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au 31 Mai 21 :
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Un Cauchemar ou un Rêve ?
Par kazuha
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
3 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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Un réveil difficile

POV Drago 

Ding Dong

- Hmmgrrhumphgrr…

Désolé pour ce dialogue si incompréhensible, mais, pour le moment, c’est la seule chose que je puisse articuler. Je suis si bien dans mon lit que je ne veux en aucun cas le quitter. De plus, j’ai fait un rêve horrible. Enfin, un cauchemar, quoi ! Vous voulez que je vous raconte ? D’accord.  

Alors, j’étais en cours de potions - en commun avec les Gryffondors pour pas changer… - et notre cher Rogue avait décidé de nous faire faire une Potion Doux Rêves.  

En quoi ça consiste ? Eh bien, c’est une potion qu’on prend juste avant de dormir et ça nous permet de faire de beaux rêves. C’est assez pratique quand on veut passer une bonne nuit, mais c’est à utiliser avec modération car certaines personnes qui en ont abusé ne voulaient plus se réveiller tellement leurs rêves étaient merveilleux. Ils vivaient dans leurs rêves, quoi… Mais tout ça n’est pas important.  

Donc, on devait préparer cette potion en binôme et, comme de par hasard, par machiavélisme ou simple stupidité, Rogue m’a mit avec cette intello de sale Sang-de-Bourbe. Je crois que vous avez tous deviné qui c’est. Oui, toi, là-bas ? Bingo ! Granger ! Enfin bref… On préparait notre mixture tranquillement, s’ignorant l’un l’autre, et cela marchait très bien, notre potion prenant la couleur désirée, et on était même en avance par rapport aux autres ! Faut dire, les deux meilleurs élèves de l’école ensemble, ça fait un carton !... C’est moi ou je viens de faire un compliment sur Granger, là… Passons…  

Comble de la malchance (ça devait vraiment pas être mon jour dans ce rêve…), Neville Londubat, le plus maladroit de tous les abrutis de la Terre, était à côté de nous et, bien sûr, ça ne vous étonnera pas si je vous dis qu’il a renversé son chaudron sur nous… Je le savais bien que ça ne vous étonnerait pas.  

Mais quel boulet, je vous jure ! Faudrait lui remplacer le cerveau, enfin plutôt, lui en mettre un, et lui apprendre à bouger son corps sans faire la moindre bêtise. Rappelez-moi pourquoi c’est un sorcier déjà ? 

Sa potion nous est donc tombée dessus ce qui a crée un nuage de fumée gris et épais. J’étais en train de suffoquer quand cette saleté de sonnerie à la con m’a réveillé. 

Ding Dong 

Grrr !! 

Sans ouvrir les yeux, je fais un petit roulement sur le côté, espérant que mon autre oreille soit un peu plus sourde que la gauche. Après avoir fait mon roulé-boulé, j’essaie de me rendormir, espérant ne plus refaire ce cauchemar atroce, mais un léger souffle sur mon visage me fait lentement ouvrir les yeux.  

Et là… (C’est le drame !) Non, mais ça pourrait ! Je crois juste que je me suis rendormi trop rapidement et que je fais de nouveau un cauchemar horrible et, croyez-le ou non, celui-ci est pire que le précédent !

Vous voulez savoir ce que c’est ? Vous voulez vraiment savoir ? D’accord, mais je vous aurez prévenu ! Ne venez pas vous plaindre de faire des cauchemars la nuit à cause de moi, je nierais toute responsabilité ! 

Alors, voilà… GRANGER EST EN FACE DE MOI, DANS MON LIT ET SON VISAGE EST A PEINE A DEUX CENTIMETRES DU MIEN !!!!! 

- Aaaaaaaaaarrrrrggggghhhhh !!!!! 

Après être resté quelques secondes à se regarder dans le blanc des yeux, ne comprenant pas trop ce qui se passait, je me met à hurler à plein poumons en sortant vite fait du lit. Je vois et j’entends Granger faire comme moi, son hurlement se mêlant au mien. 

- Qu’est-ce que tu fais ici ? hurle-t-on en cœur. 

Mais elle va arreter de faire tout comme moi ! Je sais que je suis génial mais quand même ! 

