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au 31 Mai 21 :
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Une soirée comme les autres...ou presque!
Par Mmali
Harry Potter  -  Humour/Erotique  -  fr
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    Chapitre 1     9 Reviews    
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Résumé : Une soirée à Poudlard, une soirée dans la salle sur demande, une soirée où tout déraille...

Disclaimer: Pas à moi, tout à J.K.Rowling. Je ne fais qu’emprunter, je lui rends à la fin.

Avertissement : /!\ Il y aura une petite scène de slash dans la troisième partie.

 

________________________________________________________________

 

 

En ce premier samedi du printemps, Poudlard débordait d’énergie et de vitalité, le magnifique soleil y étant sûrement pour quelque chose ou alors était-ce du à la récente mort de Voldemort, tué par Harry Potter avec l’aide de tout Poudlard. 

La bataille avait duré des heures, et Harry, épuisé, avait reçu l’aide de Ron, Hermione et de Draco Malfoy qui s’était rangé au côté de l’ordre à la surprise de tous.

Un Stupefix d’Hermione, un sortilège du saucisson de Ron (très inspiré pour le coup mais là n’est pas le sujet) et un Expeliarmus de Draco lancés simultanément avaient considérablement surpris le Lord noir ce qui avait permis à Harry de lancer le sortilège de mort ce qui avait mis fin à la bataille.

Depuis la bataille, l’ambiance entre Maisons s’était améliorée au grand plaisir de la directrice McGonagall qui voyait là le rêve de son prédécesseur dingue de bonbons au citron se réaliser. Mais comme dirait l’autre, on s’en fout, car là n’est pas l’important.

 Certains flânaient dans le parc, plus aucune menace de mort au dessus de la tête, délaissant les révisions le temps d’une journée.D’autres n’avaient pas cette chance et Harry Potter et Ron Weasley étaient de ceux–là.

- Aller les garçons ! Avec ce beau temps la bibliothèque sera vide, profitons-en pour travailler dans de bonnes conditions. Lança gaiement Hermione Granger.

-Euh… (Onomatopée dudit survivant)

- Mais Hermione, justement, il fait beau, pourquoi ne pas profiter du beau temps ? A la bibliothèque, il fait sombre et puis y’a pas de soleil, gémit le roux. 

- Ton raisonnement est complètement illogique Ron.

Sur ce, elle se dirigea vers la bibliothèque. Ron marmonna alors quelque chose d’incompréhensible pour la population normale mais à laquelle Harry répondit :

- Je sais Ron, moi non plus je pige pas la logique d’Hermione. 

Dans un haussement d’épaules pour l’un et un profond soupir de désespoir pour l’autre, ils lui emboîtèrent le pas. A quelques couloirs de la bibliothèque ils aperçurent Hermione qui discutait vivement avec Blaise Zabini. Arrivés à leur hauteur, Ron jeta un « Salut » enjoué à Blaise et Draco qui l’accompagnait alors qu’Harry grognait un vague bonjour.

 - Ok Blaise ! Je te tiens au courant. A plus Draco !

 - Au revoir Granger. Weasley. Répondit le blond en jetant un regard insistant sur le survivant. Au revoir Potter.

Regardant s’éloigner les Serpentards, Ron apostropha son ami : Bon sang Harry, passe à autre chose ! Nous l’avons tous fait ! Même Malfoy fait un effort ! Pourquoi pas toi ? 

- Et pourquoi pas Ron !  Et puis j’ai pas envie de t’en parler !De toute façon tu ne pourrais pas comprendre Ron.

Regardant s’éloigner les Serpentards, le lion sentit sa gorge se serrer.

Tout est de ta faute Draco, t’as pas le droit d’être aussi ...argh! Saleté de serpent ! 

- Bon on y va les garçons ?

- Ouai Mione, on y va, viens Harry, dit Ron en tirant la manche de son ami.

Après quelques heures de dur labeur, Hermione leva enfin la tête de son parchemin.

- C’est bon les garçons vous pouvez arrêter vos gribouillages je vois bien que vous pensez à autre chose.

Se levant d’un même bond, Ron et Harry embrassèrent leur amie et sortirent de la bibliothèque plus rapidement que pour dire Quidditch !

- Aller au travail maintenant ! Se lança la brunette à elle-même en sortant un nouveau parchemin.

 

***

Le soir même, au détour d’un couloir, Harry Potter croisa Draco Malfoy et l’ignora ostensiblement. Ce qu’il ne fallait manifestement pas faire à en juger par le cri qui retenti dans le couloir vide.

