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au 31 Mai 21 :
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Huis Clos
Par Mmali
Harry Potter  -  Drame/Erotique  -  fr
9 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 6     Les chapitres     27 Reviews    
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Vendredi. Parce que ça ne pouvait pas durer.

Ce jour là, Drago s’éveilla doucement en se callant dans le cocon qui lui tenait chaud. Ce n’est qu’au bout de longues secondes qu’il réalisa qu’il était dans les bras d’Harry, lové de tout son être dans la douce chaleur du brun.

Il ne reste que deux jours…et deux nuits…

Prenant garde à ne pas réveiller le Gryffondor, il entrelaça ses doigts avec ceux du gryffondor.

Tu as eu raison de moi Harry. Excuses-moi pour ce qui arrivera…pardonnes-moi…

Au bout d’un long moment, que le blond savoura, Harry sortit à son tour du sommeil et blottit son visage dans le cou du blond, les mèches dorées lui chatouillant le visage.

- Hum…Harry ?

- Moui ?

- Je ne suis pas une peluche tu sais.

Le nez toujours dans le cou de Drago, s’enivrant de l’odeur musquée du blond, Harry marmonne :

- Hum…T’es même pas convaincant...Tu n’aimes pas mon câlin ?

 

Tranquillement le Serpentard se retourne pour faire face au cajoleur.

- Un câlin!Tu me fais rire Potter, tu bandes comme un malade. Ricana le blond.

- Pff, réaction purement physiologique. Argumenta Harry en mettant un peu plus d’espace entre eux.

- Hey ! Tu crois aller où comme ça ? Tu ne veux peut-être pas faire l’amour avec moi mais…

- Arrête, coupa l’autre, c’est juste que…

- Ne jouons pas sur les mots ! Je disais donc que ça ne doit pas nous empêcher de faire…hum…autre chose…glissa le Serpentard, le regard malicieux.

- Y’a pas grand-chose qui t’arrêtes hein ?

 Faisant non de la tête, Drago s’empara des lèvres rouges du brun.

Il aimait l’embrasser, il aimait sentir sa langue autour de la sienne, sur ses lèvres. Ses mains s’agrippaient à lui comme si sa vie en dépendait. Harry l’embrassait ainsi, passionnément,  à chaque instant comme si c’était la dernière fois, ce qui était un peu vrai.

Leurs baisers étaient rarement doux, ils n’avaient pas le temps pour ça, c’était toujours intense, douloureux, passionné, un peu violent. Ils leurs fallaient toujours plus de l’autre. Plus de son goût, de son odeur, de ses mains sur la peau brûlante.

Rarement Drago prenait l’initiative du baiser. Il ne voulait pas s’habituer. Car lorsqu’ils sortiraient d’ici, il ne pourrait plus le faire. Malgré l’intensité de l’échange, l’un et l’autre souffraient.

Comme il avait commencé le baiser, il l’arrêta et posa son front sur celui du brun.

- Drago ? Qu’y a-t-il ?

- J’adore t’embrasser Harry, j’aime vraiment ça. Tes lèvres, tes mains, ta peau, j’aime vraiment.

Aussitôt l’autre le coupa : Je t’ai déjà expliqué que je ne voulais pas qu’on…

- Je sais Harry, et maintenant je comprends pourquoi.

Drago profita un instant du silence qui s’était installé se laissant aller tout contre Harry.

- Quand nous sortirons, tout aura changé entre nous. A cause de notre séjour ici, à cause de toi Harry, rien ne sera plus jamais comme avant. Mais je ne t’en veux pas. Parce que maintenant je sais.

- Tu sais ? demanda le brun dubitatif.

- Oui. Tout a un sens. Toi et moi, notre haine, toute notre rancœur, tout ça a maintenant un sens et quand je te croiserais dans un couloir, quand nous devrons nous plonger à corps perdus dans l’illusion je me souviendrais de tes baisers et je lutterais contre toi encore plus fort pour ne pas céder à mes pulsions. Chacune de nos luttes reviendra à t’embrasser, alors ne m’en veux pas si je frappe plus fort ou si j’hurle plus intensément.

 

L’illusion, cette maudite illusion à laquelle tu te raccroches désespérément Drago ! Je t…Merde Harry, profite du temps qu’il te reste avec lui. De toute façon tu ne pourra pas le faire plier, il est trop…trop lui, trop Malfoy. Je n’y changerais rien.

 

- Alors ne m’en veux pas si je croise plus souvent ton chemin et que je cherche encore plus les coups.

