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au 31 Mai 21 :
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Des jours et des feuilles
Par masamiya
Originales  -  Général  -  fr
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    Chapitre 4     Les chapitres     10 Reviews    
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Discernement

Ce chapitre est pour Elfy, parce qu'il a écrit un bonus Sherlock de folie ^O^

 

Encore merci N'Elfy!!

 

Pour mz aussi, comme toujours, pour l'homme même si il ne lit pas, j'en suis sûre è_é

 

Bonne lecture à tous!

 

                                          _____________________

 

 

Comme toujours, j'ai suivi le mouvement, suivi le balancement des hanches d'Alex qui m'hypnotisait, suivi le chemin qui avait toujours été le mien- dans ses pas. Plus que son jumeau j'aurais voulu être son ombre, une partie d'elle; et qui sait si je n'aurais pas influencé ses décisions?

 

Quantité négligeable, j'étais devenu un objet, un accessoire, un meuble dans son décor; on avait tellement l'habitude de me trouver dans le sillage d'Alex-petit poisson pilote- qu'on ne me voyait plus.

 

Je me demandai brièvement si j'apparaissais encore sur les photos de Toru, ou si mon inconsistance spectrale me protégeait également des pellicules.

 

L'avantage, c'est que tapis derrière la boule à facettes qui me sert de soeur, je peux tout observer à ma guise. Avare en paroles, on ne m'interroge plus sur rien depuis longtemps. 

 

J'ai dévalé l'escalier derrière Alex et Toru, laissant Clément déconcerté avec son bestiau velu à quattre pattes; il était encore plus ridicule que moi. J'ai toujours pensé qu'il aurait dû se contenter de Lia.

Lia avait le béguin pour lui, elle aurait pris soin de son homme, elle l'aurait bichonné, et ce freluquet se croyait au-dessus de ça, comme tous les idiots et aveugles il préférait courir derrière ma soeur- si quelqu'un pouvait être encore plus transparent que moi à ses yeux, c'était lui.

Crétin.

 

Les marches craquent sous nos pas, sauf ceux d'Alex, la coquette met ses pas dans ceux de Toru pour qu'on n'entende pas son poids faire gémir le vieux bois, elle fait toujours ce genre de choses alors alors qu'elle est la seule à faire attention à ces détails.

 

Puis la rue, l'air frais qui nous fouette, qui réveille un instinct en moi- j'ai soudain peur de perdre Alex de vue, qu'elle se fonde dans la masse parisienne, j'accélère le pas et la suis de près, d'un peu trop près. Je le vois dans un regard qu'elle me jette soudain, gêné; si elle s'aperçoit de ma présence, c'est que je suis trop près, j'ai envahi sa bulle: je ralentis le pas. Sagement.

Et j'essaie de contrôler ma peur.

 

Toru à côté ne s'est aperçu de rien, il regarde ailleurs, son oeil est comme un appareil photographique, il soupèse les choses et a une certaine distance dans son approche. Il regarde tout sauf Alex mais elle-même ne s'en est pas rendue compte. Elle est touchée par une sorte de disgrâce- je crois que Toru ne regarde pas vraiment les humains.

 

Il a simplement l'air de regarder les actions, le déroulement des choses, il immortalise ça.

 

C'est l'impression qu'il me donne. Ce type est franchement froid. 

 

Les rues ont défilé et moi je n'en ai rien vu; heureusement que Toru a observé pour deux, je parie qu'il a même noté la substance de l'air dans sa tête- moi c'est ce qui m'arrive.

Je repenserai à cette soirée, et je sentirai à nouveau le vent frais sur ma peau, la sensation quand il passe dans mes narines, qu'il se faufile sous mon Tshirt et le long de mon torse, la légère odeur de fumée, la couleur de la jupe de ma jumelle. Une tache de couleur qui ondule devant moi, que je suis sans rien regarder d'autre.

