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au 31 Mai 21 :
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pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Recueil d'OS HPDM
Par Kate
Harry Potter  -  Général  -  fr
3 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     1 Review    
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Retour au dépôt
 Voilà le deuxième OS, je n'ai pas trouvé meilleur titre,
si vous avez une meilleure proposition, n'hésitez pas :)
Bonne lecture !
 
 
Assis à la table de la salle à manger, je profitai des premiers rayons du soleil qui venaient remplir la pièce d’une douce clarté matinale. J’étais de bonne humeur aujourd’hui et m’étais levé tôt, malgré que nous étions samedi, pour préparer un bon petit déjeuner, pour moi et le paresseux qui est encore au lit.

Un grand bruit se fit entendre, venant de la chambre, et je compris que je n’étais désormais plus le seul réveillé dans cette maison, et que bientôt j’allais être récompensé d’un baiser gourmand pour avoir préparer un magnifique petit déjeuner.
Souriant et fier de ce que j’avais concocté pour mon chéri, je me leva, l’attendant impatiemment pour partager le festin.
Celui-ci arriva quelques minutes après, cheveux en tout sens, le torse nu et les yeux à moitié clos :
« Putain, Draco, je dois te le dire combien de fois que le week-end tu dois laisser les volets fermés ? Le week-end c’est repos, mer… » Il stoppa de sa colère et ses yeux descendirent de moi au festin placé tout le long de la table. « Mais tu fais quoi bordel ?! Tu te lèves pour préparer à manger maintenant ? »

Je ne lui en veux pas. Absolument pas. On a tous nos humeurs non ?

D’ailleurs, la preuve en est : il me demande un peu plus tard – et bien réveillé cette fois – d’aller lui chercher une commande qui est arrivé. Je voulais y aller en transplanant mais Monsieur veut s’amuser un peu et me lance un défi :
« Quoi ? Tu veux bien le faire ?! Oh oh ! Mais je ne reconnais plus mon Draconouchet moi ! » Il s’écrie en ne cachant pas son rire.
« Tu ne m’en crois vraiment pas capable à ce que je vois. Je te signale que ce n’est pas parce que je suis un sorcier de sang pur que je ne connais pas le mode de vie des autres espèces vivantes, Harry. »
« Oui, ça c’est ce qu’on verra… Comment je peux savoir que tu as réussi aussi, sans transplaner ? »
« Des preuves ? Tu ne m’as pas dit qu’on nous donnait des tickets, comme preuve de paiement ? »
« Exact ! Ah oui, je suis bête. Faut croire que tu m’écoutes dès fois… Bon eh ben je te laisse. L’arrêt est celui près de la pharmacie, tu seras t’en souvenir ? »
« Je ne suis pas stupide, mais merci. Donne moi ça. » Dis-je en prenant le bon de commande qu’il avait en main.

Avant de partir à la conquête de ce petit monde, je pris un peu de monnaie moldu dans le tiroir de la table de nuit d’Harry et enfila ma longue veste noire.
Mon tendre m’embrassa avant de me souhaiter « Bon courage, et reviens avant trois mois, sinon je risque de m’inquiéter ! » et de me fermer la porte au nez. Il faut que je lui apprenne sérieusement à ne pas m’insulter de la sorte, c’est vraiment ingrat.

Et voilà comment je me trouvais avec une bande de … Je me demande même si ça a un nom, d’ailleurs. Je n’étais pas le seul à l’arrêt – à mon plus grand regret – et plus il en arrivait, plus je me demandais quand est ce que ce putain de bus aller arriver. Heureusement que tout le monde ne prend pas le bus, sinon tout le monde serait en retard à ses rendez-vous, je ne vous raconte pas la perte de temps pour tout le monde !

Quand enfin il arriva, je m’avançai vers la porte, se trouvant – à ma surprise – juste devant moi, ce qui me réjouit. Mais ça, c’était jusqu’à ce que toute une bande de voyageurs me poussa sévèrement derrière eux et me prenant ainsi la place.
Super, il n’y aura plus une seule place assise maintenant. Je savais qu’ils étaient stupides mais malpolis en plus ? J’aurai tout vu. Je ne trouvai juste qu’à dire : « Pas très courtois ceux là, s’ils savaient à qui ils avaient affaire.. tss » Mais ils firent semblant de ne pas m’entendre. Cela vaut mieux pour eux.

Après avoir eu quelques difficultés à payer au chauffeur, je du supporter les regards noirs et de travers des autres passagers. Mais je ne pouvais en rien justifier que je ne savais pas compter leur monnaie. Quoique j’aurai pu me faire passer pour un étranger du pays. Mais très peu pour moi. Je leur fis juste en retour le regard le plus sombre à la manière Malfoy.

