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au 31 Mai 21 :
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Ils rêvaient d'un autre monde
Par Wiktorila
Harry Potter  -  Romance/Mystère  -  fr
7 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     8 Reviews    
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Eclaire-moi Hermione, s'il te plaît

Disclaimer : L’univers HP appartient à JKR, il n’y a que la présente histoire qui soit tout droit sortie de mon petit cerveau, Amen !

Rating : T 

Correctrice : Love Gaara of the Sand

Petit mot de moi : Bonjour ! J'espère que vous allez bien. De mon côté la forme (voilà ça c'est fait ! ^^). Je n'ai rien de bien intéressant à vous dire comme vous pouvez le constater ! Je vous souhaite donc une bonne lecture.

Note : Je ne prends pas en compte le tome 7. 

Résumé : Entre rêve et réalité, Harry ne sait plus trop. D’ailleurs ses rêves et la réalité ne sont-ils pas étroitement liés ? 

 

                                             - ILS REVAIENT D’UN AUTRE MONDE -

 

CHAPITRE 4 : ECLAIRE-MOI HERMIONE, S’IL TE PLAIT

 

Les jours passèrent. 

Le test de Potions ma foi ne se déroula pas trop mal pour moi. D’ailleurs, lorsque Slughorn, nous rendit nos copies corrigées, il me dit qu’il voulait me voir à la fin de l’heure. Ron n’avait pu s’empêcher, une fois le professeur éloigné, de glisser, avec amertume, en comparant ma bonne note avec la sienne plutôt faible, que je devais avoir remonté dans l’estime du professeur de Potions, et qu’il devait sûrement me juger de nouveau assez bien pour me redemander d’entrer dans son petit club privé, constitué de célébrités de Poudlard.

Eh bien non.

- Mr Potter, commença Slughorn une fois tous les élèves partis dîner, vous me causez des soucis.

- Comment cela ?

- Et bien vous étiez un de mes meilleurs éléments l’année passée, mais cette année, comment vous dire, vous êtes bien faible. J’en viendrais presque à croire que ce que le professeur Rogue m’a dit de vous est vrai.

- Mais…, commençai-je avant de me stopper net. 

J’aurai voulu dire que si Rogue m’avait « descendu », c’était simplement parce qu’il ne m’aimait pas. Mais pour être franc, il était vrai que je ne faisais pas grand-chose pour bien travailler, puisque je n’aimais pas Rogue non plus. Alors je préférai me taire.

- Vous vouliez dire ? demanda Slughorn.

- Non, rien.

- Bien. Oui, je trouvais votre travail vraiment insuffisant, absolument pas à la hauteur. Et puis là « pop », vous me rendez une des meilleurs copies de septième année que j’ai corrigé cette semaine. Alors accordez-moi le fait que je n’y comprenne plus rien, Mr Potter. Est-ce que vous trichez ? dit-il en émettant un petit rire.

- …non, dis-je gêné. Hermione m’a aidé à réviser pour le dernier test, j’y ai été bien préparé, voilà tout.

- Oui, mais cela ne m’explique toujours pas pourquoi vous avez tant de difficultés cette année.

- Je ne sais pas, professeur.

- Bon. Mais je me suis laissé entendre dire que vous nourrissiez l’ambition de devenir Auror, est-ce exact ? me demanda Slughorn par pur politesse car visiblement il en était sûr.

- Oui, répondis-je.

- Vous savez que ma discipline est obligatoire pour cette voie. Vous devez au minimum obtenir un Effort exceptionnel pour être accepté dans un premier temps aux entretiens que fait passer le Ministère de la Magie. Mais j’y pense, s’exclama Slughorn comme s’il avait un coup de génie soudain, vous pourriez prendre des cours de rattrapage.

- Je ne savais pas que vous donniez des cours de rattrapage, professeur, dis-je étonné.

- Oh mais je n’en donne pas, je suis bien trop occupé pour donner des cours supplémentaires.

