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au 31 Mai 21 :
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Education
Par masamiya
Harry Potter  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
10 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 5     Les chapitres     65 Reviews     Illustration    
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Chapitre 5

Voici la suite! Désolée pour le retard. Nouveau boulot, peu de temps... Mais je promets que les chapitre continueront d'arriver!

 

MERCI à Lilithc et Elberane pour leur boulot du tonerre de Zeus! Si vos yeux ne saignent pas, il faut leur dire merci. Si je ne mets pas des noms de sorts sur des étiquettes de potion, également!

 

Le chapitre est pour MZ, et pour mon homme. Merci à Daniel Bryan et Kane qui me prêtent l'inspiration.

 

Bonne lecture!

 

                                              __________

 

Harry n'eut pas besoin d'un réveil, ce lundi-là. Cela faisait déjà quelques temps qu'il attendait, nerveux et le cœur battant, au fond de son lit. Il attendait depuis si longtemps qu'il avait vu le jour poindre.

Si seulement il pouvait ne pas quitter la chaleur accueillante de ses couettes !

 

Ses problèmes de sommeil avaient commencé après sa rupture avec Ginny. Ou plutôt après qu'il se soit posé en défenseur officiel de Draco Malefoy... Depuis, l'idée que le lundi suivant- le soir même!- aurait lieu leur premier cours de gestion de la colère avec Slughorn ne le quittait plus et lui tordait le ventre.

Si le serpentard ne lui semblait plus aussi hostile qu'avant, il savait que la hache de guerre n'était pas enterrée pour autant.

Après sa dispute avec Ginny, après avoir passé un long moment à le soutenir silencieusement, la main posée sur son épaule, il s’était raclé sa gorge et lui avait fait remarquer qu'il avait des cours à préparer, et que lui n'était pas une feignasse d'étudiant. Harry n'avait pas demandé son reste, et l'avait même évité soigneusement par la suite.

 

Cela dit, éviter Draco Malefoy n'était pas trop difficile: il commençait à croire qu'il avait réellement du sang de fouine, et qu'il était de ce fait une sorte d'animal nocturne. Il n'apparaissait que rarement aux repas, ne sortait guère de ses cachots sombres, et pour le croiser il était absolument nécessaire d'avoir cours avec lui (ce qui ne lui arriverait pas avant le mardi matin, Merlin merci). Harry se demandait si être allergique au soleil était une prérogative pour être professeur de Potions. Ou alors Malefoy avait tout simplement peur de voir bronzer sa peau laiteuse?

 

Le réveil de Dean Thomas sonna, le clairon d'une chanson paillarde moldue interrompant ses pensées. Dean grogna en l'éteignant, et Harry, la mort dans l'âme, se résigna à devoir quitter la sécurité de son lit. Il s'assit, chercha ses lunettes, ses orteils se contractant sous l'effet du sol froid; mais pourquoi, pourquoi s'était-il fourré dans une situation pareille ?

Si encore il n'avait pas joué les chevaliers protecteurs avec le blond, la situation serait moins... étrange.

 

 -'Ry, t'es presque d'bout, prends la salle de bains en premier, grogna Dean en enfonçant sa tête dans les oreillers.

 

Pestant après ses traîtres de camarades qui le poussaient droit vers sa fin de journée angoissante, il quitta tout à fait ses draps pour se diriger vers les douches du dortoir des garçons. Il frissonnaitun peu avec le froid automnal, et accueillit donc avec un sourire le nuage de vapeur chaude qui l'entoura en entrant dans la petite pièce.

 

-Salut, Harry!

 

Souriant de toutes ses dents, du dentifrice coulant sur le menton et les yeux émerveillés, Dennis Crivey semblait vivre une matinée radieuse - sûrement pour mieux lui faire ressentir que la sienne serait pourrie, songea Harry.

 

-T'en as fini avec la douche?

 

Le gamin hocha la tête, enthousiaste. 

 

-Hé, Harry, ça me fait plaisir qu'on ait un moment tous les deux. Tu sais, je voulais te demander depuis quelques jours...

Son sourire s'était fait hésitant, et il avait reposé sa brosse à dents, un peu gêné. Venant de Dennis, le garçon hystérique dès que le merveilleux Potter était dans un rayon de trente mètres, c'était presque une ambiance polaire. Il poursuivit:

-C'est vrai, ce qu'on raconte? Tu sais, Ginny et toi...

-Mmh, oui, c'est terminé.

-Ah...

Il se dirigea vers la douche avant que Dennis ne pose plus de questions. C'est vrai qu'il devrait s'attendre à des remarques, à voir quelques filles célibataires lui courir après... Pourvu que Crivey ne trouve pas nécessaire de lui faire sa déclaration!

 

-Harry! Et, tu sais, l'autre truc... C'est vrai aussi? Pour Malefoy?