 

Ce n’est pas à toi que j’en voudrais Harry…c’est à moi, rien qu’à moi, de te faire endurer ça.

 

Ils se plongèrent alors à corps perdus dans leur baiser qui se fit plus brûlant, encore plus passionné. Les dents mordaient les lèvres, les lèvres suçaient les langues, les langues s’enflammaient. Des mains brunes effleuraient la peau blanche. Chacun des contacts laissaient une trace brûlante. Les mains blanches, elles, s’affairaient sous le T-shirt du brun, caressant le ventre, tiraillant les tétons, tirant ainsi des gémissements au Gryffondor.

Harry se mit au dessus de Drago, se calla entre ses jambes. Le regard lubrique, il déposa ses lèvres gourmandes sur le cou pâle, laissant la trace humide de ses baisers sur la veine palpitante.

Les mains blanches s’accrochèrent rapidement aux hanches du brun, collant ainsi contre lui le bassin de Harry. Il sentait son désir contre le sien.

Tous les sens enflammés, le brun ne retenait plus ses coups de reins contre le sexe tendu du blond. Les lèvres de Drago n’embrassaient plus la peau d’Harry, il mordait la peau tendre du cou, des épaules, des bras…toute la peau à portée de lèvres. Il ne voulait pas gémir, il refusait de crier son plaisir, son désir. Ses ongles s’enfonçaient dans la peau fine des hanches du survivant mais tout son être hurlait le plaisir qui s’insinuait en lui.

Harry ne ressentait plus la douleur, aucune souffrance n’entravait son plaisir ou alors chacune d’elle y contribuait…il ne savait plus très bien…il allait là où il refusait d’aller…pas pour un jour.

- Drago… ? Je…

Il tremblait sous l’effort de devoir s’arrêter, il tremblait sous le désir, il tremblait de ne pouvoir s’arrêter.

- Je ne peux pas…je ne veux pas…m’arrêter. Acheva le brun dans un murmure rauque.

Revenant rapidement à la réalité, le blond le repoussa d’un seul coup.

- Merde ! Tu n’as pas...Tu ne peux pas me faire ça ! Je te l’interdis Potter, tu m‘entends ?

Choqué par la réaction du blond, Harry le regardait ébahi, les yeux encore voilés de désir, les lèvres gonflées d’avoir trop embrassé.

Soudain, Drago le repoussa et s’extirpa du lit.

- Tu te rends compte de ce que tu me fais subir depuis que tu nous as enfermés ici Potter ? Regarde moi ! L’apostropha le Serpentard en désignant son entrejambe. Je bande comme un malade et je ne pense qu’à t’avoir nu contre moi, prêt à me faire l’amour. Quand je suis à ça de jouir entre tes bras, tu me dis que tu n’as aucune volonté pour t’arrêter ? Tu te fous de ma gueule Potter ? Parce que tu crois que moi je vais t’aider à t’arrêter peut-être ? Faut que tu sois vraiment con ! Connard de survivant !

Passablement vexé devant l’insulte, Harry se redressa à son tour dans le lit.

- Ca y est ? Tu as fini, crétin de Serpentard ?

 

Excité comme un puceau, énervé devant la bêtise du brun, tous ses sentiments se mélangeaient.

- Non je n’ai pas fini ! Tu me gonfles avec tes principes à la con de Gryffondor pathétique ! Va falloir choisir ! Tu veux m’embrasser, ok, tu veux me caresser, ok, mais faudra aussi me baiser ! Et ce, même pour deux jours ! Sinon t’auras que dalle, c’est aussi simple ! Et oui, je sais c’est du chantage ! Oublis où nous sommes, oublis qui nous sommes, oublis ce à quoi le monde nous destine ! Et oublis de me dire que tu n’as aucune volonté pour résister à tes putains de principes !

Un bref coup d’œil à son érection toujours bien présente le mit encore un peu plus en colère.

- Et tu peux me dire pourquoi je bande encore pour un con comme toi Potter ?

 

Convaincu par la tirade, ou vaincu par son désir, le gryffondor se laissa emporter par le moment présent.

- Parce que je suis irrésistible ? Proposa le brun en se mordant la lèvre sous le spectacle plus qu’attrayant que lui offrait le Serpentard.

- Je te préviens Potter, tu as intérêt à régler Ca -ses deux index tendus montrant l’érection- et sans trop tergiverser cette fois.

- Si tu as fini de râler, je devrais pouvoir faire une ou deux petites choses pour toi.

- J’espère bien ! Ajouta le blond, histoire d’avoir le dernier mot, en se glissant sous les draps.

