manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Quelque part
Par Narcheska
Supernatural  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
One Shot - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     3 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger

Bonjour tout le monde,

Je ne suis pas une grande spécialiste du Dean/Castiel, alors j'espère que ce petit OS vous semblera pas trop mal quand même. Je n'ai pas fait très recherché, et à vrai dire je pense qu'on peux plus appeler ça du près_slash que du slash.
Donnez moi votre avis quand même.

Cette os ce situe quelque part dans la saison 5, alors même si je dirais que c'est très léger 'Attention spolier'

Bien sur Dean et Castiel ne m'appartiennent pas, et bien sur je ne me fais pas d'argent avec.

 

¤



Parfois je me demande ce qu’il fait, quand il n’est pas avec nous, ou quand nous ne sommes pas avec lui. Est-ce qu’il rode là haut, sans vraiment pouvoir s’approcher, exilé des siens ? Est-ce qu’il reste sur cette terre tellement étrangère à ses yeux, immobile comme il sait si bien l’être, à attendre que quelque chose se produise, quelque part ? Je me demande même s’il sait que le temps passe quand il est comme cela, il semble hors d’atteinte, comme si une vie pouvait passer dans le clignement de ses paupières.

La nuit est sur le monde ce soir, et tous dorment ici. Je viens de sortir de mon lit, incapable d’y rester plus longtemps, les jambes raidies par l’inactivité. Il est trois heures du matin, et je sais que je ne me recoucherai pas. Cela fait des mois que je ne dors plus, ou plus autant. Mes rêves sont emplis de cauchemar.
Je me penche sur l’évier de cuisine, buvant l’eau directement au robinet, essayant d’enlever le gout amer qui s’imprègne sur ma langue. Quand je me redresse j’entends un bruit, comme un murmure provenant du salon auquel je n’avais pas prêté attention, un peu comme-ci quelqu’un avait laissé la télévision allumé. Avec prudence, je m’avance jusqu'à là porte. L’image qui reste graver sur ma rétine n’est pas celle à laquelle je m’attendais. Celle là fait un étrange louper dans mon cœur, une sorte de vide dans mes pensées.

Je ne me demanderai plus ce qu’il fait, tout du moins pas cette nuit. Ce n’est pas la télé qu’on entend, c’est la chaine hifi. Il est assit, la tête un peu penchée en avant, tout près de l’une des baffles, les yeux fermés il écoute avec attention. On dirait du Vivaldi, ou bien quelque chose d’approchant, je ne savais même pas que Bobby avait ça dans son répertoire.
Je devrais sans doute le laisser, reculer et remonter là haut, faire comme-ci je n’avais rien vu. Il n’a pas eu l’air aussi en paix depuis longtemps. Mais c’est Castiel et je n’y arrive pas. Alors presque malgré moi, je m’approche. Je reste un long moment, immobile face à lui, j’appuie une épaule contre le mur, et je laisse mon regard le parcourir.
Il fini par entrouvrir les paupières entre deux morceaux, je lis dans son regard qu’il avait déjà sentit ma présence, aucune surprise. Je sais qu’il ne parlera pas, alors c’est moi qui ouvre la bouche en premier.

- Castiel ?
- Dean.
- Qu’est ce que tu fais ?
- Je cherche à comprendre.
- Comprendre quoi ?
- Pourquoi vous méritez de vivre…Qu’est ce qui vous rend si particulier aux yeux du Seigneur, qu’est ce qui doit être sauvé.