 

La porte de la douche encore en main, le brun s'arrêta. Décidément, il n’y avait rien que l’on pouvait cacher, à Poudlard! La lettre d'Hermione lui revint en mémoire. Dennis avec perdu un frère... Il serait peut-être prudent de s'expliquer?

 

-Je ne veux pas qu'on s'en prenne à lui pour ce qu'il n'a pas fait.

 

À sa surprise, Dennis lui sourit.

 

-C'est ce que je craignais... Je vais devoir éviter Ginny, maintenant, mais... Je suis obligé d'être sympa avec Malefoy?

 

L'idée avait l'air de le rendre un peu inquiet. C'est vrai que le professeur de potions n'inspirait pas la sympathie...

 

-Je ne tiens pas à diviser Poudlard avec cette histoire. Tu peux continuer à fréquenter Ginny, si tu veux... 

 

-Elle t'a largué! De toute façon, ça suffira pour lui mettre à dos toutes les filles de l'école...  Si je reste ami avec elle, Romilda voudra jamais sortir avec moi!

 

-Comment tu l'as su, pour cette histoire?

 

-Tu sais, la soirée de Slughorn... Ginny y est allée avec Michael Corner, finalement. Elle devait avoir un peu bu...

 

Harry se renfrogna. Alors comme ça, son ex petite-amie s'était donné en spectacle avec un autre? Dennis, voyant sa tête, s'empressa de rectifier:

 

-Non, ce n'est pas ce que tu crois! Enfin, si, aussi... Disons qu'elle essayait surtout de recruter des volontaires pour pourrir la vie de Malefoy, mais... Tu sais, avec toi comme menace... Je ne suis pas sûr qu'elle en trouve beaucoup.

 

Cette dernière information chassa de suite la vision ridicule qu'il avait d'une Ginny ivre se faisant peloter les seins par un Serdaigle inexpérimenté.

 

-Elle veut monter des gens contre Malefoy?!

 

-Et contre toi, aussi... Je l'ai entendue dire de ces trucs! Comme quoi tu soutiendrais les anciens mangemorts.. Mais qui la croira? Tu as vaincu tu-sais-qui!

 

Il sourit et quitta la salle de bains. Harry était sceptique: est-ce que ce serait suffisant encore longtemps? Peut-être que maintenant qu'il avait ouvertement pris la défense de Malefoy, on ne le verrait plus de la même manière?

Il entra dans sa douche avec l’envie de s'y noyer.

 

 

                                                      __________

 

 

 La journée s'écoula trop rapidement au goût de Harry , malgré quelques moments embarrassants qui auraient pu lui faire trouver le temps plus long. Il ne se rappelait pas que le célibat était si pesant, lorsqu'il était dans ses premières années; ou alors les hormones féminines ne s'étaient réveillées que sur le tard?

 La nouvelle de sa rupture avait eu le temps de faire trois fois le tour de l'école durant le week-end, et la petite sauterie de Slughorn semblait avoir amplifié le phénomène. Apparemment, la moitié des jeunes filles pubères de son année s'était trouvée entassée à cette soirée, s'il en croyait les hiboux aux becs garnis d'enveloppes roses et parfumées qui l'avaient assailli au petit déjeuner.

Il y avait donc tant de filles à Poudlard? Il était même presque certain d'avoir reçu des lettres de jeunes filles déjà en couple. Même avant le bal du Tournoi des Trois Sorciers, leurs assauts étaient plus supportables.

 

 Quoi que Ginny ait raconté sur lui, ça n'avait pas été suffisant pour calmer leurs ardeurs. Il espérait qu'elle serait plus virulente par la suite dans son persiflage.

 

Il employa ses heures de cours à écrire une lettre à Hermione afin de lui expliquer la situation. Il fallait bien sûr qu'elle prépare Ron à la séparation de son meilleur ami et de son unique sœur; mais il avait également besoin de conseils concernant Malefoy. Elle ne s'attendait peut-être pas à ce qu'il fasse quelque chose d'aussi stupide et tranché que de se poser comme son protecteur, quand elle lui avait écrit.

Au fur et à mesure qu’il avançait dans sa reflexion, il ratura le parchemin, le froissa et recommança vingts fois sa missive. il prenait son problème par différents angles, l'abordait à chaque fois avec un point de vue changé, furieux contre lui-même.

Il y passa la journée, et quand enfin le résultat lui sembla bon, il s'aperçut qu'il n'avait pas écouté un seul de ses cours. 

 

Seules les tentatives des jeunes filles enamourées avaient pu lui sortir- de force- la tête de ce labeur.  

 

L'heure de rejoindre les cachots arrivait déjà, et il avait l'impression d'avoir pensé à Malefoy suffisamment pour les prochains mois à venir; il alla à la volière remettre la lettre à un hibou de l'école le ventre noué, incapable d'avaler quoi que ce soit avant de se rendre à sa retenue.

