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Remember
Par Arkady
Originales  -  Mystère/Général  -  fr
One Shot - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     2 Reviews    
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Titre : Remember

Auteur : Arkady

Disclaimer : tout est à moi !!!

Résumé : Un lagon, un jeune homme, une attente. Et des souvenirs qui remontent...

Note : fic écrite en 2008 pour un concours du club lecture dont le but était de caser en 5 pages maximun les 10 mots soulignés dans le texte sur un thème de son choix.

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Remember

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Tandis que le Soleil descend lentement derrière les vagues, le crépuscule commence à tomber et la Lune prend possession du ciel, accompagnée de son cortège d'étoiles. Le jeune homme quitte la mer des yeux en soupirant, se redresse, secoue le sable infiltré dans ses vêtements et s'engage dans l'étroit sentier permettant de quitter lelagon. Arrivé en haut d'une colline, il se retourne et observe mélancoliquement le reflet de l'astre dans la mer.

- Elle ne viendra pas non plus ce soir. Se désole-t-il.

Le cœur lourd, il se détourne de la mer et rejoint sa paillote au cœur de l'île.

- Souviens-toi. Lui murmure une voix tandis qu'il s'apprête à se coucher. Ce qu'il fait en cherchant le sommeil.

OoOoOoOoO

Il se revoit, cinq ans auparavant, il n'était à l'époque que l'ombre de lui-même. Il n'avait que 18 ans mais en paraissait trente de plus. 18 ans seulement, mais 18 ans à dormir à la belle étoile, 18 ans à arpenter les rues de la Havane à la recherche d'un bout de pain, d'une galette de tortillas, n'importe quoi pour vu que ce soit comestible. Cette vie de misère et de mendicité lui avait presque tout pris. Ses parents, sa petite sœur, sa dignité. Ne restait que son frère et leur farouche désir de survivre, les poussant parfois à commettre des vols et même des meurtres. Un meurtre ! Pour un quignon de pain rassit. C'était la première fois qu'il tuait, mais sûrement pas la dernière. Ils n'étaient pas les seuls, son frère et lui, dans cette galère. Et dans ce monde, une seule règle, une seule loi chacun pour soi et que le plus fort survive. Plus d'une fois il avait voulu tout arrêter et se laisser mourir.

- Souviens-toi, lui disait alors son frère, cette ville nous a pris nos parents et notre sœur, mais elle ne nous a pas pris nous. Souviens-toi, seuls les plus forts survivent et nous serons les plus forts.

Souvent ces paroles lui remontaient le moral et lui donnaient de nouvelles forces pour survire encore un jour, encore un, encore. S'accrocher, ne pas céder, voilà la ligne de conduite que les deux frères s'étaient fixée et jours après jours, ils survivaient.

Jusqu'au jour où…

OoOoOoOoO

Il se réveille en sursaut. Des sensations lui reviennent la faim qui le tenaillait, lui serrant le ventre et lui tordant l'estomac, la soif, lui desséchant la gorge, la peur, lui nouant les tripes et le faisant trembler de tous ses membres.

- C'est fini maintenant. Déclare-t-il à voix haute pour chasser les restes de son cauchemar.

Il se lève s'habille et va prendre son petit déjeuner. Maintenant il peut manger à sa faim et boire jusqu'à plus soif, plus jamais il ne connaitra le jeûne et la déshydratation. Il prépare ensuite un sandwich et quitte sa paillote. Comme il le fait depuis une semaine, il quitte le cœur de l'île et reprend le chemin du lagon. Une nouvelle journée de veille l'attend. Tout en avançant le long du sentier, il se prend à espérer.

- Peut-être qu'Elle sera là.

Pourtant, lorsqu'il arrive sur la plage, il n'y a rien, ni personne à part quelques oiseaux de bord de mer. La mer est calme, le Soleil brille et les oiseaux chantent. Le bleu de l'océan se mélange avec celui du ciel. Pas une vague, pas un nuage en vue. C'est une journée qui promet d'être magnifique.

- Elle va venir. Je sais qu'Elle va venir.

Il s'installe sur le sable chaud, se tourne vers la mer et attend. Sa journée de veille commence.

- Souviens-toi. Luisusurre une petite voix intérieure.

OoOoOoOoO

Jusqu'au jour

- Un Boat people se prépare à partir. Leur a annoncé un ami de son frère. Je sais que vous avez un petit magot, ramassé au cours de vos rapines. Il reste deux places à bord. Si vous voulez quitter la ville, c'est le moment ou jamais. Je peux vous mettre en relation avec le Passeur.

