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Même les anges tomberont (amoureux)
Par IUSM
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
One Shot - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     3 Reviews    
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Disclaimer: les personnages et l'univers appartiennent à JK Rowling.

Pairing: HP/DM 

Rating:  T

Note: voici mon premier one-shot et ma première fic postée (même si une autre était déjà en cours d'écriture avant celle-ci). L'écriture est donc nouvelle pour moi, et toutes les réactions/commentaires/critiques seront les bienvenus. Enjoy!

 

Même les anges tomberont (amoureux)

 

 

Le soleil était couché depuis déjà trois bonnes heures. Albus Dumbledore attendit que la lumière à la dernière fenêtre du premier étage s’éteigne, signifiant que tous les occupants de la maison dormiraient bientôt. Le vieil homme fit un sourire au chat gris assis à ses côtés sur le banc du square en face de la maison.

- Dans vingt minutes, tout au plus, très chère Minerva, ils seront dans les bras de Morphée, dit-il au félin.

- N’aurait-il pas fallu les rencontrer ? Après tout, ils vont s’en occuper pendant onze ans, lui répondit le chat.

- Vu comment ils exècrent les sorciers, ç’aurait été risquer un refus de leur part.

- Vous avez sans doute raison Albus, comme toujours, lui répondit le chat avant de sauter à terre. Je crois qu’il est temps d’y aller, ajouta-t-il. Sur ces mots, un flash éblouissant traversa la nuit et une vieille femme se retrouva à la place de l’animal.

- Tout à fait, très chère. Ce déguisement de clochard était une riche idée, mais j’ai peur de sentir la vinasse pendant plusieurs jours, ce qui ferait tâche pour le directeur de l’école de magie la plus réputée de Grande Bretagne ! Cette remarque eut pour résultat de faire sourire Minerva McGonagall, qui eut même envie de ronronner. Je vais faire signe à Hagrid qu’il peut approcher, ajouta Dumbledore.

Le vieil homme sortit sa baguette, et énonça d’une voix claire les mots « Luminisum espectaculum ». Une boule lumineuse explosa dans le ciel au-dessus d’eux, et elle fut suivie peu de temps après d’un vrombissement.

- Hagrid a oublié de mettre un sort de silence sur son véhicule, constata Minerva McGonagall, en poussant un soupir.

Dumbledore, qui regardait la lumière qu’il avait créée disparaître, lui répondit d’un air taquin :

- Alors vous serez heureuse d’apprendre que j’ai pensé tout à l’heure à jeter un sort de silence sur les maisons avoisinantes. Sur ces mots, il fouilla dans ses poches, et en sortit un bonbon, tandis que le vrombissement d’intensifiait. Une douceur au citron, Minerva ?

- Non merci Albus, Hagrid arrive. Et elle tourna son regard vers la route sur laquelle atterrît rudement une moto dans un crissement de pneus.

- Voilà le petit gars ! fit d’une voix tonitruante Hagrid, le garde-chasse de Poudlard, l’école dirigée par Dumbledore. Il s’est endormi à mi-chemin. Pourtant, elle en fait du bruit ma Harley !

- On ne peut le nier, dit McGonagall en souriant.

- Il me manquera, dit Hagrid d’une voix pleine de tristesse en donnant le couffin à la directrice-adjointe, qui regarda le bébé qui s'était réveillé et la regardait fixement. Il avait des yeux vert émeraude, mais le plus marquant était la cicatrice en forme d’éclair, qu’il avait reçue lors de l’attaque de Voldemort, seigneur des ténèbres, il y avait de cela deux jours.

- Tu es devenu bien trop célèbre pour ton bien mon garçon, fit la directrice-adjointe. Oh Albus, quelle pitié de le laisser avec… sa voix se teinta de mépris… ces gens ! Ils haïssent les sorciers, vous le savez, pourtant !

- Il serait trop exposé, répondit le directeur d’un air triste. Il enleva le couffin de bras de McGonagall et alla le déposer devant la porte d’entrée du 4 Privet Drive. Nous le reverrons dans onze ans. Au revoir, Harry Potter.