Je redresse un peu la tête, le fixant avec étonnement. Alors comme ça, il se demande encore pourquoi il a agit, pourquoi est ce qu’il devrait rester à nos coté, au lieu de rejoindre les siens.
- Vous semblez tous tellement sombre, que savez vous faire d’autre que la guerre ? Ce monde est rempli de souffrance. Et je ne parle pas là des anges et des démons Dean, seulement de vous, des êtres humains et de leurs âmes.
- Et tu as trouvé des réponses ici ?
Son visage se penche, ses lèvres s’étirent un peu, ses yeux perdent de leurs duretés.
- Quelques unes. Ecoute donc… ça par exemple. Je ne connais personne d’autre qui puisse faire ça, vous êtes les seules à avoir cette faculté là. La création, faire sortit quelque chose du néant, à l’image de ce que notre père à fait pour vous. Vous assemblez des choses qui ne veulent rien dire, et vous en sortez quelque chose qui prend tout un sens.
- Tu sais que l’homme qui a composé cette musique est mort depuis des siècles, on en fait plus des comme ça.
- Mais vous en faite d’autre.
Un imperceptible mouvement du menton, et l’air qui s’élève en murmurant change du tout au tout. Cette fois aucun doute, c’est un morceau contemporain, avec guitare, batterie, et chanteur à la voix éraillé.
- Je ne savais pas que tu avais aussi bon gout.
- J’ai eu de bon professeur.
Un instant, je reste ses yeux dans les miens, à essayer de ne pas sourire.
- Donc tout ce qui nous sauve c’est l’art ? Tu te caches souvent pour rattraper tes lacunes en la matière ?
- Il y a beaucoup de chose à voir, et beaucoup de moment où je ne sais pas quoi faire, les pistes se font de moins en moins nombreuses. Alors hier j’étais au Louvre, devant leurs grandes sculptures de marbre blanc. Samedi, j’étais à la bibliothèque nationale de New York. Ça me rappel tout ce qu’il y a à sauvegarder, tout ce qu’il y a encore à venir.

Au moins j’aurais appris une partie de ce qu’il fait quand il n’est pas à nos cotés, ou il se cache quand les combats s’arrêtent. Je m’assoie à la table, et nous parlons doucement, des merveilles de ce monde, de ses motivations. Cela fait du bien parfois de se rappeler pourquoi nous faisons ça, pourquoi nous ne baissons pas simplement les bras. Il est intarissable ce soir, comme-ci il cherchait à ce convaincre lui même.
Moi, sa présence m’apaise, je pourrais le regarder parler pendant des heures. Cela fait longtemps que j’ai arrêté de me demander comment. Je n’ai pas le temps de me poser ce genre de question. Celle qui me vient parfois quand je suis face à lui et que mon cœur bat de cette façon, est tout autre. Et je me demande alors, s’il peut voir ce qu’il y a dans ma poitrine, s’il peut savoir pourquoi mon pouls s’affole. Qu’est ce qu’un ange pourrait penser en apprenant que je l’aime ? Et je ne crois pas que le plus gros problème viendrait de mon corps d’homme ! Mais je n’ai pas le temps non plus pour ses interrogations là.
Je cache un soupir derrière un sourire franc. Presque une heure à parler, et mes paupières se ferment, comme-ci le sommeil qui me fuit avec tant d’acharnement avait soudain décidé de revenir me hanter.
Castiel le voit, il me dit qu’il reviendra quand tout le monde sera levé, dans quelques heures, qu’il nous a trouvé quelques recherches à faire…sur l’existence de Dieu sur cette terre. Je secoue la tête, il ne changera jamais, il y croira jusqu’au bout.

Je me lève de ma chaise, en passant prés de lui je pose ma main sur son épaule, je sers un peu, et je lui dis encore une fois d’être prudent avec tout les emplumés qui voudraient bien lui mettre la main dessus.
- Dean ?
Arrivé prés de la porte, sa voix m’arrête, je me retourne pour lui faire face, ma paume sur le montant.
- Oui.
- Il y a autre chose, il n’y a pas que l’art qui fait de vous ce que vous êtes.
- Quoi d’autre ?
- Ce qu’il y a là.
Il posent ses doigts sur sa poitrine, et j’ai peur de comprendre.
- Ce qu’il y a dans ton cœur… Et dans le cœur de beaucoup d’autre. C’est votre plus grande force.
Alors il sait finalement… C’est la seule phrase qui tourne en boucle dans ma tête.
- Tu…
- Oui ?
- Non rien…
Qu’est ce que je pourrais lui dire, est ce que j’ai vraiment envie de savoir ce qu’il pense. Son sourire me suffit. J’aime cet espoir un peu absurde qu’il vient de faire naitre.
- A tout à l’heure Cas’.
Il hoche la tête, et avant que j’ai eu le temps de battre des paupières il disparait dans un battement d’aile.
Je me laisse aller à rire, pour la première fois depuis longtemps. Mes pas sont légers dans les escaliers. Quand mon corps touche le matelas, je suis sûr d’une seule chose. Pour les quelques heures qu’il me reste à dormir aujourd’hui, je ne ferai pas de cauchemar…

Parfois je me demande, s’il est vraiment possible d’avoir ce genre d’espoir, quand une apocalypse est à nos portes et que d’autre on perdu leurs ailes pour moins que ça.
Mais parfois je me demande aussi, si ce n’est pas le seul moment, où ce genre d’espoir là n’est pas vain…


Fin
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>