- POTTER ! Hurla le blond. C’est quoi ton problème ?

Continuant de l’ignorer, Harry marchait regardant droit devant lui, mais le blond n’avait pas dit son dernier mot. Il courut jusqu’à lui et attrapa son bras, faisant se retourner le brun qui le fusillait du regard. 

M’énerve celui-là !

- Alors ? Demanda calmement Draco.

- Alors rien, lâche-moi Malfoy.

- Tu ne sais pas mentir Potter. M’ignorer ne t’apportera rien tu sais.

- Tu veux savoir vraiment Malfoy ?

- Oui, répondit le Serpentard en lâchant le brun.

- Je ne te dois rien Malfoy, pourquoi être amis après avoir passé tant d’années à se détester ?

- Je ne te déteste pas Harry. Dit doucement le blond.

- Moi non plus Malfoy, mais rien ne nous oblige à être amis, et ne m’appelle pas Harry. Ca ne te va vraiment pas.

- Tu changeras d’avis Potter. Nous serons amis quoi que tu en penses. Tout le monde est ami après tout.

- Ca ne t’est pas venu à l’esprit que je n’avais pas envie de ça ? Ricana le Survivant.

- Et de quoi as-tu envie au juste ?

Le blond se rapprocha alors du brun. Se pencha à son oreille pour y murmurer quelques mots. La proximité du blond rendait Harry nerveux, Draco s’en rendis compte et ce n’était pas pour lui déplaire. Il décida  d’en jouer. Il arriverait à ses fins quoi que l’autre en dise. Ils seraient amis voir plus.

Parole de Malfoy!

Pour ce qu’elle vaut ta parole ! Ricana sa conscience.

Ignorant la petite voix, il soufflait chaudement à l’oreille du brun. Le brun sentait les battements de son cœur s’accélérer. Le parfum du serpent s’insinuait en lui,  l’odeur de musc l’envoûtait. Un frisson traversa son corps.Le souffle du blond à son oreille lui arracha des tremblements.

- Je t’aurais Potter. T’en crève d’envie et tu succomberas.

Face à ce chuchotement plein d’ambiguïté, le Potter en question murmura à son tour :

- tu as l’air bien sur de toi…

- Je le suis… 

Il s’éloigna alors au grand dam du lion.

Le souffle saccadé, Harry murmura alors : J’ai hâte de te voir à l’œuvre dans ce cas.

Ce fut  au blond d’être surpris cette fois, mais bien vite il reprit sa célèbre contenance malfoyenne qui lui répondi par un regard « Où tu veux quand tu veux ! ». 

C’est l’esprit retourné par ce qu’il vient d’apprendre que le Gryffondor regarde s’éloigner les fesses du Serpentard (Tant qu’à faire, autant bien le faire) C’est hagard qu’il arrive à la salle commune des rouge et or où il est littéralement happé par Hermione et englouti dans un énorme fauteuil recouvert de velours rouge. 

- Harry, une petite soirée défis ça te tente ? Demanda la jeune fille avachie à ses côtés.

- Une soirée défis ? 

Harry Potter regardait, d’un air  plutôt intéressé, son amie Hermione Granger.

- Oui, une petite soirée de rien du tout, avec quelques camarades.

- Et y’aura qui à cette petite soirée ? Demanda le Survivant suspicieux.

- Ron et moi, Neville, Dean, Seamus, les jumelles Patil, quelques autres Gryffondors, des Serdaigles, quelques Poufsouffles. Ne pouvant rien cacher à son meilleur ami qui la regardait l’air de dire ‘ me prend pas pour un con’, elle continua : Il y aura aussi des Serpentards. Justes 3, 4.

- C’est d’accord je viens, coupa aussitôt le brun. A une condition ! A mon tour de te surprendre blondinet ! 

Cette fois-ci, c’est la jeune fille qui eu un regard suspicieux : Comme ça, alors qu’il y aura des Serpentards ? Tu ne râles même pas un peu ?

- L’entente entre maisons mademoiselle Granger voyons !

Devant cette pitoyable imitation de Directeur de Poudlard, la jeune fille fronça les sourcils.

- Et c’est tout ? L’entente entre maisons ? Toi qui râles dès que tu peux !

- La guerre est finie, face-de-serpent est redevenu poussière, il faut profiter du temps présent ! 

