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au 31 Mai 21 :
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Quand 1+1 = ❤
Par MISSLouna22
Originales  -  Romance  -  fr
One Shot - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     0 Review     Illustration    
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Coucou ! Je reviens avec une fiction que j'ai écrite il y a un peu moins d'un an. 

Rating : K+

Résumé : Repoussez le naturel, il reviendra au galop. Et si ce proverbe s'appliquait aussi aux sentiments ? L'inconsciente peur du rejet, de l'humiliation serait-elle au coeur des amours inavoués ? Offrons nous une chance.

Petite note : Bon, je sais que le résumé fait un peu philosophique et que la fic est pas vraiment dans cet esprit-là mais... Je n'arrive pas à le changer donc... Voilà ! ^.^' Au fait, si vous cherchez une béta-correctrice, je peux vous aider ! ;)

Bonne lecture ! (et s'il reste des fautes je m'en excuse sincèrement ! =$ )

~oOo~

 

- Rends-moi ça tout de suite ! Raaah, c'que tu peux m'énerver aujourd'hui !

 

Et ça l'faisait rire. Je me pinçais l'arrête du nez, le sort était vraiment contre moi. Pourtant nous étions qu'un simple et banal lundi 10 février, en cours de math comme tous les autres qui l'avaient précédé. Mais le sort est joueur et il aime se foutre de la tronche des gens, en plus particulier de la mienne. J'étais donc arrivée en retard de cinq minutes car j'étais tombée la tête dans la neige à cause de mon portail qui refusait de s'ouvrir. J'avais dû l'expliquer à la prof et la plupart de mes camarades avaient éclaté de rire.

 

Mais passons, je m'étais assise au fond depuis même pas trente secondes que la prof demanda à ma voisine de table, Sara, d'échanger de place avec Antoine soit disant pour qu'elle voit mieux le tableau. Mon œil, espèce de sous-fifre de Satan ! Breeef ! … Je venais de passer deux heures à côté d'un mec qui ne faisait que me charrier sur le fait que j'avais raté tous mes exercices, chose que je ne comprenais pas moi-même mais que je mettais sur le dos de ma colère contre lui. Je m'étais bien gardée de lui dire d'ailleurs, il serait capable de répliquer là-dessus aussi et de satisfaire son égo déjà énorme - même s'il y a un peu de quoi !-.

 

Cependant, depuis que j'avais arrêté de répondre à ses moqueries, il s'était amusé à me piquer mes affaires pour me faire réagir. Et ça n'avait pas vraiment marché jusqu'à maintenant. La sonnerie avait finie de retentir dans le lycée au moment où il avait presque sauté sur sa chaise en brandissant fièrement mon malheureux ipod arraché on-ne-sait-comment de la poche de ma veste. Il me regardait d'un air mi-narquois de m'avoir enfin fait sortir de mon mutisme mis à rude épreuve, je dois bien l'avouer même si là j'avais plutôt envie de l'étrangler que de parler. Et mi-... mi-autre-chose. Je n'arrivais pas à le définir précisément, peut-être charmeur, mmh... Peut-être...

 

- Tout de suite où je viens le chercher.

- C'est une menace ? me demanda-t-il, un irrésistible sourire en coin plaqué sur les lèvres.

- À toi de voir, lui dis-je en lui rendant son sourire.

 

Il me jaugea un instant avant de partir dans un fou-rire incontrôlable. Je me suis mordue la lèvre inférieure tellement j'étais furieuse, me retenant de l'insulter de tout les noms possibles et inimaginables ! Au lieu de ça, je me suis jetée sur son bras qui gardait mon Ipod prisonnier en espérant le récupérer. Mais il fut plus rapide et cacha sa main dans son dos m'empêchant de l'atteindre à moins de me coller contre son torse. Je ne me laisserais pas avoir aussi facilement même si l'idée était assez alléchante.

 

Antoine faisait dans les 1m70 et avec mes talons compensés je le rattrapais presque. Ses cheveux courts, bruns étaient coiffés avec du gel créant ainsi une jolie crête sur le haut de son crâne ce qui allongeait son visage ovale. Il avait rasé deux barres parallèles de ses cheveux sur le côté droit de son visage. Ça lui allait vraiment bien mais il ne le saura jamais de ma part, autant garder le peu de dignité qui me restait. Mais ce que je trouvais le plus magnifique chez lui c'était son sourire lorsqu'il riait sincèrement. Ni narquois ni forcé, juste son p*tain de grand sourire ! Et sa façon de fermer à demi-les yeux et les petites fossettes qui apparaissaient sur ses joues le rendaient terriblement craquant.

