manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
FBIK (Federal Bureau of Investigation on Klemola)
Par ninanana
Bones  -  Romance/S-F  -  fr
6 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     0 Review    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Chapitre 2

Journal de bord de Nora Booth, Lundi 12 octobre 2020, 12h30, salle des ordinateurs :


A mon réveil, il y a de ça quatre heures, j’eus l’impression de me lever après une nuit entière passée à faire la fête et à enchainer les boîtes de nuit. Je n’étais vraiment pas dans mon assiette ; nausées, maux de tête et envie pressante d’aller aux toilettes se succédaient sans cesse. Jusqu’à ce qu’on nous donne un plan où été indiqué le réfectoire. Et là, moment de pur bonheur, j’ai mangé comme jamais je n’avait mangé de toute ma vie. En environ un quart d’heure, j’avais rattrapé quatre années sans me nourrir –alimenter par des perfusions. Tout en me dirigeant vers la salle où je me trouve en ce moment, je croisai Emy qui s’était perdue. Vraiment, il n’y a qu’elle pour ne pas comprendre un plan aussi simple que celui qu’ils nous ont distribué avant de nous laisser nous débrouiller seul. J’ai beaucoup parlé avec elle, puis nous nous sommes dirigées vers la salle informatique. Mais Emy n’y resta que cinq minutes, montre en main. Elle n’avait pas eut le temps de manger –puisqu’elle chercher cette pièce.

 

Journal de bord d’Emy Booth, lundi 12 octobre 2020, 12h 32 salle des ordinateurs de la Station Mère :


Dur le réveil quand on s’est crut mort… Après quatre ans de sommeil ou de coma artificiel, on ne sait plus trop où donner de la tête. Après avoir entendu l’infirmier crier les consignes de réveil, on a légèrement envie de lui envoyer sa chaussure dans la figure mais, quand on n’a pas de chaussures… Après être sortie du « cocon »  on nous a amenés à la station des testes. Le lieu fait pour voir si nos capacités ne se sont pas dégradées pendant le voyage. Pour moi ce fut un jeu d’enfant, mais pour mon voisin de cocon… Et bien, il a perdu la mémoire… c’est flippant je sais mais c’est comme ça… Après tout, il ira mieux en ne sachant pas qui il était, puisqu’avant de partir il m’avait confié qu’il avait accepté d’aller sur Klemola juste pour mourir ; c’était un vieux militaire bientôt à la retraite. Après les testes, ceux qui les avaient réussis, donc la plupart des recrues, nous fûmes transporter par navette (et par là, j’entends « bus ») à la Station Mère. La Station Mère est la plus grande de toutes celles qu’il y a sur Klemola, toutes les sections y sont regroupées. Avec un plan aussi clair que celui qu’ils nous ont donné, j’ai tourné en rond un quart d’heure avant de trouver Nora. Elle et moi ne sommes pas dans la même section donc nous avons eut deux parcours différents. A présent, je suis en train d’écrire ma vie. Je vais donc aller manger… ma demi-heure de temps libre est passé dans la longue et interminable discussion avec ma sœur. Sur ce, j’éteins.

 

Journal de bord de Nora Booth, Lundi 12 octobre 2020, 15h00, salle de détente :


En début d’après midi, j’ai été envoyée avec la section de sécurité pour passer des testes physiques –un bon vieux parcours du combattant- pour vérifier notre tonus musculaire. Il a donc fallu sortir dehors. Ils nous ont donnés des masques (affreux mais pratiques) car la planète se trouve être cinq fois plus grande que la Terre, donc l’oxygène est en très faible quantité –irrespirable. Je pense avoir brillamment réussi mon examen. Maintenant, nous avons une demi-heure de temps libre. Je suis dans une petite dépendance, fais en bois d’arbre alentour. Je ne saurai dire les différents types de fleurs et plantes que j’aperçois par-dessus l’ordinateur portable du « foyer » (c’est ainsi que l’on nomme la dépendance). Je ne suis pas biologiste. Mon rôle est juste de protégé les scientifiques lors de leurs sorties, armée d’un fusil automatique ASPM –la marque de fabrique- (trois kilos lorsqu’elle est chargée) et d’un révolver ASPM aux balles de neuf millimètres et de 4 coups par seconde. Sinon, l’attirail de d’habitude, à savoir un canif multi fonctions, un couteau, des allumettes, une boussole,… Une fois la pause terminée, nous allons faire un entrainement aux tires avec ces nouvelles armes. Sur Terre, elles n’existent que dans les usines et dans les navettes prêtes à décoller pour cet endroit. Je n’ai plus rien à dire, si ce n’est que ma pause est bientôt finie et je viens de repérer un distributeur de denrées dissimulé derrière ce que le commun des mortels –et moi- appellerait « fougères ».

 

Journal de bord d’Emy Booth, lundi 12 octobre 2020, 19h15  « Amphi théâtre » de la Station Mère :

 

Quelle est la façon appropriée pour ne pas vexer les chefs cuisiniers du réfectoire –s’il y en a… la nourriture est immonde, mais après quatre ans de coma artificiel, elle a plutôt « mangeable ». Je suis à présent dans ma chambre. J’ai l’impression de retourner au lycée, à l’internat. Ma colocataire est pire que Nora ; elle utilise de grands gestes et des hurlements comme moyens de communication. C’est une puce ambulante qui s’accroche à moi comme à un chien. Elle me prend pour sa meilleure amie. Tout ce que j’espère c’est de ne pas l’avoir sur les baskets pendant ma première sortie la semaine prochaine, en Avatar. Par un phénomène neurologique, nos corps se trouvent en stase et nous pouvons ainsi contrôler à distance, bien sûre grâce aux gènes humains mélangées à ceux d’un individu de la population, un avatar à notre effigie capable de survivre à l’environnement de cette planète. Ma section étant scientifiques en phase expérimentale, nous sommes sortis dans un périmètre délimité de la station pour nous entrainer à bouger dans cet organisme extérieur au nôtre. Les Autochtones de cette planète se nomment les Menyanes. J’ai récemment lu une étude sur eux. Ils ressemblent à de grands elfes à la peau rouge parcouru de marbrures soit plus foncés soit plus clairs, avec des yeux brillants comme un grenat mandarin, une tignasse de cheveux fins et presque de la même couleur que leur êtres. Sans parler de leur longue queue qui leur servent de troisième bras. Ils mesurent, à l’âge adulte, entre trois mètre soixante et quatre mètre dix. C’est un peuple assez près de la nature, un peu comme les indigènes des Blacks Hills, jadis. Je n’en ai encore jamais vu à part nos avatars, mais j’espère au moins en apercevoir un lundi prochain.

 

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>