Vite convaincue, ou très fatiguée, comme vous voulez, elle approuve :

- Carpe Diem ! Alors quelle est cette condition ?

- Je veux mettre un défi en jeu.

- Quel défi ?- Je ne peux pas te le dire, tu ne comprendrais pas.

La jeune fille éclate de rire : Dis que je suis coincée tant que tu y es !

Le jeune homme sourit à son tour, hausse les épaules et montre un tout petit espace entre son pouce et son index.Un bras musclé recouvert de poils roux lui enlace le cou :

- Alors Harry, t’embêtes ma copine ?

- Comme toujours Ron ! Comme toujours !

Hermione interrompit leur échange : C’est d’accord pour le défi. 

- Parlons de choses sérieuses ! Tu viens donc à la petite soirée avec nous ?

- Oh que oui Ron, je compte bien en profiter !

- A ce soir 21h à la salle sur demande dans ce cas. L’informa Hermione. 

***

Harry était assis sur d’énormes coussins rouges, il était entouré d’une multitude de coussins de toutes les couleurs. Dessus était affalée une trentaines d’élèves, toutes maisons confondues. La salle sur demande était considérablement rétrécie par rapport à l’immense pièce de l’AD. Elle était devenue ronde, une cheminée réchauffait la pièce. Au plafond, d’innombrables bougies flottaient dans l’air, de la même manière que dans la grande salle. Certains élèves avaient eu la bonne idée d’apporter quelques bouteilles de whisky  Pur Feu et des Bièreaubeurres. Les discussions allaient bon train en attendant le début du jeu. Début qui arriva bien vite, quand Hermione prit les devants et réclama le silence.

- Bonsoir à tous, nous allons commencer. J’ai mis dans ce sac des morceaux de papiers, qui ont été ensorcelés afin de révéler à tout le monde le défi qu’il contient. Ainsi, aucun moyen de tricher. Des élèves des quatre maisons ont trouvés ces défis, qui seront donc de natures assez éclectiques, vous verrez par vous-même.

Elle déposa le sac au milieu du cercle formé par les élèves.

- Qui veut commencer ?

Un silence gêné s’installa, quand une voix timide le brisa : Moi je veux bien.

Eugène McDermott, un élève de Poufsouffle, se leva et plongea sa main dans le sac.

- Je ne savais pas les Poufsouffles courageux, souffla Ron en ricanant.Harry lui souffla sur le même ton :

- Lui y est allé au moins !

Le roux ne répondit pas, son regard sur le garçon dont le teint virait au blanc comme le papier qu’il lisait.

Une voix s’éleva alors : Aller jusqu’à la forêt interdite, y cueillir une fleur de décembre et la ramener.

Des murmures s’élevèrent.

- Une fleur de décembre ? Qu’est-ce que c’est ?

- Tu sais bien, c’est une fleur sauvage, elle pousse au milieu des ronces.

- Des ronces ? Par Merlin, les ronces de la forêt interdite ne le laisseront pas faire.

- Je sais. Et Rusard qui traîne dans les couloirs.

Essayant de paraître indifférent aux murmures, Eugène mit le papier dans sa poche, jeta un regard autour de lui.

- Euh, bon, ben j’y vais. A toute à l’heure.Il tâta sa poche, comme pour vérifier que sa baguette s’y trouvait bien.

Les autres élèves le regardèrent se diriger vers la porte qui s’ouvrit avec fracas au moment il allait l’ouvrir. Il s’effaça prudemment devant Draco Malfoy et Blaise Zabini.

 - Merde Draco, je t’avais dis qu’on était à la bourre.

- Vocabulaire Blaise ! Et merci, je vois bien que ça a commencé.

- Tu vas où ? Demanda Draco à Eugène qui retenait à grande peine ses tremblements.- - Tu as perdue ta langue ? demanda à son tour Blaise devant le Poufsouffle muet.

- Dans…dans la forêt interdite.

Le blond ricana : Je suis sur que c’est une idée de Serpentard.

Il regarda enfin le reste de la salle, cherchant une place digne de recevoir son auguste postérieur et celui de Blaise, moins auguste, cela va sans dire. Eugène en profita pour filer alors que les deux Serpentards s’asseyaient sans causer plus de trouble. Ron fit remarquer : La soirée promet d’être amusante si la fouine est là. J’aimerais bien qu’il tombe sur un défi de mon cru.

Etonné, Harry lui demanda : Tu as participé à l’écriture des défis ?