 

Est-ce que Malefoy allait l'accueillir pacifiquement, après leur dernière entrevue? Est-ce qu'il allait encore essayer de le tuer?

 

Quand il arriva en salle de potions, Slughorn et Malefoy étaient penchés au-dessus d'un chaudron et ne l'entendirent pas entrer, occupés à préparer une potion, leurs mains adroites se croisant dans un ballet rapide entre la mixture, les ingrédients et le manuel contenant les indications qu'ils ne semblaient lire ni l'un ni l'autre.

Harry nota que le plus âgé des deux devait se tenir légèrement en retrait, embêté par son ventre imposant d'éléphante en gestation.*

Un peu gêné de les interrompre, il se manifesta par un discret raclement de gorge.

 

-Ah! Il ne manquait plus que vous, monsieur Potter!

 

Slughorn semblait soulagé de voir quelqu'un casser le rythme infernal que Malefoy lui imposait, son visage pâle parfaitement serein, tandis que lui commençait à suer à grosses gouttes et se voyait un peu dépassé par la situation.

 

-Je vais laisser votre professeur de potions terminer, nous allons discuter un peu... J'ai entendu dire que vous aviez pris sa défense, la semaine dernière? C'est très bien, excellent progrès, excellent...

 

-Oui, très chevaleresque, Potter, ironisa le blond en coupant une racine de Mandragore un peu plus violemment que nécessaire. Enfin, si j'avais eu besoin qu'on me défende...

 

-Je pouvais aussi laisser Ginny s'occuper de toi, il fallait le dire!, répliqua aussitôt le Gryffondor. Il le savait, ça ne pouvait pas se passer sans accrocs, quand on parlait de Malefoy...

 

-Je pouvais très bien me défendre contre la mini-belette!

 

-Mets un peu ta fierté de côté. Je t'ai juste aidé.

 

Harry secoua la tête. Ce type était d'une ingratitude crasse, il savait parfaitement que son couple avait été foutu en l'air à cause de sa petite personne... Il pourrait au moins accorder plus de valeur à ce geste!

 

-Je n'ai pas besoin de ton aide, Potter! Remballe ton besoin d'aider tout le monde, c'est pas parce que tu as eu de la chance pendant la guerre que ça fait de toi le meilleur sorcier de nous deux!

 

Il vit rouge. De la chance?! Il s'était sacrifié pour lui, pour tout le monde, il avait perdu ceux qu'il aimait! Et lui, Malefoy, qu'avait-il fait? Il répliqua en sentant la colère l'envahir:

 

-Envie d'un petit duel pour nous départager? Tu sais très bien qui gagnerait!

 

Malefoy laissa de côté sa racine et, oubliant sa potion, se tourna vers lui.

 

-Je suis bien meilleur sorcier que toi, sinon pourquoi je serais ton professeur, aujourd'hui?

 

-T'es peut-être meilleur en potions, mais... Je te bats en sortilèges!

 

Harry s'était rapproché d'un pas. 

Les gouttes de sueur commençaient à se multiplier sur le front de Horace Slughorn en voyant les deux garçons se défier du regard. La potion derrière eux était oubliée, à présent, et bouillonnait.

 

-Je. Suis. Meilleur. Sorcier, asséna le blond en détachant bien ses mots, ses yeux plantés dans les pupilles vertes, s'avançant plus près encore du jeune homme qui lui faisait face.

 

-Je suis bien plus doué que toi. Sans mon aide ici, tu es perdu!

 

Encore un pas et les deux fronts se toucheraient.

 

-Je crois que tu as oublié comment ça s'est terminé la semaine dernière... 

 



Harry saisit d'un geste brusque le col de la robe de son vis à vis, comblant l'espace qui restait encore entre eux, et susurra en approchant la bouche de l'oreille délicate:

 

-Tu veux dire... Quand tu as fui, après l'explosion? Dès ton premier jour ici?

 

 Ils avaient complètement oublié la présence du professeur Slughorn. Tout ce qui comptait pour Harry, à cet instant, c'était de sentir le pouls de Malefoy battre contre le poing qui avait enserré son col, trahissant sa colère; d'entendre sa respiration s'amplifier, de voir son masque de dédain se craqueler; de sentir ce corps se tendre contre le sien à mesure que la tension grandissait, palpable.

Il connaissait bien ce terrain. Une situation familière et excitante...

 

-Messieurs?.., interrompit timidement le pauvre professeur de Défense Contre les Forces du Mal. 

 

Aucun des deux ne lui prêta attention. Ils préféraient de loin ce qu'il se passait entre eux, avides de dispute, souhaitant se laisser submerger par leur colère.

 

-Messieurs! La voix s'était affermie. 

 

Les yeux se quittèrent enfin pour se poser sur Slughorn.

