TEASER.

Voila bien longtemps que je nous vous avais pas posté quoi que ce soit, alors que Nacht Und Nebel n'avance pas et que si t'as des yeux devant c'est pas pour regarder derrière est en plein essor. 

C'est aujourd'hui pour vous poster un petit teaser des aventures de nos jumeaux démoniaques. 

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Oxford 1939

Peter.

je t'écris à toi, car tu es celui à qui je peux tout dire. tu peux en parler à carl si tu le souhaite, mais si il rencontre paul et qu'il est en colère, je sais qu'il est capable de le ressortir sans penser à mal, mais ça me tuerai.

peter, je suis perdu.
j'ai fait l'amour à Evelyne... Et je ne sais plus quoi faire par ce que j'ai aimé ça. je l'ai trouvé belle et desirable et j'en ai pleuré. je m'en voulai tellement et j'avais tant de tendresse pour elle... Que dois je faire...
Il ne faut pas que paul le sache, mais j'avais besoin de le dire à quelqu'un.

je vous aimes, vous me manquez... je...

Lou.

(toute la lettre est ecrite d'une main tremblante. )

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Cahier de brouillon

(Qui malgré son apparence banale et modeste contient les palpitantes aventures de la jeunesse Dubois et de leur Capitaine.)

En ce jour du mercredi 1er Juillet de l’an de grâce 1942, le capitaine Lou partit de la capitale de la belle Angleterre et jeta l’ancre à bord du Navire Oxenaforda.

Ce navire d’exception comptait traverser moult aventures et plus particulièrement les vacances d’été, pour ramener l’équipage au triste port de la rentrée scolaire !

A son bord, uniquement des marins d’exceptions !

Louis, dit Lou (par ce que c’est un vrai loup de mer, dixit Alex), Capitaine. (38 ans)

Charlotte, dites Chat, ou Lotte, second du capitaine. (11 ans)

Guillaume et Marie, moussaillons et canonniers. Experts es mauvais coups. (9 ans)

Alexandre, dit Alex, pirate expérimenté et excellent à l’exercice de l’abordage de cuisines. (8 ans)

Rose, détectrice de gâteaux, et de ce fait dévouée à l’exercice de la vigie du haut des épaules du capitaine. (3 ans)

Ponctuellement invités à bord : rescapés, prisonniers, indigènes et pirates

Ce carnet de bord et de route sera tenu par moi-même, Evelyne, dite Eve ou maman, scribe (et un peu maman quand même) (36 ans), et retracera les aventures de ces intrépides écumeurs des mers !

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*** journal de Paul***

 6 Mars 1946

Je sais que je n’aurais pas du. Je n’aurais pas du me laisser tenter. Je n’aurais pas du céder à la tentation. Mais Lou est si loin et si occupé avec cet homme qu’il semble tellement aimer. Et Ève, elle ne comprend pas. Je ne peux pas aimer Ève comme j’aime Lou. C’est différent. Elle ne le comprend pas. Elle ne me comprend pas. Et lui, il est loin de moi. Même si il me comprenait, il ne pourrait rien faire. J’ai cédé. Noah était trop tentant. Rien qu’une fois. Une seule petite fois. Ève ne s’est aperçu de rien.

J’avais besoin des mains de Lou, de ses lèvres, de ses bras, de ses jambes, de tout ce que Lou m’offre d’habitude, mais il n’était pas là. J’ai du me débrouiller. Faire ce que je pouvais avec les «　moyens du bord　». Je ne comptais même pas me retrouver dans un lit inconnu, lorsque je suis allé dans le centre. Et jamais, je n’aurai pensé le retrouver là. J’étais persuadé qu’il avait quitté Oxford après ses études. Mais Noah était là. Il était là. Avec son air qui me disait «　Cette fois? Qu’est-ce qu’on fait?　». C’est ses yeux. Ceux sont eux qui m’ont entraîné jusque dans son appartement. Il a quitté sa petite chambre d’étudiant, bien sur.

Je n’ai rien fait. A vrai dire, je n’ai rien pu faire. J’étais paralysé par ce qu’il m’arrivait. Je n’arrivais pas à croire que j’étais à nouveau en train de tromper la confiance que Ève avait mis tellement de temps à construire. Je l’ai laissé faire ce qu’il voulait de moi. J’aurais du le repousser. Au fond de moi, je le savais, mais j’ai fermé les yeux et j’ai vu Lou. C’était Lou. Ca n’était pas Noah. Ils ont les mêmes yeux, la même façon de faire glisser leur lèvres dans mon cou et au de là. C’était comme si Noah avait étudié mon corps, mes envies, mes besoins… et que tout ça c’était Lou qui le lui avait appris. Quel meilleur professeur que celui qui a passé la majeure partie de sa vie à étudier l’objet de son enseignement?

Je n’ai absolument rien fait. Il a fait tout ce qu’il voulait, mais il ne m’a pas poussé à faire ce que je n’avais manifestement plus envie de faire. Je ne lui ai pas fait l’amour. Je l’ai laissé

Je suis parti comme un voleur, sans rien lui dire, sans même le réveiller, sans lui laisser un mot. Qu’aurais-je bien pu écrire? «　C’était bien, mais ne recommençons pas　»? Non, ça m’aurait été impossible. Je n’avais pas le droit de faire ça. Pour lui, pour Ève, pour Lou. Je n’avais pas le droit. Mais, je l’ai fait et je ne peux pas revenir en arrière.

Je n’ai rien dit à Ève, bien entendu. Il ne lui faudra de toute façon que quelques jours pour se rendre compte que je m’en veux pour quelque chose. Mais, je n’aurai pas la force de lui dire quoi. Pour rien au monde, je lui ferai encore une fois mal. Je lui en ai déjà fait assez. Elle ne doit pas savoir. Lou non plus.

Officiellement, je suis resté tard au travail, parce que je voulais finir de lire un des manuscrits qu’un hypothétique futur auteur m’aurait envoyer à la dernière minute. Je ne peux pas lire aujourd’hui. Ni dormir. 

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HAHAHA j'espere que ca vous a ouvert l'appetit. 

Je vous aimes. 

voici de nouveau mon adresse email pour les plus curieux, et qui veulent plus de details et de conversation telephoniques entre Paul et Louis. 

ael_ruz@hotmail . com