- Bien sur, avec Fred et Georges qui m’ont fait subir tout un tas de trucs, j’avais des idées à revendre ! Ginny nous a aidé aussi, et Luna et Hermione, je peux te dire qu’elle cache bien son jeu. Elle a eu de ces  idées…enfin tu verras. Mais bon, y’a le gage aussi, s’il est pire que le défi, on perd au change, mais on ne peut pas le savoir. 

Il se tus voyant Luna s’approcher du sac. Elle retira sa main du sac, lu rapidement le papier quand celui-ci se énonça le défi : Embrasser une personne qui sera désignée par un élève de Serdaigle.Luna fit remarquer : Si ce n’est que ça.

Elle se tourna vers un groupe de Serdaigles attendant le nom de la personne.Ceux-ci chuchotèrent un instant puis l’un deux énonça : Harry Potter.

Ce dernier sursauta à son nom.  - Pourquoi moi ? Murmura t’il.

- C’est le revers de la célébrité mon pote !

Il vit Luna se diriger vers lui. Il se leva et regarda Luna, un peu con, il faut le dire, son seul baiser ayant été pour Cho.La jeune fille s’approcha sous les yeux de toutes les filles, à quelques exceptions,  et de quelques garçons de la pièce qui rêvaient de ce que Luna allait faire.

- Tu peux mettre la langue si tu veux mais saches que tu n’es pas mon genre Harry Potter.

Il balbutia : Merci Luna, ça va aller. Tu n’es pas mon genre non plus pour être honnête.  Elle se mit alors sur la pointe des pieds et déposa un baiser tout doux sur les lèvres rouges du Survivant.Une éternité plus tard, pour ces mêmes filles qui dorénavant détestait Luna, la blonde brisa le baiser et retourna s’asseoir en murmurant :

- Quelle drôle d’idée d’embrasser Harry Potter quand même. Le brun, quant à lui, se rassit gauchement, sous le regard de Ron hilare.

- J’aime beaucoup la tournure que prend cette soirée ! Pourquoi t’as pas mis la langue Harry ?

- Ta gueule Ron ! 

- Oui Saint Potter, pourquoi ne pas avoir mis la langue ?

Il se tourna vers Malfoy qui le regardait, narquois. Cynique, Harry lui rétorqua : Alors Malfoy, à quand ton tour ?

- Mon tour ?Il veut m’embrasser ? Avec …Merlin…  

- Les défis Malfoy ! Je te parle des défis. Pourquoi être venu sinon ?

En réponse, le blond hausse un sourcil, énigmatique.

Harry décida de se concentrer sur les défis et profitait de l’ambiance.De toute façon, il avait déjà une idée sur la suite de la soirée, enfin, si tout se passait comme prévu. La soirée continuait, les langues se déliaient grâce au whisky, au propre comme au figuré d’ailleurs, certaines langues traînaient dans d’autres bouches que la leur.Les défis, totalement débiles pour certains, répugnants pour d’autres, amusants enfin, se succédaient. Ron avait dû s’habiller en pom-pom  girl des Canons de Chudley et exécuter une chorégraphie sous les regards hilares des autres élèves.Neville avait bu 5 verres de whisky Pur Feu d’affiler, et il était complètement raide, mais fier comme un coq d’avoir réussi son défi.

Quelques défis plus tard, il se mit d'ailleurs à entonner une chanson moldue : 

- Ecoute ça Malfoy ! Celle-là elle est pour toi ! ’ai la kekette qui colleJ’ai les bonbons qui font des bondsJ’ai la kekette qui colleDansons sur le pont d’Avignon Viens avec moi dans la clairièreTu verras de quoi elle à l’airEt si tu monte jusqu’au grenier tu pourras la toucher Joyeuse comptine et farandoleJ’ai la kekette qui colle J’ai les arpions qui fouettentEt des morpions pleins les roupettesDes pellicules sur l’crâneComme tous les gars de la campagne Si tu me suis au presbytère J’te déballerais toutes mes affaires … 

 Ron, mort de rire, regardait le blond qui se retenait d’avadakedavriser le Gryffondor.Blaise, tout aussi mort de rire, retient le blond :

- Laisse Draco, il est bourré, demain il ne se souviendra de rien.

- Moi je n’oublierais pas, tu peux en être sur ! 

- Vas donc faire ton défi, laisses ses amis s’occuper de lui.

- On n’a pas la même façon de voir les choses.

