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L'amour est plus fort que la distance
Par Chris52
Harry Potter  -  Romance  -  fr
One Shot - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     3 Reviews    
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L’amour est plus fort que tout. (titre merdique, mais j’ai rien trouvé d’autre !)

Auteuse : Chris 52.

Bêta Lectrice : Artémis Trismegiste.

Genre : Romance. One shot YAOI !

Couples : HP&DM en force ! avec moi, vous ne trouverez rien d’autre !

Bonne lecture !

Drago se releva doucement encore un peu étourdis par le réveil… Il se tourna vers sa droite, et sourit tendrement en voyant le corps recroquevillé contre lui. Il se pencha et déposa un doux baiser sur le front du bel endormi, et décida de se lever. Un coup d’œil à son réveil : 7 h 30. Ca irait. Juste le temps de prendre une douche, de s’habiller et de prendre un café, et avec un peu de chance, il ne louperait pas son avion…

« Dray ? Tu t’en vas déjà ?

Désolé si je t’ai réveillé, Harry… Oui, j’ai mon avion à 9 h…

… Harry baissa les yeux, une lueur de tristesse vacillant dans ses prunelles émeraudes.

Tu devrais aussi te lever, tu as également un train à prendre…

Je sais. »

Le cœur lourd, Harry se leva à son tour. En voyant son amant se diriger nu vers la salle de bain, il ne résista pas, et demanda d’une petite voix :

« Je peux prendre ma douche avec toi ? »

Le blond se retourna vers lui, et avec un sourire tendre, lui tendit la main pour qu’il le rejoigne.

Harry maugréa contre les embouteillages du matin.

« C’est toujours la même chose… Pourquoi faut-il que les gens doivent aller au boulot à la même heure ? »

Ses pensées dérivèrent vers un beau blond… Au moins, lui, il aurait moins de temps à attendre à l’aéroport… Son cœur se serra… La prochaine fois qu’ils se reverraient, ce serait dans deux mois… Deux mois. Le temps lui paraissait tellement long… Cette relation à longue distance commençait à lui peser sérieusement sur son cœur… Mais, il savait qu’il ne pourrait jamais quitter son ange blond. Il aimait trop Drago pour ça…

Drago sourit d’un air narquois. Cette hôtesse de l’air semblait le trouver à son goût… Si seulement elle savait… C’est vrai que physiquement, elle n’était pas mal, mais… il lui préférait de loin, un certain brun aux yeux émeraudes, à la chevelure indomptable, et au corps de rêve… Son visage s’assombrit. La prochaine fois qu’il le reverrait, ce serait dans deux mois… Deux longs et insupportables mois à attendre… Et encore, si tout allait bien. Sa foutue secrétaire lui avait déjà fait le coup, il n’y a pas si longtemps de mettre un rendez-vous le jour où il devait voir Harry… Un sourire naquit sur ses lèvres à ce souvenir… Il s’était pris un sacré savon au téléphone quand il avait dut lui annoncer qu’il ne viendrait pas !

« Désirez-vous quelque chose à boire, Mr Malefoy ?

Mmmm ? Oh, non merci, Mademoiselle… Si vous aviez le journal d’aujourd’hui, par contre…

Je vous l’apporte tout de suite, Mr... »

deux mois plus tard, dans un hôtel cinq étoiles, vers 12 h

« Comment ça, tu ne pourras venir que bien plus tard ? ça veut dire à quelle heure, bien plus tard ? 20 h ! Mais, Dray, nous devions nous voir toute la journée ! Tu as un congrès important ? Je vois… Bien. A ce soir. »

Il lui raccrocha au nez. Il savait que Drago ne le faisait pas exprès… Mais, il ne pouvait d’empêcher de lui en vouloir… Il avait attendu ces deux trop longs mois, avec une impatience grandissante, si bien, que cette dernière semaine, il avait été absolument insupportable au bureau. Ginny, sa secrétaire, n’avait pas arrêté de lui lancer des remarques sournoises, sur un soi-disant rendez-vous secret, lui faisant clairement comprendre par là, qu’elle était jalouse… Ginny était la petite sœur de son meilleur ami, et il savait qu’elle avait toujours été amoureuse de lui. Elle était loin d’être vilaine, et était véritablement charmante, mais elle n’égalait en rien, un certain blond aux yeux d’acier et au charme époustouflant.

vers 17 h

« Je sors, je vous laisse ma clef ?