 

Avant que je n'aie eu le temps de m'en apercevoir, on est déjà arrivés devant la boîte, et ce n'est même pas le bruit des conversations multiples, des langues déliées par dizaines qui piétinent devant qui m'en alerte. Entièrement concentré sur Alex, c'est la proximité de ces personnes autour de son corps qui me dévoilent leur existence. Je lève les yeux et comme sortant d'un songe, j'aperçois le mur de béton gris.

 

Je suis un foutu autiste.

 

Toru prend une photo, deux photos, il a l'air de prendre en photo des pieds -c'est un fétichiste? Un artiste? Et le physio le regarde déjà bizarrement, on ne rentrera jamais si il n'arrête pas, et on va encore échouer chez Samie.

Je me rapproche encore de ma soeur, presque inconsciemment, elle bouge je bouge, il y a tellement de foule ici, mon coeur bat plus fort, elle se dirige vers la file d'attente et un homme la frôle, j'ai un frisson. 

Je n'y peux rien, c'est épidermique, d'un seul coup je hais cet homme qui ne lui a pas jeté un seul regard mais a emporté un peu d'elle avec lui- un peu de son odeur, un cheveu en passant, qu'importe, il l'a touchée.

 

Poings serrés je le regarde s'éloigner, ses pas sur le pavé, il porte des talonnettes bizarres, clac-clac-clac, je déteste ce genre d'artifice sur un homme, le temps qu'il aie tourné le coin de la rue Alex a disparu.

 

Je cherche autour de moi et je vois le sourire stupide de Toru, bon sang mais pourquoi est-ce qu'il ne l'a pas suivie, il l'aurait protégée pour moi, il a l'air de m'attendre, il lève son appareil et m'aveugle de son flash. J'ai des étoiles devant les yeux, il fait nuit noire et il y a eu peu d'éclairage dans cette rue, je panique et je suis forcé d'ouvrir ma bouche:

 

-Elle est où, Alex?

 

J'ai envie de lui hurler dessus et de lui demander pourquoi il ne m'a pas prévenu, de secouer cet abruti d'incapable, de lui ôter son sourire, de lui péter son appareil, et lui il répond:

 

-Elle nous rejoint, elle est allée voir chez Samie si elle trouvait pas Lia, finalement...

 

Je ne lui accorde pas un regard, je tourne les talons et je cours, je fuis les bruits vagues de cette boîte pourrie, je m'enfonce dans Paris, je ne suis plus concentré que vers un but: chez Samie.

Je pense: putain, je me suis tourné deux minutes, j'aurais déjà dû la rattraper, putain elle a cette jupe, si je ne l'ai pas encore vue c'est qu'on l'aura accostée, on me l'a enlevée, et je n'entends pas les pas derrière moi, je ne réagis que quand Toru hors de souffle agrippe mon bras et m'arrête d'un coup.

 

Le pauvre a l'air de bientôt devoir cracher ses poumons, il est si maigre, et puis il a raison quand il murmure "attends" entre deux inspirations, si Alex avait pris ce chemin on l'aurait déjà croisée.

 

Quelque chose aura encore traversé son cerveau de petite folle, je songe inquiet en fixant Toru qui reprend son souffle courbé en deux, les paumes en appui sur ses genoux. On m'a séparé de ma jumelle, je suis malheureux comme les pierres.

 

-Ecoutes, peine à articuler cette saloperie d'asiate avec son appareil enroulé autour du cou, c'est pas grave, on y retourne. Elle finira bien par revenir, avec ou sans Lia.

 

Moi je serais tenté de l'attendre chez Samie.

 

-Ou alors elle a pris un autre chemin, on peut aller à la librairie.

 

Il me regarde d'un air attendri, comme devant un petit enfant, et je m'aperçois que c'est la première fois qu'il donne l'impression de regarder quelqu'un, pas ses réactions ou ce qui l'entoure, non, il me regarde moi, mes yeux, mon expression, c'est presque intime et j'ai tellement l'habitude d'être transparent que je rougis.

 

-Allez viens, on va s'amuser. Je te paierai un shot de vodka, propose-t-il avec civilité.

