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Blanche Neige et les Sept Nains
Par Wiktorila
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
9 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     8 Reviews    
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Grincheux

 

 Disclaimer : L’univers HP appartient à JKR, il n’y a que la présente histoire qui soit tout droit sortie de mon petit cerveau.

 

Prairing : HPDM alors les homophobes vous connaissez le topo et la SORTIE !

 

Rating : T+

 

Correction : Love Gaara of the Sand

 

Petit mot de moi : Voilà, après un an si ce n'est plus la suite arrive. Que voulez-vous l'amour pour son dragon à emporter Dame Camille mais Miss Love Gaara of the Sand est là maintenant pour s'occuper de mes ficounettes !! Bonne lecture.

-Wiktorila-

Note : Je ne prends pas en compte la mort de Dumbledore et la fuite de Rogue, par contre je fais allusion à la fuite de Drago. Je sais c’est pas très logique mais que voulez vous c’est ça le génie, ça part un peu dans tout les sens… Arrgghh ! mon ventre goooooooooonflent !! mdr ;)

 

Résumé : Harry se consume d’amour jusque dans ses rêves, jusqu’au jour où un conte de fée, revu et corrigé par Fred et George Weasley, va venir tout chambouler…

 

 

                                                 - BLANCHE NEIGE ET LES SEPT NAINS -

 

 

 

CHAPITRE 4 : GRINCHEUX

 

 

POV Harry

 

 

« Et merde ! » ne puis-je m’empêcher de penser.

 

Bien sûr que j’étais content pour Ron et Hermione. Depuis le temps qu’ils tournaient autour du chaudron sans jamais oser se dire ce qui crevait les yeux de tout le monde depuis un bon moment déjà.

Bien sûr que ça me faisait vraiment plaisir.

Mais en même temps…

En même temps ça m’emmerdait aussi un peu. Ben oui, je m’étais dit que tant que ces deux là ne sortiraient pas ensemble, je ne parlerais pas à Malefoy de mes sentiments. Mais là…ils allaient certainement me tanner pour que je le fasse. Quoi que, ils seraient peut être un peu trop « occupés » pour penser à moi. Si seulement.

Il fallait bien le reconnaître: ça faisait un moment que j’avais remarqué le changement dans mes sentiments pour Malefoy. En fait, quand il était revenu à Poudlard, en plein milieu du mois d’octobre, alors que plus personne ne l’attendait, avec les vêtements en lambeaux et le visage à peu près dans le même état, je n’avais pas ressenti de la haine comme je l’aurai pensé, mais de la pitié, ce qui n’était pas mieux en fin de compte. Mais après je l’avais vu à l’infirmerie et là j’avais été triste pour lui sans savoir pourquoi. Et puis arriva ce qui arriva. Au début je me disais que c’était juste physique, parce qu’il fallait avouer qu’il était diablement séduisant - ça devrait être interdit d’avoir des fesses comme les siennes. Mais je n’avais pas pu me voiler la face bien longtemps sur la nature de mes sentiments, car j’avais bien plus que du désir et des pensées très peu chastes à son sujet, j’avais des sentiments pour lui, et ça m’effrayais. Car en plus de comprendre que j’aimais Malefoy, je m'avouais enfin mon homosexualité.

J’en avais bien sûr parlé à Ron et à Hermione. Au début, tout comme moi, ils avaient eu du mal à comprendre. Et puis ils s’étaient rendu compte, en même temps que tout le monde, que Malefoy et ses amis n’étaient pas aussi détestables et aussi Mangemorts que ça. Hermione avait même accordé, au grand désespoir de Ron, que Malefoy était plutôt pas mal.

Mais bon je ne me voyais absolument pas aborder Malefoy en lui disant que j’étais dingue de lui, que je voulais apprendre à mieux le connaître et que j’étais presque sûr de l’aimer…

 

Bon en attendant, c’est vrai que c’était un peu salaud ce qu’on avait fait à Hermione, marrant, mais salaud.

