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au 31 Mai 21 :
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Sanctuary Fortress
Par Alfgard
The Walking Dead  -  Action/Aventure/Angoisse  -  fr
31 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 23     Les chapitres     1 Review     Illustration    
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Contre-attaque 2

Le lendemain matin, dès le lever du jour, Romain fit le tour des quatre appartements. Il ne vit aucun mordeur dans les parages. Il réveilla ses hommes et ils prirent la direction des derniers navires militaires, les plus gros. Le jeune homme espérait beaucoup de ces derniers. Il comptait y trouver des armements de commandos.

Aussi vite qu'ils le purent, ils coururent vers les quais. A part, trouver des marins transformés en rôdeurs, ils ne trouvèrent que peu d'armement. Sans doute, les survivants des bâtiments avaient dû emporter les armes.

L'avant-dernier bateau était le plus grand et plusieurs emplacements sur le pont étaient des pistes d'atterrissage pour hélicoptères. Ils montèrent à bord. Dès le début de leur exploration, les soldats tombèrent sur des dizaines de mordeurs. Il leur fallut plus d'une demi-heure pour sécuriser les lieux. Ils trouvèrent des médicaments, dont des vaccins et des antibiotiques. Et enfin, Romain trouva ce qu'il cherchait, des mines anti-personnel. D'autres armes et munitions furent ajoutées dans les sacs des soldats non encore chargés.

Le sergent Romain Leclerc donna alors l'ordre de fin de mission. Prudemment, ils s'extirpèrent du bateau mais durent s'y réfugier à toute vitesse et en clore les ouvertures. A la proue du navire, ils trouvèrent une sortie, plusieurs canots pneumatiques motorisés les y attendaient. Ils les balancèrent à l'eau, y déposèrent leurs stocks d'armes et sautèrent dedans. Ils repartirent vers le port de plaisance afin d'y récupérer leurs véhicules.

A nouveau, le bruit des différents canots attira les mordeurs qui tombèrent à l'eau. Quand ils arrivèrent aux pontons, ils durent en sécuriser l'accès et gagner petit à petit du terrain jusqu'aux deux voitures. A grand peine, ils réussirent néanmoins à charger leurs véhicules et à reprendre la route vers le château de Bienassis.

La nuit était tombée depuis une heure quand il ne resta que quelques kilomètres avant le château. C'est alors qu'ils virent une lumière ardente illuminer les cieux. Romain se tourna vers son ami Rodolphe, inquiet pour leurs alliés.

Le château était en flammes, de nombreux cadavres parsemaient le sol, et quelques rôdeurs s'y promenaient. Les renégats avaient attaqué avec leur tank car des traces de chenille étaient visibles.

"On se reprend les gars ! Intervint Romain. Les survivants ont dû rejoindre Fort la Latte. Nous allons là-bas ! Surtout restez vigilants."

Les véhicules reprirent la route, les soldats étaient déprimés et fatigués. Le jeune homme fit mine de ne pas s'inquiéter plus que cela mais il n'oubliait pas qu'il avait des amis parmi les habitants de Bienassis. Surtout qu'au Fort, ses amis étaient peut être eux aussi en danger. Le Fort n'était pas prévu pour affronter un tank.

Quand enfin, ils arrivèrent en vue du château, ils furent soulagés de ne pas y voir de feu. Arrivés au premier pont-levis, les gardes les reconnurent et les laissèrent passer avec le matériel.

Romain vit son amie Manue chercher du regard ses neveux. Il la vit courir vers les deux garçons qui l'enlacèrent affectueusement. Puis il vit Ines avec Herulf dans les bras et se dit qu'elle ne lui avait jamais parue aussi belle. Il se gourmanda, elle n'avait que quinze ans.

Dans la cour, des tentes avaient été installées pour accueillir les réfugiés du château de Bienassis. Patrick était là avec ses hommes, il décortiquait ce que la section de Romain avait ramené. En opinant de la tête, il approuva le résultat de leur mission. Ils pourraient plus facilement combattre les Parisiens avec ce matériel.

Une fois que les civils furent nourris et servis, la cantine fut laissée aux soldats. L'attaque était prévue pour le lendemain et ils devaient manger copieusement pour être en forme. Quand ils eurent fini de se sustenter, Patrick commença le briefing de la contre-attaque.