Un Boat people ! Ce radeau de la méduse que de nombreux Cubains ont maintes fois tentés de prendre pour quitter la Havane vers la terre promise que représente les Etats Unis.

- C'est un risque à prendre. Lui a dit son frère lorsqu'il lui a fait part de ses doutes sur la solidité de l'embarcation et sur les dangers que représentait la traversée. Si on a récolté ces pesos c'est pour pouvoir partir.

Ce qu'ils ont fait. Pendant la nuit ils se sont rendu au près du Passeur, toutes leurs économies y sont passées mais ils ont put embarquer tous les deux. Ils étaient neuf, neuf à bord d'une embarcation prévue pour cinq au grand maximum. Le Passeur leur a fait son discours, leur expliquant les dangers du trajet les forts courants à traverser, les requins jamais repus, les gardes côtes n'hésitant pas à les tirer comme des lapins.

- C'est pourquoi, a-t-il dit, il est interdit de faire le moindre bruit ou la moindre lumière tant qu'on ne sera pas hors de vue de la Côte.

Sur ces dernières recommandations il a largué les amarres et ils sont partis, tous plus terrorisés les uns que les autres mais l'espoir chevillé au cœur de voir apparaitre sous peu la Côte des Etats Unis. Comment faire là bas, sans argent et sans passeport, personne ne se posait la question. Les problèmes administratifs viendraient après. Pour le moment, le plus gros problème était celui de l'eau et de la nourriture, leurs maigres réserves ne leurs permettant pas de tenir jusqu'au bout du voyage.

OoOoOoOoO

Un cliquetis résonne sur la plage, puis un autre. Il se redresse en sursaut et ses yeux s'illuminent.

- La voilà !

Pourtant la mer reste calme, pas une vague ne vient rider la surface. Il fronce les sourcils, se retourne et comprend. Ce qu'il a entendu c'est un oiseau marin en train de briser la coquille d'un œuf de tortue de mer. Il observe pendant quelques instants le manège de l'oiseau, qui, à l'aide d'un caillou frappe sur la coquille pour la percer. Il finit par y parvenir et attrape le fœtus de tortue tandis que d'autres arrivent pour lui prendre sa proie. Le jeune homme soupire.

- Ce n'est pas Elle.

Il s'imprègne du calme environnant afin de calmer ses nerfs. Il se revoit, lui et son frère à bord du Boat People, l'expérience plus traumatisante de sa vie.

- Souviens-toi.

OoOoOoOoO

Deux jours ! Leur réserve d'eau avait tenu deux malheureux jours. Lorsqu'ils avaient abordé le problème avec le Passeur, lui suggérant de faire halte sur une île afin de refaire le plein d'eau, il avait catégoriquement refusé. Puis en haussant les épaules, il leur avait tendu une cruche.

- Avec un peu de chance il pleuvra cette nuit. Sinon il reste toujours l'eau de mer.

Finalement, ils avaient dû se résigner. L'eau de mer était salée, mais c'était de l'eau avant tout. Ils s'étaient fait à son goût, bien que secrètement, chacun espérait encore voir la pluie remplir cette maudite cruche désespérément vide. L'espoir était revenu lorsqu'au loin ils avaient aperçut de gros nuages noirs, sans doute chargés de pluie. Espoir transformé en terreur, lorsqu'ils avaient compris que ces nuages annonçaient avant tout une tempête. Elle les avait frappé de plein fouet le lendemain, à l'aube. Des vents violents et tourbillonnants, soulevant de gerbes d'eau salée, gonflant la mer et précipitant le Boat People dans d'immenses vagues. Trois passagers étaient tombés à l'eau dès la première vague et le Passeur n'avait rien tenté pour les récupérer. De toute façon, il ne pouvait rien tenter du tout, son petit bateau à moteur n'étant pas assez puissant pour lutter contre des courants et des vents déchainés. Le vent avait fini par se calmer. La mer était toujours agitée mais commençait, elle aussi, à revenir au calme. Cependant une mauvaise nouvelle les attendait. L'embarcation était perdue. Un trou dans la coque venait de réduire leurs espoirs renaissants. Pourtant, c'est un cri de son frère qui glaça le sang des six passagers restant.

- Squales ! Squales à bâbord.

En effet, au loin on apercevait l'étrange protubérance que formaient deux ailerons crevant la surface de l'eau et leur objectif ne faisait aucun doute, les deux requins fonçaient droit sur l'embarcation à l'agonie. Ils l'avaient percuté sur le flanc gauche, projetant trois autres passagers à la mer. Accrochés ensemble, les deux frères, avaient résisté au choc. Les requins s'étaient aussitôt jetés sur les malheureux qui tentaient vainement de remonter à bord. Son frère avait attrapé la main d'un jeune garçon tombé à l'eau, qui les yeux exorbités de peur, regardait venir à lui un requin. Tirant de toutes ses forces, il avait presque réussi à le remonter lorsque le squale attrapa le malheureux par les jambes et tira sa proie à lui. Le jeune garçon poussa un cri, s'agrippa plus fort à celui qui tentait de l'aider et l'entraina par-dessus bord avec lui. A son tour il s'était précipité pour sortir son frère de l'eau.