Comme Ron et elle semblaient avoir finis de se bécoter je dis :

- Hermione, je voulais te présenter des excuses pour ce qu’on t’a fait. C’était débile.

- Non, me coupa Dean en plaisantant, le mot c’était « puéril ».

Tout le monde ri, même Hermione.

- Ouais, dit Neville, Harry a raison, excuse-moi.

- Et moi aussi.

- Moi aussi, dit Ron pour conclure.

- Mouais, bon, excuses acceptées. Mais ne vous avisez pas de recommencer.

- Mais au fait, demanda Dean, comment est ce que tu as su que c’était nous.

- Disons que je n’étais pas la seule à l’infirmerie qui s’endormait à chaque fois que quelqu’un parlais. Enfin, à chaque fois qu’un prof parlait, rectifia Hermione.

- Bah, qu’est ce que vous faites encore tous là ?! les interrompit Ginny qui venait d’entrer dans la salle commune.

- On lui présente nos excuses.

- Ah enfin. Mais ce que je voulais dire c’est que les cours ont commencé il y a dix minutes.

- Oh merde !

- Comme tu dis, frangin. Vous feriez mieux de vous grouiller maintenant que vous vous êtes réconciliés. Au fait, Hermione, j’espère que tu ne les as pas épargnés.

- J’ai fais de mon mieux.

- Et toi qu’est ce que tu fais là ? demanda Ron à sa sœur.

- Moi ? Je vais buller parce que contrairement à vous je n’ai pas cours.

- Espèce de sale petite sixième année, pesta Ron en se dirigeant, avec Hermione, vers le portrait.

Cette dernière récupéra au passage sa plume plantée dans la tapisserie murale.

Dans leur dos, Dean se mit à gesticuler. Il pointa du doigt Ron et Hermione en articulant silencieusement « ils sortent ensemble » à l’attention de Ginny.

La jeune fille haussa les épaules en signe d’incompréhension.

- Arrête de remuer comme ça, on sort de table, lui dis-je, tu vas être malade. Ce que cette andouille essaie de te dire, c’est que ton frère et Hermione sortent enfin ensemble.

- C’est vrai ?

- Oui.

- Ce n’est pas trop tôt !

Je sortis de la salle commune et rattrapai les autres. Nous nous dirigeâmes le plus vite possible vers le hall et sortîmes du château toujours à pas rapides avant d’atteindre les serres quelques minutes plus tard.

- Eh bien, c’est à cette heure-ci qu’on arrive ! Les accueilli le professeur Chourave.

- Pardon, professeur, répondîmes-nous en chœur avant de nous installer.

- Dois-je vous rappeler que vous êtes en classe d’ASPIC et pas en thalasso thérapie, gronda Chourave. En attendant, vous vous débrouillerez pour rattraper le début du cours.

- Charmant l’accueil, murmura Ron à mon attention.

- Je ne te le fais pas dire.

Après quelques minutes d’explications, Ron, Hermione et moi nous nous mîmes ensemble pour nous occuper de notre Pusitule arbustive à poils ras.

- Au fait, nous dit Hermione en commençant à tailler la plante, j’ai oublié de vous prévenir que vous êtes aussi en retenue ce soir.

- Pourquoi ? Demandai-je en me piquant le doigt.

- Peut-être parce que vous avez essayé de m’empoisonner, grinça-t-elle.

Ron et moi gardâmes le silence pour éviter de relancer la dispute.

- Bah, après tout, dit Ron, comme on sera tout les trois on s’amusera peut-être.

- Ça c’est sûr que pendant que je serai avec McGonagall, je vais m’amuser en pensant à vous.

- Comment ça ?

- Contrairement à moi, répondit Hermione étrangement contente, vous ne serez pas en colle avec McGonagall.

- Avec qui alors ? demanda Ron.

Puis soudain les yeux de mon meilleur ami croisèrent les miens et en chœur nous dîmes :

- Rogue.

