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au 31 Mai 21 :
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pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Des jours et des feuilles
Par masamiya
Originales  -  Général  -  fr
5 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     10 Reviews    
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Effeuillement

Je sais, je n'ai pas écrit cette fic depuis longtemps (je passe ma  vie à dire ça ^^)

Je ne sais pas encore dans quel sens ça va partir, à vrai dire je ne force personne à lire, j'ignore même si elle aura un achèvement, un jour, cette histoire...

 

Je passe mes amitiés à Mzchoco et Elfy :)

Je prie pour un grand retour de Filament!

 

 

_______________

 

 

Les jours suivants, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de croiser Toru. Après m'avoir déposée dans sa "chambre d'hôtel"- qui s'est révélée être une simple chambre d'hôtes- et m'avoir conseillé de sortir un peu dans la journée pour laisser le temps à la femme qui tenait l'établissement de nettoyer un peu, il a filé sans m'indiquer comment le joindre, ni quand il reviendrait.

Je ne m'en faisais pas trop au début; qu'il soit là où non m'indifférait. Il m'avait laissé seule dans la chambre le premier soir, et n'avait plus fait apparition, me laissant maîtresse des lieux. Je ne me lassais pas de regarder, toucher, triturer tout ce qui se trouvait dans cette petite chambre. Une minuscule télévision, antique, me regardait du haut du mur auquel on l'avait accrochée, menaçant de tomber sur un réfrigérateur minuscule -et vide. Un grand lit, deux tables de chevet, une chaise, un petit bureau aux tiroirs pleins de sachets de thé et de café soluble, encombré d'un micro-ondes. Une porte menait à la salle de bains pleine d'échantillons non utilisés de shampoing et de gel douche. Toru ne se lavait donc jamais?

J'ouvrais les flacons, respirais les savons, touchais la réserve de serviettes mise à ma disposition; je goûtais tous les thés, me faisais du café à toute heure, tournant en rond dans cette chambre minuscule, la découvrant, la flairant dans mon ennui. Je me l'appropriai.

J'avais décidé de ne plus retourner travailler au Mac Donald's, et j'employai mon temps à m'enfoncer dans une paresse princière, me vautrant dans le lit, entourée de couettes et d'une multitude d'oreillers dans lesquels j'adorais voir mon corps s'enfoncer, se noyer, disparaître. Je passai les premiers jours entièrement nue, avec un léger frisson en songeant que Toru pourrait rentrer, puis je me suis vite lassée: sans public, ce n'était pas drôle, je ne faisais qu'étaler partout la sueur qui dégoulinait de mon corps, je sentais mes fesses coller et adhérer au plastique de la chaise lorsque je m'y asseyais et me voir tout le temps commençait à me dégoûter de moi-même.

Après des heures à regarder chaque tableau accroché, chaque lézarde dans le plafond, à redéfinir les contours des meubles dans le noir en essayant de les deviner; après des jours sans sortir, à me faire livrer des brownies et du coca par la pizzeria du coin, j'ai fini par me demander quand Toru reviendrait.

Pleine d'ennui, j'ai enfin cessé de regarder mon nombril et en sortant la tête de mon terrier, j'ai soudain eu peur. S'il ne revenait pas? Qui paierait la chambre?

D'ailleurs, combien vaut une chambre de ce genre-là..? 60, 70 euros par nuit? Je déglutis, songeant que je n'étais même pas retournée travailler. Je n'avais pas les moyens de prendre un tel risque...

 

Poussée par une sorte de peur, peut-être par l'ennui, où par l'envie de laisser la propriétaire faire le ménage à fond dans la pièce, je finis par sortir. J'avais pour but de retrouver Toru, et de mettre les choses au clair: ça ne me dérangeait pas de rester, mais je voulais être certaine qu'il n'allait pas s'esbigner discrètement quand l'heure viendrait de payer la note.

