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au 31 Mai 21 :
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Blitz Lost Complex
Par Natsu
Gundam Wing/AC  -  Romance/Humour  -  fr
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    Chapitre 7     Les chapitres     11 Reviews    
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Chapitre 7
Et nous revoilà reparti pour une nouvelle semaine… Dans la joie et la bonne humeur, youpi.

Aux dernières nouvelles, Chantal est contente car elle a obtenu une bonne appréciation de la part de « monsieur le directeur » pour son fichier sur la fiabilité du système basique de l’anti-virus D60-800 Shooting, que J’AI récupéré sur son ordinateur, que j’ai réparé la semaine dernière, et qui avait simplement un petit virus… Pathétique. On créé des anti-virus et elle ne sais même pas quoi faire quand un virus a infecté son ordi. Dans quelle époque vit-t-on ?

Maxwell, par ailleurs, est plus déterminé que jamais pour se venger de notre petite rencontre surprise de l’avant-veille. Ce sont ses relans d'ados... Par exemple en m’ignorant quand je réussi un truc important, en dénigrant mon travail ou en m’assommant de paperasse à remplir, compléter, signer, envoyer. J’en ai pour quelques jours.

Il veut sûrement tenter une nouvelle sortie chez FNAC et m’empêcher de le revoir là-bas.

Et si c’était tout…

Les collègues sont ravis de me voir travailler avec si peu de motivation, par contre moins quand je leur gueule dessus parce que je suis énervé.

-

Je vais vous parler de ce qui m’énerve le plus chez ces gens là. Des trucs qui me piquent, qui m’exaspèrent, que je voudrais voir disparaître. Mais je vous vois venir, vous êtes entrain de vous dire « Mais qu'est ce qu'on en a à foutre ?? », d'un coté, vous avez raison. Je serais vous, j'aurais réagis de la même manière si ce n'est pas pire. Mais vous allez voir, ça va être marrant.

On va aller au hasard dans toutes les rangées de la salle (il y en a quatre, et deux couloirs, et je suis dans le deuxième). Je vous rappelle que je suis dans la troisième rangée en partant de la droite, à peu près au milieu.

Dans mon couloir :

Quatrième bureau à gauche, rangée d’en face. Martine. 43 ans. Mariée. Elle a toujours un chewing-gum à la bouche et rumine toute la journée comme une vache. Et une fois sur quatre, elle mâche la bouche ouverte. C’est quand même honteux, et insupportable quand elle vous parle. Heureusement qu’elle fait pas de bulle avec.

A droite, septième bureau. Toujours la rangée d’en face. Lisa, la dépressive. 48 ans. Mariée. Elle a changé de bureau. Avant elle était à coté de moi.

A droite, deuxième bureau dans ma rangée. Sylvestre. 54 ans. Marié. Dés qu’il fait un peu chaud il se met à suer sur les tempes et à transpirer sous les bras et ça fait des énormes auréoles. L’auréole, parce qu’il le vaut bien.

Onzième bureau à gauche, ma rangée. Elodie. La plus jeune. 36 ans. Vie conjugale inconnue. Et qui s’imagine que c’est la plus sexy. Toujours à montrer ses jambes. En presque mini jupe par tout les temps, et l’hiver, elle met des bottes de cuir noir à talons qui remontent jusqu’aux cuisses. Je vous raconte pas comme c’est moche. Elle croit qu’elle allume tous les mecs rien qu’en marchant et elle tourne du cul dés qu’elle en croise un dans les couloirs.

-

Dans le couloir de l’autre coté :

Deuxième rangée. Quatorzième bureau à gauche. Pierre. 48 ans. Divorcé. Surnommé Cailloux par ses collègues préférés. Son tic c’est de cligner de l’œil droit tout le temps. Je suis complètement déstabilisé quand il est en face de moi. J’ai envie soit de lui coller la paupière en haut avec de la super glue, soit de lui offrir un bon de réduction pour qu’il achète une paire de grosses lunettes de soleil pour pas le voir, mais plus souvent de lui mettre mon poing dans l’œil pour qu’il arrête de cligner. Mais enfin ça, ça serait dans le registre du réflex.

