore plus attirée par eux. Malgré elle, elle ne put s’empêcher de soupirer quand elle vit Malefoy, le torse bombé, se diriger vers les Cullen. Sans se soucier de son nouvel appartement, elle se leva en disant seulement : - J’vous retrouve plus tard. Ron et Hermione se lancèrent un regard inquiet, mais ne dirent rien. Dans ses pensées, Bella passa à côté des Serpentards, mais s’arrêta net quand elle entendit Malefoy : - Hey, Potter ! Elle se tourna vers lui, l’air menaçant, mais blêmit quand elle aperçue les cinq nouveaux avec lui. Fier comme un paon, le Serpentard s’expliqua : - Mes nouveaux amis voulaient rencontrer notre bête de foire nationale… Il se tut face au regard meurtrier de Bella, et frissonna même à son ton : - T’as cas leur filer le journal, du con, rien de mieux pour savoir qui je suis, non ? Alice et Emmett pouffèrent, alors que Rosalie et Jasper restaient stoïques. Ce fut pourtant la réaction d’Edward qui la troubla : il avait reculé brusquement quand Bella s’était approché, et ses yeux noirs semblaient maintenant la foudroyer sur place. Elle fronça les sourcils, s’apprêtant à continuer son chemin, mais Alice intervint : - Je suis Alice, enchantée de te rencontrer enfin, Bella. La voix douce et fluette de la jeune fille calma quelque peu Bella, qui se mit à sourire malgré elle : - Enchantée également, Alice. Moi, je suis la bête de foire. En disant cela, elle avait déplacé une de ses mèches noires pour dévoiler sa cicatrice en forme d’éclair. - J’vous l’avais bien dit ! Railla Malefoy. Elle adore se faire plaindre… Mais cette fois, aucuns des cinq nouveaux Serpentards ne réagirent. Bella aurait même juré à cet instant que Malefoy n’était pas franchement apprécié. Alors elle fit un sourire carnassier et répliqua : - Si tu veux de reproduire un jour, cours Malefoy. J’te laisse trente secondes d’avance ! Emmett pouffa (et reçu un regard noir de Rosalie), et Malefoy rougit : - Je… heu… je dois les emmener à la salle commune, Potter ! Alors tes menaces… - Tu ferais bien de les prendre au sérieux la fouine, coupa-t-elle. J’ai les nerfs, et ta tête ferait un parfait punching ball ! A nouveau Emmett et Alice se mirent à sourire. Mais le regard d’Edward l’irritait de plus en plus… Ce fut alors qu’Alice intervint : - Tu pourrais nous y conduire, Bella, non ? Tu es professeur après tout. Malefoy se renfrogna, et Bella ne put s’empêcher de sourire : - C’est vrai, allez Malefoy, au dodo ou j’me ferais un plaisir de te coller à vie ! - Tu ne peux pas… - Tu paris ? Ils se toisèrent quelques secondes, mais ils furent interrompu par Sirius : - Un problème ? Demanda-t-il, soupçonneux. - Aucun, parrain. Il sursauta… Et ne fut pas le seul : Edward fronça les sourcils et son regard sembla s’adoucir un peu, choqué et troublé. - Oh, désolé, heu…prof Black. Non, pas de soucis. Malefoy partait justement. - Alors bonne nuit, Mr Malefoy, répondit Sirius. Le blond parti en bougonnant, comprenant qu’Alice ne lui avait parlé que pour approcher Bella. Cette dernière pouffa avant de se tourner à nouveau vers Sirius : - C’est quoi le mot de passe des Serpentards ? Comme il fronçait les sourcils, elle répondit : - je les amène, mais je n’ai pas le mot de passe ! Alors, mon nouveau statut me permet-il de le savoir, où je les envois à Rogue ? Il soupira : - Albus est suicidaire… Toi, prof ici ! A 16 ans ! Puis il se tourna vers les Cullen : - bienvenu à vous… mais méfiez-vous, elle est un vrai aimant à problèmes ! Seuls Rosaline et Edward ne sourirent pas à la réplique. Bella, elle, leva les yeux aux ciels, et Sirius reprit, un ton plus bas : - Sang-froid. Elle ne put voir les cinq Cullen sourire discrètement alors qu’elle répondait : - C’est quoi c’mot de passe ? Il hocha les épaules : - Tu connais Albus ! Bon, je vous laisse. Bonne nuit à vous cinq. Et toi, tu me rejoins quand t’as fini ? - Mouai… Il leva les yeux aux ciels : - T’es jamais contente ! Elle le foudroya du regard, mais ne releva pas. Elle lui tira juste la langue et lâcha : - Suivez-moi, je vous emmène dans l’antre du Serpent… Aussitôt Sirius partit, Alice prit le bras de Bella et ils se mirent en route. La petite brune lança alors : - Je suis ravie de te rencontrer enfin ! Dumbledore nous a beaucoup parlé de toi ! Elle tiqua, mais sourit avant de répondre : - Alors vous en savez sans doute plus que moi sur ma vie ! Alice pouffa. Les autres étaient en retrait, Edward le plus loin, mais Bella n’y prêta pas attention. Malgré sa mauvaise humeur, Alice lui plaisait. Elle demanda alors : - D’où venez-vous ? - L’Alaska ! Répondit Alice en souriant. - C’n’est pas la porte à côté ! Pourquoi Poudlard ? Hasard, ou