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au 31 Mai 21 :
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Love, love me do...
Par Moonypaddy
Harry Potter  -  Romance  -  fr
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Souvenirs

Bonjour!

Disclamer : Le monde d'Harry Potter appartient à J.K Rowling. Cette histoire est à moi...

Merci à ma très chère beta Lwel-chan, sans elle çe ne serait qu'un tas de fautes...

-

On dit qu'il n’y a qu'un pas entre l'amour et la haine. Pour James et Lily, c'est vrai... Mais de l'amitié à l'amour ?

Et bien je dirais que de l'amitié à l'amour, le passage est long, difficile... Nous rêvons de l'instant ou l'on sera enfin dans les bras de l'autre. Quand enfin il cessera d'y avoir de la gêne, de la peine, de la douleur, de la solitude et des doutes entre nous...
Durant la traversée, on se retourne, on se questionne : "Ne vaudrait-il pas mieux revenir en arrière? Ne vaudrait-il pas mieux rester caché?" On prend peur, on se demande : "Et si ça ne marchait pas, que va t-il rester de nous? Et s'il ne ressentait pas la même chose?" Et dans ces moments, même si l'autre est près de nous et nous tend la main on se ment, on recule...
D'autres jours on ne se dit rien, on avance porté par un espoir fou, l'espoir que notre amour est de toute façon réciproque, que ça ne peut que marcher...

Les autres nous regardent impatients, nous sermonnant, voulant désespérément que l'on soit enfin ensemble, las d'attendre. Certains envient ce que nous vivons car cet amour est rare...

Il y a les moments où l'on est proches, à un cil de franchir les derniers mètres mais on attend, on se taquine, on s'observe, on joue avec l'autre, on essaye tout de même de résister, on hésite encore un peu...

Car il arrive un jour où tout retour est impossible...Et aujourd'hui est un de ces jours là mais je ne le sais pas encore...

ooooOoooo

Les deux semaines d’examen de cinquième année étaient enfin terminées: plus de révisions, de parchemins à rendre, de longues soirées à réviser, ni de cours ou de professeurs.

Il avait beau aimé apprendre, il aimait aussi les vacances!

Dans deux jours, il retrouverait ses parents, sa maison. Il voyait déjà sa mère le serrer dans ses bras, le regarder et lui dire : «Tu as encore grandi! ». Elle lui poserait un million de questions sur les cours, les examens, se amis, les filles... une vraie mère poule. Ses parents prenaient leurs vacances au mois de juillet pour être avec lui. Son père travaillait au ministère en tant qu’auror et sa mère tenait une petite librairie sur le chemin de Traverse, d’où son amour inconditionnel pour les livres.

Il raconterait ses aventures, pas toutes bien sûr! Et ses parents le gâterait comme un enfant, lui achetant de nouveaux vêtements sorciers et moldus à la mode.

Il comprenait que ses parents s’inquiètent pour lui. Il est vrai qu'ils ne se voyaient qu’aux vacances de Noël. Alors pendant les grandes vacances, ses parents voulaient lui faire plaisir, et en profiter pour passer du temps avec lui. Il aimait les voir, passer du temps avec eux et les aimait… Mais, il y avait lui, lui, qui lui manquerait bien plus que les autres…

Son soupir, désespéré, retentit faiblement dans le silence qui régnait ici, au bord du lac.

Au château, les autres étudiants fêtaient la fin des examens. Lui assis près de la rive, contre un arbre, s’isolait loin d’eux, de ces gens dont il ne pouvait partager la joie…Car il y avait lui… Cinq ans qu’il le connaissait…Et un bout de temps qu’il ressentait plus qu’il ne devrait…

Il laissa son esprit vagabonder dans les souvenirs de ces cinq dernières années.

-

Il se souvint de James et Sirius. Ils étaient rapidement devenus complices, dès l’instant où ils s’étaient rencontrés dans le train… Puis, peu de temps après la rentrée, ils avaient pris Peter sous leurs ailes quand ils avaient vu les Serpentard s’en prendre à lui. On ne touche pas aux membres de notre maison…

Même s’il avait très envie d’être avec eux, il préférait rester à la bibliothèque seul ou avec Lily avec qui il s'était rapidement lié d'amitié. Ils travaillaient ou discutaient et il l’avait aidé à s’intégrer dans le monde sorcier. Lui et ses parents vivaient des deux manières : des chaudrons à la vaisselle qui se faisait toute seule en passant par des photos animées et les potions. Mais il avait aussi une télévision, une voiture, un réfrigérateur...