Bon, reprends-toi, Drago ! Tu DOIS te réveiller de ce cauchemar ! Allez, réveille-toi ! Je t’en prie, réveille-toi !! (Ceux qui m’ont fait remarquer qu’un Malefoy ne suppliait jamais personne, je les en remercie mais c’est MOI que je supplie donc je peux…). 

Je voix l’autre greluche me regarder bizarrement. Quoi ? Qu’est-ce que t’as ? Tu veux ma photo ? Je sais que je suis beau mais quand même !  

- Ca t’arrive souvent de te frapper ? 

Quoi ? Mais qu’est-ce qu’elle ra… Ah, oui… En fait, je me suis donne une baffe pour me réveiller plus vite. Une petite, bien entendu. 

- Tu peux me dire ce que tu faisais dans MON lit, ta tête à même pas deux centimètres de LA mienne. 

- Alors déjà, ce n’est pas TON lit. Si tu n’as pas encore remarqué, nous ne sommes pas à Poudlard.  

Je jette un coup d’œil à la pièce et je m’apperçois avec effarement que le paillasson a raison. Nous sommes actuellement dans une chambre assez spacieuse. Les murs peints en blanc rendent la pièce lumineuse grâce aux rayons du soleil qui traversent les deux fenêtres encadrant le lit. Une porte entre-ouverte se trouve en face de celui-ci et je remarque que cela donne à une salle de bain.  

Je suis sans voix. Les mots se coincent dans ma gorge et une question n’arrête pas de tourner dans ma tête : Qu’est-ce qu’il s’est passé ?  

- Apparemment, continue Granger en réfléchissant, le rêve que j’ai fait s’est réellement produit… La potion que Neville a malencontreusement versé sur nous a des effets assez bizarres. 

Je tourne brusquement la tête vers elle, arrêtant d’un seul coup la contemplation de la pièce.  

Aurait-elle fait le même rêve que moi ? Ou plutôt, ce que j’ai cru rêver, était-ce la réalité ? Serait-ce à cause de cette potion que nous sommes ici tous les deux ? 

Je savais que cet incapable était nul en potion, mais à ce point-là !! Non, parce que louper une Potion Doux Rêves, c’est déjà limite, mais pour, en plus, la transformer en Potion Horribles Cauchemars, faut vraiment pas être doué !! 

- Donc, ce que j’ai rêvé, et toi aussi apparemment, ça serait la réalité ? Et là, en fait, on serait en train de rêver ? Mais c’est un vrai cauchemar !! 

- Je suis autant enchantée que toi, Malefoy. Il va maintenant falloir trouver une solution à ce problème. 

- Ouais, mais d’abord, tu vas me faire le plaisir de t’habiller car même si t’as un drap autours de toi, je sais que t’es nue dessous et ça me dégoute. Surtout que t’es en train de le salir… 

C’est vrai ça ! Et puis, le fait de me dire que j’ai dormi à côté de Granger nue, j’ai des frissons de dégoût qui me traversent tout le corps. Bon, il ne faut plus que j’y pense… Argh !! 

-Désolé de salir les draps, Malefoy, mais je préserve ma pudeur, MOI. E

lle a bien insisté sur le dernier mot et je me demande bien pourquoi. Surtout qu’elle baisse le regard vers mon…  

- Aaaaaaaaaarrrrrggggghhhhh !!!!! 

Deuxième fois que je hurle en même pas cinq minutes, mais il y a de quoi !

Devinez quoi. Non, non, j’insiste, devinez ! Je suis entièrement NU devant GRANGER !!!! 

Bon, au moins, ça lui permettra d’en voir une au moins une fois dans sa vie, mais j’aurais préféré que ce ne soit pas la mienne…  

Je me précipite vers un coussin et le prend pour cacher ma virilité. J’essaie de reprendre un peu de contenance devant cette situation plus que gênante. Faire comme si rien ne s’était passé, première règle à observer dans un tel scénario catastrophe. Je la regarde de haut et, elle, tout ce qu’elle trouve à faire, c’est sourire malicieusement avec un air gourmand et les yeux pétillant de malice. 

Euh… Attendez ! Revenons un peu en arrière, voulez-vous. Un air gourmand ? Qu’est-ce qu’elle trouve gourmand ? Je sais que je suis bien formé mais quand même ! Je commence légèrement à avoir peur là…  

Mais je n’ai pas le temps d’aller plus loin dans mes réflexions qu’une porte derrière moi s’ouvre violemment. 