Je ricanai intérieurement. Trop occupé, mon œil, et moi j’étais un troll en tutu, dans ce cas là. Occupé à faire ses petites réunions et à manger des ananas confis, si c’était cela qu’il considérait comme des choses importantes… .

- Mais Miss Granger pourrait continuer de vous aider, suggéra-t-il. Ou vous pourriez demander à quelqu’un d’autre qui se débrouille bien. Mr Malefoy, par exemple.

A ce nom, j’avalai de travers, et manquai de m’étouffer.

- Je demanderai à Hermione, répondis-je précipitamment en prenant mon sac, vous m’excuserez, professeur, mais j’ai du travail à faire.

- Au revoir, Mr Potter, salua-t-il mais j’étais déjà loin.

Pourquoi fallait-il que le nom de ce Serpentard de malheur, ce Malefoy, revienne si souvent ces temps-ci ?

Je remontais le couloir des cachots perdu dans mes pensées, lorsque, LA voix que je ne voulais pas entendre, s’éleva dans mon dos. 

- Alors, Potter, on s’est fait remonter les bretelles ? 

Je m’étais arrêté et retourné pour lui faire face.

- Tu ne peux donc pas t’empêcher de te mêler de ce qui ne te regarde pas, Malefoy.

- Jamais, me répondit le blond. Même quand je dors. Je n’y peux rien, c’est dans ma nature.

Il me semblait que j’avais déjà entendu cela quelque part.

- Je croyais que fouiner était aussi ton domaine, dit Drago. Oh Merlin nous avons un point en commun, rien que d’y penser ça me fais frémir.

« Frémir !» pensai-je. 

Le genre de mot à double sens. Et évidemment dans la bouche de Malefoy, et avec son regard plus que bizarre, impossible de savoir ce qu’il entendait par « frémir ». 

- Bonne nuit, Malefoy, dis-je pour conclure cette discussion gênante.

Je commençai à tourner les talons quand :

- « Bonne nuit » ? Ce cher Potter aurait-il enfin apprit la politesse ? Railla-t-il.

- Ferme-la.

Il devenait exaspérant. 

- Aah. Je me disais aussi, cela aurait été trop beau que tu sois devenu « correcte » en si peu de temps.

Il me fixait toujours d’une manière étrange. Je levai les yeux au ciel, lui tournai le dos, et remontai le couloir. « Crétin ! ».

 

Avec tout ça j’en avais presque oublié mon rêve. Mais il se rappela tout seul à ma mémoire.

Cela faisait moins d’une semaine que j’avais rêvé de ce futur plus ou moins vraisemblable. 

J’allai me coucher après un entraînement de Quidditch particulièrement douloureux. Et pour cause. L’un des deux nouveaux de l’équipe avait été mit au poste de batteur, ce qui convenait bien puisqu’il avait une bonne poigne. Tellement bonne d’ailleurs, que pendant l’entraînement, après avoir frappé vigoureusement un cognard, la batte lui avait échappée des mains, et était venue s’encastrer à pleine vitesse dans un de mes omoplates, alors que je volais un peu plus loin. Si je n’avais pas eu aussi mal, je crois que je l’aurai trucidé sur place, et après je l’aurai renvoyé de l’équipe. Mais il était tellement gêné, cramoisie, et le meilleur batteur que j’avais pu trouver, que je ne lui avais rien fait. 

Même après être passé à l’infirmerie, j’avais encore mal.

C’était donc en compagnie d’une charmante douleur, qui m’obligea à me coucher sur le ventre, que je m’endormis.

 

Il était 18H57. Je me trouvais dans une cuisine, la même en fait que celle de la dernière fois, celle de l’appartement conjugal Malefoy-Potter, en train de préparer un délicieux petit dîner, composé d’un velouté d’asperges, de filets de saumon poêlés avec une petite fondue de poireaux à la crème, et d’une mousse au chocolat toute légère. Je respirais le bonheur et la sérénité, alors que je faisais la…CUISINE !!!

Moi qui croyais avoir tout vu, ça c’était le bouquet. J’étais un vrai petit homme au foyer. Et le pire était que ça me rendait heureux. 

