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Rumpo Corpus
Par Emmoirel
Harry Potter  -  Romance/Drame  -  fr
2 chapitres - Complète - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     1 Review    
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Chapitre 2

Tu vas me manquer, enfin non, tu me manques déjà et ce depuis trois semaines. Je dois y aller, Hermione et Ron sont venus me chercher, nous devons aller prendre le Poudlard express. Au revoir Amour.

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Bonsoir Draco, mon ange. Ca y est je suis revenu, nous sommes le 1er août. Enfin je devrais plutôt dire le 2 vu qu’il est déjà 1h30 du matin. Je suis content que Dumbledore ai tenu sa promesse, ça y est je suis libre des Dursley, je n’aurais plus jamais à retourner chez eux. Mais cessons de parler de moi.

Tu m’as manqué, je suis heureux de constater que tu es encore parmi nous, que le Rumpo Corpus n’a pas encore eu raison de toi. Je ne sais pas si c’est parce que je ne t’ai pas vu pendant un mois, mais je trouve tes traits plus tirés et ta peau plus blanche encore. Non je pense que c’est parce que je ne t’ai pas vu depuis tout ce temps, c’est une impression, sinon Dumbledore et Pomfresh me l’auraient dit si ton état s’était aggravé.

Tu dois me prendre pour un fou, je suis là, à te faire la conversation, comme si de rien n’était, comme si tu allais me répondre. Je sais, je suis pathétique, mais que veux tu, je t’aime et je garde l’espoir que tu vas t’en sortir. La preuve, tu es encore là, le Rumpo Corpus n’a pas encore eu raison de toi, j’ose me dire que c’est grâce à mon soutient, et que donc tu m’entends. Donc oui je préfère passer pour fou à te faire la conversation, plutôt que de baisser les bras.

Je vais devoir y aller mon ange, il faut que j’aille me reposer un peu car Hermione et Ron arrivent tout à l’heure. Ils ont décidé de venir passer le mois d’août ici, avec nous. Tu sais, ils s’inquiètent beaucoup pour toi eux aussi, ils tiennent à toi maintenant qu’ils te connaissent vraiment. Donc oui ils s’inquiètent pour toi, et pour moi. C’est pour ça que je vais devoir aller me reposer un peu, pour ne pas leur faire de peine plus qu’ils n’en ont déjà. Au fait je ne t’ai pas dis, mais ça y est, Ron s’est enfin décidé à lui avouer ses sentiments, donc ils sont enfin ensemble. Je suis heureux pour eux. A ce soir mon ange, bat toi, je crois en toi.

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Draco, ça fait déjà une semaine que je suis de retour, je commence à désespérer de te revoir en pleine forme un jour. Je sais je ne devrais pas perdre espoir, mais ça va faire bientôt 3 mois que tu es là, allongé sur ce lit. Hermione et Ron on beau me répéter que si il n’y avais pas d’espoir qu’un jour tu te rétablisse, tu ne serais déjà plus là. Je … je ne vais pas rester ce soir mon ange, je sais que je ne pourrais pas retenir mes larmes comme d’habitude, et je ne veux pas que tu les entendent, donc je vais retourner dans mon dortoir. Je reviendrais demain, peut être, si j’en ai la force. Au revoir mon ange.

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Draco, ne m’en veux pas, je sais que j’aurais du venir hier et avant hier, mais je ne pouvais pas, excuse moi. Je n’avais pas la force d’affronter encore ce que Voldemort a fait. Te voir comme ça entraîne toujours deux réactions différentes en moi. Il y a d’abord la joie. La joie de voir que tu es toujours parmi nous, à te battre. Et il y a le désespoir. Le désespoir de voir que tu es toujours parmi nous, inconscient, bien plus proche de la … … de la mort qu’il n’y paraît. Elle pourrait t’emmener sans nous laisser le temps de te dire au revoir. Je dis au revoir et non adieu, car je sais que nous te retrouverions, de l’autre coté, et plus tôt que tu ne le penses pour moi. Si tu devais nous quitter, j’irais te rejoindre prématurément, car je sais que je ne pourrais vivre en sachant que tu n’es plus de ce monde.

Je sais, je suis plutôt lugubre ce soir, je ne devrais pas te dire tout ça. Je sais que ça ne t’aidera pas. D’ailleurs je vais partir, je vais retourner auprès de Ron et Hermione, plutôt que de te raconter des choses morbides. Au revoir mon ange, à bientôt.