- Tout va bien ? On a entendu des hurlements ! 

Weasley !! 

- Hmm ! Joli petit cul, Malefoy ! 

Potter !!!! 

Je me retourne très lentement pour leur faire face et, malgré que je sois nu, je le fais avec dignité, bien sûr. 

Que ce soit dans la vraie vie ou dans mon cauchemar, ils n’ont pas changé. L’un, toujours les cheveux pas coiffés, balafré et binoclard et l’autre, toujours grand, roux avec des tâches de rousseurs et cet air stupide sur le visage qui ne le quitte jamais. 

Ils se tiennent dans l’embrasure de la deuxième porte (que je n’avais pas vu car elle était derrière moi) et commencent à ranger leur baguette magique dans leur robe de sorcier. 

- On a pas arrêté de sonner et personne ne nous répondait et quand on a entendu crier, on s’est permi d’entrer. Ca ne vous dérange pas, j’espère ? 

- Non, non, ne vous inquiétez pas. 

Je ne pouvais pas répondre, Granger l’a fait à ma place. Il faut dire que quand vous vous retrouvez nu devant vos pires ennemis de toujours, avec seulement un coussin pour cacher vos bijoux de famille, ça vous rend tout de suite muet. De plus, lorsqu’il y en a un qui vous regarde avec plein de dégoût et l’autre qui est à la limite du fou rire, vous vous sentez un peu con. En tout cas, moi, c’est ce que je ressens en ce moment. 

- J’avoue qu’on est passé un peu à l’improviste. On aurait dû prévenir qu’on venait.  

- Ce n’est rien ne vous en faites pas.  

Je me retourne légèrement pour fusiller Granger du regard.  

Elle en a de bonnes !! C’est rien !! C’est pas elle qui est à moitié nue devant ses amis ! 

- Je vous ai déjà dit que vous pouviez passer quand vous voulez. Vous êtes ici chez vous. 

Elle joue drôlement bien la comédie pour quelqu’un qui vient d’atterrir dans ses rêves (Je suppose qu’elle rêve de moi puisque je suis ici… Oui, j’en ai conclu que c’était SON rêve depuis que Potter et Weasley sont entrés dans ma chambre alors que j’étais à poil). Mais devrais-je lui rappeler que c’est MA maison (Bah oui, parce que je ne pense pas qu’un Gryffondor mettrait des draps verts pour son lit). 

- Par contre, je vous demanderais de nous attendre dans le salon pendant nous nous habillons. 

- Bien sûr. 

Ils sortent enfin de la chambre et je me surprends à pousser un soupir de soulagement. Pas que j’aime pas me retrouver nu devant mes pires ennemis mais quand on me détaille des pieds à la tête, c’est plutôt gênant. 

- Malefoy, il faut qu’on mette au clair certaines choses. 

- Je suis bien d’accord ! On met ses deux idiots à la porte et on trouve un moyen de rentrer à Poudlard. 

- On ne pourra pas rentrer sans connaitre l’antidote. 

- Le problème, tu vois, c’est que la potion de Neville était RATÉE. Alors, va trouver l’antidote d’une potion ratée ! 

Granger soupire et moi, je ne peux m’empêcher de poser cette question, même si, malgré moi, je connais la réponse. 

- Alors, qu’est-ce qu’on fait ? 

Ma voix est un tout petit peu désespérée et je remercie Merlin que Granger ne l’ai pas remarqué. 

- Pour le moment, on joue le jeu. Apparemment, dans cette vie (enfin, plutôt dans ce rêve), nous sommes ensemble. 

Je fais une grimace de dégoût qui n’échappe pas à la Gryffondor. Merci, j’avais remarqué… 

- Je sais que c’est difficile à admettre mais il ne faut pas éveiller les soupçons. Il faut faire comme s’il n’y avait aucun problème. 

- Ok… dis-je super convaincu (ironie, quand tu nous tiens…). Mais il est hors de question que je t’embrasse, Granger !! Pas envie d’être contaminé ! 

- Mais ne t’en fais pas, Malefoy, je ne le souhaite pas non plus. 

- Tant mieux, je ne voudrais pas te briser le cœur. 