- Souviens-toi, lui avait-il crié en lui tendant la main, tu es fort et tu dois survivre.

Son frère s'était tourné vers lui, ignorant les requins lui tournant autour.

- Pour moi c'est fini, je n'étais pas assez fort. Survit et ne nous oublie pas.

Terrorisé, il avait voulu l'agripper, le faire remonter, lui prouver qu'ils s'en sortiraient tout les deux. Une gueule garnie de trois rangées de dents claqua près de son visage, du sang l'éclaboussa. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre que c'était celui de son frère.

OoOoOoOoO

Le jeune homme se redresse. La nuit tombe, il est temps de rentrer.

- Ce n'est pas encore aujourd'hui qu'Elle viendra.

Il remonte le long du sentier, ressassant ses souvenirs, ceux de son frère sont les plus vivaces et l'image de cette gueule l'engloutissant hante encore ses nuits. Oui, vraiment, l'expérience du Boat People était la plus traumatisante. Cinq ans ont passé, mais les cris de son frère et des autres victimes résonnent encore à ses oreilles et le mot requin le fait toujours autant trembler. Il hait la mer, car elle a achevé de le séparer de sa famille, mais paradoxalement il la bénit aussi, car c'est elle qui l'a sauvé. Son sauveur est apparut des profondeurs de l'océan.

- Souviens-toi.

OoOoOoOoO

Au comble du désespoir, les survivants, c'est-à-dire lui et le Passeur, attendaient un miracle. Les requins étaient repartis, repus, laissant le Boat People et ses passagers à leur attente. La Côte n'était plus très loin. La Côte ! Pas celle des Etats-Unis en tout cas, mais celle d'une île qui semblait très accueillante. De toute façon, l'embarcation n'était plus en état de les emmener où que ce soit, et cette côte, bien qu'accueillante était bien trop loin. De plus des courants contraires les éloignaient de plus en plus de cette terre. Soudain, de nouveaux ailerons crevèrent la surface. Mais pas des ailerons de requin non, des ailerons de dauphins.

- Sauvés ! S'était écrié le Passeur, un grand sourire éclairant son visage. Faites comme moi.

En en un tour de main, il ôta ses vêtements. Pantalon, chaussures, chemise et, ne gardant que son caleçon sauta à l'eau. Son compagnon d'infortune l'imita et quelques instants plus tard, ils étaient tous les deux accrochés au dos d'un dauphin se dirigeant vers la terre ferme. Aussitôt à terre, le Passeur pris ses jambes à son cou et disparu au cœur de l'île. Lui n'était pas parti, sur le rivage, assis au bord de l'eau il avait observé les deux dauphins, qui eux non plus ne s'étaient pas enfuis. Pourquoi ? Il ne le savait pas. Les deux animaux venaient de leur sauver la vie, et bien que le Passeur ait pris la fuite, il ne pouvait s'empêcher de rester là, enchanté par la vision de ces magnifiques mammifères marins. Au bout de quelques minutes d'observation, il se redressa et pénétra dans l'eau. Les animaux ne bougèrent pas et il s'enhardit à les approcher. L'un d'eux, la femelle qui l'avait rapporté jusqu'au rivage, s'approcha à son tour. Il tendit la main et la posa sur le dos de l'animal. Elle se retourna, lui présentant son ventre qu'il caressa. Longtemps ils restèrent ainsi, l'homme et l'animal côte à côte dans un mètre d'eau. Puis il était ressorti et était parti pour l'exploration de l'île où il avait trouvé l'endroit idéal pour s'y installer. Avec l'aide des quelques habitants, qui l'avaient accueilli comme un frère, il avait construit sa paillote et avait commencé sa nouvelle vie.

