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au 31 Mai 21 :
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De la haine, hein ? Vraiment ?
Par Narcheska
Harry Potter  -  Romance  -  fr
One Shot - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     8 Reviews    
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Les personnages de JKR ne m'appartienne pas, ils sont à elle. Je ne me fais pas d'argent avec.

Premier OS HPDM ( vi ça devait bien arriver un jour à force d'en lire lol) j'ai bien peur que ce ne soit pas tres original en plus lol.
Donner moi votre avis





La haine, hein ? Vraiment ?
N'y a-t-il rien d'autre ? De plus glorieux ? De moins mauvais ?
Rien d'autre alors que j'étreins ton corps ?
Est-ce bien cette sensation qui me réchauffe si fort de l'intérieur, qui me transporte loin de tout ?
Si cela n'avait pas été toi, j'aurais sans doute appelé ça du plaisir, du désir. De la tendresse pourquoi pas, quand mon coeur se met à battre de cette façon si sourde.
Mais c'est toi et j'ai banni ces mots.

Pour combien de toi encore ? Dis moi toi si tu sais... Combien de temps avons nous tout les deux, avant que l'illusion se brise ? Et nous avec.
Est ce que tu pourrais toi, supporter de me regarder dans les yeux avec autre chose que de la haine ?
Moi j'en ai rêvé quelque fois. Quand l'emprunte de tes lèvres restent encore sur les miennes, quand le poids de ton corps est gravé sur ma peau, mais que tu n'es plus là pour retenir ma raison sous ton regard d'acier.

Est-ce mal ce que nous faisons toi et moi, nuit après nuit, dans cette chambre, sans même oser le nommer ?
Parfois je me dis que oui, que personne ne devrait avoir à se haïr tellement fort, de cette manière là entre toutes.
Et parfois je me dis que cela ne peut pas l'être. Pas alors que mon corps ne vie plus que pour ça, que mon coeur me crie que tout cela est normal, que j'ai juste à me laisser aller encore un peu, m'ouvrir un peu plus.

Et toi ? Est-ce vraiment à nos querelles que tu songes, à mes poings s'écrasant parfois sur ton visage jusqu'à t'en faire saigner, quand tes mains me parcourent jusqu'à me faire trembler ?
Est-ce que tu songes vraiment à tout ce mal que l'on pourrait se faire, en se faisant du bien ?

Nous n'osons même plus nous regarder dans les yeux à cette seconde, nous sommes lâche l'un et l'autre. Parce que j'ai peur d'y lire cette haine qui n'est adressée qu'à moi, parce que j'ai peur que tu y lises bien d'autres choses.
Mes lèvres sont sur les tiennes, à gouter leur douceur ineffable. Je ne t'imaginais pas si... pas comme ça... Tu m'avais toujours paru tellement froid, un prince des glaces.
Mais quand tu es dans mes bras, tu es la personne la plus vivante que je connaisse, je sens ta passion intérieur, ta chaleur infernal qui m'envahit lentement.

Ce soir a quelque chose de différent, je n'arrive pas à savoir quoi. Peut être la façon que tu as de t'accrocher un peu plus fort à mes épaules, ou celle que tes jambes ont de s'enrouler sur les miennes, comme si tu voulais te fondre en moi pour toujours.
Ton souffle à mes oreilles se fait rauque, entrecoupé de soupir.
Si tu savais comme ils peuvent allumer un brasier dans mes veines, tes soupirs. Je me suis surpris à les rechercher plus encore que tes insultes.

Nous somme fou toi et moi, est-ce que tu le sais au moins ? Fou de cette haine intarissable qui ne demande qu'à disparaître enfin. Fou de ce désir qui nous tord les entrailles à longueur de journées.
Je ne sais pas comment tout cela a commencé, quand ai-je voulu autre chose que de la douleur sous tes mains ? Quand as-tu décidé d'y répondre ?

Il est des êtres qui ne sont pas fait pour se haïr bien longtemps, j'aime à croire parfois, que nous sommes de ceux là.

- Harry...