vous avez une botte secrète que personne ne voudra me dévoiler ? Alice ne changea pas d’expression, malgré sa surprise. Bella était très perspicace… La petite brune répondit seulement : - Ce n’est pas un hasard, Carlisle et Dumbledore se connaissent depuis longtemps, nous sommes là pour vous aider. Voldemort est revenu, le monde sorcier à besoin de toutes les forces possibles… Bella lui jeta un drôle de regard, pas franchement convaincue, et répondit : - Généralement, les Serpentards sont plutôt du côté de Voldemort Alice se mit à sourire et lui répliqua seulement : - Je suis persuadée que tu sais que certains Serpentards sont du bon côté… même ceux sur qui tu te défoulerais bien ! Ce fut au tour de Bella d’être surprise, mais elle attribua à Albus les choses que pouvaient savoir Alice. Alors elle ne releva pas, et remercia intérieurement Alice de changer de sujet : - Dumbledore à beaucoup parlé de l’AD, dit-elle. C’était une sacrée idée ! - Pas la mienne, avoua Bella. Mais c’est vrai que ca nous a sauvé la vie en juin dernier… Alice sourit, et Bella comprit que la jeune fille savait très bien de quoi elle parlait, alors elle ne put s’empêcher de s’exclamer : - Sais-tu vraiment tout de moi ? Jusqu’où Dumbledore as-t-il encore été ? Ne cessant de sourire, Alice répondit en toute honnête : - Il nous a raconté ton enfance, et tes cinq années à Poudlard… incroyables d’ailleurs ! Alice ne comprit pas pourquoi le regard de Bella se chargea soudain de colère : - La bête de foire ! Lâcha Bella avec mépris. Malefoy n’est pas si stupide finalement ! Elle s’était arrêtée de marcher, et les autres Cullen se tenaient non loin. Bien sur, ils n’avaient rien loupé de la conversation, mais aucun n’avait envisagé qu’elle prenne cette tournure. Bella continua : - Il vous a aussi dit qui j’étais non ? L’Elue ! Celle qui est voué à tuer l’autre tordu. Voilà ! Elle fit un tour sur elle même, pour se montrer sous toutes les coutures, puis reprit : - Vous avez vu ! Certains semblent déçus même, et tant mieux ! Elle foudroya Edward tout en continuant : - La porte est là, vous connaissez le mot de passe ! Alors salut ! Emmett fut le seul à ne pas être assez scotché pour pouvoir répondre. Il la retient par le bras, mais un peu fort, la faisant grimacer : - Lâche-moi ! Grimaça-t-elle. - Désolé ! Dit-il en la lâchant. Attends, ne part pas, tu n’y es pas du tout ! Malgré le regard noir que lui envoyait Rosalie (sa copine, sans aucun doute, comprit alors Bella), il continua : - On a peut-être été placé à Serpentard, mais nous ne sommes pas là pour rien. Ton combat est le nôtre. Tu n’es pas une bête de foire pour nous ! - Non, acquiesça Alice. Désolée si je m’y suis mal prise… J’avais tellement envie de te rencontrer que j’ai été maladroite. Tes aventures m’on passionnées car jamais je n’avais entendu parler d’un tel courage pour un sorcier avant cela ! Bella leva un sourcil et, contre toute attente, se mit à rire de bon cœur : - Il va finir par me tuer, souffla-t-elle entre deux rires. Une fois calmée, elle s’expliqua : - Je suis moi aussi désolée, mais Dumbledore ne me dit jamais rien du tout à moi ! Puis elle regarda Alice : - J’ai tendance à attirer tous les regards curieux depuis toujours, alors je deviens assez susceptible. Mais tu ne pouvais pas savoir, désolée. Les deux filles se sourirent, mais Bella fut plus que surprise de la suite ! Alice s’avança, se hissa sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur la joue de Bella avant de dire : - Merci de nous avoir conduit, tu es attendue on ne va pas te déranger plus longtemps. A demain, Bella ! Et bonne nuit ! Bella sourit : - Bonne nuit, Alice… A demain. - Bonne nuit Bella ! Lancèrent Emmett et Jasper en souriant. Elle leur rendit leur sourire, stupéfaite. Rosalie, elle, se contenta d’un hochement de tête respectueux. Il y avait dans son regard une sorte d’irritation, non menaçante mais plutôt repoussante. Bella n’y prêta pas vraiment attention (tout le monde n’est pas obligé de m’aimer ! Se dit-elle), mais le regard d’Edward lui brisa le cœur en plusieurs milliers de morceaux. Toujours aussi noir et hostile, ses yeux ne la quittèrent vraiment que quand il eut passé la porte. Un instant, elle se demanda ce qu’elle avait bien pu faire pour mériter ça. Elle secoua la tête, chassa ses mauvaises pensées, mais comprit soudain pourquoi son cœur lui faisait si mal. Edward Cullen l’avait hypnotisé : malgré la fureur de son regard, elle ne pouvait occulter une chose : son odeur. --------------------------------------------------------------------------------------------------- Une petite review ??? A bientôtHaley :) |