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Blanche Neige et les Sept Nains
Par Wiktorila
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
9 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     8 Reviews    
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Atchoum !

Disclaimer : L’univers HP appartient à JKR, il n’y a que la présente histoire qui soit tout droit sortie de mon petit organe central supervisant le système nerveux. 

Prairing : HP/DM 

Rating : T+ 

Correctrice : Camille O'Zyeux Bleus (merci, merci,merci,...)

Petit mot de moi : Voilà le chapitre 2 est de retour de son petit séjour, de chez Dame Camille, en pleine santé !! J'espère qu'il vous plaira.
Je vous fais des bisous et vous dis bonne lecture et à bientôt.

 

- BLANCHE NEIGE ET LES SEPT NAINS -  

 

CHAPITRE 2 : ATCHOUM !   

 

Mardi 5 janvier au matin 

 

- Malefoy tu es exaspérant, lâcha Blaise Zabini alors que les deux garçons sortaient de leur salle commune pour aller prendre leur petit déjeuner. Ça fait des mois que tu rumines et que tu nous enquiquines avec ça. Alors, c’est simple, ou tu lui craches le morceau ou c’est moi qui m’en charge.

- Fous-moi la paix, Zabini.

- Oh, écoute, tu m’emmerdes, Malefoy. Si tu veux te le faire vas-y, au moins après tu nous lâcheras peut être un peu.

- Je vois que ce n’est pas le « romantisme », (Drago s’étonna de s’entendre prononcer ce mot là), qui t’étouffe.

- Moi peut-être pas mais toi si, Monsieur Guimauve.

- Lâche moi, fulmina Malefoy.

Drago, après un dernier regard assassin pour son ami – qui n’allait pas le rester encore longtemps s’il continuait à lui casser les pieds – le planta au milieu du couloir.

Zabini, de plus en plus exaspéré, le regarda s’éloigner.

- Hey Blaise ! L’interpella Pansy Parkinson en accélérant pour le rejoindre. Vu ta tête, tu viens encore de « discuter » avec notre blondinet adoré.

- Mouais.

- Et alors ?

- Et alors rien, comme d’hab’. Ce type est un bloc de marbre doublé d’une tête de mule.

- Tu l’as menacé de quoi cette fois ? demanda Pansy amusée.

- De tout balancer à Potter, s’il ne le faisait pas lui-même.

- Houuu, je vois. Je crois que le mieux c’est de laisser tomber.

- Et perdre le peu de santé mentale qui me reste ! T’es folle. Je ne fais pas ça par plaisir crois moi mais par nécessité. J’en ai marre de le voir ruminer dans son coin ou de mater Potter à la dérobée. Il se fait autant de mal qu’il nous en fait.

- Je comprends. Au fait bien dormi ?

- Pansy chérie la prochaine fois que tu me demandes ça, rappelle moi de te tuer, siffla le Serpentard entre ses dents.

- Je vais prendre ça pour un « non ». Je parie que Drago a encore rêvé de Potter à voix haute.

- Ouais. Cette nuit il était dans sa phase « romantique ». Ça aurait pu être drôle. Imagine le prince des Serpentards en train de dire « je t’aime mon nounours en sucre » ou « ma petite biscotte adorée ». Ça aurait pu être drôle s’il avait fait tout son rêve à voix haute sauf qu’il n’a fait que marmonner pendant deux heures. Je ne sais pas ce qu’il pouvait lui dire à son Potty pendant tout ce temps, mais en tout cas le peu de « je t’aime », de « mon amour », de  « ma vie pour toi » que j’ai entendu ont suffis à m’empêcher de dormir. A croire qu’il fait ça juste pour me faire chier.

- Mon pauvre, ironisa Pansy.

- Parkinson ferme là, s’il te plait.

- Sinon quoi ?

- Sinon je balance à qui veux l’entendre qu’hier t’as passé ton après midi enfermée dans les toilettes à déblatérer des insanités. 

- Comment est-ce que tu le sais ? demanda-t-elle les joues rose.

- Tu m’avais bien caché ton petit côté obsédé, minauda Blaise.

Pansy rosit de plus bel.

- Hé mais, c’était à cause des bonbons, c’était pas de ma faute.

- Ouais, c’est ça. Bon, on va manger ? 