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Ne m’en veux pas, s’il te plait ! Je sais je n’ai pas tenu parole, celle de venir tout les soirs. Mais je n’y arrive plus, je n’ai plus la force d’affronter ton combat qui me semble inutile. Je sais que ça fait cinq jours que je ne suis pas venu. Mais t’en es tu seulement rendu compte ? Non, je ne pense pas ! Je ne pense pas que tu sois conscient de ce qui t’entoure, ni du fait que je passe, ou du moins passait, toutes mes nuits près de toi. Ce soir je ne resterais pas plus longtemps, je dois aller quelque part. Je t’aime, à bientôt.

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Je n’y crois pas ! Non mais tu rends compte ! Ils m’ont suivi ! Qui ça ? Mes deux soit disant meilleurs amis pardi ! Quand je suis venu il y a trois jours et que je t’ais dit que je devais aller quelque part, et bien j’ai été à square Grimmaurd, chez Sirius. Enfin chez moi, vu qu’il me l’a légué. Enfin bref. J’y suis allé car je voulais, comment dire ça, je voulais partir. Partir avant toi, pour t’attendre de l’autre coté, que tu ne soit pas seul à ton arrivée. Mais voilà, ils m’ont suivi et m’en ont empêché ! Ils m’ont ramené ici en me disant que j’étais fou de vouloir mourir, alors qu’il y avait encore une chance que tu t’en sortes. Tu parles, si il y avait encore une chance, je pense qu’elle serait déjà passée par là et que tu serais avec nous et non dans ce lit. Mais si ils croient que de m’avoir ramené ici m’empêchera de mettre mon plan à exécution, et bien ils se trompent.

Je vais y aller avant que le jour se lève, je ne voudrais pas qu’ils me trouvent tout de suite. Je vais aller dans la tour d’astronomie mon ange. J’ai trouvé un moyen de faire en sorte que mon âme t’y attende. Quand tu seras près, guide ton âme là bas, ainsi nous partirons ensemble de l’autre côté. Je t’aime mon bel ange. A bientôt.

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Et voilà, encore une fois j’ai échoué. Je ne sais pas comment ils ont fait pour me retrouver si vite, pourtant quand je suis allé dans la tour, il était cinq heures, donc j’avais au moins quatre bonnes heures devant moi. Mais non, il a fallut qu’Hermione déboule peu de temps après que j’ai commencé ! Du coup j’ai dormis toute la journée hier, car Pomfresh m’a donné une potion de sommeil, c’est pour ça que je ne pas pu venir te voir après ma 2ème tentative ratée.

Par contre, pendant le lapse de temps ou je n’étais pas endormi, j’ai entendu quelque chose qui m’a bouleversé. Mais pourquoi ne me l’ont-ils pas dit plus tôt ! Pourquoi ne m’ont-ils pas dit que ton état c’était aggravé au début des vacances. Mais apparemment tu as repris le dessus, il paraît que maintenant il s’est arrangé. Alors je vais te promettre une chose, je ne vais rien tenter pendant un mois, mais si dans un mois rien n’a changé, alors cette fois je ne me louperais pas ! Maintenant je vais te laisser, il reste une semaine avant la reprise des cours, et Pomfresh veut que j’aille à sainte mangouste, pour une sorte de cure de remise en forme. Je n’ai pas spécialement envie d’y aller, mais au moins comme ça ils penseront que j’ai décidé de laisser tomber mon idée de suicide. Ne t’inquiète donc pas de ne pas me voir pendant une semaine. Je serais là pour la rentrée. Je t’aime, ne l’oublis pas et attend moi.

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Me revoilà, c’est le jour de la rentrée. Je monte en 4ème vitesse à l’infirmerie, il faut que j’aille le voir, il m’a manqué. Mais quand j’y arrive et que je rentre dans sa chambre, je reçois un choc, le lit est vide ! Je sens alors le sol se dérober sous mes pieds, je m’effondre, en larmes. Tu ne m’as pas attendu, tu es parti, sans moi. Si j’avais été là, j’aurais pu te suivre immédiatement après ton départ, pour que tu ne sois pas seul. Mais non, tu ne m’as pas attendu ! Hermione viens d’arriver, elle me sert dans ses bras, je laisse les larmes couler, ma poitrine est oppressée, le souffle me manque.