Si vous le désirez, Mr…

Je préfère… C’est plus prudent.

Entendu, Mr…

Bon après-midi !

A vous aussi, Mr Potter. »

Harry sortit donc faire un tour dans la ville de Chicago.

« Franchement, j’aurais préféré une autre ville… Paris, par exemple. Mais bon… Drago dit que c’est plus simple pour ses affaires. »

Il soupira. Pourquoi sa vie devait-elle être aussi compliquée ? Pourquoi était-il tomber amoureux d’un mec superbe, certes, mais tellement, tellement occupé par son travail ? De plus, Mr Malefoy était le patron incontesté de la société Malefoy&Cie… Grande entreprise de textiles connue dans le monde entier, si bien, que Drago était obligé de voyager dans tous les pays du monde, afin de garder le contrôle, et le monopole sur le monde du textile. Résultat : Harry était obligé de gérer son emploi du temps en fonction des déplacements trop fréquents de son amant. Harry aussi était le patron de son entreprise…

La société des maraudeurs, une entreprise de détectives privés, qui fonctionnait fort bien, et qui était énormément demandée par le gouvernement Londonien pour des missions dangereuses au niveau international. Le brun avait des associés formidables, et ne souhaitait pour rien au monde arrêter de gérer son entreprise qu’il avait pris soin de monter et d’entretenir minutieusement ! Non…

Décidément, il comprenait que trop Drago pour lui en vouloir, et ne le forcerait pour rien au monde, à laisser tomber son entreprise pour son bonheur égoïste. Néanmoins, il ne pouvait s’empêcher d’avoir un pincement de jalousie au cœur, quand il voyait ses deux meilleurs amis, Ron et Hermione Weasley, roucouler joyeusement depuis leur récent mariage.

« Pourquoi n’aurais-je pas le droit à une vie aussi paisible, moi aussi ? Pourquoi ne suis-je pas tomber amoureux de Ginny ? Tout aurait été tellement plus simple ! »

Il continua ainsi sa promenade, et tomba en admiration, sur un ravissant pendentif qui ornait le vitrine d’un magasin de bijoux. Le pendentif était en forme de dragon… Il ne put résister à la tentation, et l’acheta pour son amant, impatient à l’idée de lui offrir. Après son achat, il s’arrêta à la terrasse d’un café et commanda un journal, et un café. Il faisait beau, nous étions en plein moins juin, et il n’était pas tout seul à cette terrasse. Il prit une gorgée de son café… Soudain, il manqua de s’étrangler, en reconnaissant une personne qui lui était plus que familière, à quelques pas de lui.

« Qu’est-ce qu’il fout ici ? Il m’avait dit qu’il ne serait à Chicago que vers 20 h ! Oh… Dray, j’espère que tu as une bonne raison pour m’avoir mentit ! »

Il prit son journal, et fit semblant de le lire pour ne pas que son amant ne le voit, et l’observa discrètement. Il le trouva à tomber, dans son costume beige. Mais il laissa échapper un juron en voyant qu’il n’était pas seul. Il était même fort bien accompagné ! Une jeune femme ravissante était à son bras. Elle était assez grande, une peau mate qui semblait extrêmement douce au touché, des yeux en amande d’un vert étonnant, virant au bleu, et des cheveux longs, bouclés et noirs… Elle semblait subjugué par Drago, et celui-ci ne semblait pas non plus indifférent au charme de la demoiselle. Drago la conduisit à une table à quelques mètres de Harry. Celui-ci put ainsi entendre quelques brides de la conversation :

« Drago, je suis réellement surprise de voir que tu n’as nullement changé depuis notre dernière rencontre ! Ils en sont déjà au tutoiement ! pensa Harry écœuré par la trahison de son amant. Le démon de la jalousie lui brûlait le cœur.

