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au 31 Mai 21 :
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La douce folie qui m'accompagne.
Par Morphine
Harry Potter  -  Romance/Mystère  -  fr
6 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     5 Reviews    
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La melodie du bonheur.

¤¤ Chapitres quatre : la mélodie du bonheur

"The hiiils are aliiive with the sound of muuusiiiiic…. " Hurlait la télévision…

Draco Malfoy était là, affalé dans le canapé, les yeux viscéralement collés à l’écran qui débitait son flot d’image et de son sans que rien de tout cela ne représente quoi que ce soit de cohérent pour ses yeux ou ses oreilles. Comme lorsque vous venez de vous faire arracher les amygdales et que l'infirmière vous a donné un excellent pot de glace pour vous anesthésier encore un peu ! C'est cette sensation là, celle où on n'est pas totalement conscient, comme dans un état léthargique, un cocon à la fois opaque et légèrement douloureux.

Il venait de perdre pied. Ce en quoi il croyait venait d'être bafoué, il n'avait plus de repères accessoirement, plus de père connu... enfin, il avait toujours ses amygdales, c'était déjà ça.

Léopold, lui, vagabondait dans les décors changeant de la comédie musicale avec joie, il adorait ce film. Lorsqu'il était allé le voir au cinéma lors de sa sortie en salle, il avait été tellement émerveillé par ce chef d’œuvre de bonne volonté, de joie, et de bonheur qu'il était allé le revoir vingt-trois fois en tout dans cinq salles différentes. D'ailleurs quel n'avait pas été son bonheur en voyant qu'une chaîne hertzienne la rediffusait au beau milieu de la nuit, justement cette nuit là, où il avait recouvré un minimum de vie, ou plutôt devrions nous dire de réalité. Au bout d'un long moment, partagé avec les héros de la comédie, il se tourna vers l'écran et se posta tout près, de sorte qu'on ne voyait plus que lui.

° Draco... cesse de prendre cet air là. On dirait que tu viens de te faire arracher les amygdales. °

Il soupira et finit par ouvrir de grands yeux où l'on pouvait lire bien des choses... Perverses pour la plupart c'est pour cela que je vous en passerais les détails.

° Tu sais ce qui te ferait du bien en ce moment Draco ? C'est un bon bain chaud!! Tu ne crois pas?

Draco leva les yeux vers lui et sourie. Oui, peut être que cet homme bizarre dans la télévision n'avait pas tord, il avait peut être besoin d'un bon bain chaud. Il sourie de nouveau.

- tu sais que l'on ne voit pas la baignoire depuis le miroir?

L'homme tiqua et eu une moue déçu. Ce qui fit rire Draco légèrement, malgré le placebo de crème glacée qui lui entravait les poumons. Le jeune homme se leva et disparu dans la salle de bain en laissant le film en route. Curieusement, Léo disparut de la télévision, laissant cependant à contre cœur les héros de ce drame puissant aux prises avec leurs destins, pour réapparaître dans le miroir de la salle de bain.

- Je t'ai dis qu'on ne voyait pas la baignoire depuis le miroir, ça ne sert à rien.

° peut être mais j'aurais au moins le privilège de te voir te déshabiller! °

Draco leva les yeux au ciel et soupira. Il commença à enlever sa chemise, dos au miroir, provoquant l’apparition d’un léger rictus de déception et de colère mêlé au coin de la bouche de Léopold. CEPENDANT !!! Il n’en montra rien en bon… reflet qu’il était. Il continua d’admirer le corps de Draco, sa peau pale et sûrement immensément douce au touché malgré les cicatrices, ses cheveux blond presque blanc et ses fesses… ses fesses nom de dieu !!!

° Draco mon ange…°

Gémit-il… Comme il avait grandis. Sa beauté innocente et candide était devenue sensuelle et tentante. Un véritable appel au péché, et question péché, il s’y entendait comme personne.

- Je ne suis pas un ange... et je ne veux pas t'entendre me parler d'ange ou de quoi que ce soit pendant mon bain...

Marmonna t-il alors que son dernier vêtement allait rejoindre les autres sur le sol de la salle de bain. Doucement, comme s'il avait une conscience aigue du regard de Léopold sur son corps encore visible depuis le miroir, il s'immergeât avec volupté dans l'eau brûlante. Il laissa échapper un gémissement de plaisir et dans la glace, Léo se mordit les lèvres.

°Diable. ° Gemit-il.

- Tsss... D'abord, tu ne parle pas de ce genre de chose, ensuite, faudrait savoir ce que tu veux et pour finir... Je sais.

Draco eu un sourire entendus pour lui même et ferma les yeux, laissant aller son corps fatigué dans l'eau, se relaxant tout doucement avec un nouveau soupire de bonheur. Léopold avait de plus en plus de mal à respirer, si tant est qu'un reflet ai la possibilité de respirer bien sur.