J’essayai en vain de me faire lâcher la cuillère en bois que je tenais. RRrrrrrrr !! Visiblement l’époque où je pouvais contrôler ce corps de Harry du futur était totalement et définitivement révolue ! Génial. J’allais devoir subir tout ce que ce Harry ferait sans pouvoir broncher. Le Harry (c’est comme cela que j’avais décidé d’appeler mon moi du futur) se détourna des fourneaux. Je pu voir une table bien dressée, c’était une vrai fée du logis. 

Une porte s’ouvrit. Ce devait être celle de l’entrée.

- Tu es là, Harry ? Lança la voix de Drago que je reconnus tout de suite.

Le Harry ne répondit pas. Heureusement, Il ne portait pas de petit tablier de cuisine autour de la taille, comme celui de la tante Pétunia.

Le Harry sortit de la cuisine, et entra dans la bibliothèque. Drago était debout et « nous » tournait le dos. Le Harry s’avança et entoura de ses bras la taille de Drago, et lui déposa un baiser dans le cou.

- Alors cette journée ?

- Bonne, répondit le blond évasif.

- Oui et… ?

- Et…et tu es bien curieux.

Drago se mit face à « nous », et posa ses mains sur les bras Du Harry, toujours enroulés autour de la taille du blond. 

- En fait il ne s’est absolument rien passé de palpitant. J’étais très déçu.

- Ah oui ?

- Mmmm, mais d’après la bonne odeur qui flotte, je crois que je ne vais pas être déçu d’être rentré.

- Tu as tout à fait raison.

Ils s’embrassèrent. Et comme je l’ai déjà dis, j’étais condamné à assister et à supporter tout ce qu’ils feraient, sans pouvoir rien dire, même pas gémir un petit peu. Non, rien !

Ils finirent enfin par se « décoller », il était temps.

Le dîner se passa bien, et était ma foi délicieux. J’étais un vrai chef. 

Drago du retourner dans le bureau pour travailler. Le Harry alla s’assoir sur le canapé pour lire. Il mit ses lunettes sans quoi Il (et je) ne pouvait voir de près. 

Il s’écoula une demi-heure, peut-être une heure. Le Harry et moi-même, étions plongé dans « notre » lecture. 

- J’adore quand tu portes ces lunettes.

Le Harry sursauta. Drago était nonchalamment adossé au mur, en face du canapé, les mains dans les poches. Il me regardait, enfin il le regardait.

- Tu as terminé de travailler ? 

- Oui, répondit Drago en s’asseyant à côté Du Harry. Je dois me rendre à Poudlard demain, dans l’après-midi. Le Ministre a eu vent d’une soit disant indiscipline grandissante qui sévirait à l’école. Le chef de mon département m’a demandé d’aller y faire un tour pour prendre la « température », avant que lui et le Ministre n’y aille.(un blanc) Tout ça c’est de ta faute encore.

- Pardon ?!

- C’est toi qui a commencé à enfreindre les règles quand tu étais à Poudlard, expliqua-t-il, et de plus en plus au fur et à mesure des années. Et comme tu es LE modèle de toutes les générations, les élèves suivent ton exemple, ils contournent le règlement.

- Ça ne te gênait pourtant pas quand « je contournais » le règlement pour toi, en 7ème année, si je me souviens bien.

- Mais je ne t’obligeais pas à le faire.

- Oui, tu as raison, mais tu aurais certainement été très déçu que je ne le fasse pas.

Petit à petit leur visage s’étaient rapprochés. Leurs voix se faisaient chuchotements.

- C’est vrai…

Leurs bouches s’unirent. Le Harry se rapprocha de Drago. Leurs langues se mêlèrent dans un baiser passionné. 

