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Les Jolis Garçons
Par Lilithc
Teen Wolf  -  Romance/Drame  -  fr
4 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     Les chapitres     6 Reviews    
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Chapitre 1

Disclaimer: Teen Wolf est une série des productions MTV et ne m'appartient pas. Aucun profit n'est tiré de cette fanfiction.

D'accord, donc mzchoco m'a dit de poster cette fiction sur many, apparamment il y  a des amateurs de fiction Teen Wolf dans le coin? Levez la main?

Infos sur la fiction:

Cette fiction est un Univers Alternatif se déroulant dans les années 1920 aux Etats-Unis. De façon évidente, des changements ont été nécessaires pour que ma fiction colle à l'époque. Pas de lycanthropie dans cette fiction (aka: pas de loups-garous). Je n'avais au départ pas l'intention d'évincer ce thème, qui est tout de même essentiel à la série (sans blague, Teen Wolf, quoi.) , mais si j'avais gardé ça, j'aurais risqué un UA qui part dans tous les sens, j'en ai bien peur. Je joue donc sur la caractérisation et le scénario, en espérant ne pas me planter. C'est le premier Univers Alternatif que j'écris, et également ma première fiction TW.


Cette fiction est un slash Stiles/Derek featuring un petit paquet de pairings secondaires (certains canon, d'autres non). J'ai essayé d'intégrer le plus de personnages possibles. Vous noterez cependant l'absence de certains personnages de la série. J'en suis vraiment navrée, j'ai simplement pas trouvé de place pour eux.

 

Avant de commencer, une petite leçon d'histoire (très light, ne paniquez pas) qui vous aidera à comprendre le contexte spatio-temporel dans lequel "Les Jolis Garçons" se déroule.

- L'Amérique d'après la première guerre mondiale est marquée par une croissance économique sans pareille. Malheureusement, on peut constater en parallèle une hausse des inégalités, du gangstérisme et de la xénophobie.

C'est aussi à cette période que débute la prohibition (1919 - 1933) , qui est l'interdiction de production, d'achat, de vente et de consommation d'alcool sur le territoire des Etats-Unis. Bien entendu, cette mesure a été transgressée et nombreux étaient les producteurs d'alcool de contrebande.

- L'homosexualité était à cette époque pénalement condamnée (pour encore bien longtemps, comme vous le savez certainement), ce qui n'empêchait pas certains quartiers des grandes villes d'être connus pour être des "repaires" d'homosexuels.

 

Okay, on est partis :)

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Les Jolis Garçons:

Prologue

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Stiles courait. Il fendait le vent, sentant ses vêtements trop larges claquer dans l'air comme des voiles déchirées. Sans ralentir le pas, il croqua dans la pomme qu'il tenait à la main. Un rire incontrôlable naquit dans sa gorge et s'éparpilla dans la rue bondée. Les visages se tournaient vers lui, surpris, apathiques, parfois ouvertement dégoûtés devant ses nippes de coton usé, mais peu lui importait. Il laissa son gloussement d'oiseau moqueur s'attarder sous le nez de ses poursuivants.

« C'est un voleur ! Arrêtez-le !, » hurla une voix furieuse, malheureusement moins éloignée qu'il ne l'aurait voulu. Il accéléra, bousculant au passage une jeune femme qui traînait sa marmaille en larmes derrière elle.

« Pardon m'dame, » hurla-t-il sans se retourner, insensible aux jurons peu élégants qu'il s'était attiré. Derrière-lui, les pas de course se rapprochaient et il sentit malgré-lui une émotion ressemblant à de la panique lui serrer la gorge. S'il se laissait attraper, cette fois-ci, il ne s'en tirerait pas avec quelques coups de matraque bien placés. Si les policiers le reconnaissaient, ce serait un aller direct pour la prison sans passer par la case départ et sans toucher les deux cent dollars.

Et, même s'il en jouait la peau avec un plaisir indéniable, Stiles tenait à son cul, et savait que celui-ci ne passerait pas de bons moments derrière les barreaux.