 

Mais je divague... Faut qu'j'arrête le jus de pomme au p'tit dèj moi ! À moins que ce ne soit du cidre ? Ça expliquerait bien des choses... enfin, j'avais un autre problème plus urgent : mon Ipod. Je voulais faire reculer Antoine et j'y parvins sans trop de difficultés. Je ne quittais pas son regard noisette en m'empêchant de surveiller la table qui n'était plus qu'à une vingtaine de centimètres de lui. J'attendis quelques secondes avant de lui crier un «Attention !» qui eut l'effet estompé. Il sursauta et se tourna d'un quart, oubliant complétement l'Ipod dans sa main. Je m'en saisi aussitôt puis courus récupérer mon sac. Je l'entendis grogner mais ne m'en préoccupai pas. Je rangeai vite fait ma trousse, attrapai ma veste et me précipitai dehors en remarquant que toute la classe était déjà sortie et que la prof nous attendait. Je traversai en courant le CDI pour rejoindre mes amies. Or j'avais aussi cette envie de fuir je-n'sais-quoi qui me tordait le ventre et m'essoufflait un peu. C'est pour ça que je courais. Je ne pensais pas à mes copines qui devaient sûrement se demander ce que je faisais -ou pas ?-, non puisque Antoine occupait toutes mes pensées. Je le savais -je le sentais !- derrière moi, cette peur irrépressible c'était à cause de lui qui se rapprochait de plus en plus. Pourtant... il ne me fait pas peur d'habitude, que se passe-t-il ?

 

Le sang battait à mes tempes, à mes oreilles, même jusqu'au bout de mes doigts qui serraient désespérément les lanières de mon sac. Je poussais la porte jaune menant aux escaliers intérieurs. Elle claqua mais ne se rouvrit pas. Je n'entendais plus Antoine derrière moi alors je ralentis pour reprendre mon souffle tant mes poumons me brûlaient. Je tendis l'oreille : toujours aucun bruit à part ma respiration saccadée. Il avait dû prendre les escaliers extérieurs. Tant mieux ! Je pris une profonde inspiration, glissai mes cheveux blonds bouclés sur mon épaule gauche, dévoilant ainsi mon cou. Je me mis ensuite à marcher tranquillement, descendant les dernières marches du premier escalier.

 

Lorsque tout à coup, je sentis des lèvres chaudes se poser sur ma peau, une bouche embrassait doucement mon cou, elle qui appartenait à la personne dans mon dos. Une main commençait à entourer ma taille. C'était... tendre... OH. PUTA*N. Antoine. Était. Derrière. Moi !

 

Ce fut comme un électrochoc. Mon cœur fit un énorme bond dans ma poitrine et je dévalai les deux marches restantes. La tête me tournait à cause de mon souffle plus que haché. Je m'assis contre le mur du couloir latéral, dans le renfoncement d'une porte. Je ne voulais pas qu'il me voit comme ça : faible et dépassée par mes émotions. Mes mains tremblaient tellement qu'elles lâchèrent mon sac qui s'écrasa lourdement sur le sol. J'avais l'impression que mon cœur allait briser mes côtes pour s'échapper.

 

Antoine venait d'apparaitre dans le couloir à quelques mètres de moi. Mon cœur s'emballa un peu plus. Mais je n'arrivais pas à réaliser ce qu'il m'avait fait, ou plutôt je ne voulais pas car c'était une blague, hein ? Un foutage de g*eule ? De ma g*eule, comme d'habitude. Antoine, pff !... Alors qu'est-ce ce pincement traître que je ressens ? Je me suis relevée -un peu vite peut-être- en le fusillant du regard, mettant toute ma haine dans celui-ci. Mais lorsque je voulus me baisser pour reprendre mon sac, le sol s'est rapproché à vitesse grand V, trop à mon goût et avant que j'ai pu esquisser un mouvement, je m'étais écroulée par terre.