 

-Monsieur Potter, pourriez-vous lâcher la robe de votre professeur, s'il vous plaît?

 

Le brun hésita puis s'exécuta lentement, non sans jeter un dernier regard noir à son vieil ennemi qui le fixait toujours de ses yeux gris.

 

-Bien, bien... Monsieur Malefoy, il ne nous appartient pas ce soir de vous départager. Ce n'est pas important de savoir qui est le meilleur. Monsieur Potter a fait le premier pas dans la gestion de sa colère, et très grand pas même, en prenant votre défense...

 

Un sourire victorieux s'étala sur le visage de Harry.

 

-Mais, monsieur Potter, vous ne pouvez plus vous battre avec Malefoy, maintenant que vous avez promis de le défendre. Si les autres élèves vous voyaient, ils penseraient que vous êtes revenu sur votre décision... Ce serait les inciter à faire comme vous.

 

Harry baissa la tête. Évidemment, il y avait déjà pensé. Mais c'était plus fort que lui... Il savait que Slughorn avait raison, mais il éprouvait des difficultés à se contrôler dès qu'il y avait Malefoy dans l'équation.

 

-Il faudrait qu'il y mette du sien, aussi, s’il ne veut pas que je m'en prenne à lui...

 

-Et qui était là pour te soutenir, quand tu as perdu ta petite amie?

 

-Vous voyez, il n'y a pas que du négatif... Essayez plutôt de retenir les bonnes expériences, suggéra le vieux professeur. 

 

-Ça va être compliqué, ricana Malefoy. Ça a toujours été comme ça, depuis le jour où il s'est cru trop bien pour me serrer la main!

 

-Monsieur Potter, seriez-vous prêt à le faire, aujourd'hui?

 

Le brun n'en croyait pas ses oreilles. Est-ce qu'il était venu pour qu'on lui fasse serrer la main de ce crétin arrogant? C'était donc une manie, dans cette école, de leur faire ça ? Il lui jeta un œil. L'autre n'avait certainement pas prévu que le professeur réagirait de cette manière, et frottait inconsciemment ses mains contre sa robe comme pour en ôter des saletés, son regard allant de Slughorn à Harry, affolé.



Cela le fit sourire. La réaction du blond était tellement prévisible, c'était presque... mignon. Il eut soudain envie de prendre cette main, déjà parce que cette perspective avait l'air de paniquer Malefoy -comment résister à l'envie de l'emmerder un peu?-, ensuite parce qu'il n'avait rejeté aucune opportunité de contact avec lui depuis des années.

Que ce soit pour se battre, ou pour lui serrer la main, cela lui convenait. Il gardait une frustration certaine de leur bataille désamorcée, et il sentait encore contre sa main le cou chaud, le pouls pulsant... Et pourquoi ne pas lui broyer la main au passage, d'ailleurs?

 

Cessant de réfléchir, et de se trouver des excuses, il s'approcha à nouveau de son vieil ennemi.

 

Il attrapa la main chaude. La même main qui s'était posée sur son épaule quelques jours plus tôt, comme un soutien; la même qu'il avait attrapée lorsque la salle sur demande avait pris feu et qu'il avait hissé son propriétaire sur son balai; la même qui lui avait lancé un sectumsempra; celle qu'il avait refusé de serrer en première année. Celle qu'il avait tenue dans la sienne quelques jours plus tôt à la demande de MacGonagall. Mais les sensations étaient cette fois bien différentes...

 

-Je reste tout de même meilleur sorcier que toi, murmura le blond en ôtant sa main de la sienne, comme si le contact l'avait brûlé.

 

Mais Harry avait senti, pendant quelques dixièmes de secondes, imperceptiblement, que le Serpentard lui avait rendu sa poignée de main d'une légère pression des doigts.

 

 

                                                    ________

 

 

 Draco Malefoy, professeur de son état, n'avait jamais vu cela auparavant. Horace Slughorn leur avait très chaudement recommandé la veille, alors qu'ils quittaient les cachots (et il entendait résonner les mots de la directrice dans sa tête: "A l'essai!") de se serrer la main chaque jour, afin d'ancrer en eux profondément l'habitude d'être corrects l'un avec l'autre, et de voir perdurer les effets bénéfiques de cette trêve.

 

Ainsi, lorsque le lendemain matin, il eut à donner un cours de potions à la classe des Gryffondor de septième année, il se débrouilla pour arriver en avance.

Une fois n'était pas coutume, et il espérait que le crétin à lunettes qui avait démoli sa salle de cours aurait la même idée, afin d'accomplir le geste honteux dans une certaine intimité.

 

C'est donc mortifié, comme gelé derrière le bureau professoral, qu'il vit l'heure tourner et les premiers élèves entrer. Ils s'installaient sous les yeux gris de plus en plus orageux du blond qui les comptait, maudissant Potter.

