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au 31 Mai 21 :
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Oeil pour oeil, dent pour dent
Par Lilia
Harry Potter  -  Romance  -  fr
2 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     3 Reviews    
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Il n'y a pas de sot métier...
Hermione le regarda, triomphante, avant d’annoncer :
-Tu es ici pour nous aider à défendre les droits des elfes de maison face à leur maître.
Drago resta silencieux, le temps de digérer cette information. Lui, Drago Malefoy, allait devoir obéir à une sang-de-bourbe et… défendre des elfes ! Pendant un an…
-C’est hors de question, protesta-t-il.
-Ne t’inquiète pas, la porte est grande ouverte.
Et la jeune femme le laissa planté là, debout au milieu de la pièce, et retourna s’asseoir à son bureau, sans plus lui prêter la moindre attention. Elle se replongea dans son sordide dossier, l’air indifférent, alors qu’elle bouillait intérieurement.
-Si tu préfères, tu peux faire autre chose…
C’était Luna qui avait pris la parole, la voix chantante. Drago se retourna vers elle et, pour la première fois depuis qu’il était arrivé, il la détailla. Elle portait l’uniforme réglementaire, mais c’était bien la seule chose de « normal » chez la jeune femme. Ses cheveux, d’un blond sale, emmêlés et très longs, encadraient son visage rêveur. Ses yeux protubérants le fixaient, sans ciller. Son regard s’attarda sur les radis qui pendaient mollement à ses oreilles, puis sur sa baguette qui était rangée derrière l’une d’elle. « Cette fille est totalement folle », conclut-il. Mais, il n’en restait pas moins que c’était la seule personne de ce bureau dont le regard n’était pas remplit d’animosité. Il décida donc de faire abstraction de son apparence le temps de trouver comment se tirer de cette situation… délicate.
-Comme quoi ?
-Je ne sais pas trop, murmura-t-elle.
Le jeune homme soupira. Le voilà bien avancé.
-Ranger les livres serait très utile, reprit-elle.
-Ranger les livres ?! s’indigna-t-il. Non mais, tu m’as pris pour qui ?
-Il n’y a pas de sot métier… siffla Hermione.
Drago la foudroya du regard.
-Qu’est ce que tu veux dire par là, Granger ?
-Ne me dis pas que notre merveilleux sang pur ne comprend pas un simple proverbe moldu.
Luna se leva, aérienne et, comme si de rien était, elle s’enquit :
-Alors, c’est d’accord ou pas ?
D’un bref signe de tête, Drago acquiesça. Lui, l’héritier des Malefoy allait se transformer en bibliothécaire pour le compte d’une Sang-de-bourbe. Cela lui faisait mal au cœur, mais il n’avait pas vraiment le choix. Et il n’avait pas dit son dernier mot… Il suivit alors Luna qui se dirigeait droit sur une étrange tapisserie. Elle représentait un elfe et un sorcier, le premier étant surélevé pour être à la hauteur du second. De toute évidence, elle avait été tissée par quelqu’un de moyennement doué pour la couture. Elle recouvrait un pan de mur, le seul qui n’était pas envahit par les livres. Le jeune homme comprit vite pourquoi : la tapisserie dissimilait une porte qui menait à une petite pièce annexe au bureau. Elle n’était pas très grande, mais paraissait encore plus minuscule du fait qu’elle était pleine à craquer. Tout au fond, une vielle armoire en fer semblait sur le point de s’écrouler, entourée par des dizaines et des dizaines d’énormes cartons. Luna lui expliqua :
-Prends un uniforme à Neville dans l’armoire en attendant d’aller commander le tient. Puis, tu déballes les cartons et tu ranges les livres par ordre alphabétique. On a dû arrêter à cause du trop grand nombre de dossiers qui demandaient à être traités. Mais le manque d’ouvrages nous gêne dans nos recherches.
-Le manque d’ouvrages ? railla Drago.
Mais la jeune fille était de toute évidence insensible à l’ironie. Comme si de rien était, elle expliqua :
-La législation de protection des elfes est très récente et incomplète. Donc, il n’y a pas d’antécédent mais de nombreuses failles. Le problème, c’est que le nombre de dossiers se multiplie sans cesse et qu’il nous faut rendre des jugements. On s’appuie donc sur d’autres textes de lois, qui appartiennent à d’autres domaines. Comme tu le vois, ils sont très nombreux.
Drago soupira. Il n’avait pas fini. L’étrange phrase d’Hermione lui revint. « Il n’y a pas de sot métier ». Il se promit de tirer tout ça au clair, le plus tôt possible. Et il se promit aussi d’avoir le dernier mot. Il la piégerait. Il ne savait ni quand, ni comment, mais il la piégerait.
-Et je les range où ? attaqua-t-il en se tirant de ses pensées. Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, il n’y a plus de place.
-Mais si voyons, il en reste plein. Regarde.
Joignant le geste à la parole, elle tira sa baguette de derrière son oreille et ouvrit un des cartons grâce à un sort de découpage. Puis, elle la pointa sur un énorme ouvrage et le fit léviter, sans le moindre effort, jusqu’à l’une des bibliothèques du bureau, en commentant :
-Hermione a eu l’idée d’ensorceler les rayons. Tu vas voir, c’est incroyable.
Se sentant observé, le jeune homme afficha une moue sceptique. Mais, il eut du mal à ne pas avoir l’air surpris lorsque le volume du livre diminua pour aller ce placer dans le minuscule espace qu’il restait. Et il ne pu retenir un sursaut quand il le vu reprendre une taille plus appropriée comme si… comme si tous les livres s’étaient un peu plus serrés pour lui faire de la place.
-Tu n’as rien à faire, reprit Luna. Les livres se réduisent d’eux-mêmes quand tu les insères dans la bibliothèque. C’est un sort très difficile à lancer, tu sais ?
Il se tourna vers Hermione qui se tenait immobile penchée sur son dossier. Mais son regard fixe, ses joues un peu rouges et son sourire mal réprimé la trahissaient.
-Tu es fière de toi, Granger ?
La jeune fille se redressa de toute sa hauteur et le regard flamboyant, elle lui asséna :
-Oui, moi, j’ai fait des choses dont je peux être fière.
Drago ragea intérieurement. Si elle pensait avoir le dessus sur lui, elle se trompait lourdement. Mais, en bon Serpentard, il préférait la ruse au corps à corps. Il se contenta d’un sourire mauvais, avant de se mettre au travail.