 

En ce début de journée, dans la Grande Salle, bon nombre d’élèves avaient l’air maussade. Harry, à la table des Gryffondors, et Drago, à celle des Serpentards, comprirent bien vite que cela avait un rapport avec les boîtes « Blanche Neige et les sept Nains ». En effet, tout ces élèves qui, la veille étaient ravis de recevoir un cadeau en provenance de la boutique des jumeaux Weasley, étaient, ce matin, tous passablement énervés à cause de ce que les bonbons leur avaient fait et surtout fait faire.

A sa table Harry écouta Parvati Patil raconter à Lavande Brown comment Colin Crivey avait, la veille, pendant une heure, essayé de réciter son alphabet tout en émettant des sons bizarres et en proférant des jurons, qui avaient fais rougir Madame Pince, la bibliothécaire, avant que sa langue ne se mette à s’allonger à une vitesse hallucinante, et à se hérisser de pics, et comment Mrs Pomfresh lui avait passé un savon pour avoir mangé quelque chose de douteux mais aussi passer un savon magique sur la langue pour qu’il arrête de dire des grossièretés.

- Atchoum ! (Harry arrêta d’écouter et porta son attention sur un Neville tout patraque.)

- A tes souhaits, Neville.

- Berci, répondit Neville avant de se moucher bruyamment.

- Ben dis donc t’as chopé une belle crève, constata Ron.

- Ouais, j’ai oublié de bettre des chaussettes avant de b’endorbir hier soir. Ben ça n’a pas banqué, ce batin je suis baaaatchoum !…lade avec tout ces courants d’air.

Harry et Ron ne purent s’empêcher de pouffer de rire alors que Neville replongeait dans son mouchoir à carreaux. 

 

Drago, de son côté, entendit une petite Serpentard dire à ses amies qu’une certaine Guilda Jenkins avait, la veille, mangé un « Joyeux » et un « Timide », et qu’elle avait passé la journée à essayer de chanter « Mon Boursouflet en sucre » d’une voix de crécelle en bégayant et en exécutant des numéros de claquettes incontrôlables, jusqu’à ce que ses oreilles se mettent à siffler bruyamment et à fumer, comme si elle avait été sur le point d’exploser.
Finalement, la fameuse Guilda avait aussi atterri à l’infirmerie.

- J’ai l’impression que les deux Weasley ne vont pas tarder à entendre parler du pays, lâcha Nott, un ami de Drago.

- Ouais, affirma Goyle en attrapant une poignée de toast.

- Ils font tous des têtes d’enterrement ce matin. En fait il n’y a que Dumbledore qui semble s’amuser, remarqua Blaise.

Ils tournèrent tous le regard en direction du directeur qui affichait un sourire radieux.

- Ce type est le plus grand timbré de l’univers, je ne le comprendrais jamais, bougonna Pansy qui elle aussi semblait bouder.

- C’est pour ça qu’il est génial et que tout le monde l’aime. Mais dis moi Pansy, demanda Drago, pourquoi est ce que tu as l’air de quelqu’un qui a passé sa soirée avec Trelawney ? Aurais-tu passé ta soirée avec Trelawney ?

- Ha-ha-ha, furent les seuls mots que Pansy prononça pour toute réponse en fusillant du regard un Blaise amusé.

Seuls ces deux là semblaient comprendre ce qui se passait. 

 

.o0O0o. 

- Elle abuse la vieille chouette ! Maugréa Pansy toujours aussi « détendue », nous donner un devoir le deuxième jour !

Les Serpentards sortaient d’un double cours de Botanique, et Chourave leur avait en effet donné un devoir de soixante dix centimètres de parchemin sur les propriétés hilarantes du chou-fleur de Moldavie.

Ils se retrouvèrent de nouveau dans la Grande Salle, et en moins de deux, après une petite remarque de Blaise, Pansy réduisit son ragoût en charpie.
Ils préférèrent la laisser tranquille.

Blaise revint une fois de plus à la charge avec Drago, qui avait encore le regard perdu du côté de la plus célèbre chevelure noire en bataille de l’histoire du monde sorcier.

- Malefoy, s’il te plait, parle lui.

- Non.

- Pourquoi ?

- Parce que.

- Trouillard.

- Connard.

La discussion s’arrêta là. 

 

 

POV Drago 

Ce qu’il pouvait m’énerver celui là. Blaise m’énervait d’autant plus que je savais qu’il avait raison, mais j’aurais préférer arracher les cors aux pieds de Rusard avec mes dents plutôt que de l’avouer.

