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au 31 Mai 21 :
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Tu me dois un cadeau, Potter
Par yat
Père Noël Surprise '07  -  Romance  -  fr
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    Chapitre 1     10 Reviews    
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Tu me dois un cadeau, Potter

Joyeux Noël Camille!!!
J'espère que cet OS te plaira, c'est un HPDM (pas très original...)... au début je voulais faire un HGDM, mais en relisant je me suis rendue compte que mon hermione était un peu trop harryesque dans les pensées de Draco, donc j'ai rendu les armes... je ne dois pas être faite pour ça!
En tout cas bonne lecture!
  Yat

Tu me dois un cadeau, Potter

Troisième année, mi-décembre.

Draco Malfoy se réveilla tôt ce matin là. Très tôt. Et de mauvaise humeur, qui plus est.
Impossible de se rendormir.
Le silence régnait dans le dortoir. Troublé de temps un temps par un léger ronflement.
Gregory.
Il se demanda quelle heure il pouvait-être. Trois heures ? Quatre ?
Il n’en avait aucune idée.
Il grogna et s’étira. Il regrettait maintenant d’avoir fait tomber son réveil sur le carrelage la veille au soir. Des miettes, maintenant. Son père allait être furieux, d’ailleurs.
Draco grimaça. Ce réveil était un des nombreux cadeaux qu’il avait reçu pour Noël, l’année de son entrée à Poudlard. Un présent à double tranchant, comme toujours. Une œuvre d’art doublée d’une menace.
Soit à l’heure, Draco Malfoy.
Je ne veux plus de lettres de Snape à ton sujet.
Il avait certes un peu abusé de son illusion de liberté en entrant à Poudlard. On l’avait très vite rappelé à l’ordre.
Non, il n’était pas libre. Toujours pas.
Honore ton nom.
Oh, on tolérait qu’il agace Potter, tant que ça n’entachait pas ce fameux nom, ce nom honorable, puissant et noble.
Il secoua la tête.
Au moins, c’était amusant. De le chercher. Tellement facile. Lui et ses amis démarraient au quart de tour, presque trop simple.
 Quoique ces derniers temps…
Potter semblait tracassé. Peut-être à cause de cette histoire de meurtrier fugitif. Le fameux Sirius Black.
Fou et ivre de vengeance, dit la gazette. Tremble, Harry Potter.
Quoiqu’il en soit, Potter n’était pas tranquille. Et ça se ressentait dans leurs altercations.
Plus de rage. Encore plus de haine.
C’était de plus en plus passionnant.
Draco se leva sans un bruit, ouvrit le tiroir de sa table de nuit et ramassa les pièces de son défunt réveil. Il les rassembla délicatement et les plaça dans une jolie boite d’ébène qu’il posa dans sa malle.  Il avait un vague espoir de trouver quelqu’un pour le réparer. Les horlogers capables de travailler sur des mécanismes aussi fins étaient de plus en plus rares, mais on devait en trouver encore deux ou trois en Grande Bretagne.
Ils étaient chers. Mais cela ne lui posait pas de problème.
C’était un trésor d’orfèvrerie : on imaginait très bien un vieux monsieur aux doigts agiles travaillant à cette mécanique de fourmi, les yeux plissés derrières des verres monstrueusement grossissants, armé d’outils minuscules, ciselant, emboitant, ajustant, retenant son souffle de peur de faire s’envoler une des microscopiques roues dentelées.
Pas de magie dans l’horlogerie. La communauté sorcière avait admis depuis longtemps la supériorité de la mécanique dans la mesure du temps. Ce temps qui restait un mystère pour les sorciers tout autant que pour les Moldus. Peut-être même plus, les Moldus ayant tendance en ce début de siècle à ne plus se poser beaucoup de questions, faisant confiance à la progression apparemment inexorable de leur « Technique ». Ce qui faisait souvent ricaner Lucius.
Mais  les dispositifs temporels magiques avaient le désavantage majeur d’être soumis aux fluctuations imprévisibles de la magie ambiante, d’être sensible au moindre souffle surnaturel, détraquant plus où moins leur fonctionnement. Aucune fiabilité. A fortiori en ce lieu saturé de Magie ancestrale qu’était Poudlard.
Mécanique, donc.
Draco eut un sourire amer. Il se souvenait de ses interrogations naïves en ouvrant son paquet ce jour là.
Comment cela fonctionne-t-il, mère ?
Phrases polies encore un peu maladroites.
Jusque là, l’enfant ne s’était jamais posé de questions sur les objets qui jalonnaient son quotidien, après tout, tous étaient là pour le servir : pendules, cheminées, elfes de maisons…
Prends en soin,  Draco.
Elle avait dit ça dans un sourire, sans répondre à sa question.
Avec douceur.
Elle était encore douce à cette époque.
 Il soupira.
Ca ne faisait que deux ans, pourtant. Mais elle avait changé, depuis.
De l’angoisse dans ses étreintes. Parfois même il interceptait un regard affolé.
Sa mère avait peur de quelque chose. Peur pour lui.
Peut-être cela avait-il à voir avec l’augmentation soudaine des absences de son père ? Comme s’il préparait quelque chose.
Quelque chose que sa mère redoutait.
Quelque chose de dangereux.
Il se demanda comment serait Noël, cette année là.
Il n’allait pas tarder à le savoir : il rentrait chez lui le jour même, comme tous les élèves qui passaient les fêtes avec leurs parents.
Pas comme Potter.
Ce sale petit orphelin faisait encore partie des marginaux.
Se faire remarquer, toujours.
Draco eut un rictus.
Pauvre Potty en manque d’amour.
Ou peut-être que l’amour de sa belette et sa sang de bourbe lui suffisent.
Après tout, il a bien l’air de s’en satisfaire.
Peut-être que Potter ne manquait pas d’amour.
Peut-être qu’il ne connaissait pas encore assez Potter.
Par exemple,  il ne savait même pas si Potter avait une copine.
Il secoua la tête.
S’il avait une copine, ça se saurait. Les filles sont toutes pareilles.
Pas une ne serait capable de taire une relation avec le grand Harry Potter.
Non, il n’avait certainement pas de copine.
Est-ce qu’il avait déjà embrassé une fille ?
Draco grimaça.
Certainement pas.
Qui voudrait souiller ses lèvres avec la salive de Potter, d’abord ?
Enfin, il n’était pas sûr.
Peut-être qu’ils faisaient des trucs, avec Granger.
Après tout, c’était une fille, cette sang-de-bourbe.
Peut-être que parfois, ils se cachaient dans le dortoir des garçons, et à l’abri des rideaux, ils faisaient des expériences.
Draco imagina un instant ce que cela pouvait donner.
Il les vit tous les deux, assis sur un lit, se regardant sans oser faire un geste, gênés. Peut-être qu’ils comptaient jusqu’à trois, un deux trois, et voilà je m’approche maladroitement de tes lèvres et je les touche, et est-ce qu’on met la langue cette fois-ci, d’accord, c’est-tout mouillé, tout baveux, je m’écarte et voilà on est tout rougissant, ça y est on s’est embrassés, est-ce que tu veux qu’on le fasse encore, est-ce que je le fais bien…
Nouveau rictus de dégout.
Peut être même qu’il touchait un peu ses seins.
Ca doit lui plaire, au Potty.
Peut-être que pour Noël elle lui offrira la totale.