Et avant qu’elle ait eu le temps de répondre quoi que ce soit, je me dirige vers la salle de bain pour m’y enfermer. Une bonne douche me fera du bien. 

 Ah ! Enfin tranquille ! L’eau brûlante qui coule sur mon corps… Qu’est-ce que ça fait du bien ! Et ça détend !  

Vous ne me croirez jamais mais j’étais tellement tendu que tous mes muscles étaient contractés. J’en avais mal à la nuque à force. Mais l’eau chaude me dénoue peu à peu ces tissus de chair et je me sens détendu, reposé, en paix, pour la première fois depuis bien longtemps. 

J’ouvre lentement les yeux, que j’avais inconsciemment fermé, et là… (C’est le drame !) Oui, bah, on a compris ! Je dirais plutôt, arrêt respiratoire, arrêt cardiaque, arrêt cérébrale, je suis mort…  

Mes mains sont posées à plat sur le mur carrelé et la chose, aussi petite soit elle, qui a attiré mon regard et qui m’a assassiné sur le coup, c’est un petit anneau doré enlaçant mon annuaire gauche. 

- Aaaaaaaaaarrrrrggggghhhhh !!!!! 

oOoOoOoOoOoOoOo 

Après m’être remit une fois de plus du choc et d’avoir essayé de me noyer avec le pomeau de douche (vraiment pas pratique…), je suis enfin lavé et HABILLÉ et je descends rejoindre les autres au salon et vous savez quoi ? Je n’ai pas du tout envie d’y aller. 

Je sais pas trop où me diriger mais, heureusement pour moi, j’ai un radar spécial qui repère Potty en moins de deux (et sur un kilomètre, s’il vous plait !). Ca m’est très utile à Poudlard quand j’ai envie de m’adonner à mon passe-temps favoris : embêter Potter.  

Non, je plaisante ! J’arrive à me repérer grâce aux voix. C’est fou ce que vous pouvez être naïf des fois ! Vous gobez tout ce que je vous dis. 

Je m’arrête devant la porte à double battant, respire un bon coup pour me donner du courage et l’ouvre.  J’ai à peine le temps de comprendre ce qu’il se passe qu’un CNI (Corps Non Identifié) se jette sur moi. Et le pire (oui, parce qu’il y a pire), c’est qu’il m’appelle : papa…  

Non, je ne hurlerais pas. De un, parce que je suis en présence des deux autres abrutis et de deux, parce que j’ai assez hurlé depuis tout à l’heure. Ma jolie voix va être toute éraillée après. Alors, comment réagir ? J’avoue que j’ai une furieuse envie de pleurer car, voyez-vous, même un Malefoy craquerait dans ce genre de situation.

Non mais, c’est vrai ! Je me réveille tranquillement ce matin, et je vois Granger dans mon lit, je découvre qu’on vit ensemble, PIRE, on est mariés et maintenant, j’apprends qu’on a un gosse, ce qui inclus, bien évidemment, le fait que j’ai dû coucher avec elle ! Je vomis maintenant ou j’attends un peu ?... 

Tout le monde me regarde bizarrement, attendant une quelconque réaction de ma part. Il faut dire que j’ai été tellement choqué d’apprendre que j’avais un fils (au moins, c’est pas une fille, Dieu merci !) que je le tiens à présent à bout de bras, le fixant de mes yeux gris comme si je l’examinais.  

En fait, ce n’est pas vraiment ça, mais j’hésite entre deux solutions : le jeter à terre (Mais bon, il y est pour rien, lui, c’est qu’un gosse) ou le serrer dans mes bras (Bah oui, il est trop chou et il me ressemble ! C’est bien mon fils !). Finalement, j’opte pour aucunes de ces propositions et je le dépose bien gentiment sur le sol, lui ébouriffant les cheveux au passage.  

Comment ça, j’ai souri ? Non, vous avez du mal voir car un Malefoy ne sourit pas, il se moque. 

- Ton thé est prêt, Ma… Drago ! Fort, comme tu l’aimes. 

- Merci, Gr… Hermione. 

Apparemment, notre petit numéro ne convint personne car on nous regarde comme si on venait d’une autre planète. Même mon fils prend cet air sur son petit visage pâle et je peux d’ors et déjà vous dire, qu’il a perdu tout son charme Malefoyen. Il ressemble plus à la Granger comme ça… 

- Quoi ? demande timidement Granger. 