 

Alors comme ça Toru sait être civil? Je comprends de manière passagère pourquoi Lia l'a suivi, j'ai confiance d'un coup tellement il a l'air sûr de lui et tranquille, comme un papillon je suis cette nouvelle tache de couleur, me voici devenu l'ombre de Toru- mais une ombre mince, l'ombre d'une ombre.

 

Je suis l'ombre de Toru, je suis l'ombre de l'ombre d'Alex, et je suis mon nouvel ami pour retrouver ma jumelle- j'ai l'impression d'avoir été entraîné dans une quête fantastique. Ma peur et mon angoisse de la perdre quand je l'avais sous les yeux me semble bizarre et déplacée, ce n'est pas si terrible, j'ai à nouveau trouvé quelqu'un pour me guider jusqu'à elle.

 

Je suis sans Alex et je continue de vivre- je vais même avoir des shots de vodka.

 

 

Je suis Jay- et je ne suis peut-être pas autiste.

 

 

                                   _____________________

 

 

 Quand j'ai vu Alex revenir à l'appart, seule, j'ai cru que j'avais vraiment trop fumé. Je crois bien que j'ai jeté un oeil inquisiteur à mon cendrier, d'ailleurs. Je l'ai jaugé comme un vieil ami, j'ai pensé: Ben mon gars, qu'est-ce que tu me fais?, puis j'ai senti le matelas s'enfoncer sous le corps d'Alex et son odeur couvrir celle acide des fruits qui pourrissaient dans un bol, depuis que Lia n'était plus là pour les manger, et j'ai su que ce n'était pas un mirage.

 

 Elle est venue se lover contre moi, comme un chaton, et mon hamster est devenu hystérique en entendant quelqu'un d'autre dans la pièce. Des petits cris, des grattements frénétiques contre le bois. 

C'est bien, il allait lui-même faire les copeaux de sa litière.

 

Elle a murmuré: viens, on va récupérer Lia, il m'inspire pas le Toru, je lui laisse pas cette fille.

J'ai protesté un peu pour la forme, mais l'idée d'être le héros d'un sauvetage me plaisait, ce genre de rôle qui met en valeur n'était pas franchement du luxe en ce moment.

 

Je lui ai demandé ce qu'elle avait fait de son jumeau, elle a ri de son rire de rivière qui cascade, clair et limpide comme une eau fraîche, Je l'ai laissé en pâture à Toru, qu'il le dévore.

 

En pâture? Moi aussi ça me fait rire, mais c'est certainement parce que je suis défoncé.

 

Elle se lève, époussette ses fesses- c'est vrai que le matelas est plein de miettes de tabac, et elle me tend la main pour m'aider à me relever. Je titube les premiers pas, puis mes idées redeviennent claires, on passe la porte furtivement, je lui murmure: Chut! Faudrait pas que le môme du dessous nous tombe dessus et nous refile encore un hamster!

 

Et on file dans les escaliers comme des gosses qui font le mur, on rit sous cape, elle a semé Toru et son frère, on va délivrer Lia, il fait nuit noire et on sort en Tshirt, j'ai le sourire aux lèvres.

 

Sa voix m'a porté tout le chemin, elle résonnait contre les murs de Paris, elle portait de la joie jusque dans les rues annexes, elle disait tout et rien, des conneries, elle riait toute seule et moi je hochais la tête d'un air entendu. On est arrivés bien trop vite à la librairie.

Elle a joyeusement poussé la porte. 

 

Elle a fait son entrée.

 

Vu de dos, c'était flagrant. Elle a marqué une pose devant la porte grande ouverte, je ne voyais plus que sa silhouette découpée dans l'éclairage intérieur, une ombre mince mais imposante. Puis un cri aigü et hypocrite:

 

-Lia!

 

Et elle s'est enfin décidé à quitter sa pose dramatique, à courir à l'intérieur pour me laisser passer- plus personne ne faisait attention à moi. Je scannai la salle d'un coup d'oeil.