Il se leva tout de même pour se diriger à son tour vers le sac. Le silence se fit, on n’entendait que Neville qui continuait de chanter à tue-tête.  …J’ai le claque-merde qui refouleEt du pelage dans les esgourdesDes bubons sur les boulesL’arrière peau qui fleure la palourde  Hermione jeta alors un sort de silence à Neville.

- T’aurais pu le dessaouler non ?

- Oui, mais c’est plus marrant comme ça ! Se retournant vers Harry, Ron s’exclama : Merlin, cette fille m’étonnera toujours ! L

e brun ne répondit pas, le regard fixé sur le blond.Nous y voilà ! 

Le roux ricana : Voilà qui promet d’être intéressant ! 

Tu ne crois pas si bien dire Ron !

Draco plongea à son tour la main dans le sac, en ressortit un papier.Sa lecture le mit visiblement en colère, il serra le poing, emprisonnant ainsi le bout de papier. Celui-ci énonça quand même le défi : « Répéter la phrase suivante : Les gryffondors sont les plus intelligents, surtout Hermione Granger et Harry Potter est plus fort que moi au Quidditch. »   Si le regard pouvait tuer, bon nombre de parents auraient eu leurs enfants à pleurer. Mais heureusement le regard ne tue pas, il regarda donc Hermione et dit d’un ton glacial :

- Il est hors de question que je fasse ce défi.

Calmement, Hermione lui répondit : Dans ce cas, tu dois réaliser un gage Malfoy.

- Quel qu’il soit. Insista Harry. 

Les mâchoires crispées, il acquiesça.

Je vais te tuer Blaise, de m’avoir traîner ici. Tout ça pour Saint Potter !

 Autour d’eux le silence se faisait pesant, chacun attendant la réaction du Serpentard qui se retrouvait pris au piège.  Car tous savaient que dans les défis sorciers, on est obligés de faire soit le défi, soit le gage sous peine de traîner une malchance incroyable jusqu’à ce que le gage soit réalisé. L’inventeur de l’ensorcellement du jeu avait reçu de nombreuses menaces de mauvais joueurs. Mais, le jeu avait ses limites, rien d’illégal, ou de mortel par exemple ne pouvait être demandé.Tous se demandaient donc quel pouvait bien être le gage de Draco.

Harry s’approcha.

- Qu’est-ce que tu veux Potter ? Tu t’es décidé à me parler finalement ?

 Ignorant la remarque, le brun chuchotait presque : Tu viens de refuser de réaliser mon défi, par conséquent, tu dois réaliser le gage de mon choix. 

- Parce que ce défi minable est de toi ?

- Pas si minable apparemment, puisque tu viens de le refuser.

Décontenancé, le Serpentard ne répondit pas.Les yeux émeraudes le regardaient intensément, scrutaient son âme, le rendaient mal à l’aise finalement.

- Par Merlin Potter, viens en au fait ! Et cesses de me regarder ainsi !

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ?

- Pourquoi dois-je cesser de te regarder ?

- Parce que.

- C’est pas une réponse ça Malfoy

.- Poses pas de question Potter et dit moi plutôt mon gage ! 

Il m’énerve ! …Arrête ça Potter, je vais finir par te sauter dessus ! Non pas sauter ! Etrangler ! Trucider ! Ecarteler ! Embrasser !…Merde… 

- Quelle agressivité ! Réplique le brun, un sourire accroché aux lèvres. 

Autour d’eux, les autres élèves suivaient l’échange avec intérêt, se demandant par quel miracle Harry n’était pas encore mort. Bon d’accord, pas mort, vu que  l’ambiance entre maisons s’était améliorée et bla bla bla, mais bon ça restait les deux princes de Poudlard d’où une certaine curiosité malsaine.

Ils ne saisissaient que quelques bribes de conversations et personne n’osaient s’approcher pour en entendre plus. Au bout d’une minute à peine, ils virent tous Harry s’emparer de sa baguette.Certains se levèrent pour l’arrêter, mais contre toute attente, Blaise et Hermione lancèrent un Protego en direction du blond et du brun autour desquels une brume opaque se formait. Blaise regarda Hermione, un sourire en coin : - - Un protego ?

- Toi aussi je te signale !

- Oui mais c’est normal pour moi, c’est ton copain qui a sorti sa baguette !

- Peut-être bien mais tu les as protégé des autres, pas d’eux même.- Disons que j’ai mes raisons et toi ?

- Pareil. 