« Eh, les lambins !, » brailla-t-il par-dessus son épaule, « laissez-tomber, non ? Vous risqueriez de perdre la ceinture de graisse qui vous tient chaud l'hiver ! »

Des cris de rage lui répondirent, et Stiles comprit qu'il était temps pour lui de tirer sa révérence. En homme d'honneur il le fit dans les formes, tirant sa casquette en un geste grandiloquent sans cesser de courir, agrémentant son salut d'un geste vulgaire. Il fila comme l'éclair, zigzagua avec aise entre les badauds perplexes qui regardaient passer ce feu follet insolent avec des yeux ronds.

Il avisa une ruelle –sa porte de sortie, songea-t-il avec une pointe de soulagement –et tourna sans l'ombre d'une hésitation.

Grossière erreur.

« Merdemerdemerde putaindemeeeerde, » marmonna-t-il entre ses dents serrées en jaugeant d'un œil critique le mur qui s'élevait devant lui. S'il avait eu un peu plus de temps, il aurait pu tenter de l'escalader, mais les beuglements enragés des policiers s'étaient dangereusement rapprochés.

Sa seule échappatoire, à présent, était une porte de bois vermoulu, presque dissimulée dans l'ombre. Suppliant tous les dieux du monde pour qu'elle ne soit pas verrouillée, il actionna la poignée d'une main tremblante.

La porte s'ouvrit avec un grincement. Stiles se glissa prestement à l'intérieur et la referma derrière lui.

Il posa son front sur la porte, le cœur au bord des lèvres, et entendit l'un de ses poursuivants pousser une flopée de jurons colorés dans la ruelle.

« Stiles, mon vieux, tu l'as échappé belle, cette fois-ci,» soupira-t-il. Il se retourna pour parcourir du regard l'endroit dans lequel il avait atterri. Son regard glissa des murs couverts de moisissures jusqu'au canon du revolver, continua vers un alambic fumant qui trônait au milieu de la pièce. Revint en arrière.

Stiles ferma les yeux. Compta jusqu'à dix en se demandant pour la énième fois quelle obscure faute il avait bien pu commettre pour que le ciel lui en veuille à ce point. À cette question, son cerveau ne manquait jamais de fournir une petite centaine de réponses valables.

Il rouvrit les yeux avec l'espoir fou que tout aurait disparu.

Le canon du revolver était toujours là, immobile, pointé droit sur son front.

« Saluuuuut, » dit Stiles en direction de l'arme. Celle-ci ne répondit pas. Stiles fit un pas sur le côté, mais le canon suivit son front, comme aimanté. Stiles força son regard à se détacher de l'objet mortel et à se poser sur la personne qui le tenait.

« Oh, bon sang, je suis vraiment dans la merde, pas vrai ?, » lâcha-t-il en rencontrant les yeux les plus étranges qu'il ait jamais vus. Dans la quasi-obscurité de la cave, Stiles n'aurait pas su dire quelle étaient leur couleur exacte, mais il aurait parié sur un vert-bleu-gris-doré moyennement naturel. Des yeux magnifiques, somme toute. Effrayants, aussi, glacés comme une banquise, aussi implacables que l'arme qui était toujours pointée en direction de son crâne. Si un regard avait pu tuer, Stiles serait probablement déjà mort depuis cinq bonnes minutes, et cette pensée ne faisait rien pour le rassurer.

« Qu'est-ce que tu fous là ?, » gronda l'homme, mâchoire serrée et sourcils froncés.

« Je me cache, » répondit Stiles en toute franchise. Quelque-chose lui disait que le mensonge ne passerait pas très bien avec ce bonhomme-là. « Je me cache, et j'ai visiblement pas choisi le bon endroit. Si ça te dérange pas, je vais partir, maintenant, d'accord ?, » termina-t-il en faisant un mouvement en direction de la poignée. Aussitôt, le canon se nicha contre son cuir chevelu. Stiles déglutit avec difficulté.

« Pas bouger, » lui cracha l'homme, et Stiles sentit l'irritation lui picoter la peau, signalant l'approche imminente des ennuis. Ceci-dit, les ennuis faisaient partie de son quotidien.

