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au 31 Mai 21 :
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Le lien éternel
Par YumeAmbroise
Originales  -  Romance/Fantaisie  -  fr
3 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     1 Review    
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Un faux espoir?

Voici là suite, donc j'espère que ça va vous plaire ^^.

Dans cette histoire tout m'appartiens, sur ce... bonne lecture !!!

 

     Cela fait maintenant quatre ans que le frère de Merlin est mort, il a dû se marier, et a un fils maintenant, il est aussi devenu le roi de la tribu d’Olor. Tous les matins à l’aube il va prier dans la vallée pour dire à son frère qu’il l’aime toujours et qu’il l’attend encore.  

Gwenole fait revivre petit à petit les archers écarlates avec le jeune enfant qui est devenu un homme, Gurvan. Adem enseigne aux jeunes hommes l’art de manier le glaive, la hache et la lance. La cavalerie pourpre renaît elle aussi avec la naissance de deux jeunes poulains. En mémoire aux jumeaux nous les avons nommés Gael et Nael, ils sont aussi rouges et beaux que leur père l’étalon de feu mon père. C’est Morgan qui s’en occupe, car ayant était leur cousin.

La vie sur la Terres des légendes à reprise normalement, il y fait bon vivre et le village s’est repeuplé. Le grand druide est toujours là malgré son âge avancé et il me rappelle de toujours garder espoir.     

Une jeune femme, Shana m’a demandé de l’épouser. Elle est jeune et oublie un peu trop que jamais je ne pourrais vivre avec une autre personne qu’Ewen.

 

-          Mais pourquoi Merlin est marié et a un fils alors ?!

 

-          Parce que lui, ce n’est pas son amant qui est tombé dans la vallée, c’est son frère.

 

C’est la première fois que je daigne lui répondre et elle est très surprise. Je ne parle plus beaucoup depuis le jour noir, et j’avoue que je me surprends à lui dire cela d’un ton si doux. 

Elle s’éloigne en pleurant, et je m’en vais le voir. Il me manque tellement… A chaque fois que je le vois je supplie les dieux de bien vouloir me le rendre et à chaque fois je m’effondre  devant son tombeau en sanglots.  

Quand je me réveille il fait nuit, je me suis endormi et il fait un peu frais. Mais étrangement je n’ai pas si froid. Je sens au contraire quelque chose de chaud sur mes épaules. J’enlève le vêtement et mon cœur manque un battement. C’est le manteau d’Ewen, le dernier qu’il a porté, celui que je lui ai mis pour son ultime voyage…Je ne comprends pas… ce n’est pas normal. Je lève les yeux ce que je vois m’horrifie. La glace est fendu, détruite en morceau et de l’intérieur. Je me lève vivement quand je vois cela et tourne sur moi-même pour trouver celui qui me manque. Et désespérément je le cherche sans l’apercevoir. Après un petit moment je m’assois contre l’ancien tombeau en pleurant. Puis j’entends des bruissements d’herbes, les vêtements blancs que je distingue sous mes larmes me rappellent ceux de mon aimé. Mais je ne veux pas y croire. Les dieux se jouent de moi. Ils me l’ont enlevé pour toujours et maintenant ils s’amusent à me torturer. Je plonge ma tête dans mes bras pour ne plus voir ce qui me hante.

 

-          Kenneth…

 

Je ne bouge pas à l’entente de mon nom. Les dieux savent très bien imiter la voix que l’on espère au plus profond de son cœur.

Puis je sens une main se poser sur ma tête, elle caresse mes cheveux puis s’en va effleurer mes doigts. Elle entrelace les miens avec les siens et on me serre contre quelque chose de chaud. Un doux parfum vient chatouiller mes narines, une odeur familière, trop délicate pour appartenir à un simple homme ou à une femme. Même les dieux ne peuvent…     

Je relève vivement ma tête et je le vois, lui…

Il me sourit comme seul lui sait me sourire, si amoureusement que je me jette sur lui. Je le prends dans mes bras et pleure abondamment. Il me dit que tout ira bien et qu’il ne faut pas que je m’inquiète.

     

-          Je t’aime d’un amour sincère et pur Kenneth…

 

Je l’embrasse désespérément et il répond à cette étreinte trop longtemps attendu. Nous approfondissons notre baiser et il me dit qu’il a souhaité ce moment depuis sa mort.

  

-          Tu m’as tellement manqué…

-          Je sentais que tu m’aimais et que tu ne m’oubliais pas, je te surveillais et j’attendais mon heure et enfin, cette nuit où tu es venu ils ont accepté que je te rejoigne.