Un sourire entendu plus tard, ils firent sortir les élèves de la salle sur demande. Sous le regard étonné des élèves qui étaient encore assez sobre pour se rendre compte de la situation. Tandis que Neville, toujours muet, s’échinait à essayer de brailler sa chanson. L’alcool rend con, y’a pas à dire.

 ***

Dans la brume, Draco regardait autour de lui, les autres disparaîtrent lentement, effacés par le brouillard.

- Joli sort, mais quelle est son utilité ?

La nervosité s’emparait du blond, il sentait ses mains devenir moites, un frisson parcourir son échine. La proximité du Survivant le mettait mal à l’aise. Il était venu pour le voir mais il ne s’attendait pas à ça. A se retrouver si près de lui. Si vite. Après ce qui s’était passé un peu plus tôt dans la soirée. Harry retenait ses tremblements, ce qui au final les amplifiait.

- Disons qu’un peu d’intimité sera plus propice pour ton gage. 

- Viens en au fait. 

C’est maintenant ou jamais. C’est ce soir que tout ce décide. Par Merlin, Salazar et tous les autres, je crois que je préférerais retuer l’autre naze. Au moins je sais quoi faire.

Harry sonda une dernière fois le regard d’acier et se décida :

- Deshabille toi Drago. Mets toi tout nu.  

 - Tu dérailles Potty.

La tension était à son comble entre les deux hommes. 

- N’oublis pas que tu y es obligé beau blond. C’est la règle du jeu.

Le beau blond en question ricana : Potter qui parle de respecter les règles ! C’est un comble ! 

- Moque-toi autant que tu veux, mais tu sais que j’ai raison. Et je sais que tu en crèves d’envie.  

Tout nu…devant lui…plutôt embrasser un scrout à pétard…ou lui…l’embrasser. Ses lèvres brunes…STOP ! Potter est moche, Potter est moche, Potter est moche, Potter est beau !…ArgggJ’arrive même pas à me convaincre moi-même. Je me mets nu, puis je le tue, c’est bien ça ? Peut-être que là tu sortira de ma tête…quoi que…Et puis t’as pas le droit de rependre mes phrases ! 

- Potter, je te déteste. Tu le sais ça ? Tu n’es qu’un sale petit balafré, gringalet, prétentieux qui…Qu’est-ce que tu fais ? Ho ! Arrête ! 

Le dit « sale petit balafré, gringalet, prétentieux » venait d’ôter sa robe et attaquait les boutons de sa chemise, chemise qui au passage n’était attachée que par quelques boutons et qui dévoilait sa peau ocre et ses muscles hum…musclés.

 - Tu…tu… 

Enlevant sa chemise, le brun fit remarquer : Tu bégayes. Un problème ? 

Les yeux fixés sur le torse du survivant, le serpentard marmonna : T’es pas maigrichon.

 J’ai gagné. 

- Bien vu. Quand tu auras fini de me mater, tu enlèveras ta robe et ta chemise. 

Détachant enfin son regard du torse, Draco reprit contenance. Après tout c’est lui qui avait commencé ce petit jeu, mais il fallait bien avouer qu’il ne ‘attendait pas du tout à ça. Et si vite.

- Pourquoi ?

 Haussant les épaules, le gryffondor répondit simplement, les yeux rivés à ceux du blond :

- J’ai envie de te voir nu, rien que pour moi. Je veux voir ce que les autres ont vu, ce que moi je ne pourrais jamais voir parce que nous sommes voués à nous détester même si tu penses le contraire. Nous ne pourrons jamais être plus que ce que nous sommes déjà l’un envers l’autre. Je veux mettre nos vies entre parenthèses, le temps d’un soir. Je serais nu aussi. Nous serons enfin sur un pied d’égalité. Toi et moi. Juste une parenthèse. 

Nous avons toujours été à égalité, toi et moi enfermés dans des vies toutes tracées. Moi Mangemort, toi sauveur de l’humanité. Tu te trompes encore une fois.

 Rendant les armes, Draco porte les mains à son cou et entreprend de défaire sa cravate.

- Tu as gagné. Ne me demande pas pourquoi.  

Maudit Lion…je suis fou… 

 Dans la parenthèse de brume magique, un lion dévorait un serpent des yeux.Les longs doigts du serpent dénouaient lentement la cravate verte et argent, ses yeux gris accrochés à l’océan d’émeraude.La cravate à peine tombée, la robe noire la suivit au sol.Sans un mot, le brun fit un petit signe de la tête au blond pour qu’il continu.Ces mêmes doigts agiles s’attaquèrent doucement à chacun des boutons nacrés de la chemise de soir noire, dévoilant la peau diaphane.Le dernier bouton défait, le serpent rompit le lien de leurs regards.

