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toi
Par maelyn
Originales  -  Poésie/Général  -  fr
One Shot - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     4 Reviews    
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« Que serait la vie sans amour ? » J’ai lu cette phrase sur une pub ce matin en cours de composition. Et je me suis dit : que serait ma vie sans toi ?


Des milliers de gens se sont sans aucun doute déjà posé cette question, mais moi je te la pose à toi.


J’ai dû écrire cette lettre des millions de fois mais aujourd’hui quelque chose a changé. Je me suis rappelé ton sourire et l’idée de ne plus jamais le revoir m’a attristé.


         Je m’appelle Ilya, je suis étudiante et j’ai la fâcheuse tendance de trop parler pour ne rien dire, de faire tourner le monde sur moi-même pour ensuite briser ce qu’il y a autour de moi en un simple mot.
         Mon problème vient du fait que je ne m’en rends pas compte, je suis trop impulsive et que ce n’est pas que ma vie qui en fait les frais mais aussi celle des autres. Je  passe mon temps  me plaindre. Mais, je me souviens d’une voix, il y a longtemps, qui me disait :
 « Surtout n’hésite pas à dire quand tu as mal ou quand quelqu’un te fait du mal. Il y aura toujours quelqu’un pour toi. »


         Je me suis trop souvent tue dans mon enfance, aujourd’hui encore j’ai du mal à parler de ces événements, trop présents encore dans mon esprit. Nous ne sommes que deux à partager ce secret… cet immonde secret. Lui et moi. Lui, l’homme le plus abject que je connaisse. Celui qui m’a volé mon innocence pendant près de trois années. Je lui en voudrais jusqu’à la fin de mes jours.


Ce mal me ronge. Je ne pourrais jamais parler de ce qui c’est passé à qui que ce soit, même à l’homme de ma vie.


Je préfère encore faire comme s’il ne s’était rien passé.


Je ne suis pas là pour m’attarder une fois de plus sur mes problèmes.


Je veux que tu saches…

 


         À toi,


         Je t’aime. Je sais qu’on ne commence pas une lettre par cette phrase, mais il est important pour moi que tu le saches, je ne suis pas douée pour écrire mais je ferai un effort pour toi.


         Je t’aime et cela ne changera pas. Le verbe « aimer » quand je pense à toi se conjugue au présent de vérité générale. Il y a tant de moments que j’aimerais partager avec toi et tant de paroles que j’aimerais effacer de nos mémoires.
Je parle trop, je me le dis souvent et souvent trop tardivement.


Tu me manques, même si je suis convaincue du fait que ça ne soit en aucun cas réciproque, je tiens à te le dire. Aucune parole de ma part ne me fera pardonner, je le sais, malheureusement. J’ai causé de mauvais moments dans ta vie et je m’en excuse.
Ma vie sans toi m’est difficile.

 Je ne veux pas soulager ma conscience en me faisant pardonner mais juste retrouver la chaleur de tes sourires.


Je me surprends parfois à sourire de tristesse quand je te vois marcher et que toi tu ne me vois pas. Je parle comme un amoureux transis qui épie celle qu’il aime.


J’aime te voir sourire aux autres, je m’imagine que tu me souris à moi aussi. Je me suis résignée à ne plus t’interpeller quand je te croise. Je préfère ne plus m’approcher de peur de te briser encore une fois. Briser… c’est un bien grand mot, tu as en toi un tel courage et une telle force, que même la vie contre ta façon de lui faire face toujours le sourire aux lèvres malgré les circonstances, risque de prendre peur. Je t’admire, j’admire ta manière d’être. Et je te respecte.


 Je suis si indélicate et si maladroite que nos retrouvailles risquent de finir en effusions de sang.


Te voir de loin me suffit.


Je crois que je n’irai pas plus loin… le tremblement incessant de mes mains ne me permet plus d’écrire ma vue se trouble de larmes.
Je crois bien que je vais une fois de plus recommencer cette lettre. Je veux que tu ressentes, à travers mes mots, toute la sincérité de mon propos et surtout tout l’amour que je te porte.


À toi, ma Melody du bonheur.
Ilya.

Je me retrouve une fois de plus face à cette feuille blanche, aussi désemparée que la première fois, les mots qui viennent ne sont jamais assez bon pour toi. Je veux t’écrire une lettre d’amour, ma lettre d’amour. Cette lettre qui nécessite tant de brouillons et de réflexion, je veux trouver le mot juste pour t'aborder, celui qui me permettra de te garder…mais, au final, ces brouillons ne sont-ils pas la véritable lettre que je veux t’écrire ? Les preuves irréfutables du nombre de fois où j’ai pensé à toi ? Ils ne sont peut-être pas assez propres ou bien écrits mais il me semble qu’ils reflètent qui je suis et l’état d’esprit dans lequel je me trouvais lorsqu’ils se voyaient être chiffonnés et balancés. A travers ces lettres, je me décris tout en m'ouvrant à toi en espérant que tu m'accepte telle que je suis car...que serait ma vie sans toi ?

 Que serait ma vie sans toit ?

 Tu étais une part de ma maison.

 Une part de ma vie.

 Mon amie…

 
     
     
 
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