 

Il m’embrasse à son tour et me demande d’aller rejoindre la vallée.Je le relève et lui prends la main pour l’y mener. Ses cheveux ont tellement poussé… ils se sont éclaircit et sont d’un magnifique blond. Il a toujours les mêmes yeux verts, il a les mêmes étoiles que je lui avais connues et son sourire est aussi celui dont je suis tombé amoureux. Sa peau est devenue encore plus douce et ses discrètes taches de rousseurs lui donnent un air enfantin qui cache un homme fort et mature. Son goût n’a pas changé, il est sucré et épicé. J’ai hâte de comparer celui de son corps à celui que j’avais connu il y a quelques années.

Il me sourit car voyant que je le détaille de la tête aux pieds, et m’embrasse la tempe durant le trajet. Une fois que nous y sommes il contemple l’herbe verte de l’Eden. 

Il me demande si j’ai envie de danser avec les fées et les nymphes et je l'entraîne déjà à tourner avec moi. Les lucioles nous rejoignent et les êtres de légendes chantent et dansent avec nous. Ils sont aussi heureux que nous, puis lentement les âmes des anciens guerriers s’éveillent et vont invités leurs femmes et leurs enfants pour venir se joindre à nous. Merlin a retrouvé son grand frère et déjà ils s’amusent sous la lune.

Les druides sont heureux et ils nous observent d’un œil bienveillant. Un feu de la vie a était allumé et une immense ronde de danseurs s’est crée autour de lui. Je tiens toujours la main d’Ewen et mon autre main tient celle d’une charmante fée. Mon aimé a une nymphe à sa droite et c’est une très bonne danseuse.

Toute la nuit nous dansons, et toute la nuit nous célébrons la vie et l’amour. Nous remercions les dieux et jusqu’à l’aube nous chantons. Une fois que les rayons de soleil apparaissent, les âmes s’envolent vers la gardienne et les êtres magiques s’évaporent pour repeupler la forêt. Les femmes et les enfants vont regagner leurs maisons et Merlin et son frère s’enfoncent dans la forêt pour enfin rattraper le temps perdu.

Nous nous regardons moi et Ewen et nous nous embrassons tendrement. Je le serre contre moi et lui demande s’il veut aller voir notre arbre. Il acquiesce et nous nous élançons vers la grande prairie qui abrite les arbres liés.  

   

-          Il a tant grandi…

 

-          Pendant tout le temps que je t’attendais je me suis occupé de lui et voilà ce qu’il est devenu.

 

 

Il est émerveillé et c’est la plus belle vision qui m’est était donné de voir, que de l’admirer sourire ainsi.

 

-          Tu as tellement changé aussi… tu es devenu si beau et si grand…

 

 

-          Tu trouves ?

 

-          Oh que oui… je me demande si tout ton corps s’est embelli…

 

Je rougis et il me saute dessus pour m’embrasser passionnément. Je ne peux m’empêcher de passer mes mains sous sa belle tunique pour caresser sa peau si douce. Il tressaille et vient embrasser mon front, ma tempe gauche puis lécher et mordiller le creux de mon cou.

 

-          Kenneth… j’ai envie que tu me fasses tiens comme si c’était la première fois…

 

J’ouvre des yeux voilés de désir et échange nos place d’un mouvement vif. Je me retrouve au-dessus de lui et m’applique à le faire gémir à chaque fois que je goûte sa peau. Mes doigts déboutonnent lentement sa tunique et je lui enlève pour admirer son torse finement musclé, son ventre plat et sa peau dorée. Il est toujours imberbe et il remarque ma mine amusée, c’est vrai qu’il est beaucoup plus jeune que moi…

 

-          Maintenant j’ai ton âge tu sais ?

 

-          Vraiment ?

 

-          Oui, les dieux me l’ont donné… pour que nous vivions aussi longtemps l’un que l’autre.

 

-          Mais ils ne t’ont pas donné les apparats de cet âge-là, à moins que tu ne sois fais ainsi…

 

-          Mais je suis fais ainsi, cela ne te plais pas ?