Après tout c’était mon problème si Potter ne me laissait pas indifférent.
D’ailleurs en ce moment je ne pouvais détacher mes yeux de lui. Il était à la table des Gryffondors en train de manger de la tarte à la mélasse, son désert préféré. Comment est ce que je savais que c’était son préféré ? Eh bien disons que j’avais mes sources…

En attendant, le plaisir et la gourmandise se lisaient dans ses yeux et sur son visage alors qu’il dégustait son dessert. Merlin ! Ce que j’aimerais qu’il me déguste comme ça !

Gasp !

Est-ce que je venais bien de penser à ce que je croyais avoir pensé ?

« Oh non, je suis vraiment atteint ! »

- Bon Malefoy, quand t’auras finis de baver, tu pourras peut être me passer le sel, s’énerva Zabini ce qui me tira de mes pensées.

- Hein quoi ?

- Bon sang, tu en deviendrais presque pathétique.

En entendant cela, Goyle, Crabbe, Nott et même Pansy, retinrent inconsciemment leur souffle en me regardant.

Et effectivement, la remarque m’avait piqué au vif.

- La prochaine fois adresse toi à moi sur un autre ton, sifflai-je en versant tout le contenu de la salière sur le ragoût de Zabini.

Je me levai et sortis de la Grande Salle. Malgré le froid, je décidai d’aller faire un tour dans le parc. Après tout, peut être que la vue de toute cette neige me rafraîchirait les idées.

Je comprenais aisément qu’ils en aient ras le bol de moi, aussi bien Blaise que Pansy, Nott, Crabbe et Goyle. Je n’aurais jamais dû leur dire que j’avais des vus sur Potter. Mais ça avait été plus fort que moi. Je n’avais pas pu m’empêcher de me vanter que j’aurai bientôt le célèbre Harry Potter à mes pieds. A ce moment là, c’était en novembre, je me voilais gentiment la face, je croyais que ce que je ressentais pour Potter était juste du désir, alors après m’être vanté, j’avais entamé un petit jeu de séduction. Mais bien vite, je m’étais rendu compte que c’était stupide et ridicule. En plus je m’y prenais comme un manche.

Ben oui, ce n’était pas parce que de nombreuses rumeurs (dont la plupart venaient de moi) vantaient mes prouesses sexuelles que c’était forcement vrai. J’avais quand même une réputation de Malefoy à tenir alors je lançais des rumeurs sur moi – entre nous, dans mon cas, la phrase qui disait que c’était ceux qui en parlaient le plus qui en faisaient le moins était tout à fait applicable.

Enfin bref, même si j’étais plutôt doué niveau drague (et ça c’était vrai), avec Potter je perdais tout mes moyens. Il avait donc bien fallu que j’admette qu’il y avait autre chose que du désir, enfin, qu’il y avait autre chose EN PLUS du désir. Et le truc qui m’agaçait, c’était que mes amis l’avaient bien compris, avant que je ne me l’avoue à moi-même, et que je passais pour un con. Un Malefoy était censé ne ressentir que des trucs négatifs comme du mépris, de la colère, de la haine, mais pas de…l’amour.

Ça m’écorchait rien que d’y penser.

De l’amour.

Aïe !

Amour.

Aïe !

AMOUR !

Aïe !!

Je me faisais vraiment du mal. 

 

 

Fin du POV de Drago 

 

Pendant que leur petit prince blondinet se changeait les idées dans le parc, Blaise et Pansy avaient  laissé à la bibliothèque, Crabbe, Goyle et Nott à leur devoirs plus qu’en retard, et étaient retournés dans leur salle commune.

- Aaaah ! C’est cool de ne pas avoir cours avant quinze heure, dit Blaise en s’affalant dans un fauteuil en face de Pansy. Dis moi Parkinson, quand est-ce que tu vas arrêter de faire la gueule ?

- Quand t’arrêtera de te foutre de ma gueule.

- Oh, allez, tu sais bien que je ne leur dirai rien à propos de toutes les horreurs que t’as dit hier.

- Alors arrête d’y faire allusion constamment.

- T’es aussi susceptible que notre bloc de marbre.

- Peut être, répondit Pansy. En tout cas je le retiens l’empaffé qui m’a refilé ce bonbon de malheur ! Je n’étais pas censé y toucher, marmonna-t-elle.

- Comment ça ?

- Ben…, dit elle soudain hésitante.

- Est ce que à la place d’un paquet orange tu aurais reçu une lettre des Weasley ? demanda Blaise soupçonneux.