 

Il ne lui restait qu'une chance d'échapper à l'humiliation publique: que le balafré dans un sursaut d'intelligence se dise qu'après tout, s'ils devaient échanger une foutue poignée de main chaque jour, ils n'étaient pas forcés de le faire à la minute où ils se voyaient...

 

Mais ses pensées, et son cœur s'arrêtèrent en voyant se dessiner sur le pas de la porte la silhouette bien connue, aux cheveux ébouriffés. Il n'était plus temps de réfléchir, et alors qu'il regardait les pas de Potter le mener implacablement à lui, il sentit que son cœur avait très franchement et même brutalement repris du service.

Est-ce que le brun ne voyait pas les signaux que lui envoyaient ses yeux? Pas maintenant! Pas devant toute la classe!

 

Indifférent aux regards meurtriers- ou bien trop stupide pour les voir?-, faisant en tout cas une belle démonstration du courage des Gryffondor, Harry Potter alla droit à la chaire professorale et lui tendit une main franche.

S'il n'était pas mortifié- il n'osait pas regarder vers les élèves, mais comme toutes les voix s'étaient tues, il supposait que personne n'avait raté le spectacle-, Draco aurait pu apprécier la paume maintenant presque familière qu'il saisit entre ses doigts. 

 

Un léger hochement de tête, pas une parole, et enfin l'autre prit sa place parmi les autres étudiants, comme s'il ne s'était rien passé. Comment pouvait-il faire cela avec autant de naturel?

Reprenant contenance, essayant de ne pas regarder du côté de ses élèves, il commença son cours en espérant que cela se termine rapidement. Maintenant tout le monde allait le penser ami avec ce type, et il ne se sentait pas encore prêt à assumer ce genre de relation.

 

Dans l'ensemble, il considéra qu'il avait plutôt réussi à conserver son calme et sa dignité; il n'y avait pas de réaction outragée, pas de cris. 

Le cours se déroula paisiblement, et Draco retrouva son calme.

 

Après tout, cet exercice de contrôle de leur colère n'était pas si terrible... Il s'y ferait.

Dans un coin de son esprit, visualisant les mains fermes et la poigne musclée, virile de Potter, il se dit qu’après tout cela pourrait même devenir agréable...

 

 

                                                ________________

 

 

Harry n'avait pas hésité une seconde en faisant ce que leur avait conseillé Slughorn. Il était persuadé que ce serait un message très clair, et très positif à envoyer aux autres élèves concernant Malefoy et ce qu'il pensait de la position de ce dernier pendant la guerre.

Malefoy n'avait pas eu le choix, il était un gamin, chiant et prétentieux mais pas un assassin; il était temps d'oublier le passé.

 

Et puis, si cela pouvait lui permettre d'éviter de se prendre de nouvelles cicatrices dans ses querelles avec le blond, ça lui allait très bien. Il en avait eu suffisamment, entre celle sur son front, bien connue, et celles qui barraient maintenant sa poitrine et que seul Malefoy et madame Pomfresh avaient vu.

 

D'ailleurs, à part quelques coups d'œil gênés et un léger silence, personne n'avait fait de remarque concernant le fait qu'il avait serré la main de son professeur de potions. Il l'aurait bien raconté à Hermione, elle aurait été fière de lui, mais il préféra attendre sa réponse à la lettre qu'il avait envoyée la veille.

En fait, l'idée de l'état dans lequel serait Ron en apprenant que lui et sa sœur avaient rompu- et plus particulièrement à cause d'un type qui avait pourri sa scolarité- l'empêchait de reprendre contact sans avoir obtenu un retour d'abord.

Il s'attendait presque à recevoir une beuglante comme seuls les Weasley savaient en faire et guettait le matin les hiboux qui amenaient le courrier dans la Grande Salle, au cas où.

 

Mais il fallait croire que Ron était stoïque. En tout cas, rien de négatif, se félicita le brun alors qu'il allait déjeuner après ses cours. 

Il était toujours plus difficile de déjeuner le midi, les emplois du temps étaient vraiment bien remplis; mais il pouvait toujours attraper un truc à grignoter avant d'aller en métamorphoses, songeait-t-il en poussant la lourde portede la salle.

 

C'était bien entendu sans compter sur la présence de Dennis Crivey qui lui bondit dessus dès qu'il s'approcha de la table des Gryffondor, ses pieds comme montés sur ressorts et les yeux exorbités, hurlant des mots sans suite.

Harry se concentra et tenta de comprendre le flot de paroles que l'autre répétait en boucle:

 

-Jsoravek'Romilda jsoravekromilda!

 

 -Du calme! Qu'est-ce qu'il se passe?

 

-Je sors avec Romilda! Et c'est elle qui me l'a demandé!

 

Il se gratta la tête, et tenta de se frayer un chemin vers la nourriture. En empilant quelques tranches de jambon dans du pain, il se demanda si la pauvre Romilda n'avait pas été victime -ô ironie- d'un quelconque filtre d'amour, si elle ne s'était pas cogné la tête ou...

