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au 31 Mai 21 :
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Sanctuary Fortress
Par Alfgard
The Walking Dead  -  Action/Aventure/Angoisse  -  fr
31 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 5     Les chapitres     1 Review     Illustration    
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Routine, bienfait ou méfait ?

Le soleil entrait faiblement mais suffisamment dans leur petite tour et la chauffait aussi bien que le ferait le feu de cheminée quand l'hiver arriverait. Les habitants de la petite tour se réveillèrent doucement. La tranquillité et l'espoir d'une vie meilleure accompagnaient leur vie depuis maintenant deux semaines. Les enfants et la jeune femme avaient apprit tout un tas de nouvelles choses comme le tannage de peau ou la période où semer le blé ou l'orge.

Inès avait commencé à s'entraîner au katana et en avait perdu sa crainte. Sa tante avait su détecter cette crainte dès leur départ de chez eux. De même, Svein et Rodolphe s'étaient améliorés. Par contre, s'il était réticent au ménage et à la cuisine, Rodolphe avait rabattu un peu de sa morgue quand on lui avait expliqué que tous y passaient.

Emmanuelle avait découvert l'astucieux système utilisé autour des champs pour bloquer les avancées de mordeurs. Des barrières constituées de piques de métal ou de bois bordaient la zone, sur lesquelles les mordeurs s'empalaient. Elle avait demandé pourquoi ils ne le faisaient pas à l'entrée du pont. C'était parce que la grande porte était solide et ne nécessitait la présence que d'un seul garde pour la protéger.

Dans les activités pratiquées par la communauté, on pouvait trouver des cours de soins de santé et de chirurgie, quelles plantes mangeables dans la nature, la meilleure méthode pour tuer les mordeurs, apprendre à monter aux arbres ou à cheval, etc.

Étrangement, la jeune femme faisait systématiquement partie soit des ravitaillements soit des patrouilles. Quand elle eut demandé à Georges, la raison de cela, il lui répondit : « Parce que tu es une ancienne militaire, c'est en toi, en vous autres, Damien et toi ! ». Justement, Damien et elle avait complètement vidé Bréhal et Cérences les plus proches villages et les environs et avaient commencé à aller plus loin. Plusieurs fois, ils en avaient discuté en revenant de mission du fait qu'il leur faudrait bientôt aller courir jusqu'à Granville mais tous les deux craignaient les villes.

Une ancienne prof, Isabelle, avait décidé que l'été fini, les moins de 16 ans devraient reprendre des cours. Emmanuelle fut donc de corvée pour aller dans les collèges et écoles primaires pour récupérer les livres désirés par l'enseignante. Rodolphe ronchonna un peu et rétorqua : « Finalement, même si ce n'était qu'une journée, j'ai préféré qu'on soit que nous quatre, tata ! ». Avec un sourire, elle lui dit : « Profite d'autant plus de cette fin d'été ! »

Sans s'en rendre compte, plusieurs nouvelles semaines étaient passées. Le temps des moissons venait de finir. L'ensemble de la communauté avait été pleinement occupé par ce travail car les récoltes devaient être rentrées rapidement. Il avait fallu utiliser des faux et des faucilles. Puis il avait été fabriqué des fléaux de fortune. Emmanuelle avait ramené quantité de draps blancs à cet effet. Ils avaient aussi fauché le maximum de foin possible mais avec les passages des mordeurs, l'herbe était souvent écrasée au sol et difficile à faucher.

L'été était fini et la région connaissait un petit été indien en ce début d'automne. Une fête était prévue pour célébrer la fin des récoltes sans pourtant oublier qu'il faudrait ensuite procéder à la récolte des pommes, des châtaignes et très bientôt des champignons.

L'ancienne militaire continuait à écumer du matériel manuel pour compenser l'absence d'électricité. Par contre, à la fois pour laisser de la place dans la cour pour la fête mais aussi une terrible intuition la prenant, elle avait mis sa voiture au bord du chemin face à la poterne, comme prête à repartir. Et toujours étreinte par cette sorte de pressentiment, elle avait refait du stock alimentaire au cours de ses pérégrinations dont elle avait bourré le hayon du Land Cruiser.

Alors qu'elle revenait d'une patrouille équestre avec un de ses compagnons, lui aussi ancien militaire, la fête avait déjà commencé. Ils confièrent les chevaux à deux grands ados qui avaient demandé à en être les soigneurs.

Les plus jeunes enfants couraient dans la cour en riant. Des lanternes et des torches étaient installées dans toute la cour, attirant un peu plus de mordeurs.