Lia était avachie sur un pouf, et sur Samie tou à la fois; elle avait le nez rouge et le teint qu'elle trimballe habituellement après quelques verres de trop, un sourire qui montrait ses dents de travers, et l'air heureux. Elle a posé la bière qu'elle avait à la main pour accueillir la démonstrative Alex qui lui bondit dessus.

 

Même Samie avait l'air ému.

 

Il n'avait jamais pu s'empêcher de nous regarder de l'air tendre du patriarche. Ou du berger face à ses brebis, et à chaque fois ça me donnait envie de lui faire bouffer une bible pour lui apprendre à se comporter comme un crétin.

 

Je l'ai salué de la tête, sobrement- ici j'étais l'étudiant en lettres, un homme sérieux- et me suis assis sur un pouf pendant que les filles se racontaient leur semaine passée l'une sans l'autre, toutes les deux en même temps.

Elles parlaient pour parler sans même écouter ce que l'autre disait, se relançant, conscientes de vivre un moment égoïste mais prêtes à le faire passer pour le summum de l'intimité. Leurs deux bouches s'ornaient du même sourire ravi. Pour ne pas être en reste, j'arborai le même moi aussi.

 

Moins d'une minute plus tard, Samie s'était lassé, poussait gentiment Lia de sur lui et se levait sous prétexte d'aller nous chercher à boire. Tu prendras quoi?, il me demande, je fais semblant de réfléchir et demande la même bière que Lia, et je me retrouve seul avec les filles.

 

J'en profite, je prends mon air sérieux et je me tourne vers elles:

 

-Tu devrais rentrer à la maison, on a gardé tes affaires, tu sais...

 

Regard approbateur d'Alex.

 

-En fait, on est venus te chercher. Tu va pas faire ton caprice, hein? On peut pas te laisser avec ce Toru, là, il est louche!

 

Elle a eu l'air refroidi.

 

-Nan, il est correct.

 

Silence.

 

Correct?! C'était quoi, ce qualificatif? En une seconde, je me suis demandé: correct par rapport à quoi, à qui, correct pour un amant, correct dans ses manières? Plus par inquiétude pour Alex qui l'avait ramené à la maison que pour Lia, et j'ai suivi avec attention la suite.

 

-En fait, il était là que le premier jour, je l'ai pas vraiment revu après...

 

-Ben nous si, je lui ai laissé Jay!

 

Et de rire encore de l'abandon de son frère. Pour la forme, même si l'histoire ne m'amusait plus autant qu'avant, j'ai ri avec elle, et Samie est revenu avec trois bières qu'il a décapsulées d'un mouvement de levier avec ses molaires. Une pour lui, une pour moi, une pour Alex, et pour suivre le mouvement Lia a repris la sienne et a trinqué.

On avait vraiment l'air d'un joli groupe soudé. Mais Lia n'avait toujours pas répondu, et la conversation a vite bifurqué parce que Samie avait interrompu le truc en revenant, j'ai juste pensé que cette affaire de sauvetage c'était pas gagné, en tripotant machinalement le pompon pleins de fils du pouf sur lequel j'étais assis.

 

Ce pompon m'a poursuivi tout le long de cette soirée, je crois qu'il y a laissé son dernier fil une ou deux heures plus tard.

 

A ce moment-là, on était tous éméchés, et c'est seulement alors que la question déjà posée à Lia est revenue sur le tapis. C'est à dire qu'Alex, fatiguée, voulait rentrer, qu'elle lui a demandé de la suivre.

 

-Tu vas pas retourner te faire entretenir par Toru!

 

Et de rire tous. Alex commença alors un persiflage intense. Ce type devait être gay, il ne l'avait presque pas regardée, il n'avait même pas proposé de l'accompagner chercher Lia et était resté avec Jay- d'ailleurs, il l'avait eue, Lia, sous la main: et est-ce qu'il en avait profité?

J'étais las, et j'avais compris qu'elle était vexée qu'il ne lui porte pas la même attention que les autres. Je levai les yeux vers elle au travers de mes brumes, au travers du prisme de dégoût que m'inspirait son comportement, et encore une fois je me suis trouvé aveuglé par mon amour pour elle.