Voyons, ma chère Pansy, pourquoi aurais-je changé ? Je suis toujours le même Drago Malefoy ! Toi, par contre… Je vois que ton métier d’actrice t’a épanouie !

Draky, si tu savais ! Draky ? Beurk ! Je préfère Dray… J’adore mon métier ! c’est tellement grisant ! J’ai rencontré des tas de gens intéressants, et surtout, un Italien… Blaise Zabini… Cela te dit quelque chose ?

Vaguement…

Mais si ! Je suis sûre que tu vois ! Un grand, au teint très bronzé, aux cheveux marrons et aux yeux bleus !

Y en a beaucoup des types comme ça, Pans’ !

Drago, tu le fais exprès ! Arrêtes de me taquiner !

Bien sûr, Pans’… Je vois très bien qui c’est… Et je vois, qu’il ne t’a pas laissé indifférent ! La jeune femme rougit subitement, et Harry ne put s’empêcher de soupirer de soulagement.

Drago… Tu n’es pas jaloux ? Harry se tendit de nouveau.

Jaloux ?

Ben oui… Je veux dire depuis que nous sommes tous petits, j’avais décidé de t’épouser, tu t’en rappelles ? Le blond se mit à rire silencieusement.

Je m’en rappelle, oui… Mais… Nous étions des gamins, Pans’ ! Crois-moi, même si tu es une femme merveilleuse, je ne me suis jamais bercé d’illusions !

Mais, quand même…

Pansy, si tu es heureuse avec cet italien, alors, je suis heureux… »

Il posa sa main sur celle de la jeune femme, et celle-ci se mit à sourire.

« Et Cécilia, Draky ? Où en es-tu avec elle ? Drago se tendit.

Je…

Drago, ne me dis pas que tu l’as plaquée ?

Non… Mais, je ne sais pas. J’ai l’impression qu’entre nous, rien ne pourra avancer…

Elle va nous rejoindre, c’est ça ?

Oui… Elle ne devrait pas tarder à arriver, d’ailleurs.

N’est-ce pas elle ? fit soudain Pansy en désignant un taxi dont la porte s’ouvrait juste en face du café.

Si… C’est bien elle. »

Harry suivit également la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il crût qu’il allait se mettre à pleurer de rage, en voyant Drago embrasser une espèce de blondasse tout à fait commune sous ses yeux. La pétasse en question se mit à rire bêtement et alla serrer la main de l’amie d’enfance de Drago que Harry aimait bien désormais. Soudain, quand le brun vit son amant prendre la pétasse par la taille, et la serrer tendrement contre lui, Harry décida qu’il en avait assez vu. Il avait non seulement l’impression d’être un voyeur, mais la vision de Drago serrant contre lui quelqu’un d’autre que lui, lui était insupportable. Il mit ce qu’il devait sur la table, se leva et partit rapidement, en espérant que son amant ne l’ait pas repéré.

Une fois à l’hôtel, il prit ses affaires, et dit à la réceptionniste :

« Si Mr Malefoy vous demande où je suis, vous lui direz que j’avais une urgence. Mais, ne lui dîtes uniquement que si il vous demande. Et… il mit sa main dans sa poche, et en ressortit la chaîne d’or et le pendentif en forme de dragon. Et je vous demanderais de mettre ceci dans une petite enveloppe ainsi que cette lettre. Vous le lui remettrez. Merci… »

Une fois sa requête faite, il héla un taxi, et repartit en direction de Londres. Dans sa lettre, il avait rompu.

quelques semaines plus tard

« Bip… Vous êtes bien sur le répondeur de Harry Potter, je ne suis pas là pour l’instant, mais veuillez me laisser un message, je vous rappellerai ultérieurement. Bip…