- Bien joué ! Ricana Hermione.

- C’est toi qui lui a demandé de nous coller ? Demandai-je abasourdi.

- Non. Il était à l’infirmerie en même temps que moi tout à l’heure, et quand il à entendu Pomfresh prononcer les mots « Potter », « Weasley », et « retenue » dans la même phrase, il s’est immédiatement proposé.

- Raaaaahhh. Et Neville et Dean ?

- Eux aussi, ont été collés mais avec Rusard, apparemment il avait besoin de main d’œuvre.

- Bon, au moins ils ne se la couleront pas douce non plus, dit Ron.

 

                                                                              .o0O0o.

 

Au même moment dans la bibliothèque

 

- Bouge de là, avorton ! s’exclama Drago Malefoy à l’attention d’un Poufsouffle de deuxième année qui osait occuper une table de la bibliothèque à lui tout seul.

- Du calme, Drago, lui dit Blaise qui savait parfaitement pourquoi le Serpentard était sur les nerfs.

- Quoi ! Tu veux peut-être aller le consoler.

- Non, c’est bon oublie ce que j’ai dis.

- Et qu’est ce qu’elle fait cette truffe ! On avait dit qu’on se retrouvait ici à quinze heures.

- Je pense que « la truffe » doit être en route. Et il est quatorze heures cinquante et une.

Pour toute réponse, Drago jeta un regard noir à son ami.

- Salut les gars ! s’exclama alors Pansy en s’asseyant à côté de Drago.

- Tu vois, je t’avais dis qu’elle arrivait.

- Ouais ben ce n’est pas trop tôt.

Pansy sortit ses affaires sans se formaliser du comportement du blond.

- Je vais chercher un bouquin.

Drago se leva et disparut dans un rayon un peu plus loin.

- Alors ? Chuchota  Blaise visiblement excité en se penchant vers Pansy. Il l’a bu ?

- Oui. C’était un jeu d’enfant. Potter n’a rien vu, rien sentit. Il a tout avalé.

- J’espère qu’elle était bien préparée cette potion de Guigne.

- T’inquiète c’était celle de Granger.

- Bien, bien, bien, dit Blaise en souriant, maintenant que Drago a avalé le « grincheux » et Potter la potion de Guigne, on n’a plus qu’à attendre qu’ils se croisent.

- Et vive le feu d’artifice !

- Qu’est ce que vous avez tout les deux, grogna Drago en se rasseyant.

- Rien, répondirent Blaise et Pansy d’une même voix.

- Alors arrêtez de sourire comme des tarés, vous faites peine à voir.

Décidément la rencontre Malefoy-Potter prévue par Blaise et Pansy, risquait d’être explosive.

(A un moment, Blaise se demanda quand même si plutôt qu’en déclaration, l’entrevue n’allait pas se finir en combat à mains nues vu l’état d’énervement de Drago.)

 

                                                                          .o0O0o.

 

 

[Toujours en POV de Harry]

 

Ron, Hermione et moi sortîmes de la serre pour aller à notre double cours de Sortilège.

Non content d’être collé avec Rogue ce soir, je m’étais fait agresser par la Pusitule de Neville qui visiblement n’appréciait pas mes cheveux en bataille et Ron m’avait planté le sécateur dans la main par inadvertance. Je commençais sérieusement à en avoir marre de cette journée.

Et c’était sans compter sur Seamus qui, pendant le cours de Sortilège, me versa sa bonbonne d’eau glacée sur la tête, au lieu de la faire tourner dans les airs sous les rires de tout mes « charmants » camarades.

Quant à la DCFM n’en parlons pas.

- Je ne suis pas fâché que les cours soient finis, maugréai-je en me massant la nuque alors que nous sortions de la salle de DCFM.

- Harry ! Je suis désolée pour l’Expelliarmus que je t’ai envoyé, je n’ai pas fait exprès, s’excusa Parvati en passant à côté de moi.