 Me voilà bien maintenant. Salazar, j’en crève d’envie !Tu veux jouer Potter, jouons, mais tu risques de perdre plus que tu ne le penses.

 Le lion dévorait du regard le serpent. Lentement il brisa la distance qui les séparait. Le blond le regardait approcher, immobile, le détaillant de tout son saoul, évitant juste son regard émeraude. Il voyait le cou du brun où battait avec ferveur une veine, la ligne musclée de ses épaules, son torse marqué de cicatrices et pourtant magnifique, la fine ligne de poils bruns qui finissaient leur course cachés dans le pantalon du Survivant, comme une invitation.Il sursauta à peine quand celui-ci entreprit de défaire les boutons de ses manches. Son regard d’onyx fut capturé par le vert du Gryffondor. Leurs regards rivés l’un à l’autre, il sentait que le brun enlevait un à un, délicatement, chacun des boutons, caressant ici et là sa peau, lui arrachant des frissons.

Perdu dans les yeux du lion, toute sensation exacerbée, il sentait les mains rugueuses du Lion remonter lentement, l’effleurant, jusqu’aux épaules où il glissa ses mains sous la chemise.Retenant tout à coup son souffle, surpris du contact si direct, il brisa le lien de leurs regards.  

- Restes avec moi, chuchota le brun

.J’ai t’ai eu, je ne te laisserais pas partir 

Trouvant dans le regard d’acier l’accord qu’il attendait, le brun entreprit de faire glisser la chemise noire, laissant ses mains se balader sur la peau blanche, se délectant d’un frisson. 

 Le souffle court, le brun rompit le contact et se recula.

Merde Malfoy, c’est pas permis d’être si beau ! Contrôle Harry ! Contrôle ! 

Percevant le malaise du brun, le Serpentard s’approche à son tour.Il murmure pour lui-même et peut-être aussi un peu pour l’autre :

- C’est à toi maintenant.

 Devant l’affirmation, le brun hocha seulement la tête.Un peu plus grand que lui, le blond venait de poser un doigt sur une des cicatrices qui lézardaient son corps.Harry admirait ses traits fins, ses cils blonds, ses cheveux si blonds, presque blancs qui se balançaient doucement au rythme de ses mouvements.Sentant le doigt du blond dessiner la cicatrice, il baissa les yeux.

- Ca fait mal ? Demanda le Serpent, les yeux fixés sur le bourrelet de chair.

 Harry attrapa alors la main du blond : Plus maintenant Draco, c’est du passé, tout est fini rappelles-toi.

- Tout est fini, répéta le blond. 

- Déshabilles-moi Draco.

Les mains du serpentars s’attaquèrent à la boucle de la ceinture de son vis-à-vis. Impatient Harry fit de même avec celle du blond. Ils ne pensaient plus, ils n’étaient qu’actions, sensations, frissons, une bataille où se s’emmêlaient les sentiments.

- Attend Draco, il faut que je te dise quelque chose.

Fidèle à lui-même, le Serpentard ricana.

- Cette phrase est du plus mauvais effet dans ce genre de situation Harry

Poussant un profond soupir, le Lion râla.- On peut dire que tu sais y faire toi pour casser l’ambiance aussi ! Si tu me laissais parler...par Merlin, déjà que c’est pas simple à dire…

 QUE ! QUOI ?Me dire quoi ? J’espère que ce n’est pas ce à quoi je pense Harry, sinon je ne réponds plus de rien ! T’as pas intérêt à te foutre de moi ! 

Il est brutalement rappelé à la réalité par un gémissement du Gryffondor.

- Ce soir, je pensais que…enfin j’espérais…le défi… 

Le souffle chaud du blond le déstabilisait, il détourna le regard, espérant par là rendre la chose plus facile. Devant la réaction du brun, Draco souffla à son tour :

 Ecoutes, ce soir j’ai fais et j’ai ressentis des choses que je n’aurais jamais oser imaginer et encore moins espérer. Regarde nous, nous sommes là, torse nu, perdu dans un brouillard dont toi seul à le secret. Et ça me plait. Si tu veux arrêter là, je comprendrais, je m’en contenterais. Après tout c’est ton défi, c’est toi qui décides. 

HEIN ? QUOI ?!

 - Hein ? Quoi ?!