Cinquième bureau de droite, première rangée. Sabine. 39 ans. Concubine. Elle arrive tout-le-temp en retard. Tous les matins. Et elle sème des feuilles partout. Bordélique jusqu’à sa coiffure car on dirait qu’elle ne se brosse même pas les cheveux. Ses cheveux, c’est de la paille. Ca arrive qu’on en retrouve un peu par terre, sur et autour son bureau, et aussi sur l’écran de la photocopieuse. Ce qui fait que des fois on se retrouve avec une longue et fine trace noire sur un document fraîchement sorti de la machine.

Sixième bureau de droite, toujours la première rangée. Janine. 51 ans. Mariée. Fumeuse. Elle a accroché dans son petit coin pleins de photos des ses enfants quand ils étaient jeunes et de ses petits enfants. Limite on dirait une pédophile. Gagatisée par les bébés et les gosses de moins de huit ans, elle s’extasie quand on lui montre une photo de son rejeton et te lâche pas la semelle quand tu l’as branché sur la fréquence mioche.

A gauche, deuxième rangée. Encore le sixième bureau. Jean-Yves. 57 ans. Marié. Il pue le chien. Il doit avoir un élevage. Et quand il pleut, il vaut mieux pas être à coté de lui.

Toujours à gauche, première rangée, quatorzième bureau. Maxime. 44 ans. En cours de divorce. « Moi je, moi je, moi je. ». Il pense toujours qu’il peut tout faire, il essaye, n’y arrive pas et en définitive il trouve une excuse pour dire que c’est pas de sa faute s’il n’y arrive pas.

-

Tous ces gens sont… brrrr… étranges. Depuis cinq ans que je suis ici, il y a tellement de potins partout que j’entends tout sans qu’on ne me dise rien. C’est surtout le fait que dans l’autre couloir, le bureau en face de moi est occupé par une pipelette de première classe, du coup je sais en avant-première toutes les nouveautés de la vie des gens depuis cinq ans. Génial, non ?

La réponse est non.

J’ai beau lui dire « Bon, Chloé, vous pouvez pas la fermer cinq minutes ?? », cinq minutes après, c’est reparti.

Quand j’en ai marre, je frappe le mur en face de moi qui nous sépare, mais j’attire vite les remarques des voisins.

Bon, je m’en fous un peu, mais au bout d’un moment ça me fait chier de frapper le mur parce que j’ai besoin des deux mains sur mon clavier, et aussi parce qu’à la fin j’ai mal à la main.

-

-Yuy, le directeur aurait besoin d'un test sur Shooting, tout de suite.

-Vous lui direz qu'il m'a donné le dossier d'international à la place de Jean-Claude, alors il ira se faire voir.

-Ok. Je lui dis tout ça ou seulement que vous êtes occupé avec le dossier d'international ?

-Bon. Vous avez vraiment tous décidé de me faire perdre mon temps ?

-Je ne suis qu'interprète.

-C'est sûr que c'est moins fatiguant que de se taper l'administratif.

-C'est vous qui êtes fatiguant. Le directeur a raison de vous donner un truc chiant. Ca vous va à merveille.

-

Ah mais elle commence à me gaver celle là.

Elle est contente, elle m'a fait sa petite remarque et elle s'en retourne au bureau de Maxwell. Je peux pas la laisser partir comme ça, cette salope.

-

-Rebecca !

-

Elle tourne la tête vers moi. C'est le moment de lui dire...

-

-Votre pantalon taille basse, il fait ressortir la graisse de vos hanches.

-

Bah quoi, c'est vrai. Ces filles qui, rien que parce que c'est la mode, mettent des trucs qui les enlaidissent...

Elle ouvre la bouche et écarquille les yeux comme si elle le savait pas. Ou... non c'est parce que j'ai osé le lui dire. Ben tu peux me fusiller du regard, ça changera pas ta surcharge graisseuse. Non franchement, elle, elle a 38 ans et elle met un pantalon taille basse... Alors forcement ça déborde sur les cotés.

Il paraît que c'est pas un truc à dire, mais tout le monde le pense tout bas. Et puis elle m'a cherché.

-

-Et... attendez ! J'ai pas encore parlé de la couleur !

-

Trop tard. Partie.