- Ce n’est pas grave, répondis-je sur un ton sombre.

- Heureusement qu’on n’a rien à faire pour demain, soupira Ron.

- Parle pour toi, Ron, le coupa Hermione, j’ai de l’Arithmancie à finir. J’espère que j’aurai le temps avant d’aller en retenue.

- Hey ! M’exclamai-je soudain, ce qui fit sursauter mes deux amis.

Je venais de recevoir des feuilles de parchemins chiffonnées et d’autres trucs non identifiés sur la tête.

- Hahahaha, caqueta Peeves l’esprit frappeur au dessus de moi, une corbeille à papier dans les mains. Potty est re-décoré pour l’hiver, hahaha, continua-t-il avant de me lâcher la petite poubelle sur le crâne et de filer.

Une fois le fantôme partit, je me passai rageusement la main dans les cheveux pour vérifier qu’un quelconque débris n’y était pas resté.

- Beurk !

Ma main venait de rencontrer ce qui semblait être un chewing-gum déjà mâché tout ce qu’il y avait de plus collant.

- Attends, me dit Hermione en sortant sa baguette, je vais te l’enlever.

D’un autre coup de baguette elle fit disparaître le reste des détritus qui jonchaient le sol et la corbeille.

Je ne pu retenir un flot de jurons qui amusèrent Ron et firent rougir Hermione.

Décidément cette journée ne pouvait pas être pire…

- Alors, le balafré, toujours pas mort !

…en fait si, elle pouvait l’être.

« Manquait plus que lui » pensai-je.

 

Fin du POV de Harry

 

Harry se retourna pour faire face à Drago Malefoy et ses amis.

- Non, toujours pas. Et rien que pour t’emmerder je n’ai pas l’intention d’y passer de si tôt.

- Dommage, on n’aura pas droit à notre divertissement de la semaine.

Et c’était partit.

Pansy et Blaise échangèrent un regard complice que personne ne remarqua. Ils attendirent quelques échanges de répliques cinglantes, et décidèrent de s’éclipser.

Hermione et Ron qui n’arrivaient pas à arrêter Harry, finirent par en faire autant, découragés.

Il ne restait donc plus que Harry et Malefoy au milieu du couloir qui se crachaient les pires horreurs au visage.

- Allez vous faire foutre, toi et ta putain de famille de Sang-Pur à la con ! cria Harry totalement hors de lui.

S’en fut trop pour Malefoy. Il sentit quelque chose d'étrange dans son estomac et ouvrit la bouche avec la ferme intention de dire ses quatre vérités à Potter.

- Ne parle pas de chose que tu ne connais pas, ORPHELIN ! Survivant de mes deux ! Tu parles d’un espoir de la nation ! Espèce de dégénéré incroyablement sexy et mignon ! De Grifyffi à la ramasse ! Tellement myope que t’es incapable de te rendre compte que je suis complètement dingue de toi !! (1)

Drago se rendit enfin compte de ce qu’il hurlait. Il s’arrêta net, et sentit la couleur de son visage osciller entre le rouge vif et le blanc verdâtre en même temps que Potter le regardait avec la mâchoire pendante.

- Je…je…, bredouilla le blond ce qui n’était pas dans ses habitudes de ne rien trouver à dire. Je n’ai rien d’autre à ajouter.

Sur ces mots, le Serpentard tourna les talons et s’éloigna en essayant de ne pas se mettre à courir. 

« Putain ! » fut la seule chose qu’il réussit à se dire.

 

Harry était toujours au milieu du couloir à regarder Malefoy s’éloigner puis disparaître à l’angle du mur.

Il se rendit enfin compte qu’il avait la bouche ouverte. Il s’empressa de la refermer et ramassa son sac d’un geste distrait avant de partir, pantelant, dans la direction opposée.

Est-ce que Malefoy avait bien dit ce qu’il avait cru entendre. Avait-il bien employé les mots « orphelin », « dégénéré » et « Grifyffi » ?