 

 -Elle m'a trouvé tellement brave... Elle a dit que j'étais un héros!

 

...Ou alors ils avaient pénétré un univers parallèle, dans lequel les gringalets paparazzis étaient des héros. Il n'avait quand même pas osé prendre des photos de Harry nu sous sa douche, non?! Le brun en était sûr, il avait emmené l'appareil photo de Colin à l'école...

 

-Dennis, expliques-toi, je ne te suis pas très bien...

 

-Ben tu sais, quand je suis intervenu parce que Ginny voulait réunir les membres du club de Slughorn ce soir...

 

-Ginny voulait... Quoi?!

 

Il cessa de suite de songer à son intimité dévoilée, épinglée sur les murs du château pour se concentrer sur le problème de son ex petite-amie qui persistait à lui pourrir l'existence.

 

-Oui, comme tu as serré la main de Malefoy, elle a pensé que ce serait nécessaire de lutter...

 

-De lutter? 

 

Ginny en faisait une affaire personnelle, c'était certain! Il l'avait certainement blessée dans son amour-propre en renonçant à elle juste pour défendre Malefoy; pourtant, avant, c'était pour ce genre de réactions qu'elle l'aimait. Il pensait qu'elle aurait compris.

 

-Elle a eu l'air de dire que tu copinais avec les mangemorts... Il y en a qui voient ça comme une trahison...

 

-Je vais la tuer.

 

Le pauvre sandwich dans sa main, à moitié écrasé, ne faisait pas le malin. Sous la pression, un cornichon s'enfuit et glissa loin de la poigne rageuse du brun, sous le regard perplexe du plus jeune des Crivey.

 

-Tu sais, c'est pas la peine... Je t'ai dit, j'ai déjà parlé en ta faveur, je crois pas qu'il y aura beaucoup de monde à sa petite réunion. Et puis tu auras qu'à nous accompagner, Romilda et moi; on comptait y faire un tour ce soir dans tous les cas. Si tu leur dis les choses toi-même...

 

Harry le coupa, découragé:

 

-Je ne peux pas sortir ce soir. Ni demain soir. Ni aucun soir de la semaine, en fait. Je suis en retenue. 

 



Il balaya le regard compatissant que Crivey lui lançait d'un geste agacé de la main et précisa:

 

-Avec Malefoy.

 

-Sérieusement? Si elle l'apprend, tu es foutu. C'est pour la salle que tu as fait exploser la semaine dernière?

 

-Entre autres... En fait, lui aussi est en quelque sorte en retenue... On est, disons, surveillés par Slughorn. Il nous apprend à nous supporter.

 

-Il devrait peut-être inclure Ginny à vos petites séances...

 

-Surtout ne lui donne pas l'idée! C'est suffisamment compliqué avec Malefoy comme ça. D'ailleurs, si tu pouvais garder tout ça pour toi, ce serait peut-être mieux... Je vois d'ici la réaction de Ginny si elle l'apprenait...

 

Il fit une grimace équivoque, et commença à se préparer un autre sandwich pour remplacer celui qu'il avait aplati. Dennis acquiesça, compréhensif.

 

-Pas de problème, je serai une tombe.

 

 

                                              ________________

 

 

La journée n'avait pas été si mauvaise, après tout. Perdu dans ses pensées, Harry se dirigeait vers sa retenue du soir, agacé à l'idée de la petite réunion que faisait Ginny à cette heure. Il aurait vraiment voulu y aller, se justifier, expliquer et défendre son point de vue. Enfin, Crivey irait avec Romilda, et il avait promis d'essayer d'y emmener Dean Thomas et Daphné Greengrass. 

Ce serait peut-être suffisant.

 

 Il arriva enfin devant la salle de potions. Elle était étrangement silencieuse. Il poussa la porte afin d'en avoir le cœur net; Malefoy était au bureau professoral, une plume à la main, penché au-dessus d'un large parchemin. 

Aucun chaudron qui bout, pas d'ingrédients sortis, Slughorn hors de vue. Il décida de se manifester.

 

-Salut.

 

Le blond grogna en signe de bienvenue, sans même relever la tête de son travail. Harry s'éclaircit la gorge, ne sachant pas quoi faire de ses deux mains et un peu mal à l'aise: qu'était-il censé faire, pendant que l'autre l'ignorait avec superbe? Des hypogriffes en papier?

 

-Heu, Slughorn n'est pas encore là?..

 

Autre grognement. Celui-ci semblait vaguement négatif. Il soupira, résigné à devoir s'occuper tout seul en attendant que le professeur de défense contre les forces du mal se décide à venir. Peut-être qu'il pouvait essayer de ranger les fioles qui traînaient..?

 

-Potter, ne touche pas à ça. 