 

J'appris plus tard par la propriétaire que mes peurs étaient vaines, et que les parents de Toru étaient prélevés chaque semaine pour les diverses dépenses accumulées -elle s'était même chargé avec discrétion de régler sa note lorsqu'il s'était fait livrer un plat japonais, un soir; certaine d'être remboursée.

Mais à ce stade, j'ignorais encore à quel point la situation était avantageuse pour moi, et certainement n'y aurais-je pas cru si on me l'avait annoncé de suite. Cela aurait eu l'air trop beau.

 

Je quittai donc mon antre après m'y être enterrée vivante une bonne semaine, et, à la manière des chats qui retournent dans les lieux qui leur sont familiers, j'allai traîner mes guêtres du côté de la librairie de Samie.

 

 On aurait dit que l'automne avait commencé à chasser l'été étouffant pendant la petite semaine de ma retraite; j'étais sortie demie-nue, n'ayant pas emmené tant d'affaires que ça en suivant Toru, et un léger vent soulevait de la chair de poule sur mon corps.

Je pressai le pas et me heurtai au rideau de fer clos de la librairie. C'était habituel.

Sans gêne, je tâtonnai la poignée de la porte.

Ouverte.

Alors j'entrai. Il faisait encore très sombre - Samie n'était peut-être pas encore arrivé? De la main gauche, j'appuyai sur l'interrupteur et claquai la porte derrière moi. Un sacré bazar, cette librairie, encore une fois. Il y avait sûrement eu une autre petite sauterie la veille, au vu des bouteilles, cendriers, verres encore à moitiés pleins qui trônaient en équilibre sur des piles de livres. 

 

J'avais peut-être plusieurs heures avant qu'on ne me dérange, et peut-être que Toru était passé dans le coin, avec son appareil. Autant rester, me justifiai-je en attrapant un bouquin qui traînait.

Un pouf, une bière pas encore décapsulée - délicieux petit-déjeuner!- et l'ivresse m'emporta au fur et à mesure des pages.

 

Il n'y a rien de meilleur que de paresser, le ventre vide, insouciante de ses besoins nutritifs, et de boire de la bière à jeun; l'ivresse est différente. Plus le dernier repas date, meilleure est l'ivresse.

 

Les mots défilaient, je ne lisais plus depuis longtemps; ils avaient perdu leur sens. Tout ce que je voyais, à la place, c'étaient les vivantes illustrations de mes pensées. Le flash de l'appareil de Toru. Cette garce d'Alex et son niais de Jay accroché par un cordon ombilical invisible à sa soeur. Des questions. Des hypothèses. 

Une odeur de Macdo- je n'y retournerai pas...

 

Clément. 

Penser à Clément me tordait le bide. J'étais partie à cause de lui, comme une gamine capricieuse, et j'avais plus de honte pour moi que de sentiments pour lui, à présent.

 

Je tournai encore une page machinalement.

 

Quand Samie arriverait, je devrai peut-être m'excuser de ne pas être venue vivre chez lui. Lui expliquer.

Lui expliquer quoi, d'ailleurs?

J'avais suivi une proposition sans y trouver un intérêt particulier. Sans raison. Je me faisais l'effet d'un petit animal qui agit sans raisonner, suivant ses pas, dénué de réflexion.

J'aurais voulu avoir un museau pour mieux flairer la piste qu'il me fallait suivre. 

 

Une page.

 

Ma bière était vide. Samie n'arrivait toujours pas. Je ne comprenais toujours pas le sens des mots que je lisais.

 

 

                                      _____________________

 

 

J'ai failli faire demi-tour quand en arrivant chez Samie j'ai trouvé Lia endormie sur un des poufs multicolores. Je me suis dit: Clément, déconnes pas, évite cette nana.

Pourtant j'hésitais encore sur le seuil, m'appuyant d'une main au chambranle de la porte- des petites échardes essayaient de pénétrer ma paume et me picotaient. 