Oh mais ça on s’en foutait ! Ce qui comptait c’était surtout « Incroyablement », « sexy », « mignon » et « je », « suis », « dingue », « de », « toi ».

« Oh Mon Dieu ! »

Malefoy avait dit ça !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!            Non, il avait du rêver, c’était impossible.

Mais si, il l’avait dit.

Mais non, il ne le pensait pas.

Mais si, puisqu’il l’avait dit.

Mais non !

Mais si !

BOUM !!

Et pour la énième fois de l'après-midi, Harry se prit les pieds dans quelque chose.

Mais cette fois ce n’était pas à cause de la potion de Guigne que Blaise et Pansy lui avaient fait boire à son insu - puisque la potion n’agissait plus depuis un moment déjà - non il était tellement perdu dans ses pensées à savoir si Malefoy avait vraiment dit ce qu’il croyait, qu’il avait percuté une armure de plein fouet et s’était lamentablement étalé sur le sol.

- Vous pourriez faire attention, jeune homme, dit une voix métallique en provenance du casque de l’armure qui malgré le choc était toujours debout.

- S’cusez.

Harry réussit à se dépêtrer de sa robe et à se relever en se frottant les côtes. Il prit la direction de la Grande Salle en se demandant si oui ou non il devait parler à Ron et à Hermione de ce qui venait de se passer.

« Oui », disait une petite voix, « ce sont tes meilleurs amis »

« Non », disait une autre, « si tu leur dis, ils ne vont plus te lâcher avec Malefoy »

« Oui ? »

« Non ? »

« Je leur dis ? »

« Je leur dis pas ? »

« Raaaaaaaaaa !!! C’est trop compliqué !! »

Finalement, Harry arriva dans la Grande Salle bondée sans s’en rendre compte, s’assit à côté de ses amis, et il prit une décision : tout d’abord, il allait manger.

 

POV de Drago

« Raaaaaaaaaaaa !!!! Tu parles d’un abruti ! C’était quoi ça !! »

Après avoir fuis – oui, moi Drago Malefoy j’avais fuis- le couloir, je m’étais barricadé dans une salle de classe vide.

C’était quoi ce cauchemar ?! Dans quelle dimension je me trouvais ?

Moi, Drago Malefoy je venais d’avouer à Harry Potter que j’étais « dingue de lui ».

Et merde !

Ma crédibilité allait en prendre un coup, surtout après que Potter se soit fait une joie de crier sur tous les toits que je lui avais dit qu’il me plaisait, comme une vulgaire ado boutonneuse !

Et merde !

Mais qu’est-ce qui m’avait prit.

Moi et mon caractère de chiotte ! Il fallait bien que ça m’arrive un jour ce genre de connerie à force de gueuler pour un oui ou pour un non sur n’importe qui. 

J’étais pitoyablement anéantie. 

« Ma vie est un enfer !! Potter est un enfer !! Potter est mon enfer !! Et je veux qu’il devienne mon Hadès ! Raaaaaaaa non ! Pas encore ! Drago ressaisis toi, c’est quand même pas un binoclard qui va te rendre folle, heu fou,… Je suis pitoyable. »

Après un bon quart d’heure à tourner en rond, je finis par sortir et je me dirigeai tout droit vers les sous sol, parce que je n’avais pas faim et non pas parce que je n’avais pas envie de le voir, lui et tous les autres dans la Grande Salle, mort de rire à ma simple vue parce qu’ils venaient d’apprendre que Le grand et l’unique Drago Malefoy venait d’avouer qu’il était amoureux et de Harry Potter en plus. Qui a dit que j’étais de mauvaise foi ?

Je me dépêchai de me faufiler dans mon dortoir, et attrapai ma carte d’Astronomie pour la terminer, il fallait que je m’occupe la tête autrement qu’avec Potter.

Je me concentrai sur ce que Sinistra nous avait dit pendant le dernier cours sur les Planètes lors de la Grande Marche Boréal Bi trimestrielle. 