Les trois sorciers disparurent ensuite dans la nuit.

 

**********

 

Le lendemain matin, dans la cuisine du 4 Privet Drive

 

- Il faut faire quelque chose Vernon ! Je ne veux plus voir ces fous à chapeaux pointus dans ma vie ! vociféra Pétunia Dursley, la maîtresse de maison. Son visage était sec n’inspirait que rarement la sympathie. De toute façon, cette dernière disparaissait dès qu’elle ouvrait la bouche. Il doit y avoir un moyen ! ajouta-t-elle en frappant le plan de travail avec son poing.

- On ne peut quand même pas se débarrasser du gosse, ils nous ont laissé un paquet d’argent avec. Et pis c’est aussi le fils de ta sœur, quand même ! lui répondit un homme replet qui avait sans aucun doute des gènes porcins.

- Ma sœur, ma sœur ! Tu en as de bonnes ! Tu n’as pas souffert toi, d’avoir une sœur extraordinaire à la maison, qui était sorcière ! Et maintenant, je dois me coltiner son rejeton, qui doit sûrement avoir les mêmes agaçants pouvoirs que sa mère !  « Hein pétunia, regarde ce que ta sœur sait faire ! ». Et Lily par ici, et Lily par là. Et la pauvre Pétunia, elle, elle était quelconque ! Elle ne pouvait pas lancer de sorts, ni faire de potions ! En y repensant, elle en sanglotait presque. Puis un éclair de joie illumina son visage. Mais oui, je sais, Vernon !

- Hein, quoi ? dit son mari qui commençait à s’endormir, habitué aux sautes d’humeur de sa femme.

- Ma sœur – elle appuya dédaigneusement sur le mot – avait un jour voulu me montrer ô combien elle était forte en potions. Elle m’en avait montré une, quelle avait ensuite oublié à la maison quand elle était repartie à l’internat dans son école de savants fous, Poudlard !

- Et cette potion, ma douce, c’était quoi ? demanda Vernon d’un air curieux.

Pétunia eut un sourire carnassier. Une potion d’oubli, Vernon, une potion d’oubli ! Quiconque ingère cette mixture perd la mémoire ! Et semblait littéralement jubiler, et virevoltait dans la cuisine.

- Et ? Vernon, qui ne brillait pas par ses capacités intellectuelles, se demandait ou voulait en venir sa femme.

- Elles sont adaptables ! Je m’en souviens de son cours ! J’avais lu ses notes alors qu’elle était hors de vue « Il suffit de glisser un cheveu de la personne de votre choix dans la potion et celui qui la boit oublie cette personne ».

- Et ?

- Rooh Vernon, active tes neurones ! On va faire disparaître le petit de la mémoire de ces vieux fous ! Et hop, plus d’ennuis avec les sorciers ! Pétunia eut un rire démoniaque, puis entreprit de vider le lave-vaisselle.

 

*********

 

- Une invitation à prendre le thé, dites-vous ? McGonagall était très sceptique.

- Puisque je vous dis que ces Moldus ne sont pas aussi horribles que vous le dites, répondit Dumbledore. Et ils ont offert des bouteilles de Château Margaux pour tous les professeurs ! J’en porterai une à Hagrid !

- C’est très étrange, mais soit, je viendrais avec vous. Mc Gonagall reposa la lettre qu’elle venait de lire pour la troisième fois et sortit du bureau du directeur. Ce dernier attendit que la porte soit refermée pour gober un bonbon au citron.

 

*********

 

Pétunia regarda partir les deux directeurs en leur faisant un faux sourire. Lorsqu’ils furent loin, elle ferma sa porte et sourit à Vernon :

- Ça a marché ! Le vieux fou et la vieille folle ont bu tout le thé qui contenait la potion ! On en est débarrassé !

 

*********

 

- Minerva, vous souvenez de ce que l’on faisait dans ce quartier ?