Et moi j’étais condamné à devoir supporter tout ça. C’était répugnant ! J’essayais de me concentrer pour faire arrêter Le Harry, mais rien n’y faisait, je n’avais plus aucune emprise sur l’esprit, ni le corps dans lequel je me trouvais. Et d’ailleurs je ressentais une sorte de trouble. Une sensation étrange…

Drago retira les lunettes Du Harry, avant de le pousser en arrière. Ils se retrouvèrent allongés sur le canapé, Le Harry sous Drago

Ils continuaient d’échanger de langoureux baisers. Le Harry avait glissé une main dans le dos de Drago, et l’autre dans ses cheveux blonds.

Drago fit descendre ses lèvres le long de la mâchoire Du Harry, puis le long de son cou, aussi loin que lui permit le col de sa chemise. Justement, il commença à déboutonner cette chemise, qui visiblement le gênait. A chaque bouton défait, il déposait ses lèvres sur le torse Du Harry. Et plus il descendait, et moins ses baisers étaient chastes. Mais il reprit possession des lèvres Du Harry qui appréciait ces « douces attentions ». Comment est ce que je pouvais le savoir ? Mais simplement parce que je ressentais TOUT ce que Le Harry ressentait. Cette ivresse grandissante, les bonds que faisait son cœur, et les caresses de Drago. Tout, je ressentais absolument tout. C’était horrible. Mais plus le désir envahissait mon hôte, et plus j’avais de difficultés à rester concentrer sur mon dégoût. Le désir et le plaisir me happaient autant qu’ils happaient Le Harry.

- Tu ne comptes pas t’en prendre à moi sur cet étroit canapé j’espère, dit Le Harry alors que Drago dévorait son cou de baisers. J’ai besoin d’un minimum de confort.

Drago abandonna le cou de sa victime.

- Oh Potter, tu es…

Mais il n’eut pas le temps de finir. Profitant de ce petit moment d’inattention de la part du blond, Le Harry donna un coup de rein pour prendre le dessus, et comme le canapé était vraiment étroit, ils atterrirent par terre, sur le tapis, Harry assis à califourchon sur les hanches d’un Drago grimaçant. Visiblement l’atterrissage n’avait pas épargné son dos.

- Oui ? demanda Le Harry, tu voulais dire ?

- Tu es une bête, Potter.

- Ça ne te dérange pas d’habitude, Malefoy.

En même temps qu’ils parlaient, Le Harry avait sortit la chemise de Drago de son pantalon, et la déboutonnait, de bas en haut. Il découvrit un torse glabre à la peau laiteuse. 

Drago fixait de ses prunelles de glace Le Harry, qui dévorait son prisonnier des yeux. 

Le Harry se décida (enfin) à agir. Il fit glisser ses doigts sur toute la délicieuse musculature du blond, puis en dessina les contours avec ses lèvres et sa langue. Il s’amusa notamment à faire jouer cette dernière autour du nombril de Drago, ce qui eu don de le faire haleter et se cambrer de plaisir.

- Oh Potter, réussit-il à dire entre deux halètements, que le diable t’emporte, toi et ta maudite langue !

- Avoue que tu adores ça, et que je ça te rends dingue, le taquina Le Harry avant de s’en prendre à la peau blanche et délicate du cou de sa victime.

- Mmm… 

J’étais complètement « abruti » par les sentiments et surtout par le désir Du Harry. Pas moyen de m’en sortir. A ce moment là, nous ne faisions plus qu’un.

Nous nous retrouvâmes bientôt, Drago et moi, dans le couloir, accrochés l’un à l’autre, nos bouches se dévorant. Nous avions peine à ne pas nous cogner contre les murs, et à trouver la porte de la chambre. Drago cherchait la poignée à tâtons, alors que je faisais aller la pointe de ma langue le long de sa jugulaire.

Une fois dans la chambre, Drago « reprit le dessus ». Il me fit reculer jusqu’au lit, en même temps qu’il s’en prenait à la boucle de ma ceinture. Je tombai assis sur le lit. Il se plaça à califourchon sur moi, et me poussa de nouveau en arrière. Commença alors pour moi une délicieuse torture, causée par des caresses et des baisers tantôt lents et doux, tantôt enflammés. Je ne pu retenir des gémissements de plaisir. Mon pantalon finit par atterrir sur le sol de la chambre, bientôt rejoint par celui de Drago.