 

Le bond avait relevé la tête, agacé. Harry retira prestement ses doigts qui n'avaient eu que le temps d'effleurer le verre du récipient.

 

-D'ailleurs ne touche à rien, sinon tu vas encore nous faire exposer la salle.

 

Et il se replongea dans son parchemin, sa plume grattant frénétiquement, ses sourcils froncés et les traits tendus. 

La curiosité piquée, Harry monta sur la chaire professorale et s'approcha du serpentard afin de regarder par-dessus son épaule ce qu'il faisait.

 

-C'est une carte?

 

-Évidemment, tu vois bien que ce n'est pas la recette du polynectar...

 

Ignorant le sarcasme, il se pencha un peu plus par-dessus le blond afin de mieux voir, prenant appui d'une main sur le bureau. La carte lui semblait vaguement familière... Mais il avait beaucoup de mal à se concentrer, parce que Malefoy s'était redressé contre le dos de sa chaise et avait tourné la tête vers lui.

Et cette tête se trouvait d'un seul coup bien trop proche de la sienne.

Il avait rêvé, ou les cheveux blonds caressaient même sa joue?

 

Se reculant, gêné et les joues en feu, il chassa de son esprit le malaise qu'il avait ressenti à l'instant. Ce n'était que Malefoy. 

Il se foutait de la proximité avec lui. Il se foutait de ses cheveux. De leur odeur.

 

-C'est une carte de Poudlard, pour ta gouverne, Potter. Je note les modifications des couloirs, les passages encombrés... 

 

Il sourit en songeant à la carte du Maraudeur. Pourvu que Malefoy n'enchante pas la sienne... Ça pourrait devenir gênant, entre les mains d'un professeur comme lui.

 

-C'est un travail d'Elfe de maison, ça fait une semaine que je suis dessus, et je n'avance pas... Évidemment, comme je passe mes soirées à refaire les potions que tu as détruites...

 

-Je pourrais t'aider.

 

-M'aider? Restons sérieux, je tiens à ce que le travail soit bien fait.

 

-J'ai une carte similaire. Je pourrais... t'en faire une copie, suggéra le brun qui préférait noter les couloirs lui-même plutôt que de lui laisser voir les vraies propriétés de sa carte.

 

-Tu as une carte de Poudlard?

 

Les yeux du professeur de potions s'exorbitaient, et il se leva de sa chaise. 

 

-Tu en as une, et c'est maintenant que tu me le dis? Au bout d'une semaine?!

 

Harry recula d'un pas.

 

-Je ne savais pas que tu en voulais une...

 

-Va me la chercher de suite!

 

Il déglutit. Il ne fallait pas que sa carte tombe entre ces mains-là, aussi aristocratiques et douces soient-elles.

 

-Ecoutes, on va plutôt attendre Slughorn... Je t'apporterai une copie demain soir.

 

-Potter, arrêtes de me contredire et va chercher cette carte.

 

Les yeux gris s'étaient fait menaçants. Il allait devoir se montrer ferme. Il prit une grande inspiration. Après tout, il avait défait Voldemort et il savait pouvoir se montrer impressionnant avec cette sale fouine. Il suffisait de ne pas repenser à son odeur, à sa chaleur, à son visage si proche tout à l'heure...

 

-Non. Tu devras attendre demain.

 

La main à la peau translucide attrapa sa manche. Ce n'était pas pour l'aider à se concentrer.

 

-Potter, si tu ne vas pas me chercher cette carte immédiatement...

 

-Potter, Malefoy! Arrêtez tout de suite!

 

Le professeur Slughorn se tenait sur le pas de la porte, un peu rouge - il avait manifestement couru pour rattraper son retard- et les dévisageait, incrédule.

 

-On ne peut vraiment pas vous laisser seuls deux minutes? Merlin, comportez-vous comme des adultes, pour une fois!

 

 Harry était soulagé que le vieux professeur intervienne, mais restait nerveux. Malefoy avait conservé sa prise sur sa manche et tenait fermement son poignet entre ses longs doigts. Il aurait été plus à l'aise s'il l'avait lâché, maintenant. Il ne comprenait pas pourquoiMalfoy le tenait toujours.

Mais il n'était pas le seul à l'avoir remarqué.

 

-Monsieur Malefoy, lâchezla robe de votre élève, je vous prie. Je vous rappelle que le règlement est très clair concernant les châtiments corporels, à Poudlard...

 

Relâchant brusquement l'étoffe et le poignet qu'il enserrait, comme prenant conscience de ce qu'il faisait, le blond répondit d'un ton sec:

 

-Je m'en souviens parfaitement, Horace. Nous avions simplement une discussion.

 

-Et moi je constate que même si vous vous serrez la main, vous ne vous considérez pas avec plus de cordialité! Peut-être qu'avec un souvenir qui vous marquerait plus l'esprit..., commença Slughorn, l'air songeur.