- Je n’en ai pas la moindre idée, Albus. Nous ferions mieux de rentrer, nous avons une école à administrer.

- Et surtout, je n’ai plus de bonbons au citron, fit Dumbledore d’une voix lasse.

 

*********

 

Onze ans plus tard

 

- Pétuniaaaaaaa ! Ya une lettre de l’école des fous, on fait quoiiii ??? Ton stratagème n’a pas marché, ils nous ont repérés ! glapit Vernon qui commençait suer à grosse gouttes.

- Mais non, ça doit sûrement être un truc envoyé automatiquement aux enfants sorciers dès qu’ils ont l’âge de commencer leur scolarité. On ne va pas répondre, c’est tout. Et bien entendu, pas un mot à Harry. Ni à Dudley, ça le traumatiserait, notre pauvre fils !

 

*********

 

Sept ans plus tard

 

Putain mais quel temps de merde ! Ces foutus éclairs allaient les griller aussi sûrement que les aurors qui attaquaient de tous les côtés ! Mais qu’est-ce qui avait pris le Maître d’ordonner la retraite par les airs, à dos de balais ? Leurs effectifs se réduisaient comme peau de chagrin…

Drago décida de se rapprocher des habitations, en espérant qu’il serait plus en sécurité près du sol. Sous la pluie, la banlieue de Londres n’était franchement pas accueillante. En plus, ces quartiers moldus étaient sûrement surveillés par les aurors. Mais Drago, en bon tacticien, savait qu’il valait mieux aller affronter un ennemi hypothétique qu’un véritable ennemi : il plongea donc vers les zones pavillonnaires. C’est à ce moment-là qu’un éclair frappa l’arrière de son balai.

Oh non, mourir comme ça serait trop con, eut-il le temps de penser avant de s’écraser sur un arbre  pour ensuite tomber par terre. Drago eut juste le temps de voir une pomme lui tomber dessus la tête avant de plonger dans les ténèbres.

 

*********

 

Harry Potter était en train de jouer à la PS3 de Dudley, son cousin - à laquelle il n’avait normalement pas accès mais sa « famille » était en vacances, sans lui – lorsqu’il entendit un grondement tout proche. L’éclair n’est pas passé loin, pensa-t-il.

C’est alors qu’il entendit un craquement dans le jardin. Il jeta un œil de la chambre de Dudley, au premier étage, et vit le pommier chéri de tante Pétunia à moitié détruit, des branches pendant dans tous les sens.

Il courut dans l’escalier. « Merde, elle va me tuer à son retour ! ».

Alors qu’il sortait de la maison en enfilant un manteau et en vociférant contre les éléments qui lui jouaient un bien mauvais tour, il le vit.

Un garçon blond –ou blanc, pensa Harry, notant la blancheur presque surnaturelle de ses cheveux – était allongé dessous le pommier. On aurait dit un ange.

Harry s’en approcha, et il nota qu’il ne bougeait pas. Si c’est lui qui vient de tomber en massacrant l’arbre, c’est normal qu’il se soit évanoui, moi, je serais déjà mort ! Mort ? Harry vérifia le pouls du jeune homme. Ce dernier était régulier. Ouf ! L’espace d’un instant, il avait franchement eu peur.

Il décida de ramener le jeune homme à l’intérieur : il ne voulait pas qu’il attrape une pneumonie. Harry savait que les ennuis allaient sûrement lui tomber dessus, mais c’était dans sa nature d’aider les gens – et d’attirer les ennuis-.

 

*********

 

Hum, il était tellement bien dans ce lit ! Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pu savourer ce simple de faire une grasse matinée dans un bon lit ! Depuis que l’Ordre gagnait du terrain, les nuits de Drago étaient courtes et rarement réparatrices. Là, il aurait pu passer sa vie dans ce lit !

Minute, où était-il ? Quel était ce lit ?

Drago ouvrit à contrecœur les yeux et se retrouva dans une petite chambre éclairée par un faible rayon de soleil arrivant à passer à travers les volets.

