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au 31 Mai 21 :
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Arthur
Par Drei_Sterne
Merlin  -  Romance  -  fr
One Shot - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     3 Reviews    
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Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas.

Note : Merci à Dine qui a TOUT corrigé. JOYEUX ANNIVERSAIRE SOIZIC! JE T'AIME MON PTIT UKE.

 

 

Arthur,

 

Je crois que j’ai besoin de parler, et qu’il ne faut pas chercher à comprendre. Toi, moi, tout ça, je crois qu’il ne faut pas chercher à comprendre. Juste le vivre, c’est tout. Je ris en écrivant ça. Le vivre. Si seulement je pouvais le vivre, si seulement je pouvais arrêter de souffrir en te voyant, arrêter d’avoir la gorge nouée et d’empêcher mes larmes de couler. Je ne veux pas souffrir en te voyant, mon cœur se met à battre trop fort et je ne sais plus si c’est bien ou mal. Moi, moi je ne sais plus si c’est bien ou mal ! c’est complètement fou, complètement.

J’ai fait serment. De te suivre, te protéger, te soutenir, te sauver, quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe. Quoi qu’il se passe. Et j’ai dit oui, je vis pour toi, je respire pour toi, chaque battement de mon cœur t’appartient. Pour toujours, pour des centaines d’années si tu le pouvais. Je t’appartiens et c’est beaucoup plus fort qu’un serment, qu’une promesse. C’est un aveu silencieux, je t’offre ma vie, mon âme, mon corps. Je t’offre tout moi et je crois que je deviens fou. De toi, de nous, de tout. Autour de moi tout est par terre, les fioles, les livres, tout est par terre. Je deviens fou, déraille totalement. Tout s’entrechoque dans ma tête et me fait trop mal. Mais je ne sais pas, peux pas faire autrement ! autrement que ne voir que toi, te suivre, partout, trembler en sentant ton odeur. Je ne peux pas faire autrement, et tu m’as tué.

Je me rappelle de tout, tu sais. Avoir prêté serment, t’avoir regardé pour la première fois, mon cœur qui battait si fort. Et je me suis dit que c’était normal, tu sais, le poids de la mission et toi si naïf devant moi. Tout ce qui t’attendais et mes formules qui repassaient en boucle dans ma tête. Je me suis juré que le premier qui toucherait à un seul de tes cheveux périrait à l’instant, et mes poings se sont serrés à cette pensée. Tu n’avais encore rien dit et mes yeux ne pouvaient se détacher de ton visage. Tu t’es approché de moi et je me suis mordu les joues en te sentant. J’ai cru défaillir, tomber pour ne plus jamais me relever. J’ai compris à ce moment là que j’étais foutu, pour le reste de mes jours. Et j’ai tout mis d’un côté de ma tête pour ne plus jamais le toucher, jamais. J’aurais pu utiliser la magie pour oublier tout ça. Mais non, oh non. Je ne peux pas me passer de ce sentiment quand je te vois, je ne peux pas me passer de mon cœur qui bat, ma respiration qui s’arrête et mes yeux qui brillent. C’est beau tout ça, pas vrai, c’est beau ? Ouais, ouais.

Et je t’ai suivi. Je te suis encore. Toute ta vie, je l’ai promis. Mais pas plus, ne me demande pas de le faire après. Je ne pourrais pas. Au premier regard j’ai su que ma vie durerait le temps de la tienne. Tu imagines, te rends compte ? Tu comprends à quel point, mon ange, à quel point mon cœur explose à chacun de tes regards ? A quel point ma vie dépend de la tienne, à quel point je suis tien, uniquement à toi, à ton cœur, soumis à chacune de tes paroles ? Ca n’a rien à voir avec ce putain de serment, cette putain de promesse ! Je suis tien et j’assume. Je suis tiens en je veux encore, plus, je suis tien et je veux que tu t’en rendes compte. Te voir me fait autant de bien que de mal, et c’est uniquement de ta faute.