Harry ? C’est moi, Drago… Je… Je t’en pries, si tu es là, décroches, s’il-te-plaît ! J’ai besoin de t’entendre… J’ai besoin de savoir si ce que tu as écris dans cette lettre, tu le penses vraiment ! Harry… s’il-te-plaît… J’ai besoin de toi. Ne me laisses pas… Tu n’avais pas le droit de nous faire ça ! Harry, je t’en pries… Décroches… Je t’aime… Bip, bip, bip, bip, bip… »

un an plus tard

« Harry ? C’est moi Drago… Ca va faire un an que tu m’as quitté, aujourd’hui… Je tenais à fêter ça comme il se doit… Tu sais quoi ? Je t’aime toujours… Mais ça, tu t’en fous. C’est bien avec ta rouquine ? Vous vous aimez vraiment ? J’en suis heureux alors… J’espère que je recevrais un faire-part pour votre mariage, ça me ferait plaisir ! Oh, je voulais te dire, j’ai un nouvel associé, un certain Grégory Goyle. Il est assez sympa comme mec. En tout cas, comme associé, il est super. J’aurais plus de temps pour moi, ainsi… Mais, pourquoi, est-ce que je te dis ça ? Tu t’en fous… Harry… pourquoi m’as-tu laissé sans me donner d’explications en face ? Tu sais, Rachel, la blondasse avec qui tu m’avais vu l’autre jour, il y a un an ? Elle épouse dans quelques jours Théodore Nott, cet acteur anglais… Dis Harry, tu sais que je n’ai jamais cessé de porter ton pendentif ? J’aurais tellement préféré le recevoir de toi plutôt que de cette petite réceptionniste qui était toute excitée de me le remettre ! Harry, si tu m’avais laissé t’expliquer, tu aurais compris. Tu n’aurais pas laissé tomber… Je t’aime Harry… »

Un tour de clef dans la serrure. Une porte qui s’ouvre. Deux personnes chargées qui entrent.

« Ah, ça fait du bien de rentrer chez sois !

Harry, j’peux m’prendre quelque chose à boire ?

Vas-y, Fred… Sers-toi… Tout est dans la cuisine !

Ca fait combien de temps que tu n’es pas revenu ici ?

Oh, je sais pas… Au moins un an !

Ca se voit, la poussière est partout !

J’aurais dut engager une femme de ménage…

J’ai l’impression que tu as de nombreux messages sur ton répondeur… Il arrête pas de clignoter !

T’as raison… Pourtant mes associés savaient où j’étais… J’comprends pas…

Ben, écoutes pour voir qui c’est ?

Ouais… »

Harry appuya sur le premier bouton et tomba sur le premier message :

« Harry ? C’est moi, Drago… Je… Je t’en pries, si tu es là, décroches, s’il-te-plaît ! J’ai besoin de t’entendre… J’ai besoin de savoir si ce que tu as écris dans cette lettre, tu le penses vraiment ! Harry… s’il-te-plaît… J’ai besoin de toi. Ne me laisses pas… Tu n’avais pas le droit de nous faire ça ! Harry, je t’en pries… Décroches… Je t’aime… Bip, bip, bip, bip, bip… »

Un silence pesant se fit dans le salon, et Fred mal à l’aise, alla remettre son verre dans la cuisine. Harry était pâle comme un mort.

« Harry ? Est-ce que… Est-ce que ça va ? »

Le brun ne répondit rien.

« Tu veux entendre le dernier message ? demanda Fred hésitant. »

Harry fit un signe positif de la tête, et Fred alluma donc le répondeur sur le dernier message.

« Harry ? C’est moi Drago… Ca va faire un an que tu m’as quitté, aujourd’hui… Je tenais à fêter ça comme il se doit… Tu sais quoi ? Je t’aime toujours… Mais ça, tu t’en fous. C’est bien avec ta rouquine ? Vous vous aimez vraiment ? J’en suis heureux alors… J’espère que je recevrais un faire-part pour votre mariage, ça me ferait plaisir ! Oh, je voulais te dire, j’ai un nouvel associé, un certain Grégory Goyle. Il est assez sympa comme mec. En tout cas, comme associé, il est super. J’aurais plus de temps pour moi, ainsi… Mais, pourquoi, est-ce que je te dis ça ? Tu t’en fous… Harry… pourquoi m’as-tu laissé sans me donner d’explications en face ? Tu sais, Rachel, la blondasse avec qui tu m’avais vu l’autre jour, il y a un an ? Elle épouse dans quelques jours Théodore Nott, cet acteur anglais… Dis Harry, tu sais que je n’ai jamais cessé de porter ton pendentif ? J’aurais tellement préféré le recevoir de toi plutôt que de cette petite réceptionniste qui était toute excitée de me le remettre ! Harry, si tu m’avais laissé t’expliquer, tu aurais compris. Tu n’aurais pas laissé tomber… Je t’aime Harry… »