« Alors Jupiter est en phase avec Mars. Drago Malefoy aimerait être en phase avec Harry potter. Vénus est cachée par Saturne. Drago Malefoy aimerait ravager le cou de Potter caché derrière une tenture. Mercure perd de la vitesse. Drago aimerait que Potter lui fasse perdre la tête. Le Soleil. Potter. Uranus. Potter. La Terre. Potter… »

- Hey, Drago !

- Hein quoi ?

Je fus violemment tiré de mes pensées pottériennes par Nott qui venait d’entrer dans le dortoir.

- Tu es en train de saliver sur ton parchemin. Tu vas bien ?

- Oui, oui, j’étais en train de m’endormir, dis-je en m’essuyant le coin de la bouche avec autant de classe que ce geste le permettait.

- Ah.

- Je t’assure que ça va.

Nott récupéra quelques vêtements dans sa malle et s’apprêtait à ressortir.

- Au fait, dit-il à Drago une lueur lubrique dans les yeux, ne m’attendez pas, ce soir je découche.

- Serdaigle ?

- Mmm oui. Et toi rien de prévu ce soir ?

« Et merde !» pensai-je « il doit être au courant pour mon petit laïus de tout à l’heure et il doit penser que je vais retrouver Potter »

- Non, répondis-je aussi détaché que possible.

- Ah. Bonne nuit dans ce cas et à demain.

- Oui, toi aussi.

« Ben en fait non, peut être qu’il ne sait rien, sinon il m’aurait harcelé. »

- Ouf.

- Pourquoi est ce que tu as l’air aussi soulagé, me demanda Zabini qui venait d’entrer.

« Décidément ce dortoir est un vrai moulin », pensai-je après avoir sursauté pour la seconde fois.

- Je ne suis pas soulagé.

- On aurait dit. Pourquoi tu n’es pas venu dîner ?

« Mais il va m’emmerder encore longtemps avec ces questions celui là ?! »

- Je n’avais pas faim, mentis-je, et je n’avais pas finis ma carte d’Astronomie.

- C’est dommage, tu as raté le plus fantastique crumble aux poires de tout les temps.

- Ouais, vraiment dommage.

- Mais dis moi, continua-t-il, quelque chose ne va pas ?

- Heu non pourquoi tu dis ça ? Répondis-je en espérant qu’il ne soit pas au courant.

- Je ne sais pas, tu as l’air tendu, nerveux, mal à l’aise. Ce n’est pas dans tes habitudes.

- Et depuis quand tu t’inquiètes autant pour moi, Maman ? Demandai-je railleur.

- On est amis, je te rappelle. C’est, comment dire…normal de s’inquiéter pour ses amis.

- Je manque de sommeil, c’est tout, répondis-je évasif.

- Ouais, ben tu n’es pas le seul, bougonna Blaise avant de dire, tu sais aussi bien que moi ce que tu dois faire pour mieux dormir la nuit.

- Tu ne vas pas remettre ça ! M’exclamai-je.

- Merlin ! Ce n’est quand même pas difficile d’aller parler à Potter, la preuve vous vous insultez toute la sainte journée.

- Tu en a de bonne toi, et tu veux que je lui dise quoi ?

- Que tu l’aimes, patate !

- Ouais bon…

- Mais qu’est que tu as bon sang ?! Tu tires une tronche de six pieds de long et tu voudrais me faire croire que tout va bien !

- Oh ça va ! M’emportai-je face à son insistance. C’est juste que je viens d’avoir la honte de ma vie.

- Ah bon ?

"Et merde, pensai-je. Il a vraiment le don pour tirer les Veracrasses du nez celui- là !"

Une lueur étrange passa dans le regard de Zabini.

- Tu comptes me le dire, ou il faut que je devine, reprit Blaise.

- Je…je…j’ai…Raaaaa ! Pendant que je me défoulais sur Potter tout à l’heure, entre deux insultes, j’aidisquejeletrouvaismignonetquej’étaisdinguedelui.