- Je ne sais pas… commence Weasel. Mais d’habitude… d’habitude… 

- D’habitude vous vous appelez toujours par des petits surnoms, continue Potty. Du style « ma chérie » ou « mon amour » ou « mon sucre d’orge ». 

Ca m’étonnerait que MOI, Drago Malefoy, utilise des petits surnoms, même pour nommer une femme que j’aime (oubliez la fin de la phrase…). 

C’est maintenant mon fils qui parle : 

- Ouais. Et vous arrêtez pas de vous coller et de vous embrasser, c’est vraiment dégoûtant. 

T’as raison petit, c’est dégoûtant, et je sais pas ce qui me retient de vomir. 

- Eh bien… dit Granger qui a maintenant le visage aussi rouge que les cheveux de la belette. Nous… Nous avons décidé d’arrêter un peu car je sais que ça vous déplait qu’on fasse ça devant vous. 

Eh ! Bien trouvé ! Mais moi, j’aurais dit : « Parce que je ne toucherais jamais une Sang-de-Bourbe de ma vie !! ». 

- Tu n’as pas à faire ça pour nous, tu sais ! s’exclame Saint Potty (toujours à la rescousse). On est habitué à lui maintenant (bah, vas-y, fais comme si j’étais pas là, je te dirais rien…). Et puis, te voir heureuse nous comble de joie. 

Oh, c’est meugnon !! Attention à la petite larme ! Pff ! Pathétique…  

En tout cas, Granger sourit et me regarde avec attention. J’ai dû louper un épisode, là, car tout le monde sourit. C’est quoi ce délire ! J’aime pas quand on sourit à mes dépends… 

- Papa ? 

Je me tourne vers le nain (enfin, mon fils) et le regarde avec curiosité.  

Qu’est-ce qu’il me veut ? Il a jamais appris qu’on dérange pas son père quand il est en train de boire son thé. Surtout quand il est en train de trouver le meilleur moyen pour assassiner le trio de Gryffondor, assis à la table, sans même lever la baguette (l’ai oublié dans ma chambre…). En plus, il devrait m’appeler « père », ce malpoli. Moi, je n’ai jamais appelé mon géniteur « papa ». 

- Tu peux me faire le dada ? 

- Oh, oui ! Fais le dada, Malefoy, qu’on rigole. 

Pas besoin de baguette, je vais tuer Potter de mes mains.  

- Brian. Papa est occupé à boire son thé pour le moment… 

Granger essaie de sauver les meubles.  

Et puis, Brian ? Mais qui choisirait un prénom aussi stupide pour son fils ! (Nda : Ouais, bah, tu crois que Scorpius c’est mieux ? >_< *auteur en colère car elle aimerait appeler l’un de ses fils Brian*).  

- Mais je veux jouer au dada ! 

- Allez, papa Malefoy, joue au dada avec ton fils. 

Et je ne sais pas pourquoi, mais un sentiment de colère m’envahit et je crie en me levant brusquement : 

- Je n’ai pas de fils, compris ? 

Puis, je sors du salon en claquant la porte et le dernier son que j’entends avant de me refugier dans ma chambre, ce sont les pleurs de Brian. 

oOoOoOoOoOoOoOo 

Ce soir, je ne sais pas ce que j’ai, mais je ne me sens pas dans mon assiette. 

Potter et Weasley sont partis depuis longtemps déjà, Brian doit sûrement être couché à l’heure qu’il est et je ne sais pas où peut être Her… Granger. 

Depuis l’incident de tout à l’heure, dans le salon, je n’ai pas quitté ma chambre. Je n’ai pas non plus mangé, l’appétit n’étant pas vraiment au rendez-vous, et je n’ai vu personne puisque Granger n’est pas revenu. Même pas pour me faire la moral ou me traiter de tous les noms, ce qui m’a parut bizarre. D’ailleurs, j’ai également un comportement étrange ces temps-ci car j’aurais vraiment voulu qu’elle m’engueule.  

