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au 31 Mai 21 :
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Douloureux Noël
Par Thedreamspectral
Originales  -  Romance/Drame  -  fr
One Shot - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     1 Review    
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Auteur : Moi même
Bêta-correcteur : Moi-même (donc désolé pour les possibles fautes^^)
Résumé : C’est Noël, tous simplement. C’est mon cadeau. Pour bien montrer que tout le monde n’est pas forcément heureux à Noël. La fin est ce que j’appelle une « Fin à l’américaine ». C’est guimauve, shame on me :x
Genre : Sorte de One Shot présenté sous forme de poésie.
Sous-genre : Dramatique, Romance (un soupçon) et Guimauve :D
Rating : K, Tout Public quoi
Note de l’auteur :

 

Tout d’abord je voudrais vous souhaiter de joyeuses fêtes, à tous et toutes ;)

 

Cette petite histoire est le genre d’histoire qui vous arrive subitement en tête. Vous n’avez rien demandé mais elle est quand même là =D

 

J’ai écrit cette chanson sur les musiques de Rihanna aussi étonnant que cela puisse paraître. Je n’aime pas trop sa musique mais ce soir elle a été une sorte de …muse pour moi :)

(En passant il est recommander de lire cet OS en écoutant Unfaithful de Rihanna en version instrumental ;))

 

Alors c’est mon cadeau de Noël ;)

Bon Réveillon ! Joyeuses Fêtes et Bonnes Vacances !
 

 

 _________________________________

 

 

La joie, des couleurs, des sourires.

Chaque famille rigole, sourie et sont joyeuse.

Ils dînent, portent des toasts ou se penchent vers les autres pour raconter une bonne blague.

Le champagne, le cidre et le vin coulent à flot.

 

Et moi je marche sans vraiment marcher.

Je regarde chaque maison décorée sans vraiment les voir.

Je les envie, j’aimerais être à leur place.

Au chaud dans leur maison, devant la cheminée ou emmitouflé dans une chaude couverture.

Leur joie me met mal à l’aise.

Je me sens plus seul que je ne l’ai jamais été.

 

Les flocons de neige recouvrent le paysage.

Il neige, à Noël, comme dans les films américains.

Je serre ma maigre veste autour de moi.

Je commence à avoir froid aux pieds.

Mes joues et mon nez rougissent.

Le vent souffle à mes oreilles.

J’ai les mains gelées et mes jambes ne me portent presque plus.

 

Je m’assois sur un banc gelé.

Sur le blanc face au mien, un couple est enlacé.

Ils se sourient, s’embrassent.

Et ils me font sentir plus seul que je ne l’ai jamais été.

 

Des choristes sonnent à la porte d’une maison décorée.

La porte s’ouvre et apparaît une femme et sûrement sa fille.

Le petit groupe commence à chanter « Douce Nuit ».

La mère sourit et serre sa fille dans ses bras.

La fillette rit.

Elle est heureuse dans sa maison, au chaud, entourée de gens qui l’aiment.

 

Je détourne les yeux, amer.

Leur joie me rend triste.

Le couple est partit, main dans la main.

A présent c’est une petite vieille qui occupe le banc.

Elle aussi est seule.

Elle fait la tronche.

Elle a amené un panier avec elle, un panier remplit de bouteille de vin.

 

La petite vieille prend une bouteille et la coince entre ses cuisses.

Elle retire le bouchon et commence à boire à la bouteille.

Je me lève, ça ne m’intéresse pas de voir des gens se soûler devant moi.

Ils me rappellent combien je suis seul.

 

Je me promène un peu.

Mes pieds glissent sur les trottoirs gelés.

Le vent souffle toujours autant.

Et je remonte le col de ma veste.

 

Une jolie femme vient me proposer un peu de compagnie.

Je l’ignore et elle me crie que je suis un imbécile.

Elle a peut-être raison, je dois être un imbécile.

 

Un clodo fait la manche un peu plus loin.

Assit, le dos contre un mur gris.

Dans ses vêtements crasseux.

Il tend son bras, la main ouverte.

Et je ne peux m’empêcher de me dire qu’à présent je suis comme lui.

 

On m’a foutu à la porte, la nuit de Noël.

En me disant que je n’avais plus ma place parmi eux.

Maintenant je n’ai plus un sou.

Faire la manche à côté du SDF m’a traversé l’esprit, mais je ne m’en sens pas capable.

 

J’arrive à une station service.

Je m’adosse au mur et sort ma montre : 23h52.

Bientôt le petit Jésus va naître et tout le monde sera content.

Et moi je serai toujours dehors.

 

Une femme à l’allure fatiguée s’approche de moi.

Sur un ton conspirateur elle me demande si j’ai une clope.

Je retourne mes poches vides sans un mot.

Elle rigole et s’installe à mes côtés.

 

On ne parle pas.

On ne se regarde pas.

Et pourtant je peux sentir qu’elle est dans le même bateau que moi.

Sans amis, sans logement, etc., etc.

 

Je l’observe, un peu, à la dérobée.

Elle a des cheveux courts et ils partent dans tous les sens.

Elle a un nez un peu cassé, comme si elle s’était battue.

Mon attention ne lui échappe pas.

Elle me demande avec un sourire pourquoi je la regarde comme ça.

Sans réfléchir je lui réponds parce que je la trouve belle.

Elle rigole.

Et elle me dit que je ne suis pas mal non plus.

 

On ne se parle plus.

On regarde le ciel couvert de nuage.

Aucune étoile du berger.

Aucune constellation n’apparaît.

 

Je ne connais pas cette femme et pourtant je me sens bien avec elle.

Elle me fait rire et me fait sentir bien.

Elle a de l’humour, elle me met à l’aise.

Je suis resté avec elle.

 

On a marché dans les rues.

On se racontait nos vies.

Parfois, elle mêlait ses doigts aux miens, timidement.

Je lui souriais alors en serrant sa main, pour la rassurer.

 

Elle m’a raconté beaucoup de blagues.

Elle m’a raconté des histoires.

Mais je ne l’écoutais pas.

Je scrutais ses beaux yeux bleus.

 

Je crois que je suis tombé amoureux, c’est grave ?

C’est possible ?

Elle a froid.

Je la serre dans mes bras.

Elle est triste.

Je la fais sourire.

 

Et puis on est tombé sous une branche de gui.

Vous savez, subitement, comme ça.

Sans signe avant-gardistes.

Elle m’a fait un sourire éblouissant et elle s’est penchée.

Je crois que j’ai eu un peu peur.

Puis elle a posé ses lèvres.

 

Et à ce moment, je me suis sentit plus heureux que je ne l’ai jamais été.

 

Fin

 
     
     
 
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