Jamais je n’avais ressenti autant de plaisir. Plaisir d’autant plus grand, qu’il était provoqué par la personne que j’aimais.

- Potter, est-ce que tu veux m’épouser ?

- Sale traître, haletai-je. Dans l’état dans…lequel je suis, tu sais très bien…que quoi que tu…tu me demandes je…je dirais oui.

- C’est bien pour ça que je te le demande maintenant….

Puis le trou noir. Plus rien. 

Je me réveillai en sursaut, essoufflé et en sueur. 

Je mis du temps avant de comprendre où je me trouvais. Le dortoir des Gryffondors était encore plongé dans la pénombre. J’entendais juste les faibles ronflements de Ron et de Neville. Je me levai, pris ma robe de chambre, et descendis dans la salle commune le plus discrètement possible. Elle était déserte. Tant mieux. Je m’affalai dans un de mes fauteuils préférés, devant la cheminée. Le feu ne ronflait plus depuis longtemps, seules quelques braises rougeoyaient encore un peu.

Je n’arrivais pas à calmer ma respiration.

Mais pourquoi ! Pourquoi, est-ce que je faisais ces rêves, qui semblaient plus que réels. Et c’était d’ailleurs ça qui était le plus troublant. Bien sûr, il m’était déjà arrivé de rêver que je me trouvais dans le corps de quelqu’un mais ce n’était que de simples rêves, ça se voyait, ça se sentait. Mais là… . Je vivais et ressentais absolument tout d’une manière extrême, comme dans la « vraie vie », ces sensations étaient beaucoup trop fortes pour un simple rêve. Et pourtant…je me réveillais à chaque fois, très perturbé certes, mais je me réveillais. 

Et puis pourquoi Malefoy ! Il y avait des centaines, des milliers d’hommes… et de femmes, sur Terre, et il avait fallu que ça tombe sur lui !

Après une longue réflexion, je fini par décider de parler avec Hermione de ce nouveau « rêve ».

Je remontai me coucher vers 5H.

 

Vendredi matin, 8H30. Cours de métamorphose. Moi, à moitié affalé sur ma table. J’étais exténué. Je n’avais pas beaucoup dormis après que je me sois recouché très tôt ce matin.

- Harry, me rappela à l’ordre Hermione entre ses dents, réveille toi. McGonagall va encore te faire des reproches.

- Vous avez parfaitement raison, Miss Granger, intervint McGonagall qui avait entendu. Potter, soutenez votre jeunesse, et profitez-en en plus pour écouter ce cours.

 

La journée passa au ralentit. Mais elle finit par arriver à son terme, et par annoncer le début du week-end.

A l’heure du dîner, j’étais attablé en face de Ron, et Hermione se trouvait à ma droite. Nous étions là depuis vingt minutes, et dans mon assiette, mon ragoût n’avait pas bougé d’un pouce. Sauf peut-être les carottes que je n’arrêtais pas de pousser d’un bord à l’autre de l’assiette.

- Harry, ça va ? Finit par me demander Hermione. 

- Hmmm, grommelai-je pour toute réponse.

- Tu as perdu quelque chose ? dit-elle. Tu as vu un fantôme ? 

- Non.

- Non, attends, ne me dit pas que tu as bu ou bien mangé quelque chose que Romilda t’a donné.

- Non.

- Mais qu’est que tu as, alors ?

- J’n’en sais rien.

Après le repas, j’esquivai la veillée quasi rituelle du vendredi soir, et montai me coucher.

Il n’y avait personne dans le dortoir, tant mieux. 

J’enfilai un pyjama, et me glissai dans mon lit. Le sommeil ne tarda pas à venir, je n’entendis pas les autres monter se coucher.

 

Le ciel.

Je ne voyais que le ciel. 

Un ciel bleu et dégagé. 

Un ciel magnifique.