- Quoi ?

- Il y a des jours où j’aimerai ne pas te connaître, Blaise, soupirai-je. J’ai dis à Potter que je le trouvais mignon et que j’étais dingue de lui.

- YOUHOU !! s’écria Zabini qui n’avait pu se retenir.

- Mais ça va pas, tu veux rameuter tout le sous sol ou quoi ! Dis-je en grimaçant.

- Et alors, il a dit quoi ? Tu as fais quoi, vous vous êtes embrassés ?

- Oh, Blaise tu ne changeras jamais.

- Non je ne crois pas. Mais alors ?

- Je me suis enfuis.

- Quoi ?!! (Blaise retomba aussi vite qu'un soufflet) Comment tu as pu faire ça ?

- J’en sais rien, je ne me suis pas rendu compte de ce que je disais sur le coup, c’est sorti tout seul, et quand j’ai compris, j’ai eu la trouille, la honte, tout ce que tu veux et je suis parti en bredouillant un pauvre, un merdique, un nullissime  « j’ai rien d’autre à ajouter ».

- Ah ouais, quand même. C’est vrai que ça craint.

- Merci pour ton soutien, Blaise, maugréai-je, comme si je ne me sentais pas déjà assez nul comme ça. 

- Ouais bon excuse moi. Mais il t’a dit quelque chose avant que tu partes ?

- Non. Il me regardait juste comme si je venais de lui annoncer que nous étions sœurs. Il avait la bouche grande ouverte.

- Ben, il devait être un peu sonné.

- J’espère qu’il ne l’a pas raconté à tout le monde cet abruti, sinon s’en sera finit de ma réputation, je n’aurai plus qu’à m’exiler ou peut être me suicider.

- Arrête, tu en fais un peu trop là. Non, Potter n’est pas monté sur sa table au dîner pour dire à tout le monde que t’en pinçais pour lui. Alors, c’est pour ça que tu n’es pas venu dîner.

- Je t’ai dis que je n’avais pas faim.

- Décidément tu portes bien ton nom, Malefoy, dit Zabini en secouant la tête, désespéré. 

Un silence s’installa pendant lequel Blaise essaya de me regarder dans les yeux, mais comme j’étais soudainement très intéressé par ma carte d’Astronomie, il finit par dire :

- Bon et maintenant, qu’est ce que tu vas faire, puisque je viens de t’assurer que tu n’auras besoin ni de t’exiler ni de te suicider ?

- Si je le savais, répondis-je le regard toujours perdu entre Mars et Jupiter. 

- Je crois que le mieux à faire, soupira Blaise, c’est de voir comment va se comporter Potter avec toi dans les prochains jours, et après tu aviseras.

- Et pourquoi ce ne serait pas lui qui devrait aviser ? M’exclamai-je en levant enfin la tête. J’ai déjà fais le « premier pas ».

- Oh, Malefoy, Malefoy, Malefoy, ton cas est bien plus désespéré que ce que je croyais.

 

Fin du POV de Drago

 

                                                                            .o0O0o.

 

Au même instant, Harry, Ron et Hermione faisaient un bref passage par leur salle commune avant d’aller en retenue.

- Je n’en reviens pas, dit Hermione alors qu’ils sortaient par le portrait de la Grosse Dame.

Finalement, Harry venait de leur raconter ce qui s’était produit dans le couloir avec Malefoy.

- C’est vrai que c’est assez inattendu, renchérit Ron.

- Je croyais que j’avais toutes mes chances avec Malefoy, dit Harry en essayant de lever un sourcil à la Malefoy.

- Oui, oui, c’est vrai, se rattrapa Ron, ce que je voulais dire c’est que c’est plutôt inattendu de la part de Malefoy de faire le premier pas.

- Ouais, répondit Harry peu convaincu.

- Et qu’est ce que tu vas faire alors ? demanda Hermione.

