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Etre ou ne pas être...
Par Linoa
Originales  -  Romance/Général  -  fr
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Salut !!! C'est encore Caroline ^^

Bon alors, vous voulez que je continue mon histoire ? J'espère que oui parce que je vais le faire quand même. N'empêche qu'il y a encore trois jours de ça, je pouvais m'estimer super heureuse. Non mais c'est fout comment les problèmes, les tracas et tout le tintouin arrivent super vite. C'en est limite désespérant mais que voulez-vous ? Nous pauvres petites gens subissent...c'est triste :-0

 

Bon sinon, je vous raconte la suite :-)

 

Flash Back

 

Aujourd'hui, nous sommes toujours le Vendredi 19 février 2010 mais il est pas moins de 17h...et oui, la journée est vite passée avec 3heures de Biologie animale et de Biologie Végétale d'affilée, j'ai bien cru ne jamais en voir le bout mais j'ai survécu !!! Alléluia !!! Qui a dit que les étudiants en branche biologie ne bossaient pas ? Hein ?

En tout cas, je pars rejoindre Monsieur Tatini, le père de Steven....Il veut qu'on l'appelle John pour faire « jeun's »...Non mais franchement, je crois que dans cette famille, il y a le gène de la débilité qu'est bien dominant mais bon, je l'aime bien quand même. Surtout que le vieux est pas moche, oh que non ! Il est bien conservé pour ses 50ans. Il a les yeux de Steven ; par contre, il est plus grand, il a une élégance naturelle qui en fait pâlir plus d'un, il a des cheveux poivres et sels qui ne font que rajouter plus qu'il n'en faut à son charme. C'est que le monsieur en question a un charisme et une personnalité hors du commun mais je suppose que c'est ce que doit dégager la plupart des grands patrons d'entreprises, surtout lorsque celle-ci bat des records fulgurants en matière de vente, dans tous les domaines bien sûr.

Mais bon, passons. Je suis donc sur le point de rejoindre « John » lorsqu'à la sortie du campus, je percute quelqu'un de plein fouet ; et là, une touffe brune me fait :

« - Oh ! Pardon, excuse-moi, je suis vraiment désolé. Je t'avais pas vu et...je suis vraiment désolé. »

« - Calme-toi...Je n'ai rien, t'en fais pas, c'est pas grave. Et toi, tu t'es pas fait mal ? »

« - Non, ne t'en fais pas. Je vais bien, j'ai la tête dure on va dire. » Me fait-il en rigolant. Puis soudain, il releva son visage et là, ce fut le choc : « Caro ! Oh! Caro, je t'avais pas reconnu....euh...Comment ça va depuis le temps ? »

Mais parce que je l'avais bien reconnu et que c'était la dernière personne au monde que je voulais voir, j'ai fait comme si de rien n'était, parce que c'est LUI qui nous avait lâchement abandonné après qu'il m'ait...je veux même pas le dire. En tout cas, il est parti du jour au lendemain sans rien nous dire, alors pour faire face à ça...ben comme d'habitude, on fait rien on laisse la colère parler :

« - Je suis désolée pour ce malentendu mais on se connaît ? Je ne suis pas sûre de te reconnaître. C'est que ça doit faire sacrément longtemps ou sinon, c'est que t'as du faire comme le courant d'air, tu es venu sans y être invité et t'as jeté un froid en partant sans autorisation.? » Fis-je froidement.

« - Oh ! Caro, s'il te plaît...tu vas pas me le faire payer à peine je suis revenu. Tu sais, c'est ton petit Jimmy ! Allez, s'il te plaît...tu vas pas me faire le coup de l'amnésique. Je peux tout t'expliquer mais faut me pardonner, j'avais pas trop le choix, je savais plus ce que je faisais... »

« - Désolée mais je suis pressée là. Je dois rejoindre quelqu'un, si tu es vraiment Jimmy, vas voir Stevy. Il est à l'amphi 2, celui dédié à Marie Curie. » puis après m'être retournée et en partant déjà vers la voiture de M'sieur Tatini, je fais « Par contre, n'espère pas que je te pardonne de si tôt James. Tu m'as fait trop de mal et pour le moment, je pense que tu resteras l'inconnu que tu as toujours été avec nous. Au déplaisir de te revoir. »

 

