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Rentrée des classes
Par Elfy
Originales  -  Drame  -  fr
One Shot - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     0 Review    
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Poulpe, et bonjour/bonsoir à tous!
Petit OS écrit au milieu de la nuit, après une longue conversation avec une personne que je pense pouvoir considérer comme une "amie" ou presque!
Donc, ouais, mes pensées brouillonnent après le tout, quoi...!
Je sais pas si ça ressemblera à quelque chose, mais enjoy!

 

___________________________________________________________________________________

 

« - On a tous nos problèmes. Alors viens pas rajouter les tiens. »

Premier jour, premières emmerdes. Il avait voulu bien se faire voir, et... Ils l'avaient fait aller se faire voir.
Comme quoi, les plus branchés ne sont pas les plus réfléchis. Ou en tous cas, pas les plus mûrs. Cette rentrée serait, comme toutes les autres, une journée qu'il garderait en mémoire. Le passage d'un cap, l'arrivée au lycée, gardait de grands espoirs. Mais il ne les livrait pas.
Cette rentrée, c'était celle d'Hugo, 15 ans, qui arrivait dans un lycée privé "Hype et Tendance". Grâce à ses notes, il avait obtenu une bourse d'étude, et le droit d'intégrer ce lycée, réputé pour ses élèves studieux, classieux... Bref, des élèves de la haute, qui s'ils le prendraient de haut, ne verraient pas en lui un pauvre rat de bibliothèque, toujours fourré dans un coin à apprendre ses leçons. Il n'avait pas beaucoup d'autres choses à faire au collège, ayant reçu la sale réputation d'intello avant même de pouvoir protester. Et depuis, il subissait. Tout, des moqueries sur ses "Quat'zieux", sur sa façon "défréchie" de s'habiller. Alors, oui, il avait espéré, une semaine avant la rentrée, en rentrant dans cette boutique "in" (comme lui avait dit son cousin), qu'il arriverait à se fondre dans la masse des "gens de bonne famille". Il avait passé la moitié de sa bourse dans les vêtements, une bonne partie dans les chaussures. Enfin, "Une montre, mec" qui fasse vraiment petit riche. Il ne devait rester en tout et pour tout qu'un dixième de la bourse. Mais les études seraient payées pour peu qu'il maintienne une note plus qu'honorable tout au long de l'année.

Et enfin, le grand jour, celui du changement, du renouveau. Et de la déception. Répartition dans les classes... Bonne image devant le professeur principal, lorsque le corps enseignant se présente... Puis relâchement. Petite pause avant le début des cours. Il en avait profité pour s'approcher d'un groupe de garçon, ne visant pas trop haut, un petit groupe un peu à l'écart. Il avait ouvert la bouche, commencé à articuler un son et...

 

« - Bah alors, qu'est-ce que t'as? Timide?

- Je... Un peu, oui » balbutia-t-il.

« - On a tous nos problèmes. Alors viens pas rajouter les tiens. »

 

Puis les garçons s'étaient retournés, et l'avaient purement ignoré. Il encaissa. Encore. Toujours. Puis se tourna vers deux filles, qui bavardaient gaiement, l'air jovial.
Elles levèrent les yeux quand il fut à quelques mètres. Il n'entendit que difficilement leurs murmures :

« - Gay, non? Une tentative et il va voir les filles. Pitoyables, non?
- Toujours comme ça quand Ils essaient de s'intégrer. Pas comme nous.
- Ils s'imaginent que le lycée, ça lave du passé... Alors qu'on se connait tous d'avant. Les petits nouveaux se repèrent vite... »

 

Il n'avança pas plus. Recula même, sans se retourner. Et ne vit donc pas que se tenait derrière lui un gosse qui le dépassait d'une bonne tête, tête qu'il n'avait pas très accueillante.