Draco Malfoy était l'incarnation presque parfaite du populaire adage : "live fast, love hard, die young. " Il avait vécu sa 16eme année avec tout le faste, le romantisme et l'insouciance qu'il pouvait y mettre. D'ailleurs, il avait été tellement romantique qu'il s'était fait vampirisé avant de s'en être rendu compte. Il avait vécu l'année suivante avec une volupté à la limite de l'insanité, un nouvel amant tout les soirs, jusqu'a CE soir là où il avait tué Harry Potter. Car oui, Il l'avait tué. Voldemort devait l'avoir mauvaise... Lorsqu'il pensait à ça, Draco partait d'un rire terrible.

Il avait aimé avec la fougue et la passion des gens de son age, avec douleur, jouissance et par dessus tout la notion de plaisir qui régissait sa vie.

Il était mort à l'age de 17 ans et quelques jours, après une longue nuit de douleur, son sang se rependant sur le sol pour finir sa course dans la rivière à coté de laquelle il était tombé. Bellatrix l'avait retrouvé, l'avait punie, et l'avait laissé pour mort. Les yeux de Draco avaient vu le jour décliner, il avait sentit le froid prendre possession de son corps peu à peu, et il n'avait rien regretté. Sa trahison, sa vie, sa mort même lui parut normale... Il avait sentit sa main tomber dans l'eau de la rivière, caressée par le courant, puis tout son corps glisser peu à peu dans l'onde alors qu'il commençait à pleuvoir et que la terre où il reposait s'enfonçait dans la rivière. Et Darius l'avait sortit de là, et l'avait achevé. Sa seconde vie allait pouvoir commencer.

Draco était plongé entièrement dans l'eau et dans ses souvenirs, les yeux fermés, les lèvres entrouvertes. Léopold se pencha vers lui et lui caressa doucement la joue. Ses doigts effleurèrent la peau délicate du vampire qui se laissa faire, inconscient de ce qu'il se passait. Le démon s'immergeât complètement dans l'eau, surplombant Draco de tout son long. Il posa ses mains sur les hanches du blond qui ouvrit de grands yeux et se redressa, le buste hors de l'eau. Le poids d'un corps pesait sur ses hanches, mais il ne voyait personne. Le rire presque enfantin de Léopold retentit dans la pièce, et Draco sentit les mains remonter le long de ses hanches. La sensation d'être touché ne persistait pas à l'air libre... Il ouvrit la bouche en comprenant l'astuce mais l'homme invisible venait d'effleurer une zone particulièrement sensible de son anatomie, et le seul son qui sortit de ses lèvres fut un léger cri qu'il ne put retenir malgré ses efforts. Le rire du démon retentit encore et ses mains remontèrent le long du ventre du sorcier, le forçant doucement à s'allonger dans l'eau. Draco put sentir le poids d'un corps tout entier peser sur lui avec douceur, et tremblant légèrement, il avança une main pour essayer de toucher quelque chose de palpable. Il s'exclama mentalement lorsque ses doigts rencontrèrent ce qui ressemblait furieusement à de la chaire au touché. Mais, suivant les lignes de ce corps, ses mains n'étreignaient que du vide une fois hors de l'eau. L'élément liquide dans lequel ils baignaient tout deux avait le même effet que les miroirs sur Léopold. Draco avait déjà remarqué qu'il était possible au démon de faire bouger des objets dans le miroir et que ces items se retrouvent réellement déplacés dans la réalité... Il devait en être de même pour l'eau.
Bien évidemment, tout cela traversa la petite tête bien faite de Draco, mais il n'était pas actuellement en état de comprendre leurs implications... Il était à l'heure actuel en train de se faire dévorer le cou par un amant invisible et son état de vampire n'avait apparemment pas affecté sa capacité à... apprécier la situation. Se faire donner du plaisir par quelqu'un qu'il ne voyait pas, avait quelque chose d'absolument excitant. Il se cambra légèrement lorsque les mains qui le parcouraient furent rejointes par des lèvres désireuses de connaître leur nouveau territoire. Elles découvrirent doucement chaque parcelle de son cou, mordant légèrement la jugulaire du vampire qui gémit. Draco se réjouit intérieurement à cet instant d'être déjà mort, ce qui lui permettait de tenir sans respirer sous l'eau et qui était bien pratique. Il ne réalisait pas la situation, imprégné comme il était des sensations qui l'assaillaient. Les lèvres de Léopold descendirent presque trop lentement vers les tétons roses de Draco, les mordillant avec volupté tandis que ses mains s'enfonçaient légèrement dans les hanches du vampire. Les mains de Draco, elle, étaient en train de griffer le dos de Léopold qui souriait contre la peau du torse du blond. Ses lèvres se mirent à embrasser le ventre de Draco, sa langue à explorer le nombril du jeune homme et à commencer sérieusement à descendre plus bas. Léopold libéra les hanches du serpentard de son emprise pour commencer à effleurer tendrement son sexe tendu.

