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au 31 Mai 21 :
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La communauté silencieuse
Par lily69
Sherlock  -  Suspense/Fantastique  -  fr
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    Chapitre 3     Les chapitres     0 Review    
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Un cas complexe

 

 


- Alors, de quoi s'agit-il? Lui demandai-je. 
- Un client est venu me voir il y a près de trois semaine, m'expliqua Sherlock. 
- Quel genre de client?
 
Sherlock poussa un soupir exaspéré, me signalant que ma question était hors de propos. 
 
- Le genre important, répondit le détective avec une pointe de contrariété. C'est un contact de Mycroft.
 
Je le regardai perplexe. Sherlock n'acceptait pas aussi facilement les affaires que lui proposait son frère  Même si cela impliquait la sécurité du pays. Je voulus connaitre les raisons qui l'avaient poussé à rendre ce service. Le mystère de ce cas restait entier et je brûlais d'en savoir plus. Mon ami esquissa un sourire, devinant ma réaction.
 
- Tu te demandes pourquoi j'ai accepté cette affaire, observa t-il.
- Mais comment...
 
Je m'interrompis puis repris:


- Je ne t'ai même pas posé de question, balbutiai-je. 
- Réaction tout à fait prévisible. N importe qui aurait réagit de la même façon et il est parfaitement naturel de se poser la question.
 
Il attendit que je formule la requête. 
 
- Pourquoi as-tu accepté cette affaire? Demandai-je.

- Mr Griffith est venu m'exposé un cas tout à fait particulier, au sujet de la disparition de membres de sa famille. Une maison y serait pour quelque chose.

- Tu veux dire une maison hantée?

- Non, cette maison est tenue par un homme qui a l'habitude de tenir des réunions secrètes. Apparemment d'autres personnes auraient disparues peu après s'être rendues dans cette demeure.  J'ai eu accès à des informations sur les comptes des membres de la famille de Mr Griffiths. Chose suspecte, l'argent était transféré sur un autre compte quelques semaines après leurs disparitions. 
- Ces personnes se sont peut-être embarqué dans une secte. Il parait que c'est très répandu chez les riches. Ils coupent les ponts avec leurs famille sans prévenir.

- Non, ces gens faisaient parti de la haute société britannique et occupaient des postes importants au sein du gouvernement. Ils n'avaient aucune raison de tout quitter pour suivre un gourous  J'ai épluché leurs antécédents psychiatriques, ils ne souffraient pas de dépressions ou de troubles mentaux. Leurs profils psychologiques ne corresponds en rien à celles de personnes influençables. Pour rien au monde, ils n'abandonneraient leurs petits mondes à moins d'avoir été assassinés. La question est de savoir par qui.


Sherlock se massa les tempes puis ferma les yeux. Il resta silencieux pendant de longues minutes tandis que je tentais d’interpréter les informations que mon ex-colocataire venait de me donner. Hélas, je n'avais pas son talent pour la déduction, je ne pouvais que ressasser les éléments sans trouver d'explication. C'était comme d'assembler un puzzle dont les pièces essentielles manquait.
 
- Mais tu m'as dit qu'il n'y avait pas de corps, me hasardai-je. 
- Exact, confirma t-il.
- Si on écarte la piste d'une secte, que reste t-il?
 
Il rouvrit brusquement ses yeux, son visage s'éclaira. Je connaissais cette expression, celle qu'il arborait lorsqu'il avait trouvé un début de réponse.
 
- John! S'écria t-il. Tu es un génie!
 
Je clignais des paupières abasourdi par cette affirmation. Sherlock ne faisait que rarement des compliments. C'était Noël avant l'heure ou alors je rêvais.
 
- Moi, un génie? répétai-je incrédule.
- Te souviens-tu de ce que tu m'as dit?
 
Je me grattai le front à la recherche de souvenirs.
 
- Je t'ai parlé de secte et sur le fait que les personnes friqués se fassent manipuler.
- Avant ça! Insista Sherlock. Souviens-toi de ce que tu m'as dit, John!
 
Je fronçais les sourcils ne voyant pas où il voulait en venir. Puis, soudain je me rappelai.
 

- La maison hantée!
- Précisément, acquiesça le détective consultant.
- Attends, tu ne crois pas sérieusement qu'un fantôme ferait disparaître des personnes haut placées?
- Je ne le crois pas mais c'est la seule piste valable que nous avons.

Il lut sur mon visage hagard et ajouta:
 
-Parfois, il faut s'écarter de ce qui semble possible.
- Mais avoue que c'est impossible!
 
Sherlock m'ignora et était à présent concentré sur l'affaire. 
 
 
- Comment l'assassin fait -il pour faire disparaître les corps sans laisser de traces?
- En les brûlant ou en les déplaçant dans un endroit secret.
- Il y a toujours des traces, dit Sherlock. Tôt ou tard, un tueur en série commet une erreur.
 
Il répéta ses phrases plus pour lui même que pour moi. Je regardai l'heure sur mon portable. Il était à présent une heure du matin et je songeai à la journée que je devais affronter dans quelques heures. Entre temps, Sherlock s'était levé et saisit plusieurs dossier qu'il étudia avec minutie. 
 
- Et donc? Que compte-tu faire?
- Aller sur le terrain en nous faisant passer pour des hauts fonctionnaires. Plus le déguisement est parfait, moins il y aura de risques. que nous nous fassions  remarquer.
- Nous?
- Bien sûr, répondit-il.
 
La colère menaça d'éclater, pour Sherlock il ne faisait aucun doute que je l'accompagnerais. Je tenais à mettre certaines choses au clair et à lui faire savoir qu'il n'aurait pas le dernier mot.
 
- Il est hors de question que j'aille où que ce soit avec toi!
- Pourquoi pas?
 
J'explosai enfin. Ma vie ne l'intéressait peut être pas, mais je voulais lui faire comprendre que mon ancienne vie était  derrière moi.
 
- Parce que j'ai une femme et que je ne peux pas quitter mon travail comme ça quand l'envie m'en prend, tançai-je.
 
Il émit un rire étouffé lequel me fit  rager intérieurement.
 
- Ton travail consiste à ausculter des hypocondriaques pour la plupart. Quatre vingt-dix pour cent de tes patients ne souffrent que de maladies imaginaires ou inventent des symptômes qu'ils n'ont pas. Tu parles d'un job!
- Je suis médecin, je n'abandonnerais pas mes patients, rétorquai-je. J'ai besoin de ce boulot. Je ne peux pas me permettre de me faire virer. Je ne veux pas être loin de Mary.
- Je ne pense pas qu'elle y verrait un inconvénient. Si je lui parlais...
- Au revoir Sherlock, le coupai-je.
 
Je me levai précipitamment du fauteuil et sortit en claquant la porte sans lui laisser le temps de poursuivre. J'eusse dû me douter qu'il essayerait de me mêler à cette histoire sordide. Pourtant, une partie de moi luttait contre l'envie de refaire demi tour et d'accepter de tout plaquer pour partir avec lui. Ce cas continuait à occuper mon esprit sur le chemin de retour. 
 
 

 

 
 
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