-

Peut-être vous étonnez-vous sur pourquoi tout le monde s'appelle par son prénom et se tutoie ici, sauf avec moi ? Bah c'est pas super compliqué, je suis marginal, mais pas completement à coté de la plaque. Je les appelle par leur prénom et les vouvoie. Si ça pouvait être autrement, je préfèrerais qu'on s'appelle par nos noms. Il n'y a que moi qui ai le droit à cette faveur. Je n'aime pas trop les familiarités, et de toute façon les autres, en me nomant par mon nom, montrent qu'ils ne veulent pas plus se rapprocher de moi. Tant mieux.

Une fois, on m'a appellé par mon prénom, et j'ai répondu si froidement qu'on a pas recommencé. L'histoire a courru et depuis, ça ne change pas. Et puis aussi pour eux, que ce soit mon nom ou mon prénom, ils sont tous les deux japonais alors ils ne voient pas vraiment la différence.

-

Tenez, celle femme là, brune, cheveux mi-long. C'est Jacques-Lyne.

Oui, vous me direz que c'est un nom débile. Enfin, l'écriture est débile. Je la plains de ce coté là. Elle a pas eu de chance. Son père désirait à tout prix un garçon et voulait l'appeller Jacques. Pas de bol pour lui, c'était une fille que la mère voulait appeler Lyne. Le résultat donne Jacques-Lyne. Nan mais franchement... quel con ! C'est une fille, c'est une fille ! C'est tout ! La gamine après elle complexe à cause de son prénom de merde et puis pour le fait que quand le père la regarde, il regrette que ce ne soit pas un mec.

Bref, elle, une fois elle a quand même prit ma défence concernant mon prénom (compréhensible vu qu'elle a le même « problème » sauf que moi c'est pas un problème). Mais elle s'y est prise comme un manche, et en fait c'était parce qu'au début je lui ai apparemment tapé dans l'oeil.

Mais bon, elle a vite comprit que je ne veux pas m'encombrer d'une nana. Les nanas, c'est pire que les chiens. En plus de s'en occuper, faut lui offrir des cadeaux. Ca coûte plus cher qu'une littière. Et ça parle. Souvent pour rien dire. Alors non merci. Et puis Jacques-Lyne, pour attirer mon attention et me sortir de mon mutisme, elle me demande « Qu'est ce que tu fais ? ». Alors moi, pour pas lui répondre « J'ai pas envie de parler alors tu me fous la paix. » je réponds « Je réfléchis ».

Putain, « Je réfléchis », c'est une manière polie de dire « Dégage, tu fais chier » ! Ben JL n'a pas compris. Du coup, elle me redemande « A quoi ? ».

-

Pensée : « Bordel de merde, tu vas me lâcher, oui ?? »

Réponse : « Ca te regarde ? ».

-

Bon... C'est revenu au même. J'ai tenté d'éviter le vent, j'ai tenté !

Mais j'ai pas réussis.

Le coté positif, c'est que trois/quatre vents comme ça, et JL a arrêté de jetter son dévolu sur moi.

Je m'en porte pas plus mal.

-

J'arrive devant la porte du patron, entrouverte, que je pousse. Son bureau est installé de telle sorte que dés qu'on entre, on est face à lui et face à l'homme qui y travaille dessus.

Maxwell tape sur son clavier rapidement en regardant l'écran, et ne leva qu'un rapide coup d'oeil quand j'entrai dans le bureau vaste à la moquette marron et aux murs crème, et ne baissa pas son rythme de frappe.

-

-On m'a dit que vous aviez besoin d'un test sur Shooting ?

-

Il ne s'arrèta pas pour autant son truc et me répondit à moitier interressé.

-

-Ah, c'est bien, mais inutile.

-Mais ce n'est pas ce que vous vouliez ?

-Non pas du tout. Les ventes et abonnements sont en progression, Shooting n'a plus besoin d'être testé. Vous qui êtes si expert, je croyais que vous le saviez. Que tout le monde le savait.

-Pourtant c'est ce qu'on m'a dit.

-Eh bien c'était une erreur.

-Et pourquoi m'avez vous convoqué ?

-

Cette fois il stoppa ses doigts et leva la tête pendant quelques secondes.

-

-Moi ? Je vous ai convoqué ?

-Mais... on vient de me dire d'arrêter de faire ce que je faisais alors que je ne devais pas le faire à l'origine parce que vous vouliez me voir pour un test de Shooting... !