° Draco... °

Murmura t-il contre la peau brûlante de celui-ci, qui ne put répondre que par un gémissement. La voix de Léopold s'était faite douce et hypnotique... Sans cesser ses attouchements, il se plaça sous le vampire qui, se retrouvant à l'air libre prit une grande inspiration.

Les jambes de Draco se trouvaient de chaque coté des hanches du démon, ils se faisaient faces désormais, même si Draco ne pouvait toucher personne hors de l'eau. Les mains du démon s'occupaient toujours de l'intimité du vampire qui gémit une nouvelle fois et se cambra, laissant sa tête aller en arrière. La respiration de Léopold se faisaient erratique elle aussi, il libera une de ses mains, caressant la cuisse de Draco, puis ses fesses, pour finir par le soulever un peu au dessus de ses propres jambes. Il glissa sa main entre les cuisses chaudes du blond et avec douceur et attention, commença à le préparer. L'air manqua à Draco quelques secondes, une chaleur terrifiante s'engouffrant dans son bas-ventre et ses reins. Lorsque l'air revint dans ses poumons, il ne put s'empêcher de crier. Le démon sourit et ôta ses mains de l'intimité de Draco pour le soulever légèrement de nouveau, mais Draco posa une main sur son torse, regardant un peu à l'aveugle vers ce qu'il pensait être son visage.

- Non…

Il regarda d’un air halluciné l’eau dans laquelle il baignait et soudain une légère étincelle de colère parcourut son regard. Il sortit de la baignoire, s’enroula dans un peignoir et entra d’un pas furibond dans la chambre à coucher. La voix de Léopold, enflée par la rage retentit dans tout l’appartement.

° DRACO !!°

- QUOI, C’EST MA FAUTE EN PLUS ?

° Comment OSE tu ? °

- Excuse moi, mais me faire baiser par quelqu’un que je ne connaît pas, c’est plus tellement mon truc…

° QUE… °

- TA GUEULE. Je crois pas que ce sois le moment d’être exigent ou chiant. Tu la fermes et tu me laisses seul…

° Est-ce que tu te rends compte à qui tu es en train de parler ? °

- Ho j’ai peur… Qu’est ce que tu vas faire pour te venger ? De la buée sur les fenêtre ? Tu vas traumatiser Bree van der Kampf à la télé ? Peut-être que tu vas aller dans la cuisine et casser les pots de confiture ? VAS-Y !! J’M’EN FOUT !!

Vous devez bien savoir comme moi que la revanche, la jalousie, et plus encore la colère, peuvent emmener à faire des choses terribles… Comme par exemple, attacher votre frère sur les rames du métro par ce qu’il a jeté votre collection de compacts disques de votre groupe de musique préféré… C’est bien entendu une chose terrible mais ne méritant aucunement une telle punition. Car, si vous vous étiez expliqué avec votre frère il vous aurait montré toute sa désolation et vous aurait racheté ces compactes disques… alors que l’attacher aux rames du métro c’est perdre, dans une moindre mesure un membre de sa famille, mais c’est surtout, ne plus pouvoir écouter de musique ! Je vous certifie qu’il n’y a pas de poste radio dans les cellules d’une prison. Et si vous avez une sœur c’est pareil… Ca marche aussi pour toutes sortes de vengeances comme… la pendre à l’aiguille des minutes de l’église du coin, la jeter dans le port ou la rivière la plus proche après avoir bourré ses poches de plomb ou plus prosaïquement, lui arracher les yeux avec la petite cuillère qui vient tout juste de lui servir à manger de la glace. Alors bien évidemment, les personnes vertes de rage par ce que leurs moitiés viennent de s’envoyer en l’air avec le voisin et qui pensent déjà à plaider le crime passionnel ne sont plus tellement sauvables…

Léopold était présentement dans une fureur peu commune. Comment osait-il lui parler de la sorte, lui qui était… Qui était… Ne pas pouvoir le dire l’énervait encore plus, et il se transforma en fumée dans le miroir de la salle de bain.

Draco était debout dans la chambre, tremblant de touts ses membres. Il remettait l’histoire en place dans sa tête. Sa main droite remonta à son visage et lui massa doucement les paupières. Il était fatigué, le soleil allait bientôt se lever, et il n’avait pas de traces de Harry.

- Tant pis, p’tit con de gryffondor, il se croit tout puissant peut être ? L’a qu’à mourir !

Marmonna t-il avant d’aller se coucher dans son cercueil.

- Je me suis inquiété une fois, pas deux.

Le sommeil le prit comme on prend du viagra, c’est à dire facilement et sur ordonnance.

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