Vous l'aurez compris, je suis rancunière mais faut pas qu'il se croit tout permis. Non mais et puis quoi encore, il veut pas non plus que la lune lui tombe dans les mains, là ? Mais bon...après cet épisode assez pitoyable de ma journée, j'entre enfin dans la belle décapotable noire de John, c'est toujours aussi excitant de monter dans cette voiture, j'adore la sensation du touché que le vent me procure sur mes joues, c'est enivrant ^^

Vous devez vous demander pourquoi je suis avec Monsieur Tatini ? Non je ne suis pas sa maîtresse, rassurez-vous, je ne fantasme pas sur les quinquagénaires ; en fait, il m'a demandé un coup de main pour choisir les finalisations pour la « Stevy's Birthday Party », vu que je suis amie avec Stevy depuis plus de 7ans, il pense que je connais mieux ses goûts mais j'en suis pas si sûre. Mais essayons quand même, surtout quand je vois vers quel magasin, on se dirige....on est dans la rue des créateurs dans le genre de Versace, Armani, Moreshi, Visconti, Masani Gioielli, etc...Du coup, je crois que je vais faire une syncope quand il me fait voir des cravates et des chemises qui valent plus de 300€, l'unité... J'ai eu la trouille de ma vie quand John m'a fait essayer une robe et m'a dit qu'il voulait me l'acheter (la robe valait 400€ environ), il est vrai qu'elle était magnifique, on aurait dit une robe de princesse rouge avec un décolleté pas trop provoquant, un dos nu superbe et une chute rouge fendue à l'avant ; j'ai du mettre une bonne demi-heure pour le convaincre que je n'en avais pas besoin. C'est qu'il est têtu mais je le suis encore plus :-P

En attendant, qu'il prenne le dernier Levis à la mode que je lui ai conseillé avec le sweat shirt à capuche Armani et des gants en cuirs Bentley, je me surpris à aller acheter un petit cadeau en plus pour Stevy, une magnifique Bague Zoppin, un peu cher mais superbe. Ce n'est qu'au bout de trois longues heures de shopping intensif que Steven pu nous rejoindre au restaurant.

Je suis venue sous la menace de M'sieur Tatini qui m'a invité au restaurant, il m'a fait :

« - Je te préviens ma p'tite Caroline, si tu ne viens pas manger avec Stev' et moi, je ne pourrai pas t'assurer que demain, tu passes aussi inaperçue que tu l'espères. Tu sais, je dis ça pour toi parce que ce soir, on pourra se mettre d'accord pour les emplacements sur les tables et ainsi, t'assurais une certaine tranquillité. Tu comprends ? »

 

C'était bel et bien une menace je vous l'assure, même si ça peut m'arranger d'un certain côté...Maintenant, je comprends mieux pourquoi tout le monde l'aime dans son entreprise, il joue le rôle du gentil patron prévenant qui pense à tout le monde en les faisant bosser...Donc, comme je le disais sur les coups de 20h30, Stevy nous a retrouvé à son restaurant japonais préféré qui fait les meilleurs sushis du coin *o*

A peine assis, il commence déjà à nous harceler de questions et surtout, il me dévisage comme si j'étais une malade en phase terminale, j'aime pas quand il fait ça...je sais que c'est parce qu'il y a un truc qui cloche et qui le tracasse :

« -Salut vous deux ! Alors c'était comment ? Vous a trouvé de bonnes choses ? » nous fait Steven avec un grand sourire dans le genre « Dîtes-moi tout :-D ».

« - Bonsoir Stev', tu veux pas plutôt me dire comment s'est passé ta journée ? T'as eu des petites notes ou non ? Et puis, ça fait quoi de savoir qu'on a 20ans dans à peine quelques heures ? Tu sais que comme le veut la tradition à 7h30 demain, je vais te lever en trombe pour t'enquiquiner ? » fait John avec un grand sourire, qui fait d'ailleurs forte impression à la serveuse.

« - Monsieur ? Je crois que vous devriez arrêter d'user de vos charmes sur les serveuses. On a jamais de réductions, ça sert à rien. Et puis, Stevy, si tu veux savoir ce qu'on a fait après mes cours, commence les recherches parce que tu peux te gratter Martine avant que je ne te dise quoi ce soit ! », cela dit avec un sérieux déconcertant, je lui tire la langue avec beaucoup d'élégance.