- Heu, oui, mais comment…

- J’en ai reçu une aussi dans laquelle ils me demandaient d’observer et de faire un compte rendu sur les effets que produisaient leurs bonbons. Alors comme ça toi aussi tu es une espionne des Weasley.

- Je n’ai pas vraiment eu le choix, bougonna Pansy.

- C’est vrai, accorda Zabini, moi non plus. En attendant c’est assez marrant. Je préfère observer les effets de ces bonbons sur les autres et de tout noter plutôt que de les essayer moi même.

- Lâche !

- Merci du compliment. Mais au fait pourquoi t’en a mangé un ?

- Parce que je ne savais pas que s’en était un. Je l’ai juste trouvé au fond de ma poche et je ne me suis pas posé de questions.

- Ce n’était pas très malin de ta part, ma grande.

-Je sais. Mais au fait, t’as déjà commencé à noter des trucs sur les effets des bonbons ?

- Ouais, répondit Blaise en sortant un morceau de parchemin de sa poche. Je n’ai pas grand-chose pour l’instant.

- Faut dire qu’avec tout les cours et les devoirs qu’on a, ça ne laisse pas beaucoup de temps. Moi non plus je n’ai pas grand-chose. Alors ?

- D’après ce que j’ai compris, les deux Serdaigles, qui nous ont fait leur petit show hier en DCFM, avaient pris le même bonbon, le « joyeux ». Et après enquête, auprès de tout les chanteurs-danseurs plus ou moins talentueux, ils avaient tous pris le même.

- Donc, le « joyeux » te fait chanter du Celestina Moldubec en dansant comme un dément, conclue Pansy.

- Oui. Mais dis-moi, comment est ce que tu sais que c’est du Celestina Moldubec ?

- Ma grand-tante est une de ses plus grandes fans, répondit-elle d’un air sombre.

- Oh, je vois.

- Tu as autre chose ?

- Eh bien je me suis aussi renseigné à propos du petit numéro de Finnigan en Potion. Il a aussi  pris un bonbon, mais je ne sais pas lequel. Et puis il y a toi aussi.

- J’ai cherché ce que j’avais pu prendre mais je n’ai rien trouvé. D’ailleurs j’ai un peu cuisiné Millicent, comme c’est une vrai commère je me suis dis qu’elle savait peut être qui s’amusait à glisser des bonbons dans les poches, et elle n’a pas trop apprécié. Elle m’a traité de tous les noms, et j’ai bien cru qu’elle allait abattre un de ses poings sur ma petite personne.

- Ouh ! je n’imagine même pas les dégâts, vu la taille de ses poings.

- Mais disons que grâce à un sortilège ou deux, c’est finalement elle qui a atterri à l’infirmerie. Enfin bref, je ne sais toujours rien à propos de ce que j’ai mangé, mais quand j’ai emmené Millicent à l’infirmerie, Pomfresh a dit qu’elle avait aussi pris un de ces trucs. Tu penses bien que j’étais intéressée, alors je lui ai décris les « symptômes » de Millicent. Pomfresh m’a expliqué que Milly n’était pas la première qu’elle avait vu agresser les gens pour rien.

- Et alors ?

- C’est l’œuvre de « grincheux ».

- Et c’est quoi au juste les effets ?

- Oh tu deviens une vraie tête de nœud qui agresse tout le monde, et si quelqu’un te chauffe un peu trop tu lui balances ses quatre vérités à la figure.   Et pas que les vérités blessantes. J’ai entendu dire qu’un Poufsouffle a balancé à Granger qu’il se satisfaisait en pensant à elle entre deux « t’es qu’une Miss-Je-Sais-Tout à la noix» et « grosse tête de Gryffondor ».

A ce moment là, Blaise explosa littéralement de rire.

- Je peux savoir ce qui t’arrive ? Questionna Pansy se demandant réellement si la santé mentale de Blaise n’était pas déjà irrécupérable. 

- Mais tu ne comprends pas, réussit-il à dire en reprenant son souffle.

- Heu…non.

- Mais, si tu dis vrai et que le « grincheux » te fais dire toute la vérité à la personne qui t’emmerde, alors si Malefoy en prend un et qu’on s’arrange pour que Potter le chauffe bien comme il faut, notre blondinet pètera un câble et balancera tout à Potter, y compris qu’il est fou de lui.

- Oh Zabini, tu es un dieu vivant !! s’exclama Pansy après quelques secondes de réflexion.

- Est-ce que tu pourrais me dire quelque chose que je ne sais pas déjà, répondit-il à Pansy en riant de nouveau.