Il ne voulait pas devenir trop proche des garçons à cause de ce qu’il était... Il se contentait donc de leur dire bonjour et répondre à quelque unes de leurs questions. Il avait peur que s’ils se lient, ils cherchent à en savoir plus sur lui, à le suivre lors des pleines lunes... Il avait peur de s’attacher…Avec Lily aussi mais il savait qu’il n’y avait pas de risque pour qu’il tombe amoureux d’elle…Il se savait déjà différent…

Néanmoins, les trois autres étaient tenaces. Sirius et James n’avaient pas l’habitude qu’on leur dise non! Ils l’avaient plusieurs fois attendu après les cours, se plaçant toujours avec lui aux repas. Ensuite, il leur avait prêté main forte pour une blague... il faut dire qu'il n’avait pas pu résister à l’air attendrissant de Sirius…

Au début, il savait qu’il était davantage comme un défi pour eux…

Siri et James allaient à la bibliothèque avec lui pour l’empêcher d’être seul. En ce qui concerne James, c’était aussi pour aussi observer Lily, qui d'ailleurs ne le regardait même pas.Ensuite d’autres blagues suivirent ainsi que des soirées aux dortoirs, des nuits blanches à chercher les passages secrets du château en évitant Rusard, des longues conversations sur tout et rien. Un lien se tissa lentement entre eux renforcé par leurs attentions, leurs inquiétudes suite à ses absences, qui le touchait tant…

Il vécu des moments de bonheur teinté de remord jusqu’au second trimestre de la seconde année. Ils lui avaient donné rendez-vous dans une salle secrète qu’ils avaient découvert et déclaré comme leur repère à la fin de leur première année.

James et Peter étaient assis dans un fauteuil, face à Rémus et Sirius, personne ne parlait. Rémus trouvait ses lacets de chaussures très intéressants, les maraudeurs voulaient lui parler et il se doutait de quoi.

Il était absent chaque mois, personne ne le remarquait sauf eux puisqu’il ne dormait pas au dortoir. C’était Sirius, qui avait brisé le silence en lui demandant très directement et sans aucun tact, à la Sirius:

-"Dis Rem tu es un loup-garou? "

Incapable de bouger, imaginant déjà les garçons le rejeter et le dénoncer aux autres, Rémus ne put retenir ses larmes. Depuis si longtemps il n’avait pas pleuré, il ne se laissait jamais aller, affrontant tout avec courage. Refusant de se laisser aller, d’être faible…

Pourquoi à 12 ans n’avait-il pas le droit de vivre normalement? D'avoir des amis. Tout était déjà si compliqué... Les transformations étaient si douloureuses! N’avait-il pas droit lui aussi à un peu de bonheur?

A neuf ans, il s’était fait mordre et cela avait été comme un viol car ce soir là on lui avait pris une partie de lui, son innocence. Son âme avait été arraché, sali par un monstre, le faisant en devenir un.

Ses parents avaient du déménager dans une maison isolée, construire une cave pour ses nuits de pleine lune, seul, à se mordre, se griffer. Son seul réconfort était ses parents qui ne le craignait pas. A cette époque, leurs finances furent affectées par les potions, les crèmes de soins et le déménagement. Et il s’en voulait énormément pour cela. Heureusement un petit rayon de soleil avait fait irruption dans son monde si sombre: son père avait eu une promotion l’année d’après, leur permettant de vivre beaucoup mieux.

Puis il y avait eu Dumbledore, lui offrant ainsi Poudlard et des amis. Il l’aimait vraiment ce grand homme, qui ne le considérait pas comme un monstre et qui était venu jusque chez lui pour convaincre ses parents, ainsi que lui même. Ensuite, il y eu eux: Sirius, James et Peter s’acharnant à faire de lui leur ami.

Maintenant, ils allaient le rejeter, ceux avec qui il se sentait tout simplement vivant! Maintenant, il se voyait seul, chez lui, dans sa chambre vide d’éclats de rire; de ronflements la nuit et de grognements le matin.

Sur l’instant, il voulait mourir que cette douleur dans sa poitrine cesse. Ne plus rien ressentir, surtout cette main qui enserrait son cœur: elle y plantait ses ongles profondément l'agrippant, le griffant, le faisant saigner. Sans eux il n’aurait plus de raison de se raccrocher à la vie. Il n’aurait plus qu’à partir… Il débarrasserait ainsi ses parents du poids qu’il était et surtout il ne vivrait plus dans la peur de mordre quelqu’un.