- Si je le savais. Si ça se trouve il a juste dit ça pour se payer ma tête, pour que je me monte un bateau, que je lui coure après, et pour qu’ensuite il puisse se foutre ouvertement de moi.

- Ça y est, il recommence. Tu es navrant, Harry.

- Mais tu connais Malefoy, il est prêt à tout pour se payer ma tête, et plus il a de public plus il est content.

- Quelle tête il a faite quand il t’a dit qu’il t’aimait ? demanda Ron.

- Il n’a pas dit qu’il m’aimait, rectifia Harry.

- Oui, bon qu’il était dingue de toi, c’est pareil, non ?

- Mouais. 

- Bon alors sa tête ?

- Ben heu, il a rougit et blêmit en même temps, dit Harry, c’était assez bizarre en y repensant. Et puis il savait plus quoi dire alors il est parti.

- Tu accorderas que ce n’est pas dans les habitudes de Malefoy de rougir et de ne plus savoir quoi dire, exposa Hermione, il aime avoir le dernier mot en général. Alors à moins d’être un excellent acteur, ce qui m’étonnerait, il devait être sincère.

- Ou alors il avait bu un truc louche. (2)

- Ron ! s’exclama Hermione

- Ben quoi ?

- Ben y a que tu ne m’aides pas.

- Pardon, Mione. C’était juste une hypothèse.

- Ne l’écoute pas, Harry. Malefoy a un cœur comme tout le monde et je crois, après ce qui s’est passé, que ce  cœur a un faible pour toi. 

Mais Harry n’avait toujours pas l’air convaincu.

- Le mieux, reprit Hermione, c’est que tu y réfléchisses et que tu vois comment évoluent les choses.

- Tu as raison.

- Mais j’ai toujours raison, plaisanta la jeune fille.

Ils étaient arrivés à l’endroit où ils devaient se séparer. 

- Eh bien bonne retenue, leur dit Hermione en commençant à se diriger vers le bureau de McGonagall.

- Et tu ne m’embrasses pas, dit Ron déçu.

- Non, minauda-t-elle en se retournant, juste pour que ta retenue soit encore pire, et qu’elle te passe l’envie de te payer ma tête.

- Sadique ! murmura Ron.

Harry ne pu s’empêcher de rire.

Ils descendirent le reste des étages en émettant des hypothèses sur ce que Rogue avait bien pu inventer cette fois pour les punir.

Dans le hall, ils croisèrent Dean et Neville. Ils se rendirent donc tous les quatre dans les sous sol. 

- Bonne chance les gars, leur dirent Neville et Dean alors qu’ils frappaient à la porte du bureau de Rusard.

- De même.

Puis quelques mètres plus loin ce fut à leur tour.

Toc ! toc ! toc ! 

- Entrez.

La voix de Rogue leur parvint étouffée par le battant de porte. Ils pénétrèrent donc dans le cachot sombre et humide.

- Bonsoir, professeur, se forcèrent-ils à dire pour paraître un tant soit peu polis. 

Rogue ne répondit pas.

- Laissez vos baguettes sur mon bureau et prenez le matériel de nettoyage qu’il y a sur cette table. Vous allez nettoyer le dessous de toutes les paillasses.

Les deux garçons blêmirent, mais s’exécutèrent.

 

Cela faisait déjà une heure qu’ils étaient accroupis chacun sous une paillasse à frotter, gratter, récurer, les dizaines d’années d’accumulations de chewing-gum et autres substances dont ils ne voulaient même pas connaître l’origine, et la soirée était encore longue...

 

 

A suivre…

 

 

(1) Mea culpa, cette dispute est affligeante de nullité…

(2) Il y est presque notre petit Ron-Ron, n’aurait-il pas quelques dons de Divination ? Mystère…(mauvaise, très mauvaise imitation de Trelawney)

 

 

Alors pas trop déçus ?? Pitié ne me frappez pas si c’est le cas :p

Hum...BISOUS !!!!

 
 
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