- Ne me force pas à répéter, c’est au dessus de mes forces.I

Il se retourna alors, s’éloignant du brun, pour aller ramasser sa chemise. 

- Draco ! J’ai envie de t’embrasser !

Poussant un grognement de satisfaction, le blond revient vers le brun et l’attrape aux hanches.

- Putain c’est pas trop tôt Potter !

L’histoire ne dit pas qui s’empara des lèvres de l’autre en premier mais l’histoire se souvient de la danse humide qui les enchaîna l’un à l’autre. Les lèvres rouges et pleines de l’un suçotant les lèvres roses et fines de l’autre. Les dents mordants délicatement la chair offerte.La langue humide de Draco allant à la rencontre de celle de Harry, entamant un combat où vaincrait le plaisir. Les mains d’Harry s’accrochaient frénétiquement au cou du blond. Les mains blanches caressant la peau brune. Les mains d’Harry se retrouvant soudainement sur la taille de Draco, caressant la chute de rien, puis plongeant vers les fesses du blond. Au grand dam d’Harry, le blond interrompit le baiser.

- Si tu veux mes fesses, il faudra m’enlever ce fichu pantalon !

 - C’est si gentiment demandé, je dois pouvoir faire ça.

Le Survivant entreprit alors de défaire le bouton puis la fermeture éclair du pantalon.Il remarqua alors la bosse qui déformait le boxer du blond et sourit en pensant à sa propre situation. Sous l’assaut des lèvres de Draco dans son cou, il glissa allégrement ses mains dans le pantalon, caressant les fesses musclées. Le blond marmonna dans son cou.

- Si tu crois qu’il n’y a que toi qui peux en profiter ! 

Ceci dit, il s’attaqua lui aussi au pantalon d’Harry, picorant toujours son cou de baisers. Il débarrassa rapidement Harry de son pantalon qu’il jeta au loin dans la brume.Le blond se senti alors entraîner vers le sol où les énormes poufs amortirent leur chute.

- On n’est pas mieux comme ça ? Murmura le brun.

 - Pas tout à fait, murmura à son tour le Serpentard, tout en le faisant basculer.Bien installer entre les cuisses fuselées du Lion, il commença à embrasser chacune des cicatrices qui parcouraient le torse doré.Ses baisers arrachaient des gémissements à son compagnon qui le tira finalement à lui pour l’embrasser avec ferveur. Leurs langues se caressants, Harry entreprit de finir dévêtir le blond, lui retirant du même coup son caleçon.Nu comme au premier jour, Draco se redressa le regard malicieux :

- Harry ?

Les yeux voilés par le désir, celui-ci se mordit la lèvre avec angoisse :

- Quoi ? 

Un sourire gourmand aux lèvres, les mains dessinant des arabesques sur le torse du brun, à genoux sur le survivant, il lui répondit :

- Et bien je suis nu, donc soit je me rhabille et on en reste là…soit je t’arrache ton boxer et je ne réponds plus de moi.

 L’attirant brutalement à lui, Harry grogna :

- Rien à fiche du défi, c’est toi que je veux ! 

Draco arracha donc le dit boxer et passa sa langue sur ses lèvres :

- Très bonne réponse ! 

Dans un grognement sauvage, Harry renversa Draco pour se retrouver sur lui.Leurs érections se frottant l’une à l’autre leurs arrachèrent des cris étouffés.

- Ne te retiens pas Harry, je veux t’entendre crier !

Il laissa alors ses mains parcourir le dos du brun, puis ses fesses, les malaxant sans hésitation. Une de ses mains passa alors entre leurs corps, effleurant le membre d’Harry, tendu de désir.

- Draco…Supplia le survivant. 

Pour toute réponse, il senti la main s’emparer de son sexe et commencer de divins vas et viens  Le blond se mordait les lèvres de plaisir.

- J’attendais ça depuis si longtemps… 

Dans un sourire aussi gourmand que celui de son amant, Harry s’empara à son tour du membre de Draco et caressa le gland de son pouce arrachant un gémissement de plaisir au blond. 

- Il faudra me raconter tout ça un jour beau blond. 

Criant son plaisir, il réussit à répondre :

- Quand tu veux beau brun ! Les yeux de jade dans le regard d’acier.- On a tout le temps pour ça. 

- Oui, on a tout le temps pour ça. Le Serpentard attrapa la nuque du Lion et colla ses lèvres à celles du brun comme pour sceller un accord.

 
     
     
 
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