Mais, quand il sentit Sirius le prendre dans ses bras fermement et le traiter d’idiot, il avait relevé la tête et rencontrer deux prunelles bleus envoûtantes un peu embué et un sourire craquant. Il comprit mais n’osait y croire.

Pourtant, Sirius lui confirma en le regardant dans les yeux et en essuyant ses larmes du bout des doigts :

«Nous ne te laisserons pas Rémus, pour nous tu ne seras jamais un montre, tu seras toujours l’un des nôtres. Tu es juste indispensable à nos vies. Aie confiance en moi je te le promets, jamais je ne te laisserai seul, il faudrait qu’on m’attache ou qu’on m‘enferme».

C’étaient ces paroles d’enfants qui continuaient à apaiser son esprit torturé et son cœur blessé dans ses jours sombres où il pensait à partir…

Il avait tourné ensuite le regard vers les deux autres qui lui avait sourit. Il avait senti des larmes couler à nouveau, ému, trop longtemps il avait gardé ses émotions. Se sentait bien tout simplement bien. Il pleurait mais était heureux, il avait envie de rire aussi. C'était étrange...

Ce soir là, il était heureux d‘avoir de tels amis, peu aurait agi comme eux…

Il avait sentit le corps de Sirius contre lui, le réchauffer en lui frictionnant le dos, et dire des idioties finissant par le faire rire.

Il les avait remercié d’être juste là... Puis s’excusa de ses mensonges et leur expliqua tout : sa morsure, les douleurs des transformations, de la cave chez lui, l’inquiétude de ses parents, puis Dumbledore, le saule cogneur…

Il se rappelait, maintenant, que tout le temps de son récit, Sirius avait gardé un bras autour de ses épaules. Il se rappelait qu’à ce moment là, il se sentait vraiment bien dans les bras de Sirius.

Suite à cette soirée, ils avaient décidé de devenir animagus. Remus voulait les en dissuader mais en vain. Et en attendant de pouvoir l’accompagner, ils prenaient soin de lui. Sirius, qui avec James, avait déjà découvert un passage secret, allait lui chercher du chocolat à Honeydukes. Mais le plus touchant pour lui c’était leurs nuits blanches… Après la pleine lune, il s’endormait jusqu’au petit matin. Pompom, infirmière dévouée et attentionnée lui donnait des potions. Elle soignait aussi rapidement ses cicatrices pour qu’il ne soit pas trop marqué. Ensuite grâce à une potion qui le maintenait éveillé, il allait en cours mais sa fatigue était présente. Alors les trois autres maraudeurs ne dormaient presque pas afin d'être aussi fatigué que lui et que personne ne remarque son état.

-

En troisième année, ils pouvaient aller à Pré au lard légalement et ils s’y plaisaient beaucoup. Remus se souvenait encore de la fois où ils avaient essayé en vain de rentrer dans un pub pour acheter du whisky pur feu.

Mais ce dont il se rappelait douloureusement c’était que Sirius sortais avec des filles, et lui rongeait son frein… Il ne supportait pas de le voir avec des filles. Il savait ce qu‘il ressentait mais avait du mal à l'accepter. Il avait envie de le tirer loin de tes toutes ses folles qui ne le connaissait pas vraiment, qui ne voyait que le beau joueur de Quidditch. James s’était fait recruter en seconde année mais Paddy avait dû attendre cette année là qu’un des postes de batteur soit libre. Il se rappelait encore comment il était anxieux pour Sirius lors des sélections.

-

En quatrième année, les cours étaient de plus en plus fascinants, il apprenait des choses beaucoup plus utiles en Défense contre les Forces du Mal, la matière où il excellait.

Il était pour la première fois sorti avec une fille, Fiona... C’était elle qui avait fait le premier pas, il l’appréciait beaucoup. Il s’était dit qu’il devrait peut être essayer quand même avec une fille (il faut essayer pour savoir) et oublierait alors peut être les sentiments interdits qu’il nourrissait à l'égard de Sirius.

Mais il ne pouvait oublier ses sentiments, il rêvait même de lui, il s’en voulait d’aimer son ami... Et puis être tombé sur Pad nu dans la salle de bain ne l’avait pas aidé…

Avoir vu Sirius ainsi, lui avait rappelé ce qu’il essayait d’oublier. Il passa moins de temps avec Fiona, s’isolant le plus possible. Cette dernière, lasse, le quitta, ce qu’il ne déplora pas.