Ta voix m'appelle, elle ne m'appelle jamais. Jamais tu ne prononce mon nom, jamais. Qu'es-tu entrain de faire Draco ? Pourquoi brises-tu soudain les règles implicites qui nous lient l'un à l'autre ?
Mon coeur s'affole d'angoisse et d'allégresse, instinctivement je resserre mon emprise sur ton corps.
Tes hanche partent à la rencontre des miennes, pour accélérer les mouvement qui me plonge à l'intérieur de toi.
Je mors ma lèvre inférieure pour m'empêcher de crier, mon visage se perd dans ton cou, dans la naissance de tes cheveux pâles, humides de sueur. Et ton odeur m'assaille, m'enivre.

Est-ce toujours de la haine ? Est-ce que cela n'en a jamais été vraiment ? J'en doute quand tes paumes se posent aux creux de mes reins et que tes ongles s'accrochent à ma peau. J'en doute aussi quand ta voix murmure ces mots qui ne devraient pas avoir de sens entre nous.

- Ne..Ne te retiens pas Harry, je t'en pris... Je veux t'entendre...

Tu ne me demandes jamais rien non plus, normalement.
Mais est-ce que la normalité a vraiment quelque chose à voir avec nous ?
Et je me dis que ce soir a quelque chose de différent, un parfum de liberté qui me prend à la gorge. Je laisse un soupir de bien être m'échapper et je te sens trembler entre mes bras.
J'ai l'impression de te faire l'amour.
Tout cela n'a aucun sens, tu t'enchaines si fort à mon corps, tu gémis dans mon cou. Par Merlin sauvez moi... Je sens mon coeur sombrer, tu viens d'abattre les barrière entre nous avec ses simples mots, tu viens de me propulser dans le vide. Vers un endroit où je ne veux pas aller si tu n'y vas pas avec moi, et comment pourrais-tu m'y suivre. Tu ne semble croire qu'à la haine. Et moi, ma seul force est l'amour.

Je la sens d'ailleurs t'envahir cette haine familière, je sens ton corps se tendre comme pour me rejeter, alors que tes mouvements se font plus saccadés, plus brusque. J'ai dû rêver, je pense, ces instants de tendresse.
Tu t'arranges pour passer au dessus de moi sans rompre notre étreinte, je sens ton poids peser sur mon torse, tes deux mains s'appuient sur mon ventre alors que tu te balances sur mes hanches.

- Regardes moi. Montres moi pourquoi j'ai fait ça !

Ta voix est sèche, mais il a cette fêlure à l'intérieur, cette douleur sourde. Et c'est pour elle que j'ouvre les yeux, pour voir peut être ce qui la cause. Pour voir peut être...
Mais c'est dans la haine que je m'abîme, une haine brulante qui broie mon coeur.
Puis la surface ce fendille, s'écaille, il y a de la colère maintenant, de la douleur aussi, et de la peine.

Vas-tu me dire ce qui te fais si mal ? Je n'en peux plus t'attendre, de ne pas savoir, d'imaginer, de me perdre dans des conjonctures qui m'envoient chaque foi un peu plus proche de la folie.
Un murmure inarticulé s'échappe de tes lèvres. Nous sommes pratiquement immobile maintenant, tes yeux dans les miens, mon corps dans le tien.
Est-ce une larme que je vois sur ta joue ? Pourquoi est ce que cela me fait si mal ? Pourquoi je sens cette force grandir en moi, cette capacité de détruire tout un monde si cela pouvait seulement empêcher cette larme de tomber ?
Il y a de la rage en toi quand tes poings s'élèvent et qu'ils se mettent à frapper sur mon torse. De la colère quand ta voix me parvient.
- Pourquoi a-t-il fallu que cela soit toi ! Pourquoi Harry ? Hien, Pourquoi ?
Et cette haine, cette haine brulante que tu craches, toute cette colère que tu déverses, soudain je comprends. Cela ne m'est pas adressé, pas cette fois.