Il essaya de se remémorer la soirée de la veille… Il avait un de ces mal de crâne…

Soudain, tout lui revint : la fuite du QG en balai, l’attaque des aurors, les éclairs, la chute… et la pomme qui l’avait finalement assommé. Drago grimaça. Quand il écrira ses mémoires, il omettra l’histoire de la pomme.

- Bien réveillé ? fit une voix à sa gauche, qui fit sursauter Drago.

- Aaaahhh ! hurla le blond d’une voix trop peu masculine à son goût. Putain, le crétin qui se tenait dans l’embrasure de la porte lui avait fait une de ces peurs !

- Désolé, je ne voulais pas te faire peur. Je t’ai découvert par terre dans mon jardin, évanoui. Je ne voulais pas te laisser dehors sous ce temps, surtout que tu avais l’air mal en point.

- Mais je vais très bien ! répondit Drago. Mais au même moment, la marque des ténèbres qu’il portait au bras le brûla, signifiant que le Maître requérait une assemblée de toute urgence. Il ne put s’empêcher de geindre pitoyablement.

- Tu vois que ça ne va pas si bien ! lui répondit en grommelant le jeune homme qui l’avait recueilli, croyant que Drago souffrait encore de ses blessures – ce qui était par ailleurs vrai-.

Drago dévisagea son hôte. Il avait des cheveux bruns en bataille, et des lunettes rondes. Quand le jeune homme s’approcha en lui disant qu’il fallait qu’il regarde ses blessures, Drago pu voir ses yeux de plus près. Ils étaient d’un vert émeraude envoûtant. Un peu comme ceux de celle qui faillit être sa fiancée, Daphné Greengrass. Mais cette péronnelle avait choisi de rejoindre l’Ordre ! Et puis ses yeux n’étaient pas aussi brillants que ceux du jeune homme. C’est à ce moment-là qu’il se rendit compte que ses pensées dérivaient. Il devait reprendre le contrôle de la situation.

- J’ai été très heureux de faire ta connaissance… euh…

- Harry, je m’appelle Harry lui répondit le brun en souriant. Il a une belle dentition, pensa Drago.

- Harry ! Eh bien, désolé de ne pas pouvoir m’éterniser, mais j’ai des tonnes de choses à faire ! Où est ma robe ? demanda le blond en se relevant – douloureusement – sur le lit.

- Ta robe ? Tu parles du manteau bizarre ? Il est là, sur la chaise.

Ah mais bien sûr, un moldu ! Il aurait dû s’en douter ! Pas de baguette magique, pas d’objets magiques… Quelle plaie ! Merlin qu’il haïssait les moldus !

- Elle n’est pas bizarre ma robe, elle est à la dernière mode ! ne put s’empêcher de dire Drago en se mettant debout. Mais il vacilla et retomba sur le lit. Mais c’est qu’il était vraiment blessé, en plus !

- Attends ! Ne bouge pas, tu vas te faire mal ! s’alarma le brun. Il faut que j’examine tes blessures !

Sur ces mots, le brun se rapprocha de Drago, une lueur soucieuse dans les yeux. Il remonta une mèche qui lui barrait auparavant le front. C’est à ce moment que Drago la vit. La cicatrice ! Impossible !

- Tu es Harry Potter ! s’exclama Drago, tétanisé.

- Comment connais-tu mon nom ? On s’est déjà vus au lycée ? Le brun semblait perplexe.

- Tu es sensé être mort ! couina Drago.

- Pardon ? La lueur d’incompréhension dans les yeux du brun s’intensifia.

- Tu as détruit l’enveloppe charnelle de mon Maître il y a 17 ans, mais il t’a laissé cette cicatrice. Tu as disparu quelques jours après, et notre Maître a alors annoncé qu’il t’avait tué ! Le blond était au bord de la crise de nerfs.

- Mais non, mes parents sont morts dans un accident de voiture et moi j’ai hérité de cette cicatrice ! lui répondit hargneusement Harry. Il n’aimait pas parler de ses parents.