Peut-être que la belette est là aussi, et que chacun son tour ils embrassent Granger, ils s’entraînent, voilà je te touche et voilà il te touche, est-ce qu’on le fait bien, c’est qui le meilleur, est-ce que je peux encore toucher ses seins, rougissement, on fait des trucs un peu cochons on est presque des adultes maintenant, est-ce que c’est agréable ce que je fais, dis, Ron, c’est à toi…
Draco essaya de chasser le malaise qui menaçait de s’installer dans son esprit.
Comment en était-il venu à penser à des choses pareilles ?
Ca ne collait pas, ça ne collait pas à Potter.
Potter n’avait certainement jamais embrassé personne. C’était logique.
Il se dit qu’il allait falloir qu’il embrasse quelqu’un, lui, qu’il trouve une fille à utiliser.
Il n’avait embrassé personne, lui non plus.
Il fallait qu’il embrasse quelqu’un avant Potter.
Il sourit.
Ses baisers à lui seraient grandioses, classes, les filles se pâmeraient, elles seraient dingues de lui, il aurait des baisers froids, des baisers mortels, les filles en voudraient encore, ses lèvres seraient comme une drogue, pas comme celles de Potter, qui devaient être ridiculement humides, chaudes, maladroites.
Sûr qu’il ne saura pas quoi faire de sa langue.
Sûr que Potter s’affolera, il rougira légèrement, peut-être qu’il tremblera, ses lèvres trembleront, elles seront trop chaudes, elles seront trop moites, trop molles, tu te mordras les lèvres, tu seras incertain, tu presseras tes lèvres contre les siennes plutôt que les effleurer, tu ne sauras pas quoi faire, tu hésiteras, elle devra  te guider, stupide Potter, aucune volonté, tu la laisseras faire comme un pantin…
Tu es tout chaud, trop chaud, trop de chaleur, trop de moiteur, Potter, tu n’arriveras jamais à rien.
C’est ici qu’il fait trop chaud
Il avait besoin d’air, tout d’un coup.
Il étouffait dans ce dortoir.
L’air devait être vicié par la transpiration des dormeurs.
Il enfila une robe de sorcier par-dessus son pyjama et sorti du dortoir.
Lorsqu’il retrouva la fraîcheur des cachots, il soupira de soulagement, et s’étira.
Il avait vraiment des pensées bizarres, parfois.
Potter.
Il pensait beaucoup à Potter. Il y avait tellement à penser sur le balafré.
Il était tout ce qu’il détestait. Aucune classe. Plein de bons sentiments. Adulé, puis haï. Jamais d’indifférence.
Aimé.
Il serra les poings.
Lui aussi était aimé. Après tout, qui allait passer Noël en famille ? Certainement pas Potter. Lui resterait tout seul.
A moins que ses idiots d’amis restent pour lui. De la pitié, rien d’autre. Ou alors, ils voulaient profiter du dortoir vide pour leurs jeux malsains.
Draco retrouverait sa mère, et elle le regarderait avec douceur, et son père classe comme toujours dirait quelques mots classes, devant un sapin classe et un repas encore plus classe.
Lui avait la vie rêvée.
Potter n’avait rien.
Et il embrasse certainement très mal.
Il décida d’aller marcher un peu. Il ne réussirait pas à se rendormir, de toute manière.
Il regarda d’un air méprisant le sapin décharné décoré ça et là de boules vertes, et d’une guirlande argenté, unique ornement de la salle commune des Serpentards.
Il trouva ça stupide de mettre des boules vertes sur un sapin vert.
Quelques Serpentards restaient aussi ici pour Noël.
Chaque maison avait ses tares. Ses paumés.
Il ferma la porte des cachots sans un bruit.
Ne pas croiser Rusard. Qui ne dormait jamais, apparemment.
Il marcha un peu, troublé.
Les couloirs étaient dans le noir complet.
Etrange.
Pas une torche n’était allumée. Peut-être qu’elles ne l’étaient elles qu’une partie de la nuit, après tout.
Il buta contre quelque chose, et se retrouva à genoux sur le carrelage glacé.
Il réprima un juron, et chuchota.
- Lumos !
Il shoota dans le mini Père Noël qu’on avait planté au milieu du couloir, certainement sous les ordres de Dumbledore.
Ridicule.