- Oui mais, finit par dire Pansy, comment est ce qu’on va lui faire avaler le « grincheux » ?

L’euphorie retomba un peu.

- Bon OK ça j’y avais pas pensé, avoua Blaise un peu déçu. Mais on improvisera, on est des Serpentards après tout, la ruse ça nous connaît. Et puis Drago n’est jamais contre une petite friandise. 

 - Et il faut arriver à croiser Potter. Les connaissant, dès que Drago va commencer, Potter va forcément répondre, et ils vont finir par se bouffer les trous de nez comme d’habitude.

- Ouais. Il faudrait simplement que Potter ait eu une journée pourrie, qu’il soit bien sur les nerfs, pour être sûr que ça fonctionnera. Par contre, il vaut mieux ne pas en parler à Crabbe, Goyle et Nott. Greg et Vince risque de cafter s’en même s’en rendre compte, et Nott est une grande gueule.

- T’as raison. Je pense que demain ce serait bien, non ?

- Oui, le plus tôt possible, avant que le coup des bonbons n’intéresse plus personne parce qu’il ne faut pas que Drago se doute de quoi que se soit.

- Ce qui est pratique, c’est qu’il fait le bec depuis midi, et que ça risque de durer, alors personne ne fera la différence entre le vrai Drago et le Drago « grincheusement » modifié.

- Ouais. Alors, Pansy, tu marches ?

- Plutôt deux fois qu’une.

A ce moment là, Drago fit son apparition dans la salle commune, il avait l’air toujours d’aussi « bonne humeur ». Il se dirigea droit vers le dortoir sans se rendre compte que deux paires d’yeux, luisants de diabolisme, le fixaient. 

 

.o0O0o.

 - Atchoum !

- Atcha !

- Tchi !

- Tchoum !

- Ratcha !

- A…a…a…TCHAOUM !!

C’était ce à quoi toute l’école avait eu droit durant la journée.

Aux quatre coins du château des élèves se mettaient à éternuer de manière plus ou moins discrète.

- Ils ont tous attrapés froid ma parole ! finit par lâcher Hermione exaspérée alors que les trois Gryffondors se rendaient à leur cours de Métamorphose.

- Il ne fait jamais très chaud, même à l’intérieur de l’école, à cette époque de l’année, dit Harry en resserrant l’écharpe qu’il avait autour du cou.

- Mouais. Neville à raison, il y a de sacrés courants d’air, dit Ron. Vous avez vu combien de robes se sont soulevées aujourd’hui.

- Oui, c’est vrai que les courants d’air sont vraiment très puissants cet hiver, concéda Harry.

- Ce qui est bizarre, c’est qu’il n’y a que les robes des filles qui se soulèvent, continua le rouquin, enfin je crois.

- Atchoum ! Laissa échapper un petit Gryffondor qui passait par là avant de disparaître derrière une tapisserie.

- Ah ! s’exclama Hermione surprise en plaquant les mains sur sa robe qui était en train de se soulever.

- Oui, tu as raison, répondit Harry en regardant son amie ramasser les livres qu’elle avait laissé tomber en retenant son vêtement. Leur robes sont peut être plus légères que les notre.

- Peut être… 

 

.o0O0o. 

Le soir même Blaise et Pansy avaient réussis à se procurer une boîte de « Blanche Neige et les Sept Nains ». Ils s’en réjouirent d’autant plus qu’il ne manquait que « joyeux » dans la boîte, ils pourraient donc s’amuser, pour le bien de leur compte rendu cela va s’en dire, à expérimenter les autres bonbons sur des âmes innocentes. 

Ce que Blaise et Pansy ne savaient pas, et ils ne s’étaient pas posés la question, c’était qu’ils n’étaient pas les seuls à avoir été « mandatés » par les jumeaux Weasley pour mener l’enquête sur les effets de leurs bonbons. Le Gryffondor Dean Thomas était lui aussi un de leurs « espions », et il n’avait pas manqué de prendre note du comportement de Seamus en réaction au « timide ».
C’était également lui qui avait proposé à Harry, Ron et Neville de faire une farce à Hermione. Bien entendu, il ne leur avait pas dit quelle était sa mission, et sous le prétexte de la mauvaise blague, il allait pouvoir étudier les effets d’un des bonbons sur Granger.     

 

 

A suivre…

Ne sont-il pas tous plus adorablement diaboliques les uns que les autres ?! ^^

 

 
 
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