Comme je l’avais prédit, aucune place assise ne restait à disposition. Remarque, tant mieux, vu l’allure de ces cafards il est préférable de ne pas trop s’en approcher… Alors je me plaçai près de la porte de sortie, mais une fois le bus en route, je compris vite que je devais me tenir à quelque chose pour ne pas saluer la poussière dans une position peu envieuse. Alors j’empoignai une barre, qui devait servir à cet effet sans doute, car cela ne fait pas une super décoration. Je me demande si il les nettoie d’ailleurs, on attraperait vite des saletés à traîner avec des pèquenauds.
Il n’y a qu’à regarder leur accoutrement. Je ne sais pas s’ils se rendent compte – pour certains – que ça ne leur va absolument pas. Il faudrait leur expliquer un jour qu’un style existe quand il est unique, non recherché spécialement et beau. Là je ne vois rien de beau. C’est laid, tout est laid autour de moi. Et il y a une odeur horrible de parfums mélangés, de sueur et de… Je ne veux même pas savoir.

Je ne remettrai plus les pieds dans ce genre de transport moldu. On est bousculé, de plus on dirait que le chauffeur essaie de conduire le plus vite possible pour faire en sorte que tous les passagers fassent profiter de leur dernier repas aux autres, les gens se regardent de travers, c’est une ambiance sinistres. Comment j’ai pu accepter ce satané défi ?
En plus j’ai du mal à tenir debout. Au bout d’un moment il y avait bien des places assises libres, mais en m’y approchant j’ai vite compris que les sièges aussi dégageaient leur odeur. Alors non merci, je préfère les barres pleines de microbes. En plus quelques-uns ont été taggués. Je ne comprendrais jamais l’art des moldus. Ils n’ont aucun goût pour la décoration, on ne me fera pas dire le contraire.

Après un certain temps de route, le chauffeur coupe le moteur et se lève de sa place. Alors je me rends compte que je suis seul dans le bus, à présent. J’étais tellement absorbé par le paysage que je ne savais pas que tous ces purulents étaient partis.
« Bah mon bon monsieur, vous allez où ? » Me demande le chauffeur en s’avançant vers moi.
Malgré moi je lui répondis, car j’étais un peu perdu, je dois le dire, et je sentais que je n’étais pas là où il fallait :
« A cette adresse. » Je lui dis en lui montrant le bon de commande. Il lit l’adresse du magasin et se met à rire aussi fort qu’un ogre qu’on aurait achevé à coups de hache.
« Mais pourquoi vous n’avez pas descendu avant ? C’était il y a au moins cinq arrêts de là ! »
« Je ne l’ai pas fait parce que je ne savais pas où c’était, que croyez-vous ? Que je suis stupide ? »
« Hé, tout doux le coléreux. De toute façon je ne peux rien pour vous, j’ai fini mon tour, je reprends dans une heure et demi le chemin en sens inverse. Maintenant je vous prie de sortir de mon véhicule. »

Et je ne me fis pas prier !
Comment j’aurais pu savoir quand je devais sortir ? Il n’y a rien d’indiquer, strictement rien.
Dans le monde des sorciers, même dans un ascenseur on nous prévient d’une voix où l’on est. Là, absolument rien et on se moque de nous. Je me rends à l’arrêt qu’il m’a indiqué avant de partir, pour reprendre la route en sens inverse au prochain bus. Mais, toujours la même chose, le bus n’est pas à l’heure et moi je me les caille dans ce froid glacial.
Je décide, pour passer le temps, d’appeler Harry. Il pourrait peut être m’aider à savoir quand je dois m’arrêter, sinon je vais me retrouver bientôt dans la même situation. Il a eu raison de me faire acheter cet objet moldu – pour une fois que je veux bien avoir ce genre d’objet sur moi.

Une fois que j’arrive enfin à l’appeler, j’entends quelques sonneries, ainsi que la vois de mon tendre :
« Oui ? »
« Harry, je suis arrivé au dépôt, je ne savais pas où je devais descendre, ils n’indiquent rien dans ces maudits bus. Et là je dois reprendre le bus en sens inverse, pour tenter d’arriver au magasin, mais je ne sais pas où je dois descendre, il m’a dit  cinq arrêts minimum en partant de là où je suis mais je ne me fierai pas à ce vieux pochtron. Comment j’ai pu accepter ton stupide défi ? Tu l’as fait exprès n’est ce pas ? Tu avais prévu tout ça. Me gâcher mon week-end. Tu as gagné. Harry, tu es toujours là ? »
« Je suis toujours là, tu ne me laisses pas en placer une en fait… »
« Nous, au moins, quand on va de cheminées en cheminées, c’est nous-mêmes qui disons où l’on va. Et il n’y a aucun problème !! Là c’est du grand n’importe quoi. Si on doit se fier tous les jours à des gens si peu inventifs et manquant d’esthétique, on est vraiment mal barré ! C’est moi qui te le dis ! »

C’est là que j’aperçus deux petits yeux noirs fixés sur moi.
Une petite grand-mère écoutait ma conversation, tentant sûrement de comprendre un traître mot de mon histoire. Alors en plus ils se mêlent des affaires des autres ! Non mais on se croirait chez les sauvages !

