Prologue
Il faisait nuit noire, seul le reflet de la lune éclairée la petite clairière dans laquelle je me trouver. C’était une jolie clairière verdoyante perdue dans la forêt mais qui me mis mal à l’aise, une sensation étrange m’envahis. J’étais perdu, je ne me rappelai pas être venu dans un endroit pareil, je regardai autour de moi mais je ne voyais que des arbres qui bougeais aux grés du vent, les feuilles qui virevoltais. Tous était si silencieux mis appart le souffle du vent, je cherchais désespérément un sentier ou quelque chose du moins qui y ressembler, il fallait que je parte de cet endroit qui me donnais des frissons dans le dos car je ne sais pour quelle raison j’avais un mauvais pressentiment.
Je commençais à me déplacer quand j’entendis un craquement qui venait de la forêt, je m’arrêtais net essayant de discerner la direction d’où venait le bruit. Les secondes s’écoulèrent sans que le bruit ne se reproduise, je pensais donc que le vent qui souffler en était la cause. Je repris donc ma marche à la recherche d’un sentier, la panique commencer à m’envahir je ne voulais pas rester ici, je n’avais pas vraiment envie de servir de repas à un ours. Si Gabrielle était avec moi, elle verrait tout ceci comme une nouvelle aventure, est serait toute exciter, elle a le don de toujours rester optimiste et elle me le communique de part son sourire. Malheureusement pour moi Gabrielle n’est pas avec moi, il fallait donc que je me débrouille par moi-même.
Ne trouvant aucun sentier j’étais prête à m’enfoncer dans la forêt quand j’entendis de nouveau ce craquement cette fois plus distinct. Je stoppais net, j’avais identifié la direction du bruit sa venais de derrière moi. Mon cœur tambouriné dans ma poitrine, j’avais peur très peur même, que faire me retourner ou m’enfuir en courant. Si je décidais de m’enfuir sa ne ferait que mettre dans l’appétit mon prédateur, si prédateur il y avait bien sur. Il fallait que je me retourne et que je lui tienne tête le regardant droit dans les yeux, ne pas lui montrer que j’été terroriser, bien sur plus facile à dire qu’à faire.
Je décidais de me retourner quand j’entendis un grognement cela me glaça le sang, je déglutis difficilement pris mon courage a deux mains et me retourna. Je regardais en direction des arbres mais ne vis rien, le vent continuai à souffler j’entendais les bourrasques et les sifflements du vent mais rien d’autres. Je restais la sur place à attendre, mon cœur battait à vive allure, une goutte de sueur roula le long de ma tempe quand un autre grognement se fit entendre, je sursautais sur place tant ce bruit me terrifier.
Je me demandais si je n’aurais pas mieux fait de partir en courant quand je le vis sortir de la forêt. A la vue de se prédateur j’ai su que mes chances de sortir indemne de cette clairière était très réduites. Devant moi se tenait un loup, un loup magnifique mais tout aussi terrifiant, il avait les babines retroussées et je discernais très bien ses crocs, il était prêt à attaquer, à m’attaquer. Malgré la peur qui me paralyser, je ne pus m’empêcher de le détailler, le loup que j’avais devant moi étais majestueux son pelage brun eu reflet cuivré était magnifique, malgré ses poils je voyais très bien ses muscles se contractés à ma vue. Ses yeux d’un noir profond ne transmettais que l’envie de me déchiqueter, à ce moment là je pris réellement conscience de la gravité de la situation, j’avais devant moi un loup qui allait faire de moi son repas, j’avais peur, peur de mourir. Je repensais à toutes ces choses que je n’avais pas encore faites et que je rêvais de faire, je n’avais jamais encore embrassé de garçons, et puis je pensais à ma sœur je ne voulais pas la laisser toute seule, elle était ma seule famille, et puis il y a Gabrielle aussi je voulais encore l’entendre me parler pendant des heures. Sans que je m’en rende compte je fis un pas en arrière, erreur fatale, le loup poussa un hurlement et je le vit me bondir dessus. Je me mis à courir mais il me rattrapa et me planqua par terre, je hurlais encore et encore le loup sembla me renifler et se mis à hurler.
Pendant ce laps de temps j’essayais de me dégager mais il était bien plus fort que moi, ma vision était flou tellement je versé de larmes que je ne le vis pas rapprocher sa gueule de mon visage, il continuer à me renifler je priais pour que mon odeur ne lui plaise pas et qu’il me relâche mais il en avait décidé autrement. Ces griffes sortis il s’attaqua à mon bras je sentis celle-ci me transpercées la peau je hurlais de douleur et le loup lui, hurla de nouveau comme pour chanter sa victoire. La douleur était insupportable et je me surpris moi-même à priais pour qu’il m’achève.
Mon sang coulait abondamment et je me sentais m’affaiblir de plus en plus, la douleur dans mon bras me faisait gémir de douleur et en croisant le regard du loup je compris que le coup fatal n’allait pas tarder.
En un éclair je sentis ses crocs s’enfoncés dans la peau mon épaule et je ne pus m’empêcher de hurlais sous la douleur qu’il m’infliger, je sentais ses crocs plantés dans ma chair et il me secouer dans tous les sens comme pour me démembrer. La douleur que je ressentais était insupportable au point que ma voix et ma respiration en restées bloquer, je n’arrivais plus à crier et je ne me débattais pas non plus je le laisser faire, je le laisser me tuer. Au loin j’entendis le loup grogner et à nouveau il planta ses crocs dans ma peau, la douleur se faisait moins violente et ma vision devenais flou petit à petit jusqu’au noir total. Mon corps, lui, je ne le sentais pratiquement plus, je me sentais partir, j’étais en train de mourir.
Je me laissé aller au gré de mon prédateur, j’étais devenue une vulgaire poupée de chiffons entre ses crocs aiguisés alors je fermais les yeux et me laisser emportée dans les ténèbres. |