Cette nuit je te rejoindrais. Cette fois je réussirais, car maintenant je sais comment Hermione a su pour ma 2ème tentative, elle m’avait lancé un sort d’alerte qui devait la prévenir dès que je me faisait le moindre mal. Mais cette foils il ne servira à rien, car j’ai trouvé comment l’annuler moi même. Donc cette fois personne ne sera au courant quand je partirais te rejoindre. Je me ressaisi, il faut que nous allions dans la grande salle, il va être l’heure de la répartition. Je vais faire comme toi mon ange, je vais mettre un masque impassible toute la soirée, et quand tout le monde sera parti se coucher, je viendrais, je viendrais te rejoindre. A toute à l’heure mon bel ange.

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Ca y est, la répartition est terminée, chacun sait à quelle maison il appartient désormais. Dumbledore prend la parole.

- Chers élèves, anciens ou nouveaux venus. J’ai une proposition à vous faire ! Je vous propose d’oublier un peu à quelle maison vous appartenez, et vous autorise à vous mélanger. Si vous êtes d’accord, il n’y aura plus une table pour chaque maison, mais quatre tables où vous pourrez vous installer selon vos envies. Maintenant que la guerre est finie, et que nous avons pu constater que le rapprochement entre maisons, surtout gryffondor et serpentard, est possible, il n’y a pas de raison que vous soyez séparé de vos amis lors des repas. Etes vous d’accord ?

C'est un grand oui massif qui lui est répondu. Tous les élèves sont d’accord avec ça. C’est dans un grand brouhaha que je vois plusieurs élèves se lever et rejoindre leurs amis à d’autres tables. Du coup, Blaise, Pansy, Vincent et Grégory nous ont rejoint. Je suis content de les voir, une dernière fois. Hermione et Pansy parlent du dernier livre qu’elles ont lu. Ron et Blaise parle quidditch. Greg, Seamus, Dean et Vince préparent déjà leurs futurs mauvais coups. Je les regarde, attendri, de voir que la guerre auras au moins permis ça. Ils seront un soutien pour Ron et Hermione quand je partirais. Je vois Dumbledore qui veut encore prendre la parole, serait ce pour nous annoncer que tu es partit, que tu ne reviendra jamais ? Je pense, le silence se fait, tout le monde se tourne vers lui. Je sens ma gorge se serrer, mais je lutte, je t’ai promis de rester impassible.

- Cher amis, je n’ai pas fini. Je sais que vous avez faim, mais il vous faudra patienter encore un peu. Il manque quelqu’un parmi nous ! Draco Malefoy ! Beaucoup d’entre vous savent qu’il nous a été d’une grande aide pendant la guerre. Son rôle d’espion auprès de Voldemort nous a beaucoup aidé. Comme vous le savez sûrement, pendant la grande bataille il a été touché par un sort de magie noire, le Rumpo corpus. Sort qui est très dur à combattre et qui laisse très peu de chance de survie. Et je voudrais tous que vous lui fassiez une ovation pour son courage pendant cette guerre, que vous lui rendiez hommage.

Après ces paroles, c’est le silence le plus total, je sens mes larmes affluer de nouveau, puis Dumbledore commence a applaudir. Il est rejoint par les autres professeurs, puis tous les élèves font de même. Cet hommage pour toi mon ange, est beau ! De voir tout les élèves et professeurs t’applaudir alors que tu n’es plus parmi nous. Puis tout à coup c’est le silence ! Les portes de la grande salle viennent de s’ouvrir, mon cœur manque un battement quand je vois qui vient d’arriver. Et mes larmes se mettent à couler, cette fois je ne les retiens pas, se sont des larmes de joie. Car oui, c’est bien toi qui es là, soutenu par Pomfresh, tu as l’air faible, mais tu es vivant ! Tu fais un sourire timide à la foule qui t’observe, puis les applaudissements reprennent de plus belle. Je n’arrive pas à y croire, tu es VIVANT !!! Tu as réussi à vaincre ce sort ! Hermione se tourne vers moi, elle me fait un grand sourire et me serre dans ses bras en me disant :

-Maintenant Harry, promet moi de ne plus jamais vouloir te tuer !

-Promis, lui répondis-je abasourdi. Je n’ai plus de raison maintenant.

Pomfresh t’aide à avancer, blaise et Pansy se sont levés pour t’accueillir, ils t’aident à t’asseoir près d’eux. Et tous ceux de notre petit groupe te souhaitent la bienvenue parmi nous. Moi je ne dis rien, encore sous le choc. Dumbledore reprend la parole.