- Et qui t’a dit ça ? lui demanda Drago en lui faisant un sourire moqueur.

- Ma tante et mon oncle.

- Des moldus, hein ? Des putains de moldus qui ne comprennent rien au monde qui les entoure ! éructa Drago.

- Des moldus ??? le brun semblait perdu.

- Des non sorciers. Des êtres inférieurs ! cracha Drago.

- Tu es un sorcier ? C’est une blague ! Le pommier de Pétunia t’a fait perdre tes neurones, je crois, rigola Harry d’une voix qui laissait pourtant poindre une pointe d’inquiétude. Les explications du blond collaient trop à la réalité. Et puis, pourquoi son oncle et sa tante ne voulaient-ils jamais parler de ses parents ?

- Mes parents étaient sorciers ? demanda-t-il d’une voix blanche.

- Oui, très puissants. Ils ont été tués par mon Maître…

- Et donc s’il apprend que je suis en vie, il va vouloir me tuer ! Le brun devint livide.

Drago se mit à réfléchir. Il avait brisé sa baguette dans sa chute. Il était un mangemort en fuite. Il n’avait aucun intérêt à retourner dans le monde sorcier, du moins pour le moment. Il était temps qu’il arrête de souffrir pour les mauvais choix de ses parents. Il n’en avait rien à faire des moldus, en fait, du moment qu’ils le laissaient tranquille.

- Tant pis s’il veut me tuer, je dois moi aussi le tuer, pour mes parents ! le brun semblait irradier de rage et Drago se surprit à le trouver beau à cet instant. Mais il devait d’abord reprendre le contrôle, comme tout bon membre de sa famille l’aurait fait.

- Tu le ne tueras pas. A l’heure qu’il est, il est soit déjà mort, grillé sur un balai, soit en prison pour le restant de ses jours – en tout cas Drago l’espérait, il ne sentait plus la marque -, donc du calme ! dit Drago d’une voix impérieuse. Mais ça ne sembla pas calmer le brun, qui fulminait et grommelait que l’on ne débarquait pas chez les gens en renversant leurs certitudes, pour ensuite leur dire de ne rien faire !

Drago se pinça l’arête du nez : il devait trouver une idée, et vite.

- Dis-moi, Harry, tu veux bien me passer ma ro… mon manteau ? demanda le blond en faisait un sourire charmeur au brun et en le fixant de ses yeux gris. Il devait envoûter le brun grâce à sa classe naturelle.

- Bien sûr, lui répondit Harry en rougissant. Au fait, je ne connais pas ton nom, bafouilla-t-il en lui tendant son manteau.

- Drago Malefoy, à ton service ! minauda Drago en lui faisant un sourire éclatant.

Le brun se mit à rire et semblait avoir pour le moment oublié son idée de vengeance. C’était le moment de passer à l’action. Il vérifia dans les poches de sa robe si… oui, elles n’étaient pas brisées grâce au sort de réduction !

Il devait maintenant mentir sans éveiller l’attention. Une chose qu’il ferait sans problème, les Malfoy étant conditionnés dès le plus jeune âge à la tromperie… Ce qui lui laissait un goût amer. Allait-il commencer cette nouvelle relation sur un mensonge ? Oui, il n’avait pas le choix.

- Harry, souhaites-tu apprendre la vérité sur tes parents ? Ces deux fioles – Drago les fit tinter l’une contre l’autre – combinées ensembles, sont des révélateurs de vérité.

- Oui, bien sûr ! s’exclama Harry. Son sourire éblouissant fit déglutir Drago. S’il savait ce que je vais lui faire, pensa-t-il.

- Celle-là, dit le blond en en montrant une troisième, va me soigner. Tu peux boire entièrement la fiole verte et seulement une gorgée de la bleue, lui indiqua Drago sans le regarder dans les yeux. Une potion de sommeil et une potion d’oubli… Il avait tellement honte de lui faire ça…

Heureusement, Harry ne remarqua pas le trouble de Drago, il semblait fasciné par potions. Il déboucha la fiole verte, la vida d’une traite, puis but une gorgée de la bleue.