 

Malgré tout cela, il n'y avait qu'elle.

 

Je me dégoûtais.

 

J'ai pris la main de Lia, j'ai posé ma tête contre elle en quête de réconfort et de stabilité, et elle a murmuré que d'accord, elle allait revenir à l'appart.

 

Au final, ma main, elle ne l'a pas lâchée jusqu'à notre retour dans la pièce humide et à l'odeur de tabac froid qu'elle avait voulu quitter, en vain, une semaine plus tôt.

 

Dans ma poitrine, une pointe de culpabilité, vite enfouie dans le sommeil.

 

 

                                          _______________

 

 

Si Toru portait un secret? C'était certain. 

Je suis pas partie récupérer Lia par la peau du cul juste pour le plaisir, comme a l'air de le penser Clément.

 

Je préfère ne pas lui dire ce que je pense de ce type- de ce secret qu'il cache. C'est encore tellement flou, un secret c'est rien et c'est tout.

 

Ce qui me déplaît là-dedans, c'est ce savoir qui m'échappe- Toru sait une chose que j'ignore, il détient d'autres cartes que celles présentes dans mon jeu: d'où il vient, ce qu'il veut.

On dirait qu'il agit à contresens de ce qu'on attendrait de lui, exprès pour nous signifier: vous avez vu? J'ai un secret!

 

Pas de secret sans quelqu'un pour ignorer ce savoir. Lui le détient, et à nous tous, il nous échappe. Toru détient ce petit savoir à lui seul, et moins il y a de personnes à connaître et à détenir ce savoir, plus le secret devient précieux, plus ceux qui sont dans l'ignorance sont avides.

Alors c'est sûr, pour garder son emprise sur nous, il ne le divulgera jamais; il aime le pouvoir, il aime le contrôle, il aime nous voir curieux et observe nos efforts d'investigation. Il joue un petit jeu de domination tout à fait inutile, parce que ce qui rend son secret si précieux, c'est justement le fait qu'on l'ignore.

 

Le jour où l'on apprendra ce qu'il cache,il redeviendra une personne comme une autre- un type commun, avec une histoire banale. Si ça se trouve, son secret, c'était simplement qu'il était fils de charcutier, où qu'il était en France pour ses études, où que son appareil photo n'avait ni pellicule ni carte mémoire. En fait ce Toru doit être un type super complexé. Et il devait s'ennuyer.

 

C'est en pensant à ça que j'en suis venue à me demander ce que donnerait son interraction avec Jay- Jay n'a pas de complexe, Jay se fout pas mal de ce que pensent les autres du moment qu'on fait ce qu'il veut. Tant que je reste à portée de main, par exemple, il pourrait tout à fait se trimballer en couches culottes dans Paris sans même noter le regard d'autrui. 

Jay s'est coupé des relations sociales volontairement il y a bien longtemps.

 

Jay n'en aura jamais rien à foutre du secret de Toru, il ne sera jamais influencé par ça. Trop autiste pour ça.

Jay se fera influencer si Toru lui promet de me ramener, par exemple, mais cet asiate ne sera qu'un biais, qu'un moyen d'obtenir ce que Jay veut, il ne l'obsédera jamais totalement, il n'aura pas d'ascendant indéfini sur lui.

 

Et quoi qu'il arrive, Jay retournera toujours me retrouver à l'appartement.

 

En les laissant tous les deux, j'avais déjoué la manipulation de Toru, récupéré Lia et signifié à ce merdeux ce que je pensais de son petit jeu.

 

Il voulait débarquer comme ça, et tout contrôler?

 

Il trouverait du répondant!

 

 

                                           ________________

 

 

Voilà une intrigue vite-fait mal-fait, c'en est pas vraiement une, je ne compte pas faire dans le spectaculaire avec cette fic.
Plutôt profiter de ce terrain pour analyser un peu mes prsonnages. C'est une bonne idée? 
Vous continueriez dans cette voie?

 

PS: Il n'y aura pas de POV Toru. JAMAIS.

 
 
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