La jeune femme relisait pour la quinzième fois la même phrase. Mais rien à faire, elle n’en saisissait pas le sens. Les allées et venue de Malefoy, qui passait d’une pièce à l’autre, la gênaient. Un an avec lui… Elle sentit la colère montée en elle. Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? Elle poussa un profond soupir. Au moins, elle était en position de force. Mais cela ne la rassurait guère. Elle savait que Malefoy parviendrait à équilibrer la situation. Il l’avait déjà fait par le passé et elle ne voyait pas ce qui pourrait l’empêcher de recommencer. Ce fut donc avec soulagement qu’elle accueillit sa pause déjeuner.
-Retour à 13h30, lança-t-elle froidement à Malefoy, avant de sortir de la salle, suivie de ses deux collègues.
Une fois seul, le jeune homme soupira. Il avait très peu de temps pour trouver quelque chose sur Granger. Quelque chose qui jouerait en sa faveur. Quelque chose qui pourrait retourner la situation. C’était primordial s’il ne voulait pas retourner à Azkaban. Parce que, et il en était sûr, jamais Granger ne lui sauverait jamais la mise. A la fin de son année d’essai, elle ferait un rapport catastrophique sur lui… Oui, il fallait qu’il trouve un moyen pour s’en sortir. Et ce moyen, c’était le chantage. Sans attendre une seconde de plus, il jeta un œil dans le couloir pour vérifier qu’ils étaient bien partis, il ferma la porte et il commença à fouiller le bureau de la jeune femme.

Luna s’arrêta brusquement.
-Attendez-moi là, je reviens, leur murmura-t-elle.
Neville et Hermione la regardèrent revenir sur ses pas. Le jeune homme laissa échapper un profond soupir. Cette fille là était trop bien pour lui. Comme toutes les autres… Hermione lisait sur le visage de son ami comme dans un livre ouvert et elle décida de profiter de la courte absence de sa collègue pour prendre les choses en main.
-Dis-moi, Neville, tu manges où ce midi ?
-A la cafétéria du ministère. Avec vous, comme d’habitude, répondit le jeune homme surpris. De toute évidence, elle ne voyait pas où elle voulait en venir. Elle ajouta, comme si de rien était :
-Tu pourrais peut-être inviter Luna à aller quelque part… Je connais un petit coin sympa…
Neville la regarda ahurit. Un peu hésitant, il demanda :
-Tu penses qu’elle acceptera ?
Hermione lui souffla, sur le ton de la confidence :
-Plus que ça… J’en suis sûre !