Cette frénésie à vouloir décorer le château.
Noël, c’était la famille. Poudlard ne se substituerait jamais à la famille de ces pauvres orphelins traumatisés forcés de rester là pour les fêtes, alors pourquoi organiser ce simulacre de Noël ?
Dumbledore faisait preuve de son habituelle hypocrisie, masquée derrière ses bons sentiments dégoulinants.
Il se remit à marcher dans le noir.
Un peu tâtonnant.
Il ne voyait strictement rien.
Mais c’était excitant, d’une certaine manière.
L’obscurité. Le silence.
Il cessa de marcher, et ferma les yeux.
Il se sentait bien, là.
Ca le changeait de toutes ces lumières de Noël, qui finissaient par le rendre nauséeux.
Il écouta le silence.
Et se rendit compte que le couloir n’était pas si calme que ça.
Quelqu’un marchait.
Oh, assez loin encore.
Mais les pas se rapprochaient.
Une démarche rapide.
Draco retint son souffle, et attendit.
Il ne songea pas un instant à s’écarter de la route de l’arrivant.
Et se fit bousculer violemment.
Il s‘étala sur le sol, entraînant l’inconnu dans sa chute.
L’autre jura.
- Merde !
Draco se figea, reconnaissant la voix.
Potter.
Il n’eût pas le temps de prendre pleinement conscience de la situation, à savoir qu’il était couché sous Potter  dans un couloir obscur, car un miaulement caractéristique troubla le silence.
Ce fut au tour de Potter de se figer.
Combien de temps restèrent-ils ainsi, immobiles, l’un sur l’autre, presque sans respirer, tendant l’oreille, appréhendant un nouveau miaulement ?
Draco sentit soudain Potter se détendre, soupirer,  et se détacher de lui.
Sans y penser, il saisit un de ses bras, et le plaqua à terre, retournant la situation.
Potter  poussa un petit cri de surprise, vite étouffé par la crainte de voir revenir la sentinelle du concierge.
Potter.
Potter dominé.
Draco était troublé. Il ne savait pas pourquoi il avait fait ça.
Mais ça lui plaisait.
D’avoir soumis Potter.
Il entendait la respiration saccadée du survivant. Il avait peur.
Tu ne sais même pas que c’est moi.
Cela le fit sourire.
S’il s’approchait un peu, il pourrait même sentir son souffle.
Son souffle chaud.
Il était maintenant à quelques centimètres du visage de Potter.
Il se demanda si ses lèvres étaient chaudes. Si elles étaient moites, humides, si elles étaient molles.
Il se demanda s’il embrassait si mal que ça. Il se demanda qui l’avait déjà embrassé.
Personne.
Personne, personne, personne.
Il se sentait tout drôle.
L’autre semblait attendre.
Attendre qu’il fasse un geste.
Qu’il le frappe, qu’il le tue.
Qu’il s’en aille.
Il l’embrassa.
Potter se figea.
Arrêta de respirer.
Ses lèvres étaient chaudes.
Draco avait posé les siennes délicatement.
Il avait senti la chaleur.
Il eut envie de plus de chaleur.
Il les pressa fort.
Ses lèvres étaient moelleuses.
Ses lèvres étaient humides.
Draco poussa un gémissement presque inaudible et s’écarta un peu.
Il ne comprenait plus rien.
Instinctivement, il donna un petit coup de langue maladroit sur les lèvres de son ennemi.
Et là, Potter poussa un petit soupir.
Imperceptiblement.
Comme s’il reprenait enfin sa respiration.
Draco sentit son souffle chaud.
Il sut qu’il était perdu.
Il pressa à nouveau ses lèvres contre celles du survivant, compulsivement.
Et sentit la langue de Potter caresser la sienne.
Une langue chaude, mouillée.
Maladroite.
C’était tellement bon.
Il gémit à nouveau.
Ferma les yeux, et s’abandonna au baiser.
- Miaawwww
Les deux garçons sursautèrent.
Une voix.
Encore loin.
- Eh bien, Miss Teigne, qu’est-ce que tu vas nous trouver là, ma douce ?
Une lumière au bout du couloir.
Draco se dégagea, laissant Potter sur le sol, et détala.
Il se perdit dans les couloirs obscurs.
Après quelques minutes de tâtonnement, il retrouva les cachots, et s’y précipita.
Il referma la porte violemment.
Se laissa doucement glisser contre le mur, jusqu’au sol.
Effleura ses lèvres, les yeux écarquillés.
Potter.