Les filles ça n’était vraiment pas pour lui…

-

Cette année, la cinquième, il avait été nommé préfet, cette confiance que Dumbledore avait en lui, il ne la comprenait pas. Mais il lui était très reconnaissant. Seuls les maraudeurs comprenaient ce que cela représentait réellement pour lui.

James, qui lui avait été nommé capitaine de Quidditch, lui avait dit qu’il avait deviné les sentiments qu‘il éprouvait pour Sirius, il était très observateur. Pour la seconde fois depuis qu’il était à Poudlard, Rémus avait prit peur mais le brun l’avait rassuré tout de suite le prenant même dans ses bras.

Prongs était horrible avec ses ennemis mais était quelqu’un de toujours très attentionné avec ses amis, il se préoccupait toujours de leur état. Il leur avait déjà dit, sans raison, un soir, que s’il le fallait, il donnerait sa vie pour eux et pour leurs futurs enfants. Les autres avaient répondu la même chose sauf Peter qui dormait.

La grande complicité qui unissait Sirius à Remus fut mise à l’épreuve lorsque le brun envoya Snape à la cabane hurlante, une nuit de pleine lune,au début du mois. Ils passèrent tous des moments difficiles jusqu'à ce qu’avec l’aide de James, ils finissent par se réconcilier.Le jeune homme fougueux occupait toujours son cœur. Malgré ce qu’il s’était passé, il l’aimait toujours, il savait que Siri n’avait pas réfléchi aux conséquences, qu’il n’avait pas voulu le faire souffrir. Il lui avait peut être vite pardonné mais les jours loin de lui, lui avait paru aussi long que des mois.

Peu après qu'ils se soient réconciliés, il y eut une fille, Julia. Elle sollicita son aide en DFCM pour l'examen. Sirius la détestait et une part de Remus espérait que ce soit par jalousie, mais une autre lui disait qu’il se montait la tête. Elle l’embrassa, il ne l'aimait pas, n'était pas attiré par elle mais il répondit à son baiser, pour une fois il n’avait pas eu envie de réfléchir. Après les pénibles jours qui s’étaient écoulés, il voulait se laisser aller, n’écoutant pas ses petites voix qui lui disaient: «Sirius».

Adroitement aidé de Lily, il quitta rapidement Julia. En sortant avec elle, il avait l'impression désagréable de trahir Sirius et il savait que ce n'était pas de cette manière que les choses pourraient évoluer...

Un soir, après une ronde, il s'était confié à Lily, elle était comme une sœur. Il lui avait tout dit ce soir là : son état de loup, les sentiments qu’il éprouvait pour Paddy, la raison de leur éloignement...Et elle lui avait avoué avoir deviné tout ça...

Mais le souvenir de cette année qu’il chérissait plus que tout, celui qui le marquerait pour toute sa vie, c’etait cette preuve d’insouciance mais surtout d’amitié: la présence lors des pleines lunes de ses amis: Prongs, Queudver et Padfoot, c’était les surnoms trouvés par James pour les désigner. Lui, ils l’appelaient Moony et il aimait ça surtout quand Sirius disait : «mon Moony»...

Et ce qu'il aimait encore d'avantage c'était les regards noirs que lançaient Sirius aux filles qui s'intéressaient un peu trop à lui, et les mains possessives qu'il posait sur ses épaules, ses bras, ses hanches... Les mains douces qui effleuraient les siennes...Et ses regards doux, tendres... Et parfois même, il croyait lire dans ses eaux troubles un certain désir...

Ce qui le faisait douter et enrager c'était toutes ses filles...!

 

A suivre...

Alors cet O.S, je l'ai écris l'année dernière, c'était à l'époque mon premier O.S fini, enfin mon premier texte fini. J'ai l'ai découpé pour le modifier afin de pouvoir le poster... Il est donc completement écris mais pas encore totalement revu... J'essayerai de poster la suite rapidement.

Merci d'avoir lu...

Et si vous avez aimé, je suis contente!Sinon ben tant pis!Je ne vous ai pas forcé... non je plaisante, j'en suis désolé!

Si vous avez envie de commenter, critiquer, me conseiller ou juste dire un petit mot n'hésitez pas!Et Merci!

Kissoous
Moon

 
 
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