Harry reprit sa place sur Drago, se callant entre ses cuisses, reprenant ses baisers. Les mains du blond entreprirent de défaire Harry de son pantalon de pyjama. Agacé par la ficelle du pantalon, il murmura un sort qui fit disparaître ledit pantalon. Soudain nu, Harry jeta un œil à l’érection du blond et sans un mot, celle-ci fut dévoilée, le pantalon du blond ayant disparu à son tour.

- Frimeur, râla le Serpentard.

- Râleur !

- Tu n’as pas intérêt à changer d’avis Potter, sinon je te jure que tu le payeras. Marmonna le blond en s’emparant du sexe de l’autre.

Sous la surprise, le brun haleta et perdit pied un instant.

- Ouvre les yeux Harry. Regarde à quoi tu as dis oui. Regarde moi bien petit Gryffondor, parce que aujourd’hui je ne vais pas te faire l’amour, mais tu vas prendre un putain de pied !

Et Harry se laissa faire. Les yeux grands ouverts, il se laissa emporter par Drago qui le mit sur le dos. Assis sur ses cuisses, le blond continuait de taquiner le gland de l’autre, passant parfois ses doigts sous les bourses, tirant des spasmes au brun.

Le brun tendit à son tour la main vers le sexe érigé du blond, mais celui-ci repoussa la main.

- Pas maintenant petit lion, j’ai quelque chose pour toi.

 

Alors le blond se pencha sur le cou du brun, y laissa un sillon humide. Sa langue voyagea jusqu’aux tétons, embrassant au passage la clavicule. Les dents laissèrent leur marque sur la peau brune. Puis sa langue s’attaqua au nombril, le chatouillant habilement.

Sous la caresse, le brun gémissait, s’arquait, en voulait plus.

Il étouffait ses râles en mordant ses lèvres déjà abîmées, ses poings agrippant les draps, à défaut de pouvoir caresser le blond.

Puis la divine caresse arriva. Un baiser déposé sur son membre le fit tressaillir de plaisir.

 

Le blond s’appliquait à la caresse. Il jouait de sa langue sur toute la longueur de l’érection, ne le prenant jamais vraiment en bouche.

Il voulait le faire crier, le faire supplier. C’était égoïste, mais il voulait tout lui donner maintenant, pour ne pas qu’il l’oubli une fois dehors. Il voulait faire de cette parenthèse une chose inoubliable pour le brun. Mais il ne voulait pas souffrir. Alors il lui donnait tout le plaisir possible en refusant d’en recevoir. Pourtant, il aimait ce qu’il lui faisait. Il aimait sentir le corps sous ses effleurements, se tendre, réclamer. Il aimait donner. Il savait qu’il était en train de se perdre. Mais il refusait d’y penser.

Tout comme Harry.

 

Puis il le prit en bouche, d’un coup. Il se mit à sucer avidement le sexe, sa main accompagnant son mouvement.

Harry cria, ses mains s’enfouirent dans la chevelure blonde. Ses cris, longtemps retenus, remplirent la pièce.

Lorsque le brun le repoussa avant de se libérer, Drago en profita pour le regarder jouir.

Il ne connaissait pas ce visage là, et il adorait ce qu’il voyait.

Il lui laissa quelques instants pour récuperer, puis le brun vint se blottir dans ses bras.

- Et toi Drago ? Tu n’as pas… ?

- Jouis ? Non, et pourtant, je n’ai jamais ressentis un tel plaisir petit lion. Ne t’en fais pas pour moi.

Le sommeil l’emportant déjà, le brun eu juste le temps de marmonner « Tu es sure ?» sans entendre la réponse.

***

- Harry ?

Bien calé dans les bras du blond, le Harry en question gigota un peu dans son sommeil

- Harry ? Insista le blond. Réveille-toi, on ne va pas passer la journée au lit.

- Hum…pourquoi pas…on n’a rien d’autre à faire de toute façon. Murmura l’autre, à moitié réveillé.

Devant cette constatation qui laissa le laissa pantois, Drago réajusta les couvertures autour d’eux et cala son visage dans les cheveux d’Harry.

 

Mais au bout d’une heure, l’inaction commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs, il tenta alors de se dégager de l’emprise du brun qui dormait comme un bienheureux et fila à la salle de bain.

Sa toilette faite, il revient dans la grande pièce où il constata que l’autre dormait encore. N’osant pas le réveiller, il alla se poster devant une des grandes fenêtres se demandant ce qu’il pourrait bien faire pour passer le temps.