                                      //////////////////////////////////

Sept ans plus tard, mi-décembre.

Harry Potter déposa le paquet sur un coin de son bureau, sans réussir à étouffer un soupir de soulagement. Il n’avait jamais été doué pour faire les papiers cadeaux. Surtout les rubans.
Il n’arrivait décidément pas à maitriser le sort permettant de tournicoter le bolduc.
Alors il utilisait des ciseaux, à la moldue.
Cela faisait toujours bien rire Ron.
Mais celui là était le dernier. Il en avait fini avec ces satanés paquets, il avait bientôt bouclé ses dossiers majeurs, il allait pouvoir rentrer chez lui et profiter de la trêve de Noël accordée par le ministère.
Il soupira. Stagiaire dans l’administration magique, ce n’était pas de tout repos. Et il n’était pas dans le pire des services. Au service chargé de la régulation de la magie noire, c’était l’enfer.
En cette période de l’année, le commerce des objets louches était florissant.
Ca faisait tellement classe d’offrir un truc dangereux et rare à Noël…
Il souhaitait bonne chance à Malfoy.
Après tout, il n’avait qu’à pas choisir ce domaine. Même s’il fallait lui reconnaître qu’il y excellait, surpassant largement son référent. Il n’allait pas rester stagiaire longtemps.
Il entendit la porte du bureau s’ouvrir, et se retourna.
Quand on parle du loup…
-Malfoy.
-Potter.
Le blond marqua une pause.
-C’est encore toi qui m’a pris le dossier sur les miroirs moldaves, Potter ?
-Non, c’est Erwan.
-Ton acolyte est encore plus incompétent que toi. C’est dire.
Le blond fit mine de partir.
-Malfoy… J’ai ton adresse, au fait.
Malfoy se retourna.
-Pardon ?
-L’adresse de l’horloger.
Il le regarda, étonné, et prit le papier sans un mot.
-…
-Un merci ne te tuera pas, Malfoy.
Le blond ne répondit pas. Mais hocha imperceptiblement la tête.
Avisant le paquet cadeau sur le bord du bureau, Malfoy s’arrêta.
-C’est pour moi, Potter ?
Harry grogna.
- C’est cela. Au fait, j’ai du boulot, alors je serais heureux que tu dégages.
Malfoy plissa les yeux, et murmura.
-Mais tu me dois un cadeau de Noël, Potter…
Harry le regarda sans comprendre.
-Je t’ai déjà fais un cadeau, moi, un jour…
Harry ricana.
-Tu devrais arrêter de consommer les trucs louches que tu ramasses, Malfoy.
Il n’eut pour réponse qu’un regard froid.
Il s’énerva.
-De quoi tu parles, à la fin ?
Malfoy eu un petit sourire.
S’appuyant sur le bureau d’Harry, il se pencha vers lui et lui souffla à l’oreille.
-De ton premier baiser, Potter.
Il quitta la pièce.
Harry resta abasourdi quelques secondes.
Puis effleura ses lèvres, les yeux écarquillés.
Malfoy.

FIN

 
     
     
 
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