Harry prit sa tête entre ses mains, et Fred put voir des larmes couler doucement pour aller se déposer sur la moquette du salon. Il se rapprocha de lui, et le prit dans ses bras en signe de réconfort.

« Laisses-toi aller, Harry… »

Le brun pleura ainsi de nombreuses minutes, puis, quand il se fut un peu calmé, Fred lui demanda gentiment si il pouvait lui expliquer l’histoire… Harry se mit alors à tout lui raconter, comment il était tomber amoureux du blond, à comment il avait finit par rompre. Le rouquin le força à le regarder dans les yeux :

« Tu l’aimes toujours, n’est-ce pas ?

Oui… Oui, je n’ai jamais cessé de l’aimer… Mais, j’étais tellement sûr qu’il allait m’annoncer la rupture, que j’ai décidé de prendre les devants pour moins souffrir…

Harry… Tu es conscient que tu as fait une bêtise, n’est-ce pas ?

Oui…

Tu imagines que depuis toute cette année il n’a pas cessé de t’aimer ?

Je sais, mais je ne veux plus d’une relation à longue distance ! Je veux pouvoir l’aimer tous les jours, je veux qu’il soit à mes côtés le plus possible ! Pas seulement pour quelques heures…

Harry… tu sais, il t’aime tellement, que je suis sûr qu’il va se débrouiller pour cette fois te garder auprès de lui aussi longtemps que possible !

Tu crois ?

J’en suis sûr ! Mais, déjà, tu devrais aller le retrouver, et lui dire que tu l’aimes toujours…

Tu as raison. C’est ce que je vais faire !

Bien… Content que tu ailles mieux… En tout cas, j’en connais un qui va t’en vouloir de ne lui avoir rien dit !

Il s’en remettra, t’inquiètes pas… fit Harry avec un sourire assuré. Ron est mon frère, il me comprendra. Il lui a fallu un peu de temps pour qu’il accepte mon homosexualité, mais je suis sûr qu’il comprendra mon silence de l’année dernière.

Si tu le dis ! dit Fred en haussant les épaules. Bon. On fait quoi ?

J’peux te demander un service ?

Bien sûr, demandes-moi ce que tu veux !

Appelles une femme de ménage pour moi, pour nettoyer l’appart’, préviens Ginny que je suis repartit en voyage d’affaire, mais pour une plus courte durée, et fais-lui annuler tous mes rendez-vous des prochaines semaines… Ok ?

Ok chef ! Allez, vas vite retrouver ton prince charmant !

J’y cours ! »

Il attrapa son manteau au vol, planta un petit baiser sur la joue de son ami, et partit rapidement. Il commanda un taxi et fonça jusqu’à l’aéroport. Il prit un billet pour New York… Il voyagea de nuit, et arriva au petit matin dans la grande ville.

Il prit à nouveau le taxi, fit une petite course dans une bijouterie et alla jusqu’à la société Malefoy&Cie.

Là, il trouva une secrétaire rondelette, et toute douce, qui lui informa que Mr Malefoy allait arriver d’une minute à l’autre. Il lui demanda si il pouvait l’attendre dans son bureau. La petite femme accepta de le laisser entrer, en voyant son air désespéré.