-Ah bon ? Mais ce n'était pas vous que je voulais voir.

-...

-Je ne sais absolument pas pourquoi on vous a dit que c'était vous. Non non, je n'ai pas besoin de vous. Vous pouvez disposer.

-

¤tip tip tip tip tip tip...¤ (clavier)

Je ne sais absolument pas pourquoi, mais j'ai mon nerf du bras qui veut commander ma main de s'écraser sur sa tronche.

Il me prend pour quoi ? Est ce que j'ai l'air d'avoir envie de me balader dans le batiment ? Non franchement, dites le moi. Est ce que j'ai vraiment la tête de quelqu'un qu'on peut prendre pour un con ?

Et puis je dois disposer en plus.

-

-D'accord.

-Hm ?

-Votre jeu de « je n'y suis pour rien », ça ne marche pas avec moi.

-

Aies l'air d'être méga interressé par ce que tu fais sur ton ordi... ne me regarde surtout pas quand je te parle.

Il a même le menton dans sa main et les sourcils froncés.

Le parfait tableau du parfait informaticien.

Il a dû faire des études de théâtre avant.

-

-A l'avenir, monsieur le directeur, éviter de me faire appeler pour rien. De me déranger pour rien. De me donner un travail qui ne m'était pas destiné et de me faire venir juste pour me dire que vous n'avez en fait pas besoin de moi.

-

Je suis sûr qu'il réfléchit à un truc qu'il pourrait me dire et qui pourrait me casser.

Il faut lui laisser du temps, c'est que ça doit travailler sec dans sa petite tête.

Je vous jure, il me fait pitié.

-

-J'ai un boulot spécifique, je ne suis pas là pour être prit pour une secrétaire ou la femme de ménage, et je dis ça parce que le ménage est mal voire pas du tout fait. Je ne suis pas là non plus pour me promener à droite à gauche. Il y en a déjà bien assez dans cette boîte qui le font. Et contrairement à eux, je ne cherche pas à être évasif, et à l'affut de toute excuse me permettant de quitter mon ordinateur et mon travail.

-

Il devait avoir un vachement bon prof à la comédie.

-

-Alors si vous continuer à m'appeller pour rien, attendez vous à ce que je ne vienne plus. Il faudra venir me chercher quand vous aurez besoin de moi, et je ne doute pas une seconde que ça arrive bientôt.

-.

-Monsieur Maxwell ?

-... Hm ? C'est à moi que vous parliez ?

-...

-... ?

-Il n'y a personne d'autre dans ce bureau.

-Désolé, je n'ai pas écouté. Pour moi la discussion était close.

-

Je mis (calmement, et quoi qu'on en dise c'est un sacré effort de ma part) mes mains sur son bureau et me pencha en avant pour m'imposer et le regarder mieux. Il daigna à peine détourner le regard vers moi, ennuyé.

-

-On répond ça quand on est adolescent.

-On peut répondre ça quand on fait quelque chose qui demande beaucoup d'attention et quand une personne qu'on ne voulait pas voir persiste à vouloir nous déranger.

-Ne recommencez pas avec vos prétendues excuses non valable et vos retournements de situation. Vous me dérangez.

-Dans ce cas pourquoi ne partez vous pas ?

-

Il devint un peu plus sec sans être trop irréprochable, alors qu'il avait tourné la tête vers moi d'un coup, et je sentis là comme une limite à ne pas franchir. Si j'allait plus loin, ça pouvait peut être dégénérer. Je me redressa en tentant de parler moins vite, parce que quand je m'emballe j'ai tendance à cracher vivement les paroles, chose à ne pas faire devant un patron.

-

-Je vais le faire.

-Bonne initiative, monsieur Yuy.

-

J'ai bien envie de lui répondre que je ne prends que des bonnes initiatives, et que sortir de ce bureau qu'il occupe est de loin la meilleure que je prends depuis que je suis né, tellement cette réplique mi-ironique et prononcée presque en provocation me fait dresser les poils du dos et me donne envie de mordre.

Je plisse légèrement les yeux et me tend pour éviter de dire un mot de plus qui pourrait conduire à une nouvelle remarque heutaine de sa part ou, pire, un prolongement de ce séjour dans son bureau pour cause de prise de tête avec lui.

 
 
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