« Enfin, Harry, tu aurais pu m’expliquer tout ça, et aussi qu’on doit appuyer sur un bouton pour sortir, heureusement que j’ai un sens de la déduction très élevé. Tu as fait tout ça pour m’enfoncer, avoue-le. » Je lui dis, en colère mais en chuchotant, tout en m’éloignant des oreilles trop curieuses.

J’entends Harry rigoler au bout du fil et qui tente désespéramment, à travers son rire, de me demander où je me trouve.
« Tu te moques de moi et tu crois que je vais te répondre ? En plus, si tu m’écoutais tu le saurais. A ce soir, je vais chercher ta foutue commande. »

Je raccroche et me rend soudain compte que l’appeler n’a servi strictement à rien, je ne sais toujours pas quand m’arrêter et Harry se paie bien ma tronche en attendant.
Heureusement le bus arrive, enfin, je rentre et paie et décide de m’asseoir sur le premier siège, pour ainsi demander au chauffeur où on se trouve à chaque arrêt. Si Harry croit que je ne vais pas m’en sortir, il se trompe. Je suis un Malfoy, je suis malin, peu importe les situations où je me trouve.

À mon grand désespoir, la petite grand-mère vient s’asseoir à ses côtés :
« Cela vous dérange-t-il mon jeune homme, si je viens vous tenir compagnie ? Vous me semblez perdu, n’est ce pas ? »
Forcément, quand on écoute les conversations des autres on en apprend plus qu’on ne devrait savoir. Mais je ne dis rien et fit mine de ne pas l’avoir entendue.
 « Où vous rendez-vous mon petit monsieur ? » Elle continue, toujours tournée vers moi. Je ne peux pas l’ignorer plus longtemps, il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas la voir et l’entendre. En plus elle semble vouloir m’aider, je tiens peut être là ma chance, je ferai comme si je m’étais débrouillé tout seul, pas un mot à Harry, ce serait trop ridiculisant :
« Regardez plutôt ça. Je dois récupérer une commande à cet endroit. » Je lui dis en lui tendant le papier.
« Oh bah ça alors ! On va au même endroit ! Vous n’êtes pas perdu, ne vous inquiétez pas jeune homme. » Elle s’écrie, avec un grand sourire en me redonnant le papier.
« Super… » Lui dis-je d’un ton sarcastique, mais elle n’y fit pas attention.

Une fois avoir subi pendant près de vingt minutes – et c’est énorme me concernant – la vie passionnante de la vieille dame, mais je ne pouvais pas l’arrêter, par politesse. Elle m’aidait, alors je lui tenais compagnie. Nous sommes quittes, en quelque sorte ; je me rendis donc enfin au magasin, et plus précisément au bureau à l’entrée et j’expliquai à la vendeuse la raison de ma venue en lui tendant le bon de commande. Elle me tendit un paquet cadeau avec un petit mot écrit à la main attaché au dessus.

« Joyeux anniversaire, chéri.

Harry

PS : Désolé pour tout ça, mais avoue que tu avais oublié, non ?
»


La vendeuse, se mêlant des affaires des autres – une manie chez les moldus – me dit que c’est ‘trop mignon’ comme cadeau, et elle rajoute en riant que c’est déjà payé. Comme si je devais en plus payer mon cadeau d’anniversaire.

Mince. J’avais oublié mon anniversaire.
Il aurait pu me le dire au réveil. Non, rien. Il a fait exprès de me crier dessus pour ses volets à la con alors ?!

Je souris la vendeuse en la remerciant et lui souhaitant une bonne fin de journée. D’ailleurs, la mienne a intérêt à être meilleur que le début. Harry aura sa vengeance pour tout ça, je le jure.  Il a intérêt à avoir un deuxième cadeau à la maison, sinon il va souffrir le petit. Un sourire pervers se dessina sur mes lèvres. Heureusement que le week-end dure deux jours… La nuit sera longue.
 

Alors, votre avis ? :D
Merci d'avoir lu, à bientôt ;)
 
 
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