-Bien, maintenant que nous sommes tous là, nous pouvons commencer à manger.

Et c’est dans un pop retentissant que les plats apparaissent devant nous. Tout le monde te demande comment tu vas. Je n’ose pas parler, tout d’un coup je suis pris d’une peur panique à l’idée que tu ais entendu tout ce que je te disais pendant toutes ces nuits. Je me dépêche de manger, et je file dans mon dortoir sans rien dire. La peur est plus forte, surtout lorsque je t’entends dire ce qui t’a donné la force de te battre. Une voix.

Une voix que tu entendais tous les jours ! Je comprend qu’il s’agit de moi, j’espère que tu ne te souvient pas de quoi je te parlais par contre, mais là encore je prend peur. Voilà ce que tu leurs a dit.

-J’entendais cette vois me parler, mais je ne comprenais pas ce qu’elle me disait. Par contre je ressentais ses sentiments, et c’est grâce à cette voix que j’ai trouvé la force de me battre. En fait je pense que je suis tombé sous son charme. Et heureusement, sinon je ne serais pas là à l’heure qu’il est. Le seul hic, c’est que je ne sais pas à qui est cette voix, mais je trouverais, je veux le remercier. Je dis « le » car c’était une voix masculine.

Là s’en est trop, je prend mes jambes à mon cou, et je file au dortoir, t’en pis pour le repas. Mais je ne veux pas prendre le risque que quelqu’un me fasse parler et que tu reconnaisses ma voix. Il va falloir que j’évite de parler en ta présence maintenant.

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Cela fait une semaine que les cours ont repris, et que tu es de nouveau avec nous. Pour le moment j’ai réussi à ne pas te parler, et heureusement, car tu nous as raconté que des brides de conversation de cette voix t’étaient revenues. Et qu’apparemment ce garçon, aurais des sentiments pour toi. Là ça devient vraiment dangereux pour moi, si tu découvres que c’est moi. J’aurais l’air fin devant tous nos amis. Car je sais que mes sentiments ne sont pas partagés. Hermione et Ron ne comprennent pas pourquoi je ne veux rien te dire. Ils me disent que je devrais être honnête avec toi. Mais franchement, là, je ne peux pas. Tu m’imagine t’avouer que c’est moi cette voix et donc par la même avouer mes sentiments. Non, tu me rirais au nez. Car comme tu l’as dis, tu est peut être tombé sous le charme de cette voix, ma voix, mais ton cœur est déjà pris. Donc oui, tu me rirais au nez. Et ça je ne veux pas, je ne veux pas que tu salisses de tes moqueries ce que je ressent. Alors non ! Je ne dirais rien !je ne vais pas ……

-Harry ? HARRY !!!

Mince, tu me parles, je te regarde mais ne dis rien.

-Mais tu vas me répondre bon sang ?

Te répondre ? Mais répondre à quoi ? Tu as du me poser une question, mais j’était tellement dans mes pensées que je ne pas entendu. Tous les autres nous regarde, Hermione me regarde en se demandant si je vais te répondre.

-Harry, bon sang, tu vas enfin me dire pourquoi tu ne m’as pas adressé la parole depuis une semaine ?

-…

-Mais par Merlin, qu’est ce que j’ai fait pour que tu ne veuilles pas me parler ?

Je vois que tu commences à t’énerver, je me lève, je me prépare à fuir.

-BORDEL, MAIS REPONDS MOI !!!!!!

Je lutte, je sens que je m’énerve moi aussi de te voir tant insister, que tu ne veuilles pas me laisser tranquille. Les autres n’osent plus bouger ni parler, ils attendent de voir si je vais enfin dire quelque chose.

-TU TE CROIS SI SUPERIEUR A MOI HARRY ? QUE TU NE VEUILLE PAS ME PARLER ? REPONDS MOI !!!

Là, ça me blesse et je te répond, dans ma tête bien sur…….

-ET QUE VEUX TU QUE JE TE DISE DRACO ??? QUE ……

STOP !!! Merlin, je n’ai pas fait ça ? Non, je n’ai pas parlé à voix haute ? Je vois à ta tête et à celle des autres que si, je l’ai fait, j’ai parlé à voix haute. Et vu ta tête, je pense que ça a fait tilt. Tu as reconnu ma voix. N’est ce pas ? Je suis désolé, je suis peut être un gryffondor courageux, mais y a pas marqué abruti non plus sur mon front. Ni une ni deux, je prends la poudre d’escampette. Je ne veux pas rester là à entendre tes sarcasmes, alors que les larmes arrivent.

