Un poème en prose, inspiré par une superbe poétesse: Renée Vivien.

Je m'escuse pour l'éventuelle présence de fautes, mais je n'ai pas eu la possibilité de faire vérifier mes textes par mes correcteurs...donc je vous demande pardon si c texte est illisible...

Très loin dans mes rêves,

Tu reste tellement récurrente,

Toi et ta douceur de miel,

Qui j’espère ne resteront pas de belles chimères.

Tes cheveux d’or, d’ébène,

Tes reflets d’écorce ou encore aux mèches de feu,

Tes lèvres grenat,

Et les miennes alanguit.

O mon idéale inconnue,

Ma femme rêvée,

Mon beau fantasme,

Et ton parfum sucré,

Reste avec moi,

Je t’en supplie,

Moi qui ne te vois, que par dessous mes paupières clauses,

Laisse-toi imaginer par les soupirs de mon cœur.

Toi et ton corps,

Tes hanches me hantent,

Tes seins, et le creux de tes reins si chimérique,

Mes doigts parcourant tes formes, tellement irréaliste.

Ton mirage, m’obsède,

Tes yeux si bleu, si vert, si noir ou si ambré,

Toutes mes nuits avec ton image si différente où je te reconnais à chaque fois,

Quel miracle si un jour, devant moi, m’entourant de tes bras chaud, tu me dis que tu existes autre part que dans mes rêves.

O ma merveilleuse inconnue,

Toi qui m’habite,

Toi que j’aime, si souvent, et le jour et la nuit,

Reviens-moi pour toujours,

Je t’en supplie, reste dans mes rêvasseries,

Car tes magnifiques courbes,

Entraine chez moi une trop belle folie,

Qui j’espère peuplera une belle nymphe, à l’offrande de son cœur, pour le miens…

Reste immortelle toi que j’aime et que j’imagine,

Reste inchangé toi qui est si capricieuse à la nuit tombé,

Et ton nom à chaque fois si doux, mais tout le temps différent,

Mon cœur se crève à chaque fois que tu t’en vas.

Pourtant le voici se donnant à toi, fille versatile,

Aux sentiments si variable, mais pourtant restant les mêmes,

Prêtresse de ma détresse, et de mes songes,

C’est à moi que tu te révèles quand le crépuscule s’annonce.

O mon immortelle inconnue,

C’est à toi que je l’écris,

Ma plume est tienne, comme mon cœur est tiens,

Ma bouche t’envois des baisers, pour que tu me rejoignes encore, pour toujours,

Chaque nuit pour que je sente, dans les ténèbres tes formes qui se coulent à mes côtés,

Et c’est la lune, toujours blanche, comme ta virginité,

Qui te vois te glisser sous mes draps, dans mes bras,

Car tu as refusé l’étreinte sanglante, que les autres donnes pour t’aimer, pour me goûter, car tu es la seule à en avoir l’usufruit.

A toi pour te prouver que je t’aime,

Bien plus que moi-même, que mon âme et que ma vie,

Mes yeux, qui seul arrivent à te voir,

Seront à toi ainsi que mon cœur,

Depuis quand t’annonces-tu à moi ?

Je ne sais plus, trop longtemps pour que je meure sans te voir,

Une éternité, trop douce pour que je ne te trouve pas,

Juste des soirées, des nuits, où toi, et ton âme si fantasque me rejoignent, sans un bruit sous mes paupières.

Alors, je te promets, que toi, fille, ô femme de ma vie,

Tu m’appartiendras, et que même sans rêver je te verrais,

Et je sentirais tes lèvres, tes mains, tes bras,

Se poser, comme les miens l’ont fait, sur ton beau corps que je n’ai fais pour l’instant que rêver… parcourir le miens par un souffle éternel d’amour embrasé, parcourir mes formes gracile et tout aussi féminine que les tiennes.

Lisez les oeuvres de Renée Vivien, elles sont vraiment belles...