Il entra donc dans son bureau où pour la première fois, il l’avait rencontré… Il eut un sourire en voyant que son portrait se trouvait sur le bureau noir…

« La prochaine fois que je viendrais dans ce bureau, ce sera une photo de nous deux, que je trouverais sur ce bureau noir… se promit-il. »

Il s’assit sur le fauteuil réservé aux visiteurs, et attendit. Soudain, après des minutes qui lui semblèrent durer une éternité, il entendit la voix de son ex-amant dans le couloir. Son cœur se mit à battre comme un taré.

« Un visiteur vous attend dans votre bureau, Mr…

Qui est-ce ?

Il n’a pas voulu me donner son identité !

Bien… Que personne ne nous dérange, entendu ?

Entendu Mr… »

La porte du bureau s’ouvrit, et Harry sentit son cœur cesser de battre. Il n’osa pas se retourner. Il attendit que Drago referme la porte, et aille s’asseoir dans son fauteuil dans le silence le plus total. Harry savait qu’il l’avait reconnu. Le blond garda le silence et l’observa longuement… Il semblait vouloir lire en lui… Finalement, il laissa tomber une simple interrogation :

« Pourquoi ? »

Le silence retomba, et Harry chercha ses mots. Il ne voulait pas le blesser, il voulait réussir à ramasser les morceaux brisés et les réparer un par un… Doucement, il commença son discours :

« Je n’ai jamais été très doué pour les discours, mais… Je sais qu’aujourd’hui je ne peux y échapper. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est entièrement de ma faute. Drago voulu protester, mais Harry l’empêcha de dire quoi que ce soit. Laisses-moi parler jusqu’au bout. Après, tu pourras me dire ce que tu voudras.

Je ne vais pas te cacher que cette relation à longue distance commençait à me peser sérieusement. Pendant deux ans, nous avons fonctionner ainsi, mais ces deux ans furent une torture plutôt qu’autre chose… Je devais t’attendre… Je devais attendre que tu puisses te libérer du temps pour moi… J’avais l’impression d’être un boulet pour toi. Je n’avais pas envie qu’on te surprenne non plus dans mes bras… Ta réputation en aurait pris un coup, et cela aurait été un rude coup pour ton entreprise qui marchait si bien à l’époque.

Au début, je n’avais aucune envie de te quitter, je préférais mourir que de faire cela ! Mais… Quand dans ce café, je t’ai vu au bras de cette femme, j’avais compris à quel point, je pouvais t’empêcher d’être pleinement heureux ! C’est pour cela que j’ai préféré partir…

Mais, c’était aussi une façon de me protéger… Je ne voulais pas que tu me dises que tu veuilles rompre. Je n’aurais pas pu le supporter, surtout si c’était pour après épouser cette blonde… C’est pour ça que je suis partit. Il y a aussi une chose que tu ne sais pas. Cela fait un an que je ne suis pas rentré à Londres.

J’ai voyagé pendant toute cette année… J’ai eu donc la surprise de trouver tous tes messages sur mon répondeur. 365 pour être précis ! Un par jour ! Drago… tu as du en avoir, des notes de téléphone ! Quoiqu’il en soit, quand j’ai écouté tes messages, je n’ai pas hésiter… j’ai pris l’avion pour New York, et me voici… Je veux que tu saches… Moi aussi, je n’ai pas cesser de t’aimer pendant toute cette année… J’ai essayé de t’oublier, persuadé que tu ne voulais plus de moi, mais je n’ai pas réussis… Tu étais trop présent dans mon cœur pour que je puisses t’oublier aussi facilement…

Dis-le moi. Le coupa Drago soudainement.

Pardon ?

Dis-le moi ! ordonna Drago brusquement. »

Harry esquissa un sourire, se leva, fit tourner le fauteuil de son ancien amant afin qu’il se retrouva face à lui, mit un genoux en terre, prit la main de Drago et dit doucement :

« Drago Malefoy… Je t’aime, et je n’ai jamais cessé de t’aimer… Nous avons attendu trop longtemps tous les deux… Veux-tu m’épouser ? »

Un silence accueillit sa déclaration. Drago regardait Harry les yeux ronds, la bouche grande ouverte. Apparemment, il ne s’attendait pas à ça. Des larmes commencèrent à couler le long de ses joues, et d’un coup, il se jeta dans les bras de son amour en pleurant à chaudes larmes. Harry le serra contre lui avec force, savourant le plaisir de l’avoir de nouveau dans ses bras, de sentir de nouveau son parfum, priant tous les dieux pour que tout cela ne fut pas un rêve.