 

-          Oh que si…

  

Sur ces derniers mots je viens cueillir ses lèvres dans un doux baiser, son inquiétude s’étant dissipée. Je parcoure son corps de mes mains affamées, lèche et suçote chaque parties de son buste si beau. Je le goûte à m’en enivrer, et je me délecte de tous ses soupires et gémissements de plaisir. Mes mains glissent ensuite jusqu’à son bas-ventre où elles se s’engagent doucement sous ses vêtements. Eux aussi finissent sur l’herbe de la prairie et le voilà nu sous moi. Il s’offre à moi, se donne entièrement à mon âme et me murmure à l’oreille qu’il m’aime d’un amour pur et sincère. Nous nous embrassons amoureusement et je quitte à mon tour mes habits pour regoûter à sa tendre et délicieuse chaleur. Lentement je le pénètre, et je sens son amour m’envahir. Je veux lui laisser le temps de s’habituer, mais il me supplie de commencer à amorcer le rythme amoureux. Alors j’exauce son souhait et me mets à lui donner des coups de reins ; d’abord doux et lents, puis progressivement plus forts et profonds. Je m’applique à toucher à chaque fois son point sensible pour lui faire hurler son plaisir. Et je l’entends, j’entends ses cris de bonheur et d’amour. Je me meus plus intensément en lui, je veux le sentir venir et me donner sa jouissance. Même si je m’enfonce plus profondément en lui, il n’y a pas de violence, je veux lui transmettre mes sentiments, ma vie et mon espoir. Je veux lui donner mon âme et mon cœur… Il les atteint enfin, les étoiles de volupté en criant mon nom. Et je le suis à mon tour dans un râle de plaisir intense, où son délicieux nom vient frapper l’écorce de tous les arbres qui se trouvent autour de nous. Je me laisse mollement tomber sur lui et il me serre contre son corps. Son buste colle à cause de sa sueur et des traces de sa jouissance passée, et je sens son torse monter et descendre encore rapidement, il reprend lentement sa respiration. J’entends son cœur battre aussi vite que le miens et je savoure se tendre moment où il me caresse les cheveux avec amour. Je me relève un peu et nous échangeons un dernier baiser avant de tomber dans les limbes du sommeil. 

Je me réveille et la nuit est tombée. Un feu crépite à mes côtés et je n’ai pas quittée la prairie. Je me relève et vois que je suis habillé, mais il n’y a plus aucune trace des vêtements d’Ewen. Il n’est même plus à mes côtés. Je commence à paniquer et tourne sur moi-même. Brusquement j’entends des bruits venant des sous-bois. J’attends et ce que je vois me désespère. C’est Merlin qui vient rajouter du bois pour nourrir le feu. Une fois fait il s’avance vers moi et m’étreins. Je suis troublé et n’ose ni bouger, ni le repousser. Il me fait asseoir près de lui à coté du feu. 

 

-          Ils sont partit encore une fois Kenneth…

  

J’ouvre de grands yeux quand j’entends cette phrase, et je me relève vivement. Je ne peux pas le croire. Ils… comment pourraient-ils ?

 

-          Je sais ce que tu te dis… mais je suis désolé, les dieux nous ont offert une journée en leurs compagnie, une dernière journée avec eux avant de nous les enlever encore une fois.

  

Il se met à pleurer et j’ai pitié de lui. Je me rassois à ses côtés et le prends dans mes bras. Il s’accroche désespérément à mes habits et des larmes âpres coulent le long de mes joues. Je ne peux pas le croire. Pourquoi une seule journée, après si longtemps ? Pourquoi nous torturer ainsi ?

 

-          Kenneth… je n’en peux plus… il me manque trop pour que je vive encore sans lui… je n’aime pas mon existence quand il n’est pas à mes côtés… je n’aime pas faire souffrir ma femme et mon fils…

 

-          Merlin…

 

-          J’ai décidé d’aller le rejoindre. Je n’en peux plus…

 

Il me pousse à terre et s’en va en courant dans les bois. J’ai peur de ce qu’il pourrait lui arriver. Ces mots… Mais je ne peux rien y faire. Je continue à pleurer silencieusement, ma tête dans mes bras, recroquevillé sur moi-même.

Pourquoi les dieux nous auraient-ils menti ? Pourquoi nous faire souffrir ainsi ?      

L’aurore se lève et c’est avec les yeux rouges de pleurs et mon cœur en morceau que je rentre au village. Un grand silence y règne. Quand la femme de Merlin me voit elle vient me mettre une gifle et s’effondre en sanglots contre moi. Je la serre dans mes bras et me remets à pleurer.

Le grand druide s’avance vers moi et me tend le glaive et le fer du roi d’Olor. Je ne comprends pas et une fois que la veuve de Merlin se calme, elle me remet le glaive dans ma main gauche et me passe autour du cou le fer sacré. Tous les gens du village s’inclinent devant moi et je comprends enfin. Merlin m’a fait roi de la tribu d’Olor… 

 

 

 

Donc c'était la seconde partie de cet ancien OS ^^, et oui, je trouve qu'il était plutôt court... mais bon... donc merci encore une fois à Fea pour la correction et merci à vous de toujours lire ^^. A la prochaine.

 
 
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