 

Si Lia me voyait, elle me lâcherait plus. Je la regardai: elle avait pas changé, toujours exhibo, si j'en croyais sa tenue franchement légère. Putain, Lia, l'automne commence à arriver, fous-toi un truc sur le poil!, songeai-je en matant quand même en passant ses cuisses maigrelettes et pâles.

Elle s'était endormie complètement affalée, cette fille ne pensait jamais à ceux qui la verraient, au moment où elle se posait quelque part, elle se croyait seule au monde...

 

Je refermai la porte. 

 

Hors de question que ça reprenne, elle allait me faire chier et moi j'avais un mémoire à rédiger. Et puis, depuis qu'elle s'était tirée, Alex n'avait plus de faire-valoir. Alors elle commençait à m'accorder plus d'attention: elle avait l'ego fragilisé, ou bien elle m'utilisait comme elle utilise son frangin pour se créer une petite cour.

Ça présente toujours bien, une petite cour qui vous accompagne, vous approuve, vous admire sans conditions. Même si son manège commençait à créer une rivalité entre Jay et moi, c'était pas pour me déplaire. De toute façon, j'étais prêt à tout pour Alex.

 

Je pris le chemin du retour vers l'appart, mettant provisoirement la librairie de Samie dans ma liste de terrains minés, à éviter. Bon sang, qu'est-ce que j'allais bien pouvoir foutre de ma soirée? Je jetai un oeil à ma montre: 17 heures, j'avais déjà pas mal bossé aujourd'hui à la fac, et je me serais bien sorti la tête des études... Flemme de me remettre à bosser toute la soirée.

 

Pas moyen de squatter la librairie, j'allais devoir attendre qu'Alex et Jay rentrent. Je montai les escaliers qui grincèrent à chacun de mes pas- d'une discrétion sans faille- et bien sûr, le gosse de la voisine du dessous m'arrêta.

C'est pas possible, ce gamin devait rester l'oreille collée à la porte dès qu'il rentrait de l'école... 

 

-Clément, Clément! Regardes, mon hamster a fait des petits...

 

Il brandissait une minuscule cage remplie de boules de poils, beaucoup trop lourde pour ses petits bras.

 

-C'est super, mentis-je (plutôt mal, mais pour un môme de six piges, ça serait suffisant.)

 

-Tu en veux un?

 

-Je sais pas si c'est bien de le séparer de sa maman... (ce qu'on invente pas dans certaines situations!)

 

-Mais c'est papa qui m'a dit de les offrir!

 

Momentanément en panne d'excuses bidons, je renonçai et commençai à envisager d'adopter une de ces petites bêtes. Je songeai qu'un bébé hamster était peut-être ce qu'il me manquait dans ma compétition avec Jay pour le coeur d'Alex. C'était une fille, toutes les filles craquaient pour ces bestioles!

 

-Bon, d'accord. Et il mange quoi, ton hamster?

 

-Des graines!

 

Je méditai un instant.

 

-Des graines... (j'aurais préféré "des restes".) Bon, donnes-m'en un.

 

Il ouvrit une petite trappe sur le dessus de la cage- les petites bêtes se recroquevillèrent, terrifiées. Il en attrapa une qui s'était réfugiée dans un angle de la cage et me la fourra sans plus de cérémonie dans la main.

 

-Merci...

 

Je le saluai vaguement de ma main libre et montai le dernier étage en contemplant mon acquisition. Un hamster! Si je me doutais, deux étages plus bas... La fourrure était douce, très chaude et il ne bougeait pas- il tremblait juste un peu contre mes doigts.

Je sentais son petit coeur battre à une allure folle, on aurait dit un junkie en plein bad. Adorable mais d'une puanteur atroce, une odeur fauve qui prend à la gorge. Comme si notre appart avait besoin de ça.

 

En rentrant à l'intérieur, j'étais bien emmerdé. J'allais pas le garder dans le creux de ma main indéfiniment, où est-ce que j'allais bien pouvoir le mettre?