Il ne voulait pas réveiller Harry. Il avait compris que celui-ci dormait beaucoup depuis que « le monde » comme il se plaisait à le dire, lui foutait enfin la paix. Le brun lui avait appris que chez les Dursley il ne dormait que très peu, devant être levé avant sa famille et couché après afin d’entretenir la maison et de servir les moindres désirs de chacun. Par la suite, lorsqu’il eut appris sa condition de sorcier et accessoirement de sauveur de l’humanité, tant qu’à faire, ses nuits étaient peuplées de cauchemars du, au choix, à Voldemort, la pression de Dumbledore, à la pression de la population sorcière, au stress d’affronter un monde nouveau et d’en être le sauveur.

Il ne voulait donc pas le réveiller mais il s’emmerdait.

Rien de ce qui l’entourait ne l’intéressait. Lire ne lui disait rien, jouer aux échecs tout seul, non merci, il n’avait rien pour faire ses devoirs.

Je me demande si l’illusion du parc nous montre ce qu’il est réellement. Si c’est le cas, aujourd’hui aurait été un jour parfait pour voler…Un jour parfait…Ciel dégagé, pas de vent. Avec un bon sort de réchauffement, quelques heures de vol m’auraient fait du bien….Je me demande si…Après tout, nous sommes dans la salle sur demande et je ne veux pas réellement sortir d’ici.

 

Tout à ses réflexions, il ne vit pas apparaître une petite porte du côté de la cuisine. Ce n’est qu’au bout d’une dizaine de minutes qu’il la vit enfin.

Etonné et curieux, il se dirigea vers elle et l’ouvrit. Ce qu’il vit dépassa son imagination.

Il se trouvait face à une immense salle, très haute de plafond. Le sol était recouvert de gazon, sur les murs flottait une brume qui dégageait une douce lumière. Le plafond enfin était comparable à celui de la Grande Salle, il représentait un magnifique ciel bleu.

Par Merlin Poudlard m’étonnera toujours ! Quand Harry verra ça !

Alors qu’il allait repasser la porte il aperçu deux balais posés près de la porte. Il décida cette fois d’aller réveiller Harry.

 

Il l’appela doucement. Le brun papillonna des yeux quelques instants puis revint vite à la réalité en réclamant un baiser.

- Un seul Potter, il faut que je te montre un  truc sensationnel !

Il embrassa tendrement le Gryffondor.

- Dis donc petit dragon, je peux savoir ce qui te met dans un tel état d’excitation ?

- Lèves toi et tu verras ! Ca se passe derrière cette porte. Dit le blond en désignant du doigt ladite porte.

Piqué à son tour par la curiosité, le brun ne prit pas le temps de s’habiller et fila directement vers celle-ci.

- WOW ! Drago, c’est toi qui a demandé ça ? Par Merlin, c’est immense ! Et il y a deux balais Drago ! Tu as vu ça ? On va pouvoir voler !

 

Rapidement ils enfourchèrent leurs balais pour s’envoler. Ils décidèrent au bout d’un certain temps de conjurer un Vif d’or afin de faire un match d’attrapeur.

Ce fut Drago qui le remporta au bout d’une heure de jeu.

 

Lorsqu’ils remirent pied à terre, Harry alla féliciter Drago.

- Tu vois que tu peux aussi l’attraper ce Vif !

- Mouai, mais personne ne le saura jamais qu’un jour j’ai ravi le Vif d’or à Harry Potter lui-même.

- Garde le Vif pour ta gloire personnel petit dragon. Et si tu le désires, tu peux aussi avoir le baiser du vainqueur.

- Hum, je ne peux qu’accepter mais fais attention, tu vires Poufsouffle là !

Mais quand le brun fit la moue et menaça de ne pas l’embrasser, le Serpentard l’attira rapidement à lui et lui vola un baiser.

- Y manquerait plus qu’un Gryffondor manque à sa parole !

 

***

Lorsque le soir arriva, les jeunes sorciers étaient déjà au lit, paressant allégrement après avoir joué quelques heures dans la nouvelle salle.

Blottis contre le blond, le Gryffondor senti son désir se réveiller malgré sa fatigue.

- Drago ? Tu dors ?

- Si je te dis oui, tu vas me croire ?

- Ben non.

- Alors non je ne dors pas, qu’est-ce qu’il y a ?

Sans un mot, il attrapa la main du Serpentard, la glissa sous les draps, et la posa sur son entrejambe.

- Tu n’y vas pas avec le dos de la cuillère toi !

Toujours sans un mot, le brun se glissa sous la couverture où il entreprit de faire découvrir à Drago tout son talent.


 
 
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