Tu es arrivé, ici, dans cette pièce où tout est sans dessus dessous, il y a une semaine. J’étais à moitié nu et en me voyant tu n’as pas cillé. J’ai rougi à m’en cramer le visage. J’ai attendu que tu ouvres la bouche mais il y a eu seulement le crispement de ta mâchoire si foutrement magnifique. J’ai voulu bouger et tu me l’as interdit d’un geste. Tout mon corps s’est mis à trembler quand ton regard descendait sur mon torse. Tes yeux se sont fermés et tu as jeté une bombe. Tu m’as dit ce que je redoutais d’entendre depuis toujours. « Je sais. Je vois. Je connais absolument tout de toi, de tes moindres secrets. Tu es là pour moi mais ne crois pas que je suis aveugle et que je ne te regarde que lorsque j’en ai besoin. Tes regards, tes sourires, tes rougissements. J’entendrais même tes battements de cœur et tes poils se hérisser sur ta peau. Je vois tout, depuis longtemps déjà. Et j’ai laissé faire, mon Dieu, j’ai laissé faire ». Tu as baissé la tête et mes doigts se sont serrés autour du drap qui m’entourait. J’ai essayé de dire quelque chose mais ma gorge trop nouée et mes larmes plein les yeux me disaient que non. Tu as levé la tête et je n’osais pas te regarder. « J’ai laissé faire parce que j’ai aimé ça, depuis le début. J’ai aimé ça et je n’ai même pas cherché à comprendre pourquoi. Alors, j’aurais pu laisser les choses comme ça, continuer à faire semblant que j’aime ça uniquement parce que sans toi je ne peux techniquement pas vivre. Mais je ne peux pas vivre sans toi et tes regards, tes sourires, tes rougissements. Ton visage, ta voix et ton odeur. Alors, je vais m’approcher, t’embrasser, et te faire l’amour. Et ensuite, ensuite… je ne sais pas. Ne te laisse pas faire uniquement parce que je suis le roi, et ne me fuis pas. C’est un putain d’ordre ».

Mon cœur a explosé. J’ai eu envie de courir, de te plaquer contre les étagères et t’embrasser à en perdre haleine. Mais je n’ai pas pu bouger. Tu as eu un minuscule sourire. Et tu t’es approché. Tu m’as embrassé. Et tu m’as fait l’amour. Tu as caressé chaque parcelle de mon corps, l’a embrassé. Si longtemps. Et je n’osais rien faire, de peur de te briser, te casser, t’effrayer. Tu as pris mes mains, a gémi contre ma bouche et les a fait glisser sur ta peau. Je me suis mordu les lèvres au sang, et tu les as léchées. J’ai rougi et tu as caressé mes pommettes comme pour fixer ce moment à jamais. Tu m’as fait l’amour et j’ai cru mourir entre tes bras. Tu me serrais, si fort. Tu es retombé sur moi et as embrassé chaque parcelle de peau de mon visage pendant que je tentais de reprendre mon souffle. Tu t’es allongé à côté de moi, m’a regardé. Et je me suis mis à pleurer. Pleurer comme jamais. Tout a explosé en moi. Je ne me suis senti jamais autant vivant et j’ai eu l’impression d’être dans un rêve. Je me suis recroquevillé sur moi-même, ne sachant ni quoi dire ni quoi faire. Et tu es parti.

J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps cette nuit là. Parce que tu n’as rien compris. Tu es parti et tu n’avais rien compris. Que je voulais recommencer, que toutes les questions de morale, de destin, d’excalibur et de magie se choquaient dans ma tête, que ta pudeur, ton innocence et ta vie s’infiltraient dans mes veines comme le plus puissant des poisons. J’étais drogué à toi et c’était dangereux. J’y avais goûté et je ne pourrais plus m’en passer, je le savais, et ça me détruisait. Je ne savais pas quoi faire et tu as cru que je te rejetais. Tu m’as coincé dans un couloir du château, tu pleurais. « Ne te laisses plus jamais faire si ça n’est pas vrai, ne me protège pas quitte à me mentir. Ne me détruis pas, tu entends ? Ne me détruis pas. Je me fous d’excalibur si tu n’es pas là, te faire l’amour, te… faire l’amour. C’est la plus belle épopée de toute ma vie. Alors ne te laisses plus jamais faire si j’ai tord, tu entends ? Je te tuerais de mes propres mains Merlin ». Tu as écrasé tes lèvres contre les miennes et tu pleurais. Si fort, si fort.

Depuis une semaine tu te terres dans ta connerie. Tu ne m’as pas laissé le temps de parler, et toutes les fioles sont brisées par terre autour de moi. Tu ne m’as pas laissé le temps et mon cœur a mal de ne plus te voir. Tu n’as pas attendu et je crève de te voir passer cette porte, de découvrir tout par terre et de comprendre que c’est mon état quand tu n’es pas là. Alors reviens, passe cette porte, approche-toi, et embrasse-moi. Fais-moi l’amour encore, et laisse-moi le temps. Laisse-moi le temps de te dire que je t’aime, roi des cons, que je t’aime plus que de raison, et que mon serment est ridicule à côté de cette promesse. Je t’aime, et je te fais serment de t’appartenir jusqu’à la fin de tes jours. Reviens, approche-toi, et embrasse moi. Encore et encore.

 
     
     
 
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