La mettre?

 

J'aurais dû me renseigner à ce sujet, aussi.

 

Je retournai une passoire; ça faisait une cage vraiment trop petite. Fouillant la pièce du regard, je me demandais comment stocker la bestiole qui commençait à se débattre en plantant des petites dents sur ma chair, quand je vis ce qu'il me fallait.

Un tiroir vide, posé à même le sol- il devait contenir certaines affaires de Lia. Ça lui ferait un super petit parc. Un peu crade, vieux, dans un bois plus proche de celui des cageots de patates que du chêne, mais un fond de sopalin dedans plus tard et mon hamster semblait ravi et gambadait comme en pleine campagne.

 

Plutôt fier de moi, je pouvais m'accorder du répit, et je roulai aussitôt. Affalé sur un des matelas posés au sol, dos contre un de nos murs mal isolés et humides, je fumai- récompense d'une longue journée. Je sentais descendre en moi le stress accumulé à chaque bouffée, mon sourire revenait, des muscles que je n'avais pas conscience d'avoir tendus se mettaient soudain en repos.

Mon hamster devait être à peu près aussi défoncé que moi, vu la taille de la pièce, quand je décidai le lui filer un petit nom. 

 

Ne pas connaître son sexe n'était pas un souci. Ce serait Bouboule, et tant pis s'il perdait sa forme toute ronde en grandissant. 

 

Bouboule commençait à joyeusement ronger son parc en bois, moi je roulais mon deuxième joint quand j'entendis les escaliers grincer sous le poids de quelqu'un.

Alex!

 

Je me redressai un peu, jetait un oeil à la bête- putain, cette saloperie était mignonne comme tout-, balayait d'un revers de la main les miettes de tabac tombées sur mon Tshirt et la passait ensuite dans mes cheveux pour les remettre un peu en place.

J'étais prêt.

 

Alors pourquoi, bon sang, pourquoi quand Alex est rentrée, elle ne traînait pas derrière elle Jay, mais cet asiate et son appareil photo?

 

-Ah, t'es là! Jay te cherche... Il pensait que tu serais chez Samie. Tu connais déjà Toru?

 

-Je me souviens, concédai-je, laconique.

 

-Salut, lâcha l'asiate. Il avait l'air foutrement prétentieux, jaugeant notre appart, la tête haute et ne m'ayant même pas regardé. Je lui aurais collé des baffes, si j'étais moins défoncé.

 

-Toru va me suivre quelques temps pour me photographier, minauda Alex.

 

Je grognai en réponse et éclatai le second joint. Alors comme ça, j'avais raison. Elle se constituait une cour d'admirateurs. Comme pour illustrer les propos de ma jolie blonde, les clichés qu'on se fait sur les bridés et mes pensées par la même occasion,Toru brandit son numérique et la bombarda alors qu'elle enlevait ses talons.

Rires en cascades, aussi naturels que mon shitt coupé à l'amidon.

 

-Pas maintenant! (clin d'oeil coquin d'Alex)

 

Elle prit une pose encore plus artificielle que son rire, et elle restait sublime, même en faisant la conne, à en chialer. Toru reposa l'appareil, l'air mystérieux, sans la prendre en photo.

 

Silence gêné. Elle n'avait même pas fait attention à Bouboule, tout seul dans l'ombre du coin de la pièce. Mais l'envie de lui montrer m'était passée, maintenant.

 

Evidemment, pour séduire une fille comme Alex, il valait mieux un appareil photo qu'une bestiole. Je ne pouvais pas rivaliser avec ce crétin, et d'ailleurs je n'essayai même pas. 

Alex, qui n'a jamais supporté le silence et exige de l'animation partout où elle va, se décida à briser le silence.

 

-Tu sais que c'est Toru qui héberge Lia, maintenant? Enfin, elle vit à son hôtel.