OoOoOoOoO

Tandis que ses souvenirs remontent, il se laisse aller à sourire. Un cri à l'extérieur le fait sortir de sa paillote. C'est son ami, un jeune homme de son âge, originaire de cette île, qui passe le voir. Ce dernier est chasseur et l'île lui fournit de quoi se nourrir. Il passe de temps en temps, afin d'échanger quelques proies avec des colliers de coquillage. Sur cette île, l'argent n'existe pas, seul le troc compte. Chacun met donc ses qualités à disposition pour trouver de quoi échanger. Et à la suite de ses longues ballades sur la plage, il avait trouvé la fabrication de colliers de coquillages comme moyen de subvention. Colliers fort appréciés par les jeunes filles de l'île, d'ailleurs. Après une matinée de discussion et de troc, tout deux se séparent. Oui, une nouvelle vie, bien plus heureuse que la précédente, commence pour lui sur cette terre. Un nouvel espoir pousse le jeune homme à redescendre sur la plage. Qui sait, cette fois peut-être qu'Elle sera là. Tandis qu'il longe le chemin menant à la plage, ses souvenirs continuent à affluer.

- Souviens-toi.

OoOoOoOoO

Souvent, dans le lagon il L'avait retrouvée. Elle, alias Liberty, la dauphine. Sa dauphine ! Cette merveilleuse dauphine qui lui avait rendu la joie de vivre et lui avait fait oublier tout ses malheurs. Il ne manquait jamais une occasion de descendre jusqu'à la plage pour jeter un coup d'œil et voir si Elle n'était pas de retour dans le lagon. Lorsque c'était le cas, leurs jeux duraient longtemps, ils s'amusaient comme des fous, sans penser au temps passant et c'est à la nuit tombée qu'ils se séparaient. Liberty était facétieuse, intelligente et douce. Seule présence féminine à ses côtés, elle avait apaisé son cœur tourmenté et lui avait permis de trouver le repos. Son nom, c'est lui qui l'avait trouvé. Liberty, la liberté, sa liberté ! Elle l'avait délivré de ce Boat People, de ses cauchemars et de sa vie d'avant. Elle lui avait ouvert les portes de l'avenir et de la renaissance.

OoOoOoOoO

Arrivé sur les hauteurs de la plage, une surprise l'attend. Elle est là ! Jamais encore Liberty n'était restée absente plus d'une semaine mais il comprend très vite la raison de son retard. Elle est blessée. Une nageoire caudale déchiquetée, une grosse morsure sur le flanc, Elle saigne abondamment, colorant le lagon de rouge vermeil. Heureusement pour Elle, ici les requins ne peuvent pénétrer, une barrière de corail bloquant l'accès du lagon. Les requins ! Ce sont eux qui l'ont attaqué. Maudit soient-ils ! Il se précipite, parcourt les derniers mètres en courant et pénètre tout habillé dans l'eau. Docile, Liberty s'approche de lui et le laisse examiner les blessures. Elles ne sont pas belles à voir. Les requins ne l'ont pas loupée. Comment a-t-Elle réussit à leur échapper ? Il l'ignore. Un autre dauphin est-il venu l'aider ? Dans ce cas, qu'est-il devenu ? Toutes ces questions restent sans réponse. La seule chose qu'il sait c'est qu'Elle ne passera pas la journée. Mortellement blessée, Elle n'a aucune chance de s'en tirer. Sachant qu'il ne peut rien faire pour Elle, il décide donc de rester à ses côtés jusqu'au bout. De l'eau jusqu'à hauteur de taille, il reste près d'Elle, lui flattant le dos, lui parlant. De temps en temps Liberty émet ces étranges cliquetis que sont le langage du dauphin, lui prouvant qu'Elle est encore en vie. Le soir commence à tomber mais il ne bouge pas. Il restera là, il lui a promit. Puis, dans la nuit, tout s'arrête. Les sons cessent, le corps se met à couler. C'est fini. Dans un dernier effort, il traine le corps dans une petite crique proche qu'ils avaient découverte lors d'un de leur jeu. Là, il le sort de l'eau et creuse une petite tombe où reposera le corps de sa meilleur amie. Puis, le cœur lourd, les larmes inondant ses joues et le chagrin le rendant presque fou, il retourne jusqu'à sa paillote. Dans le noir, il fouille parmi ses affaires et sort un vieuxpoignardpoussiéreux ayant appartenu à son frère. La lame se pose sur sa poitrine, au niveau du cœur.

- Survit et ne nous oublie pas.

La dernière phrase de son frère résonne comme une prière dans le silence de la nuit. Il lâche le poignard qui tombe sur le sol dans un bruit mat. Il a pris sa décision. Par respect pour ceux qui sont morts pour qu'il survive, il vivra. Il vivra et se souviendra tous les jours de leur sacrifice. Le cœur allégé, il se glisse dans son lit et plonge dans le sommeil. Ils sont tous là ses parents, sa sœur, son frère, Liberty. Un sourire se dessine sur ses lèvres.

- Souviens-toi.

OoOoOoOoO

Merci d'avoir lu.

Biz

Arkady

 
     
     
 
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