« Alors ? fit Harry avec un sourire tendre. J’peux quand même avoir une réponse ?

Crétin… entendit-il entre deux sanglots. Bien sûr, que je le veux ! Je veux t’appartenir Harry Potter… Je veux être tout à toi, corps et âme ! Je veux être ton époux ! Je t’aime ! »

Dans son immense joie, Drago déposa un tendre baiser sur lèvres de son fiancé. Harry y répondit avec un plaisir non dissimulé. Puis, tendrement, il sépara Drago de lui, et chercha un instant dans sa poche pour en ressortir un petit écrin immaculé. Il l’ouvrit, et fit découvrir à son fiancé deux anneaux dorés identiques…

« Harry… Tu n’y étais pas obligé !

Si… J’y tenais. Je veux montrer au monde, que tu m’appartiens, comme je t’appartiens… »

Drago prit d’une main tremblante un des deux anneaux, et la passa à l’annulaire de son fiancé. Harry en fit autant avec Drago.

Ils se sourirent bêtement, et s’embrassèrent passionnément. Soudain, ils furent interrompus par un frappement à la porte, et la petite secrétaire apparut dans l’encadrement de la porte :

« Mr Malef… Oh ! Je… Pardon… elle devint rouge écarlate. Il faut dire que Drago et Harry étaient enlacés de façon explicite. Ils se détachèrent rapidement.

Que se passe-t-il, Margarette ? demanda Drago reprenant contenance.

Et bien… Je-je-je voulais juste vous-vous rappeler que-que vous avez un déjeuner en compagnie de Mr Smith…

Margarette, je vais vous demander d’annuler tous mes rendez-vous pour deux semaines, ainsi que mes déjeuners et dîners…

Mais, mais…

Faîtes, Margarette. Et si on pose des questions, ne dîtes rien. Ou plutôt si… Dites-leur qu’ils aillent tous se faire foutre, et que Mr Malefoy est en pleine préparation de mariage ! finit-il en regardant Harry avec un tendre sourire, et en lui prenant la main avec douceur.

Je…

Allez Margarette ! Et merci pour vos services… Vous aurez le droit à un avancement ! »

La petite femme rondelette toujours aussi rouge, s’inclina, et sortit précipitamment.

« Dray… J’espère que cette pauvre femme ne va pas en faire une syncope !

Mais non, mais non… Ne t’inquiètes pas pour elle… Si nous allions faire un tour ?

Si tu veux… »

Ils s’embrassèrent tendrement, et main dans la main, sortirent de l’entreprise sous les yeux ahuris des employés de Drago.

THE END.

Chris aux lecteurs : Voilà… Ce one-shot est finit. Néanmoins, il y aura peut-être une séquelle… Il faut que vous me disiez si oui ou non, vous le désirez ! J’ai déjà une idée de suite, mais si vous ne voulez pas de suite, je ne l’écrirais pas… J’aimerais énormément savoir ce que vous en avez pensé… Je suis loin d’avoir un talent d’écrivain hors- pair, mais j’espère tout de même avoir réussis à toucher plusieurs lecteurs avec ce petit one-shot.

Merci de votre attention !

Vote dévouée Chris52.

PS : Pour ceux qui se demandent ce qu’est devenue la suite de « Le poids des convenances » (clin d’œil à zoo Malefoy) elle va arriver très très prochainement, ne vous en faîtes pas ! J’ai énormément avancé dans l’écriture de cette fic, et j’en suis pas très très loin de la fin…. pour ceux qui se posent la question, j’en suis rendue au 11ème chapitre, et je pense qu’en tout il y en aura 16… Voilà ! Donc… Le cinquième chapitre est pour très bientôt ! Il faut juste que je trouve le temps de le faire corriger !

 
     
     
 
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