 

Je n'allais pas lui faire le plaisir de réagir! Elle avait introduit un inconnu chez nous, je voulais lui faire sentir à quel point je désapprouvais- en fait, j'étais jaloux comme un dingue, mais je préférais la version de l'inconnu dans notre appart, bien que je doute que quiconque aie l'envie de nous cambrioler.

 

-Elle va bien, daigna préciser Toru.

 

Il m'emmerdait, celui-là, à la fin! Je décidai de lui clouer le bec.

 

-C'est marrant, parce que moi je l'ai aperçue chez Samie, elle y pionçait encore y'a moins d'une heure.

 

L'asiate prit un air gêné qui valait bien trois mille euros, à mes yeux, surtout qu'Alex fronça aussitôt les sourcils. Je pouvais presque voir son petit cerveau ôter des points à son nouvel admirateur pour lui avoir fait dire des conneries. Si ça se trouve, il avait jamais revu Lia depuis la soirée où elle s'était tirée.

 

-Je croyais qu'elle était chez toi?

 

-Je la vois pas souvent. Elle fait ce qu'elle veut...

 

-Pas souvent?, insista Alex d'une voix qui montait dans les aigus en crispant tous mes nerfs.

 

-Pas depuis... Disons, une semaine...

 

Il tripotait son appareil. La situation devait être plutôt gênante pour lui.

Soupir agacé d'Alex qui se détourna de lui; c'était le moment où jamais d'achever mon adversaire.

 

-T'as vu ce que j'ai ramené? Je l'ai appelé Bouboule...

 

J'avais l'air nonchalant, et je pointai mon doigt d'un geste vague vers l'angle de la pièce ou le hamster s'était remis à grignoter sa caisse. J'étais plutôt fier de mon petit numéro, j'aurai sûrement l'air d'un héros, à côté de l'autre nase pas foutu de savoir où était vraiment Lia.

C'est vrai qu'il avait jamais fait vraiment jour dans cet appart, et qu'Alex a d'abord dû s'approcher du coin de la pièce en plissant les yeux pour voir ce que je lui montrais, mais sa tête quand elle a compris! Illuminée, même la tour Eiffel un 31 décembre aurait paru pâlotte.

J'étais foutrement amoureux.

 

Elle a pris Bouboule dans sa petite main de fille qui n'a pas tout à fait terminé sa croissance, et de son air encore un peu gamin s'extasia. Elle fondait devant la boule de poils et moi je fondais devant elle. C'était fini, je ne voyais plus Toru, il faisait déjà partie des ombres qui remplissaient la pièce; Alex se tourna vers moi avec un sourire ravissant, et s'agenouilla sur le lit à côté de moi pour approcher la hamster de moi.

 

Je grattouillai son poil de bonne grâce, directement dans la main d'Alex, c'était le bonheur, j'avais gagné au loto, j'avais touché un héritage, on m'annonçait que j'avais gagné le Goncourt-c'était tout ça à la fois.

 

J'aurais voulu que ça dure plus que le temps que Jay arrive, et que d'un coup la réalité reprenne le dessus- c'était fini, l'insatiable Alex s'était déjà lassée de Bouboule, et partait comme un papillon de nuit vers d'autres lumières.

 

Au sens propre aussi, parce qu'elle, Jay et Toru prirent le chemin d'une quelconque boîte de nuit, m'abandonnant toujours amorphe sur mon matelas au sol, et Lia me manquait presque.

 

Dans sa cage de fortune, Bouboule grignotait encore le bois.

 

 

                                            ___________________

 

 

Voilà! Je sais, vous avez été sages, c'est Noël, je publie.

Allez aussi lire Arachnides si vous n'avez pas peur, laissez des reviews et buvez 2 litres d'eau par jour.

 

Je vous nem, et surtout TOI Glok, et surtout TOI MZ, et surtout TOI qui me lis actuellement! (ouais, aujourd'hui j'aime tout le monde).

                                                          

 
 
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