Je vous l’avez dit que c’était pas normal ! Mais je me sens tellement stupide ! Pourquoi j’ai réagit comme un con ? Qui a dit que c’était parce que j’en étais un ? Mais vous avez raison, très cher, je suis un con ! Le plus con de tous les cons. Je ne suis vraiment pas fier de ce que j’ai dit. Surtout qu’il n’y est pour rien ce gosse. Brian. Mon fils. Argh ! Voilà que maintenant, j’accepte l’idée d’avoir un enfant avec Herm… Granger. Réveillez-moi de ce cauchemar ! 

Je m’allonge sur le lit et commence à essayer de dormir, mais je ne peux pas ! Je repense à cette scene qu’il s’est passé ce matin, ces mots dit avec hargne, la porte qui claque, les pleurs de mon fils… 

Je me lève brusquement et sort de la chambre, bien décidé à réparer mes dégats. Mes pas me mènent devant une porte où le nom « Brian » y trône. Je ne sais pas comment j’ai réussit à trouver sa chambre alors que je n’ai pas encore visité la maison, l’instinct paternel peut-être, mais, je suis là, devant sa porte et j’ai une peur bleue. Peur qu’il ne me pardonne pas. Peur qu’il me rejète comme je l’ai fait. Quel père indigne je fais ! Il ne mérite pas d’avoir un père tel que moi… 

J’ouvre la porte silencieusement et, grâce à la lumiere de sa lampe de chevet, je le vois dormir. Il a l’air d’un ange. C’est mon fils. Ca m’embête un peu de le réveiller alors qu’il dort si bien. Il doit faire de jolis rêves, lui, au moins.  

Je le secoue un peu et il commence à s’agiter. 

- Brian ! 

Il ouvre enfin les yeux et je reçois un coup de poignard en plein cœur. Ses yeux sont remplis de tristesse. Je baisse alors les miens. C’est la première personne, à part mon père, avec qui je baisse les yeux. C’est dingue ! Et en plus, il n’a que cinq ans ! Ce petit bonhomme va décidemment me mener à ma perte… 

- Brian… je… 

Voilà que je begaie maintenant… Il faut dire que j’ai pas l’habitude de présenter mes excuses à quelqu’un, surtout à un gosse… 

- Je suis désolé pour tout à l’heure. Je ne le pensais pas, tu sais. J’ai dit ça sur le coup de la colère parce que Harry et Ron sont arrivés à l’improviste. 

Ai-je bien dis, Harry et Ron ? Il faut vraiment que j’aille me faire soigner… Une place à Sainte-Mangouste, s’il vous plait ! 

- Tu es mon fils et tu le resteras pour toute la vie. 

Oui, en même temps, on peut pas faire autrement… Il detient un partie de mon ADN, quand même. 

- Je ferais tout ce que tu veux pour me faire pardonner. 

Il me sourit et se met à quatre pattes sur son lit en un bond. 

- Je veux que tu fasses le dada !! 

Des fois, je ferais mieux de me taire…

Mais pourquoi j’ai rajouté cette phrase stupide !! Vous pouvez me le dire ? Parce que j’aime mon fils et que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour le rendre heureux ? Bip !! Mauvaise réponse ! Parce que ce petit me ressemble bien plus que je ne me veux l’avouer et je n’ai pas envie qu’il souffre du manque d’attention de ses parents comme moi j’ai pu le vivre. C’est la même chose ? Je ne crois pas… 

- D’accord, je vais faire le dada, dis-je d’un air fataliste. 

Il saute tout content sur mon dos et je commence à faire semblant de galoper dans la chambre en poussant de temps en temps des « huu » et des « hii » comme un mauvais imitateur du cheval le ferait. 

Je me sens complètement ri-di-cule ! Comme un épouvantard lorsqu’on prononce la formule « Riddikulus ». C’est une belle comparaison, vous ne trouvez pas ? Rappelez-moi pourquoi j’ai accepté déjà ? Non, ne me dites pas ! Je sais ce que vous allez dire ! Parce que j’aime mon fils, c’est ça ? Eh bien, non ! Encore tout faux. C’est pour entendre ces rires de joie qu’il est en train de pousser en ce moment même.

Et même si cela me fait un tantinet sourire, j’ai encore une question qui me taraude dans la tête. Une question existentielle que je me pose depuis que j’ai atterri ici et vécu tous ces évènements trop intenses pour mon petit cœur.  

A votre avis… La corde ou la falaise ?

 
 
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