"Bien, Mesdames, Messieurs, commençons. Vous êtes tous divisés en groupes de cinq soldats. Vous trouverez vos affectations sur la liste derrière la porte d'entrée. Certains groupes auront des missions bien précises. Les groupes A et B vous aurez pour missions de trouver et tuer le chef, ou les chefs, des renégats. Les groupes C et D votre mission sera de détruire le char avec mines et grenades. Les autres groupes d seront affectés à l'attaque de nos ennemis et protéger les lieux de l'arrivée des mordeurs. Voyez auprès de vos chefs de groupes qui sont déjà au courant."

Il n'était pas vingt heures quand ils furent tous envoyés au lit. Landry et Emmanuelle partirent dans leur donjon. Exceptionnellement, Svein et Rodolphe, qui combattaient le lendemain, vinrent dormir avec leur famille. Ils parlèrent tous devant le feu pendant une bonne heure alors que Manue allaitait et câlinait son fils. Minuit n'était pas arrivé qu'ils étaient tous en train de dormir.

Le jour n'était pas encore levé que l'ensemble de la troupe était levée et habillée. Romain était le chef du groupe C, il en avait été averti avant de partir pour Brest. Ses compagnons qu'étaient Romain et Svein faisaient partie du groupe C ainsi que deux gardes du Fort qu'il connaissait bien, Ludovic et Thomas. Quant à Manue, elle était le chef du groupe D et avait aussi quatre hommes sous ses ordres.

L'ensemble de la troupe était à cheval à part le Commandant et les Chefs guerriers de chaque château et autres refuges qui utilisaient un Hummer. Romain et ses hommes, et les autres groupes, suivaient sagement le véhicule tout terrain sur le dos de leurs chevaux. Le jour venait tout juste de se lever que la troupe avait parcouru la moitié du trajet. L'angoisse serrait les cœurs et les esprits.

A l'approche du lycée de Mauvadeuc, ils croisèrent quelques marcheurs dont ils se débarrassèrent sans soucis. Puis ils arrivèrent à sa vue et s'installèrent tous autour. Romain et son groupe passaient par l'est. Les groupes G et H armés des lance-roquettes, firent exploser la façade du bâtiment. Ils rechargèrent aussitôt et visèrent le tank puis recommencèrent à viser le Manoir.

Alors Romain et ses hommes se faufilèrent à l'est du bâtiment vers le blindé, le groupe D faisait de même par le nord. Le groupe C était plaqué contre un mini-bus. De temps à autre, Romain jetait un coup d'œil vers le tank mais l'accès leur était encore inaccessible : "Que fichent les autres ? Ils devaient nous en libérer l'accès ?

- Regardez, Sergent, un gars monte dans le char ! Intervint Thomas.

- Merde ! Nos hommes sont en danger ! Préparez-vous les gars ! Vous avez tous deux mines chacun et des grenades ?

- Oui, Sergent ! Dirent-ils en chœur.

- Bien, allez, en avant !"

Et Romain en tête de ses hommes monta sur le véhicule en canardant ceux qui faisaient obstacles entre eux et le blindé. Ils virent au nord que l'autre groupe était entré lui aussi. Les tirs explosaient le sol à leurs pieds. Les Parisiens étaient mauvais tireurs. Ils purent continuer à avancer. Alors qu'ils déposaient les premières mines devant les chenilles, un tir atteignit Rodolphe à l'épaule qui sous la puissance du mouvement fit s'envoler la mine. Celle-ci atteignit un des véhicules servant de clôture et fit voler des éclats de métal sur tous les environs.

De l'autre côté du tank, quelque chose piqua Manue à la cuisse mais comme ses hommes elle continua à avancer vers le tank. Puis sous ses yeux, elle vit le léger et nerveux Svein monter sur le blindé et balancer une grenade vers la tourelle au moment où un des ennemis commençait à refermer la trappe. La grenade rebondit et retomba à l'arrière du véhicule et le groupe C se plaqua au sol.

C'est alors que le moteur du tank démarra et la tourelle commença à tourner pour s'orienter vers le hummer placé à quatre cent mètres de là. Ils visaient leurs chefs. Les groupes C et D se regardèrent. Manue fit un signe de tête à Romain et tous deux prirent une mine qu'ils armèrent et balancèrent directement sur les chenilles. Le souffle de la double explosion envoya au sol tous ceux qui se trouvaient autour.

Un court moment le terrain de bataille se fit silencieux puis les tirs reprirent. Plus loin dans le hummer, les chefs dévoraient des yeux les corps autour du char, espérant tous qu'il y ait peu de morts parmi ceux qui avaient détruit le véhicule.

 
 
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