Drago eut tout juste le temps de lui demander qui s’occupait de lui et où étaient ces personnes.

Une minute plus tard, Harry s’effondrait par terre.

 

*********

 

Harry se réveilla dans son lit. La journée d’hier lui paraissait floue. Alors qu’il se levait, un coup de fil retentit. Harry alla décrocher le téléphone de l’étage.

- Allo ? fit-il d’une voix ensommeillée.

- M. Potter ? demanda une voix masculine au téléphone. Elle avait un accent français.

- Lui-même ! Vous êtes ?

- Gendarme Ludovic Cruchot ! J’ai le malheur de vous annoncer que nous avons retrouvés votre oncle, votre tante, ainsi que votre cousin sur une plage de nudistes de St Tropez.

- Ils vont bien ? demanda Harry plus par formalisme que par réelle inquiétude : il haïssait les Dursley, qui le lui rendaient bien.

- Ils sont morts ! Nous soupçonnons les nudistes d’avoir voulu résister à une invasion de textiles, et votre famille en aurait fait les frais, car leurs cadavres étaient habillés. Le médecin légiste n’a cependant pas encore pu déterminer la cause du décès. Soyez assuré que nous ferons tout notre possible pour… Harry raccrocha.

Morts ! Ils étaient morts. Et Harry n’était même pas triste. Il était libre maintenant.

DRINGGGGG !

Le brun répondit une seconde fois au téléphone.

-M. Potter ? Toutes mes condoléances. Je suis Nicola Roberts, votre notaire. Je viens d’apprendre que vous n’aviez plus de tuteurs légaux. Comme vous serez majeur dans deux mois, il me semble utile de vous indiquer, mais je suppose que votre tante l’avait déjà fait, que vous hériterez de la fortune de vos parents, estimée à 1,5 million de livres sterling. Je vous recontacterai pour de plus amples informations.

Harry était franchement sonné. Il était libre et riche ! Il allait proposer au beau blond de rester ici. Pour se reposer, bien sûr ! Il ne fallait pas y voir un quelconque intérêt pour cet ange tombé du ciel, se mentit-il à lui-même. Il alla cependant dans la salle de bain pour essayer de se coiffer et dompter sa tignasse.

 

*********

 

Un peu de sang de plus sur les mains ne changeait pas grand-chose. Il avait déjà tué tellement de gens pendant la guerre ! Et puis, ces Dursley avaient l’air de détester Harry. Comment pouvait-on haïr un mec aussi gentil, aussi mignon ? Il devait le faire, de toute façon, si Drago voulait rester ici. Il avait bien fait.

Le blond entendit un coup de téléphone. Il entendit la voix d’Harry répondre, il était donc levé. Le coup de fil devait sûrement lui apprendre la mort de son oncle, de sa tante et de son cousin.

Le blond fit un sourire amer : Harry n’avait plus de famille. Mais il l’avait lui, un Malfoy. Ce n’était pas peu ! Drago eut un sourire carnassier en montant l’étage : il allait faire tomber Potter dans ses filets !

 

*********

 

Alors qu’Harry tentait de faire comprendre à ses cheveux qui était le plus fort, il vit son déodorant Axe posé sur le rebord de l’évier. Il lut sans un mot le slogan « Even Angels will fall ». Il eut un sourire carnassier et s’en aspergea le corps. Et il ouvrit la porte pour aller rejoindre d’une démarche féline le blond qui montait l’escalier.

Drago, je ne sais pas si tu es un ange, pensa-t-il, mais en tout cas, je serai ton démon !

 

Fin. Slut. (comme ils disent en Suède)

 

J'espère que vous avez survécu. Si oui, n'hésitez pas à donner vos impressions, vos lettres de menaces, etc. 

IUSM. 

 
     
     
 
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