 

Ah, ils auraient rit mes camarades, s'ils avaient été là ! Heureusement ce n'était pas le cas. Je fus assez étonnée qu'Antoine n'éclate pas de rire. Suspect... Cependant il me releva rapidement et plaqua sa main sur ma bouche soudain attentif à quelque-chose derrière lui. Je ne pouvais pas vraiment réfléchir puisque sa vive proximité avait fait envoler mon cœur, fait naître une tornade de papillons dans mon ventre, submergeant ma raison. Alors forcément, avec tout ça, c'est vraiment difficile ! Je me rendis compte que j'étais en apnée lorsque je pris une courte et brusque inspiration par le nez (ben oui, ma bouche est toujours prisonnière de sa délicieuse main -de toute façon pour parler, il faut respirer et pour l'instant c'est pas gagné !-) je sursautais quand son souffle effleura ma joue et que je compris qu'il s'était plus rapproché -si c'était encore possible !-. Je m'apprêtais à lui mordre la main pour en connaître la raison lorsque j'entendis les talons de la prof claquer contre les marches de l'escalier.

 

Je paniquais au fur et à mesure que les bruits se rapprochaient. Que se passerait-il si elle nous découvrait dans cette position quelque peu... compromettante ? Comment réagirai-je ? Et Antoine ? Quelles seront les sanctions ? Je suffoquais, le souffle me manquait, mon cœur s'affolait et la crise d'angoisse qui pointait le bout de son nez n'arrangeait pas les choses. Il tourna la tête dans ma direction pour m'envoyer un regard noir en faisant signe de me taire. J'haussais les épaules. Ça n'allait pas être de ma faute aussi ? Qui m'a embrassée par derrière, hein ? C'est lui qui a commencé ! Antoine s'est carrément collé à moi tandis que la prof arrivait presque à notre hauteur. Nan mais il en profite ou quoi ?!!!

 

- Mmhey... tentai-je

- Chut !

 

Oui, ben ça, merci je sais ! Oh non... Le claquement des talons de la prof venait de ralentir. Pitié !... Pendant les plus plus longues secondes de ma vie, lui et moi, on retint notre respiration. Elle s'est arrêtée or le silence était insoutenable. Quand soudain, on l'entendit soupirer puis reprendre sa marche. J'attendis qu'elle soit en bas du dernier escalier pour repousser Antoine et inspirer plusieurs fois sans réussir à calmer mon cœur. Les larmes me montaient aux yeux à cause de mon trop plein d'émotions : peur, colère, soulagement... Grrmff ! Il y avait surtout autre chose. Il me regardait un peu blasé. Petit c*n !

 

- Quoi ?! crachai-je.

- C'est fini, elle est partie. Tu peux souffler.

- Tu crois... que je n'essaye pas... là ? articulai-je avec difficulté.

 

Il rapprocha son visage du mien et m'étudia de ses yeux noisettes assez rieurs je dois dire. J'eus un sursaut de surprise.

 

- Et bien, tu t'y prends mal, dit-il le sourire aux lèvres.

- Mais crétin ! C'est toi qui me fait cet effet là !!!

 

Non... Non, dites-moi que je n'ai pas dit ça ! Il afficha un grand sourire un peu flippant. Et m*rde, je regrettais déjà mes paroles. Il se pencha vers moi, son regard plongé dans le mien, ses mains entourèrent doucement mes poignets. Mais je m'en rendis compte trop tard, il les avaient bloqué contre le mur. Son nez frôlait le mien et seulement quelques centimètres séparaient nos bouches. Il allait m'embrasser. J'avais un gros dilemme : lui foutre un vent comme le criait ma raison ou au contraire le laisser faire comme le souhaitait mon cœur . Son regard glissa plus bas sur mon visage puis, réduisant l'espace à néant il déposa ses lèvres sur... ma joue.

 

J'avais tourné la tête brusquement, m'affolant de ne trouver de réponse. J'ai toujours agi de façon raisonnable, pesant le pour, le contre et les conséquences, sans jamais céder à un coup de folie. Et ce même aujourd'hui, quoiqu'en dise mon cœur en se serrant si douloureusement dans ma poitrine. Une larme traîtresse roula sur ma joue mais avant qu'Antoine s'en aperçoive, je me dégageai violemment de son étreinte. Ramassant mon sac au passage, je me précipitai dans le couloir. Il n'était évidemment pas de mon avis et chopa mon bras, me forçant à m'arrêter avant que j'ai pu atteindre les escaliers. Je me suis retournée, bien remontée à lui dire le fond de ma pensée lorsque sa bouche chaude s'écrasa sur la mienne en un baiser possessif. Mon cœur était prêt à défaillir et moi, j'entrouvris mes lèvres pour accueillir sa langue, si douce. Ses mains se posèrent sur mes hanches puis les miennes sur sa nuque.

 

- Sors avec moi, murmura-t-il contre mes lèvres.

~oOo~

Voilà, en espérant que ça vous a plu ! Bisous,

MISSLouna22

 
     
     
 
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