Drago sursauta. Il referma en vitesse le tiroir dans lequel il était en train de fouiller. Heureusement, ce n’était que Loufoca. Elle lui sourit.
-Tu ne manges pas ?
-Euh… Pas très faim…
Il en profita pour s’asseoir négligemment sur le bureau, l’air de rien. Luna lui sourit et récupéra l’exemplaire du Chicaneur qu’elle avait oublié, avant de sortir.
-Heureusement que cette fille est totalement à côté de la plaque, soupira Drago dans un murmure, soulagé.
Au même moment, la porte se rouvrit, laissant passer la tête de la jeune femme.
-Au fait, bon fouinage !
Et elle partit pour de bon.

Neville se tordait les mains, plus nerveux qu’il ne l’avait été depuis des mois. Sa gêne s’accentua encore lorsqu’il vit son amie revenir.
-On y va ? proposa-t-elle.
Hermione donna un discret coup de coude au jeune homme. Mais cela ne l’empêcha pas de répondre :
-Euh… Oui, allons-y.
L’ancienne Gryffondor soupira, exaspérée. Neville était décidément trop timide. Et ils descendirent tous les trois à la cafétéria. Mais au dernier moment, et contre toute attente, le jeune homme se ravisa :
-Ecoute, Luna… Si tu veux, on pourrait aller quelque part… Je veux dire, aller manger quelque chose…
Puis, comme s’il était surpris par sa propre audace, il rougit et bégaya :
-Enfin… Si tu en as envie, bien sûr…
La jeune fille sursauta et regarda autour d’elle comme pour s’assurer que Neville s’adressait bien à elle. Quand elle en fut convaincue, un immense sourire éclaira son visage.
-Ca me plairait beaucoup, affirma-t-elle avec une telle sincérité qu’Hermione eut envie de l’embrasser : avec ça, Neville n’aurait plus aucune raison de douter de lui.
Le jeune homme sourit, visiblement soulagé. Un peu gauche, il se tourna vers Hermione et lui fit un clin d’œil peu discret, pour ne pas dire très voyant.
-Et bien, on te laisse. A tout à l’heure.
-Prenez votre temps. Je n’en ferais pas une maladie si vous avez du retard.
Ils commencèrent à s’éloigner quand Luna se souvint de quelque chose.
-Au fait, Hermione, ta nouvelle recrue…
L’intéressée leva un sourcil, s’attendant au pire.
-Elle a décidé de ne pas manger et de faire des heures sup’.

Comme à son habitude, Hermione se servit copieusement de tout, sous les regards mi-envieux, mi-scandalisés de la plupart de ses collègues féminines. Il paraissait que Harry Potter adorait les filles plutôt minces… Alors depuis qu’il travaillait au Ministère comme auror, la moitié des jeunes femmes qui y étaient employées frisaient l’anorexie. Le menu « diététique », qui suffisait à peine à nourrir un moineau, avait soudainement connu une popularité inégalée. Malheureusement, pour elles, ce n’était qu’une rumeur et, en plus, Harry n’avait d’yeux que pour Ginny.
Elle se dirigea vers leur table habituelle où Ron était déjà en train de se goinfrer sous l’œil agacé de sa sœur.
-Salut la compagnie ! salua-t-elle comme si sa matinée avait été on ne peut plus normale.
Elle reçut une réponse haute et intelligible de Ginny, mais Ron ne pu que marmonner un « ‘lut ‘Mione » sous peine de recracher l’incroyable quantité de nourriture qu’il avait réussi à enfourner dans sa bouche.
-Où est Harry ?
-Il ne devrait pas tarder, éluda Ginny. Mais dis moi, ajouta-t-elle sur le ton de la confidence, comment ça se passe avec l’autre ? Il s’est montré correct ?
Si elle voulait piquer la curiosité de son frère, c’était chose faite… Au prix d’un énorme effort, il parvint à avaler le contenu de sa bouche pour demander :
-Qui ça, l’autre ? Qu’est-ce qui se passe ? Un problème ?
Mais avant qu’Hermione ne puisse répondre, un plateau se posa à côté du sien. Elle leva les yeux pour croiser le regard anxieux d’Harry.
-Comment ça va ? Il ne t’a pas posé de problèmes ? On va aller le voir, juste au cas où il lui prendrait l’envie de…
Il laissa sa phrase en suspens.
-Est-ce que quelqu’un va enfin me mettre au courant de ce qu’il se passe ici ? s’énerva Ron.
Hermione inspira un grand coup. Prudemment, elle lui annonça :
-J’ai enfin obtenu un nouvel employé pour m’aider. Mais c’est une Anguille. Et c’est Drago Malefoy…
 
 
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