 

Les deux garçons se regardèrent, soudain inquiets. Qu'est-ce qui allait bien pouvoir sortir de l'esprit dérangé d'un homme capable de se déguiser en canapé?

 

-Honnêtement, je pense que ce serait plus efficace avec une accolade.

 

Malefoy avait l'air de quelqu'un qui a bu du jus de citrouille avarié.

 

-Une accolade?

 

-Oui, une accolade, un câlin, appelez ça comme vous voulez... Je pense que vous devriez interrompre et régler chacun de vos conflits de cette manière. Cela implique que vous fassiez confiance à l'autre, qui pourrait en profiter pour vous blesser physiquement...

 

Harry, qui n'avait pas encore songé à la possibilité de se faire jeter un sort en traître pendant un câlin, voire de se prendre un coup à la moldue dans ce genre de moment vulnérable, frémit. Pourquoi Horace donnait-il des idées si atroces à son vieil ennemi? Il le savait bien, pourtant, que l'autre était un Serpentard!

Un spécialiste des coups bas, des traîtrises!

 

-J'attends, énonça Slughorn en croisant les bras sur son énorme bedaine.

 

Hésitant, Harry commençait à se résigner à faire le premier pas. Il s'approcha, commença à écarter les bras. Le blond en face le regardait, horrifié et figé sur place. Ce qu’Harry vit dans les yeux gris le fit renoncer momentanément, et il revint à sa position de départ, ayant encore du mal à intégrer ce qu'on lui demandait.

Mais pourquoi avait-il fait exploser cette fichue salle?

 

Malefoy passa une main un peu tremblante sur son front, comme pour en ôter de la sueur- comme s'il pouvait suer! - et avança une main. 

 

C'était déjà un geste en avant. Mieux que rien. Harry fit un pas et approcha de la main tendue. Encore un pas et la main touchait sa hanche. Encore un pas et il se glissait contre le bras tendu.

 

Il franchit ce pas rapidement, comme voulant se débarrasser d'une corvée.

 

Et il comprit que le plus difficile était fait. 

 

Parce qu'il referma ses bras sur le corps mince du blond. Parce qu'il sentit la main fine sur sa hanche, et une autre qui se glissait le long de son dos, lui envoyant un frisson. Parce que la légère odeur de tout à l'heure l'enveloppait maintenant complètement. Que sa tête, sur l'épaule de Malefoy, pouvait juste en s'inclinant un peu se glisser contre le cou et contre les cheveux effleurés un peu plus tôt.

Que le pouls qu'il avait senti un jour battre contre sa paume battait maintenant contre sa propre poitrine, résonnant dans tout son corps.

Que la chaleur se propageait entre eux.

 

 Etait-il possible que le vieux Slughorn ait raison? C'était comme ça qu'on réglait les conflits?

Il n'avait pourtant jamais eu envie de régler les choses de cette manière avec qui que ce soit d'autre. Il se contentait de savourer cette partie de Malefoy qu'il ignorait. Celle qu'il avait envie de serrer contre lui. 

Depuis quand pensait-il ça de Malefoy? Le corps contre le sien était pourtant incontestablement viril. Fin, mais aux muscles certains. A la poigne ferme, il le savait. A l'odeur masculine. Pas de poitrine proéminente mais un torse contre le sien.

Et pourtant son cœur battait la chamade.

 

Il fut interrompu par une voix froide, détachée. La voix de Malefoy.

 

-On est censés rester longtemps, comme ça?

 

Comment pouvait-il garder cette distance? Il ne sentait pas la même chose que lui? Il se sentit comme blessé et se détacha à contrecœur du corps qu'il serrait contre lui.

 

-Je crois que c'est suffisant, déclara-t-il en essayant de paraître aussi glacial que l'autre, mais réussissant tout juste à contrôler sa voix.

 

Et il vit alors pourquoi Horace Slughorn ne les avait pas interrompus malgré la longueur de l'accolade en suivant le regard de son vieux professeur.

Dans l'entrée se dessinaient quatre silhouettes aux yeux ronds.

 

Dean Thomas. Daphné Greengrass. Romilda Vane. Et le pas si discret que cela Dennis Crivey qui articula difficilement, la mâchoire tremblante:

 

-Harry, je suis désolé. On voulait simplement te dire comment la réunion s'était passée. Je suis désolé.

 

Et il fit demi-tour en courant, suivi des trois autres qui leur jetèrent un dernier regard incrédule.

 

 

                                              __________________

 

 Merci d'avoir lu ce nouveau chapitre! 

N'hésitez pas à me laisser un encouragement pour la suite... Et votre avis! Vos suggestions! Et des nouvelles de vos animaux de compagnie!

 

*Cette superbe image est la propriété de Lilithc, qui a bien voulu me la prêter ^^

 
 
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