J'essaye de retenir tes bras, de t'attirer à moi, de te calmer. D'autres larmes sont partit rejoindre la première, tellement nombreuses.
- Pourquoi je ne peux plus te haïr ?
Tu sembles perdre toutes forces, tu t'effondres sur mon torse. Je sens tes paumes se presser sur ma peau. Je t'entoure de mes bras, et te sert contre moi, comme si je pouvais te protéger de ce qui te ronge à l'intérieur.
- pourquoi je t'ai choisi face à lui ?
Ta voix ne contient plus aucune colère, juste de la lassitude, et un calme inconnu. Mon coeur danse et saigne en même temps, dans un étrange ballet qui menace ma raison.
Tu m'as choisi dis-tu ? J'ai envie de sourire, j'ai envie de crier.
- Pourquoi j'ai fui avant qu'il ne m'impose sa marque, qu'ai-je à gagner à tes cotés ?
Alors c'est çela qui te hantait, qui rendait cette nuit si différente des autres. Aujourd'hui tu as eu à choisir...

Mes doigts montent et descendent le long de ton dos, se perdent dans tes cheveux, te redessinent à l'infini. J'ai comme l'impression que tu m'appartiens, que je te tiens pour la première fois entièrement dans mes bras, pas seulement une facette de cette haine.
- Montres moi pourquoi Harry ! Donnes moi une raison de ne pas me précipiter à ses pieds demander le pardon.
Ta fierté pourrait en être une, ton sang trop noble pour être assujettit, ou bien peut être simplement parce que tu n'as rien d'un meurtrier, ou encore parce que ton âme n'y a jamais vraiment aspiré. Mais aucune de ses raisons n'est la bonne, aucune n'a assez de valeur pour dicter toute une vie. Et surtout la tienne.

- Pour ça, je murmure d'une voix que je ne reconnais pas.

Et j'amorce un mouvement du bassin, je me remets très doucement en mouvement. Je t'entends gémir alors que tes reins se creusent sous l'assaut imperceptible. Ta respiration s'accélère légèrement contre mon épaule, mais tu restes immobile étendu sur mon torse, une main posée sur mon bras.
- Est ce vraiment suffisant ?
- Bien sur que non.
- Alors pourquoi Harry ?
Pour la première fois de ma vie je cherche ton regard, pas pour y lire les blessures que je t'inflige, pas pour cette haine à laquelle nous nous sommes tellement raccroché tout les deux, mais pour cette lueur que j'ai cru y apercevoir dans mes rêves.
Ton visage se tend un peu plus à chaque seconde sous le plaisir qui monte en toi, tu mordilles ta lèvres inférieure comme pour t'empêcher de crier. T'ai-je déjà dit à quel point tu es beau ?

Mais c'est ton regard voilé qui me hante. Nos yeux se fixent pour ne plus se quitter, alors que mes mouvements se font plus amples, plus profonds.
Je veux voir des étoiles dans tes yeux, je veux voir le plaisir, le bonheur. Je veux y lire notre avenir.
Je prends ton visage entre mes mains et je mélange nos lèvres ensemble, je goûte la saveur intime de ta bouche, son goût de larme un peu étrange.
- Parce que ce n'est pas la haine qui m'amène tout les soir dans tes bras Draco, je crois que cela ne l'a jamais été, soufflai-je doucement.

Un sourire né, l'étincelle de peur quitte ton regard. Le silence nous enveloppe encore un long moment, un long moment durant lequel je laisse parler mon corps, durant lequel j'écoute le tien lui répondre. Je me laisse entrainer peu à peu, incapable de penser, submergé de plaisir, submergé de désir.
Je me sens trembler, je refuse de fermer les yeux, pourtant la vague qui m'emporte menace de me jeter hors de toute réalité. Ton regard sur moi est la plus belle chose en ce monde, les voilà mes étoiles, le voilà mon bonheur.
Le plaisir nous a foudroyé ensemble, nous a réuni pour toujours.

Ton souffle est court contre mes lèvres, mon coeur bat à m'en faire mal entre les cotes. Mais la nuit ne m'a jamais paru si éclatante.
Mon coeur se sent léger sans le poids de ta haine.
- Ce n'est pas de la haine Draco Malefoy...c'est bien trop proche de l'amour toi et moi.


Tu aurais pu en rire, mais tu ne l'as pas fait, tes grands yeux se sont contentés de venir se poser sur les miens avec un tel sérieux.
De la haine, hein ? Vraiment ?
Au final je ne crois pas.
Ou alors, c'est qu'elle a le doux parfum d'un amour.



Fin.

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Alors ??
Faut mieux que j'arrete tout de suite le massacre sur ce paring ?
 
     
     
 
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