Je cours dans le château, je file dans la salle sur demande. Quand elle s’ouvre je découvre une pièce sombre, avec en tout et pour tout, un lit et une cheminée. Sur le lit il y a un objet, on dirait un cadre photo. Je m’approche, toujours en larmes, prend le cadre et y découvre une photo de toi. Un rire cynique me vient. Cette salle sur demande pense vraiment à tout, même à ce qui fait mal. Je m’allonge sur le lit, regarde la photo, puis la sert contre moi en versant toutes les larmes de mon corps. C’est comme ça que je fini par sombrer dans un lourd sommeil.

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Quand je me réveille, je suis face la fenêtre, je vois qu’il fait nuit. Puis tout à coup je sens une respiration derrière moi, merlin, faite que ce ne soit que mon imagination. Puis je sens un bras bouger sur ma hanche, là j’espère de tout cœur que ce soit Hermione qui soit venue me réconforter. Puis j’entends mon prénom, et à cette voix, je sais que ce n’est pas Hermione. C’est toi ! Je n’ose pas me retourner, en plus j’ai toujours le cadre contre moi, décidément, que de malchance aujourd’hui. Tu m’appel encore une fois, mais je suis paralyser, je ne veux vraiment pas me retourner et t’affronter. Puis tu te lances, tu prend la parole.

-Harry s’il te plait, même si tu ne veux pas me regarder, écoute moi s’il te plait. Jusqu’au bout.

Je fais un signe de tête pour te signifier que je t’écouterais et tu te lances dans ton récit.

-En fait, je ne vous ai pas dis toute la vérité sur ma période de semi coma. J’ai effectivement quelqu’un dans mon cœur depuis quelque temps, depuis plus d’un an maintenant, et je suis effectivement tombé sous le charme de cette voix, en réalité, j’en suis tombé amoureux. Tout simplement parce que cette personne me donnais tout ce que celui qui faisait battre mon cœur avant n’aurais jamais pu me donner, car il ne s'intéressait pas à moi. Je sais c’est idiot, mais ça m’a aidé à me battre, il m’a aidé à me battre. Il venait tous les jours, il m’aidait sans le savoir. Puis il n’est pas venu pendant de longs jours, j’ai compris à mon réveil que c’était à cause des vacances. Puis il est revenu, au début il était heureux, puis au fur et à mesure il devenait plus sombre et venais moins souvent, puis il m’a avoué vouloir mourir, pour me rejoindre de l’autre coté, qu’il avait déjà essayé de se donner la mort, deux fois. Puis il est reparti plusieurs jours. Et c’est là que j’ai eu le déclic, je me suis battu encore plus fort que d’habitude, je ne voulais pas qu’il meure car je l’aimais, il m’a fait très peur. Tu m’as fait très peur Harry. Oui, maintenant je sais que c’était toi cette voix. Et si tu veux vraiment tout savoir, je suis tombé amoureux de toi deux fois. Deux fois, car la personne que j’aimais avant cette voix, c’était déjà toi !

Tu te rapproches de moi, je sens tes bras me serrer encore plus fort, tu me retournes pour que je sois face à toi. Mes yeux sont humides, des larmes me coulent sur les joues, mais encore une fois en une semaine, se sont des larmes de bonheur. Car je ressens un immense soulagement en voyant tes yeux, me refléter l’exactitude de tes paroles. Je n’ose pas parler, de peur de faire éclater cette bulle de bien être qui nous entoure. Tu te rapproches de moi, doucement, et je sens enfin la douceur de tes lèvres se poser sur les miennes. Je ferme les yeux, je suis bien, heureux. Tu m’enlèves tes lèvres, pour me dire quelque chose que je n’aurais jamais cru entendre un jour.

-Je t’aime.

Et là, pour la 2ème fois en une semaine, je te parle moi aussi, enfin.

-je t’aime aussi mon ange.

Tu reprend mes lèvres dans un doux baiser, puis ressers ton étreinte. Après quelques minutes de tendresse, tu me dis de dormir, que tu restes près de moi, que tu ne me quitteras pas. Et je sombre dans un bien être immense, un sommeil peuplés de doux rêves.

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FIN

 
 
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