« - Bouge du chemin binocle. On est pas tous coincés »

Et sur ces mots, il partit rejoindre les filles, qui l'accueillirent en riant. Riant d'Hugo, sûrement. Il ne voulait pas le savoir. Finalement, il se retrouva dans un coin. Seul. Comme toujours. Et les cours commencèrent. S'enchaînèrent. Rien d'extrêmement difficile, il s'était préparé pendant une bonne partie des vacances. Une mise en bouche. Mais il ne se fit pas remarquer, ne répondit pas dès qu'il le pouvait. Quand il levait la main avant les autres, il sentait peser sur lui le regard de la brute qu'il avait cogné peu auparavant. Et il baissait alors la main avant que le prof ne l'interroge.
Et l'hostilité baissait, un peu du moins.
A la fin de la première période, il retrouva son coin. Non qu'il l'ait vraiment quitté : Il s'était retrouvé collé au premier rang, à une table, seul. Sa camarade était, dès le premier jour, absente. Le début de la deuxième période sonna. Et cette fois, il ne leva même pas la main. Il sentait malgré tout que d'autres le dévisageaient. Ils semblaient tous chercher ce qu'ils pourraient trouver à lui lancer au visage, à la sortie. Et les bouquets qu'il reçut avaient dûs mûrir tout du long des deux heures du cours. Elles étaient nombreuses, variées, toujours chuchotées. Et en ça, elles changeaient de ses habitudes. Toutes allèrent se planter droit en son coeur. Il ne serait jamais accepté : Trop intelligent pour les uns, pas assez riche ou chic pour les autres. Le bus lui apporta le réconfort de la solitude, et il ne prit pas le temps de répondre aux questions de sa mère. Il s'enferma dans sa chambre, et révisa.

Le lendemain, meurtri mais non mourrant, il retourna donc en cours. Il chercha sa table, vide. Et la trouva, tout aussi solitaire que la veille. Il s'y installa, sans prêter la moindre attention aux regards qui pesaient encore sur lui. Puis un arrêt. On ne le regardait plus. On fixait... Celle qui venait d'entrée. Sa voisine, puisqu'elle se dirigea directement vers ce bureau. Pas vilaine, loin d'être une beauté, mais ce n'est pas ce qui frappa le plus Hugo. Non, ce qui le frappa, c'est qu'on l'observait plus elle que lui. Et avec ce même regard méchant, en chuchotant ces mêmes mots blessants. Tous la détaillaient, et il fit de même, sans se rendre compte de l'impolitesse de son attitude. Ses cheveux blonds ondulaient légèrement jusqu'à ses épaules. On pouvait distinguer quelques mèches plus foncées, lisses, qui s'enfonçaient dans les fines bouclettes. Elle avait les yeux marrons, rien de très exotique, où luisait quelque sorte de paresse, et de désintérêt. Elle semblait moins atteinte que lui par les paroles murmurées, pourtant plus violentes que celles qui avaient put être échangées à son sujet. Elle était habillée simplement, un T-shirt blanc aux longues manches, un gilets beige par dessus, et un jean. Rien de luxueux, et c'est ce qui la faisait le plus détonner dans le décors des petits prétentieux de la haute. Elle était fine. Voir même carrément maigre. Ses molets, en particuliers, étaient plus fins que le bras d'Hugo, qui n'était pas connu pour sa stature imposante mais plus pour sa petite taille, celle d'un rat de bibliothèque. Sa poitrine se dessinait quand à elle discrètement, et Hugo, honteux, devina qu'elle ne portait rien sous son T-shirt. A cette pensée, il comprit qu'il l'avait un peu trop dévisagée, plus qu'il ne l'aurait voulu, et releva la tête. Pour tomber sur ses yeux, cette fois emplis d'une petite étincelle d'intérêt. Elle lui sourit, et il en fut quelque peu désarçonné. ll n'avait vu personne lui sourire ainsi, en dehors de sa mère, dans les quatre dernières années. Gêné, il tourna la tête. Puis il sentit une main se poser sur son épaule, baissa légèrement les yeux en biais, et aperçut la main de la jeune fille. Il n'avait pas fait attention, mais sa peau était pâle, très pâle.
Il se retourna, vit qu'elle avait toujours son large sourire, rougit un peu.

« - Soyons amis, d'accord? » 

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Et voilà :o! Je pourrais potentiellement continuer, mais... Je sais pas, vous en pensez quoi? Ca a son charme, coupé comme ça, aussi, non?

A la relecture, ça fait un peu dépressif. J'espère que je vous aurais déridés avec la fin :o! Grosses bises à la demoiselle qui se reconnaîtra, non pas dans la fic, mais comme celle m'ayant inspiré l'histoire...

 
     
     
 
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