« - Caro ! C'est pas gratter mais brosser déjà ! Et puis, papa, je n'ai pas eu de notes, ma journée c'est très bien passé...au début...et tu connais très bien la réponse aux deux autres questions. T'as déjà eu 20ans, donc ça me fait pas grand chose à part que j'attends avec encore plus d'angoisse ma première ride, non mais tu te rends compte ! Mon si beau visage, ridé ?! » et il nous sort cela avec une telle expression qu'on éclate de rire tous ensemble, ça fait du bien de voir un Steven rido-traumatisé mais après, il nous sort avec un regard de tueur, « Au fait, si tu essayes de me réveiller à 7h30, attends-toi à ce que je t'arrache la tête à 7h32. »

 

J'adore les voir se chamailler comme ça, c'est assez revigorant. La serveuse nous ramène notre dîner sous le sourire « supra-charmeur » de John pour repartir le rouge aux joues, et après, maintes et maintes discussions assez futiles, nous finissons notre repas jusqu'au café. C'est à ce moment-là que Stevy me lance le regard qui dit très fortement avec des ondes hyper sérieuses « Faut qu'on discute tous les deux », je suppose que Monsieur James Cross a dû lui parler et lui dire qu'il m'avait vu aussi. Raaah, j'aime pas quand il me fait ce regard-là, c'est fou comme on se comprend rien qu'avec les yeux, ça ferait presque peur. Du coup, on s'excuse auprès de son père, et il m'amène dans le parc en face du restaurant, s'en suit une longue discussions sur ce qu'il lui a dit et du coup, je me retrouve au centre de la discussion :

« - Caro, tu as vu Jimmy, pas vrai ? Tu peux pas me cacher ça comme ça. Faut pas que tu gardes les trucs-là pour toi. Je veux t'aider alors ne me mets pas de côté comme tu le fais avec les autres, ça me fait mal quand tu fais ça, s'il te plaît. »

« - Oui, j'ai vu Monsieur James Cross et il souhaite s'expliquer et s'excuser mais j'en veux pas pour le moment. S'il te plaît, épargne-moi Stevy, je veux réfléchir un peu avant de t'en parler, d'accord ? Je sais que c'est très dur pour toi aussi et je t'assure que je veux pas te faire de mal. T'es bien la dernière personne à qui je souhaiterai faire mal, t'es le seul à qui je tiens vraiment, avec ton père vous êtes ma tite famille adoptive. Alors dis pas ça, steu plaît... »

« - Je sais tout ça, Caro. Mais faut pas que tu me mettes à l'écart même si tu veux pas en parler, préviens-moi au moins qu'IL t'a parlé... » en mettant sa main dans mes cheveux pour les caresser comme s'il avait peur que je ne fuis la conversation, il me dit front contre front : « Je ne veux pas que tu recommences comme il y a bientôt deux ans, tu m'as fait autant de mal que tu t'en aies fait. J'ai cru mourir de pas pouvoir t'aider...j'en pouvais plus de te voir plonger...comme ça...je croyais que t'allais me laisser tout seul...j'ai pas envi de revivre ça... »

Je n'en crois pas mes oreilles, je pensais pas que ça l'avait autant affecté. J'avais été une véritable peste égoïste pour ne pas l'avoir remarqué...Oh mon dieu ! Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Stevy est bien le seul dont le bonheur m'importe plus que tout le reste et c'est moi qui le rend aussi triste. A cet instant, me suis jetée sur lui pour le serrer dans mes bras à l'en étouffer pour qu'il comprenne que j'étais désolée et que je ne veux pas qu'il soit aussi triste à cause de moi ; bien sûr, il a vite compris et a resserré notre étreinte. C'est qu'il y a deux ans, à cause de la petite histoire avec James et son départ, j'ai fait une dépression telle que je me suis repliée sur moi-même...je suis restée coincée dans ma bulle un moment. A présent, je m'en sortais avec Stevy mais avec le retour de James, qu'allait-il advenir de notre petit monde ?

Comment on va faire avec tout le remue-ménage qu'il cause en deux petites discussions ?

 

_________________________________________________________

 

J'espère que vous serez toujours motivés pour lire mon histoire et sa suite. J'essaie de faire au mieux alors s'il vous plaît, n'hésitez pas à me faire des remarques ^^ J'en serai même très flattée :D

 Merci à tous et à très bientôt

Linoa !! (^o^)

 

 
 
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