« Je suis pas ton chien, mon vieux, » répliqua-t-il en fusillant l'homme du regard. Celui-ci eût l'air déstabilisé l'espace d'une fraction de seconde. Il n'avait visiblement pas l'habitude qu'on lui tienne tête. Le visage se durcit de nouveau, et Stiles maudit son incapacité chronique à fermer sa grande gueule.

Autant faire les choses jusqu'au bout, songea-t-il avec une pointe de résignation.

« Je n'ai pas peur de toi, tu sais, » dit-il d'une voix se voulant ferme.

L'homme haussa lentement un sourcil. Stiles déglutit de nouveau.

« D'accord, j'ai peur de toi. C'est pas une raison pour me parler comme ça, » babilla-t-il en se maudissant un peu plus à chaque mot.

« La dernière fois que j'ai vérifié, avoir une arme pointée sur quelqu'un est une bonne excuse pour lui parler comme on veut, » grogna l'homme. Sa voix était teintée de quelque-chose que Stiles aurait pu prendre pour de l'amusement s'il n'était pas absolument certain que l'individu en face de lui était physiquement incapable de ressentir une émotion positive.

« Je – écoute. J'ai rien vu, d'accord ? Pas d'alambic, pas d'alcool, pas de flingue. Si tu me laisses partir, je serai muet comme une tombe. Croix de bois, croix de fer, tout ça, tout ça.»

L'homme le regarda un instant, puis le coin de ses lèvres se recourba en un léger sourire. Étrangement, cela ne l'en rendit que plus terrifiant.

« Quelque-chose me dit que l'expression muet comme une tombe n'a pas été appliquée très souvent chez toi, » finit par dire l'homme.

Il semblait réfléchir. Ses yeux parcoururent le visage de Stiles, comme à la recherche d'un indice sur la marche à suivre.

Lentement, très lentement, trop lentement au goût de Stiles, il baissa son revolver.

Le corps de Stiles se détendit brusquement. Ses jambes menacèrent de se dérober et il dut serrer les poings pour faire cesser le tremblement nerveux de ses mains.

« C'est quoi ton prénom. »

C'était une question. Ou un ordre. Le ton ne dévoilait rien. Atone, légèrement menaçant. Comme si le type avait besoin de ça pour faire peur, vraiment.

« S-Stiles. »

Nouveau haussement de sourcil.

« C'est quoi ton vrai prénom. »

Stiles se sentit rougir. Vas-y, mon pote. T'es juste le dix-millième à me dire ça. Il releva fièrement le menton, rencontra le regard de l'autre homme. Défiant.

« Stiles. Tout le monde m'appelle Stiles. »

Il crut un instant que l'homme allait lui écraser son poing sur le nez –qu'il aimait très bien comme ça, merci beaucoup –mais il eût finalement droit à un ricanement incrédule.

« Très bien, Stiles. Si tu dis un mot, un seul mot à quiconque, je le saurai. Et, crois-moi, tu regretteras d'être né si ce jour arrive. »

Il lança un regard sombre à Stiles. Fais profil bas, mon vieux, lui criait son cerveau. Pour une fois, il décida que ce n'était pas une si mauvaise idée. Il hocha la tête en plaquant sur son visage l'expression la plus soumise qu'il pouvait.

« Dégage. »

Stiles ne se le fit pas dire deux fois. Il ouvrit la porte et détala aussi vite que s'il avait le diable aux trousses. Ce qui n'était pas loin de la vérité.

Il ne s'arrêta que lorsqu'il eût mis une distance raisonnable entre l'homme et lui. Il s'adossa contre un mur, soupira. Éclata d'un rire incontrôlable, un peu hystérique, qui lui attira les regards abasourdis des passants. Cela ne fit que nourrir ses gloussements, et il s'affaissa le long du mur, secoué de hoquets douloureux. L'adrénaline refluait dans ses veines, remplacée par une sensation d'épuisement bien connue.

« Oh, putain, » souffla-t-il, « t'es vivant, mon vieux Stiles. Vivant. »

Il se releva, les jambes tremblantes et s'en fut sans se retourner, déterminé à oublier les évènements des dernières heures.

Stiles étant Stiles, il aurait dû se douter que les choses seraient plus compliquées que ça.

 

 
 
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