Comme à l'habitude, Georges voulait qu'elle préside la tablée des adultes avec lui. Non pas qu'il soit tombé amoureux d'elle, mais il avait dit aux habitants qu'ils étaient comme les Celtes ou les Amérindiens, il y avait le chef du village, le chef des guerriers et l'homme-médecine/druide. Et il était normal qu'Emmanuelle préside la tablée avec le chef de la communauté, ainsi que l'infirmier et l'enseignante puisqu'elle avait été bombardée chef des « guerriers ». Ce qui l'avait fait rire mais elle avait étonnée de constater que les trois autres étaient sérieux. Elle s'était dit alors que cela faisait du bien à l'orgueil. Et apparemment, si elle était comme une « notable », ses neveux eux avaient pris, eux aussi, un statut spécial par rapport aux autres enfants.

Il y avait de tout dans la communauté, de toutes compétences, deux fermiers, un ostréiculteur, un commerçant, etc. Le type qu'elle ne pouvait pas voir du tout, c'était un bourgeois parisien qui était dans sa maison secondaire au bord de mer quand la « crise » était arrivée. Il s'appelait Charles. Son grand manque de compétences dans la vie réelle en faisait un assisté, il ne savait rien faire d'autre que parier à la bourse, avec une entreprise à l'autre bout du monde dont il laissait la gestion à un indigène. Il ne supportait pas de ne plus commander personne, de ne plus être un dominant dans ce monde étrange où la richesse ne se trouvait pas dans une banque mais bien dans les mains d'un humain.

Le problème était qu'à son arrivée, il avait voulu faire le « cador » auprès d'elle mais ses neveux, leur installation et ses missions l'intéressaient bien plus que ce personnage qui avait été un « monsieur » dans une autre vie. Il y avait peu de célibataires et cet homme avait perdu sa femme dévorée par des mordeurs dans sa maison près du Golf. Depuis qu'elle l'avait vertement repoussé, il avait l'air on ne peut plus déprimé et taciturne, mais ce n'était pas son problème.

Assise avec les "notables", elle ne but qu'un peu de cidre car elle avait une mission solitaire le lendemain, elle devait trouver d'autres communautés afin de pouvoir faire des échanges avec eux. Tout naturellement, elle avait proposé Pirou. Ce n'était pas parce qu'ils ne voulaient pas d'autres membres qu'ils n'étaient pas prêts aux échanges. Alors qu'elle discutait avec Georges et Isabelle, elle surveillait ses neveux qui buvaient du cidre et qu'elle savait adeptes de cette boisson. Elle se leva deux secondes pour leur dire d'arrêter d'en boire. Ils firent la grimace mais obéir sans barguigner.

Alors que minuit approchait, elle avertit les notables qu'à cause de sa mission, elle préférait aller se coucher. Passant près de ses neveux, elle leur indiqua d'un signe de tête de la suivre à la tour.

"Bon, les marmots...

- On n'est pas des marmots ! La coupa Svein, qui répliquait toujours cette phrase.

- Je disais, donc, les "mar-mots" que demain, je pars tôt en mission le matin, je partirai avant que vous soyez réveillés.

- Tu vas où ? Demanda Rodolphe

- Je vais à Pirou !

- Pirou ? Hurlèrent-ils tous les trois, clairement anxieux.

- Ne vous inquiétez pas ! J'y vais pour proposer des échanges entre nos deux communautés, j'y vais en négociatrice.

- Tu feras attention, tata ? Murmura Inès.

- Bien sûr, ma chérie ! Sinon, je voulais vous rappeler mes consignes. Vous ne sortez qu'avec des adultes armés et formés. Et en toutes circonstances dangereuses, vous vous regroupez tous les trois dans notre tour, vous fermez la porte avec la barre et vous montez à l'étage où vous récupérez toutes vos affaires dans vos sacs, d'accord ?

- Pourquoi tu nous dis cela ? Grogna Rodolphe.

- Parce que j'ai un mauvais pressentiment ! Je veux être sûre de vous retrouver vivants quand je reviendrai, d'accord ?

- Tu y vas à cheval ? Demanda Inès.

- Oui, donc je ne serai pas rentrée avant le milieu de l'après-midi. Allez, au lit tout le monde et n'oubliez pas de vous laver les dents avant.

- Chef, oui chef ! Fanfaronna Svein."

Il était minuit passé quand l'ensemble de la famille s'endormit.

 
 
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