Après quelques secondes, je réalisai que j’étais allongé sur le dos, dans l’herbe, les mains derrière la tête. J’étais bien, détendu, serein, heureux, calme. J’avais presque un sourire béat scotché aux lèvres. Je fermai les yeux.

Quelqu’un approcha,  et s’assit à côté de moi en me faisant de l’ombre.

Je finis, à contre cœur, par rouvrir mes paupières. 

Il me regardait, le visage paisible, de l’amour dans le regard. Le soleil venait jouer dans ses cheveux blonds, ce qui les rendait encore plus clairs qu’à l’ordinaire…

 

                                                                      ooooo

 

Une imposante demeure, un immense parc boisé qui s’étendait à perte de vue, et des enfants. Beaucoup d’enfants, visiblement heureux. 

Drago et moi remontions côte à côte l’allée qui menait au manoir.

- Mr Malefoy, salua une femme d’un certain âge qui s’avançait vers nous. Comment pourrait-on, les enfants et moi, vous remercier pour ce merveilleux geste.

- En continuant de prendre soin de ces petits aussi bien que vous l’avez toujours fait, Mrs Dolly.

- Ne vous inquiétez pas, j’ai dédié ma vie entière à la cause des enfants orphelins, je ne les abandonnerai jamais. Mais venez, les enfants veulent vous voir de plus près. Vous êtes leur bienfaiteur, après tout.

- Je ne veux pas que l’on me considère comme un généreux donateur, répondit Drago.

- Pourtant généreux vous avez été en nous léguant et en faisant restaurer le manoir de votre famille.

- Ne le voyez plus comme la maison de ma famille, mais comme votre maison, s’il vous plait…

 

                                                                      ooooo

 

J’avançais dans une petite rue. Je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez, car une pluie battante tombait sur la ville. Je distinguai enfin une forme. Après plusieurs pas, je reconnus la benne à ordures qui se trouvait dans la ruelle d’accès au Ministère de la Magie. J’entendis un grincement. Quelque secondes plus tard, un Drago ruisselant se jetait dans mes bras. Je reculai un peu sous le choc.

- Ça y est ! cria-t-il plus heureux que jamais en lâchant mon cou. Ils ont acceptés.

- Quoi ? Demandai-je. De quoi parles-tu ?

- Ils ont signés les papiers ! Cathy et Peter sont officiellement nos enfants.

- …

- Harry ! Nous sommes parents !!

Aucun mot, ni aucun son ne pu sortir de ma bouche. Je pris Drago dans mes bras, si bien que ses pieds ne touchèrent plus le sol. Je me mis à rire.

- Quand pourrons-nous aller les chercher ? questionnai-je un sourire immense sur le visage.

- Maintenant si tu veux.

- Vraiment ?

- Oui !

- Ce sont nos enfants, dis-je car je ne réalisais pas. Ces petits jumeaux sont nos enfants. Drago !

Je pris son visage entre mes mains, et l’embrassai.

Nous étions trempés, mais nous étions les heureux parents de deux enfants magnifiques, et c’était ça le plus important…

 

                                                                  ooooo

 

Samedi matin. Le réveil fut doux et serein. Je savais que j’avais encore rêvé que j’étais dans le corps de l’autre Harry, mais je me sentais bien.

Mais plus je repensais à ce rêve et aux deux autres, et plus je trouvais cela étrange. Pourquoi est ce que je faisais des rêves aussi réalistes. Et pourquoi avaient-ils autant de répercussions sur mon humeur. Il fallait vraiment que je parle à Hermione.

L’après midi, je la trouvais dans la bibliothèque.

- Hermione, il faut que je te parle de quelque chose.

 

                                                    OOoOoOoOoOoOoOo

 

A suivre…

 

Muahahahaha je sais je suis sadique, mais c’est pour ça que vous m’aimez non ? MDR

Je sais que les chapitres sont courts mais bon c’est comme ça tout le monde n’est pas capable d’écrire des chapitres de 30 pages…

Enfin bref, n’oubliez pas de me dire ce que vous en pensez.

Bisous and see you later alligator !!

 

 
 
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