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Une vaste blague
Par Artoung , BadAngel666 , Fanny
Harry Potter  -  Romance  -  fr
4 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     34 Reviews    
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La lettre de Harry

Note d'Artoung:

Alors je sais ce que vous vous dites...mais ce OS étant un OS, il n'est pas sensé avoir de suite et en effet,je n'en avais pas prévu.

Le problème c'est que ma Baddy d'amour, cette coquinette, a vu les choses autrement et en rentrant du boulot ce soir, j'ai trouvé ce texte dans mes mails...et étant donné que c'est trop beau et qu'elle roxx, il fallait qu'elle le poste. Et comme elle ne voulait pas poster chez elle (pour des sombres histoires dont je ne parlerais pas ici), j'ai l'honneur et la joie de l'acceuillir sur mon compte le temps d'un chapitre...le temps d'une réponse. Parce qu'il semblerait que Draco ne soit pas le seul qui ait envie d'écrire.

Note de Badangel que je me suis permis de commenter en italique parceque faut pas abuser, c'est mon compte et je fais ce que je veux: Ma chère petite fée (c'est moi), une fois n’est pas coutume dit-on, mais il est rare que tu ne m’inspires pas, alors pour une fois j’ai eu envie de faire quelque chose : la réponse du berger à la bergère (mais c'est pas un berger c'est un mouton noir, je te dis!), et l’idée de moucher (il est balade?) ce petit impertinent de Draco m’a fortement réchauffé mon neurone (mais il est en fin de vie alors bon)(no comment). Voilà donc juste pour toi, tu en fais ce que tu veux, c’est cadeau, gratos (mais t’y habitues pas quand même)(trop tard ! niack !niack!). Je sais que c’est beaucoup moins bien que ce que tu as fait (Mais bien sûr! Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'allu), mais on n’est pas là pour polémiquer (ni pour personne d’autre d’ailleurs) alors comme dirait BN : chut !(Oups...encore trop tard)

Avec toute mon affection et mon admiration,(hihiiiiii)

Ton Ange des Ténèbres.(hihiiii)

Une vaste blague 2 de BadAngel

(ou quand Harry répond)

« Draco,

Des lettres, tu as dû en recevoir des tas, toi aussi, des lettres de menaces, des missives officielles… Des lettres d’amour sûrement aussi. Cela dit je ne savais pas que tu avais en toi la capacité de prendre la plume, encore moins pour m’écrire à moi. Donc non, je ne m’attendais pas à ce genre de courrier de ta part, tout comme tu ne devais pas t’attendre à une réponse. .

Pas besoin de te dire non plus que tu n’est pas sensé, mais que je le savais déjà, n’as-tu pas fermé les yeux en pensant à moi ? Je crois que ce seul fait te rend insensé aux yeux de tous.

Et cette lettre est le témoignage de ton aliénation.

Alors pourquoi je réponds ?

Je ne saurai te le dire… Sans doute à cause de mon caractère, sans doute parce que je ne supporterais pas de te laisser avoir le dernier mot.

Alors pour te répondre : je ne te crois pas.

Je ne crois pas que tu puisses avoir les mains qui tremblent alors que ta plume glisse sur le papier, peut être as-tu attrapé un rhume si c’est réellement le cas, et alors ce serait la fièvre qui serait à l’origine de tous tes maux.

Parce que quand on tremble en écrivant à une personne, il en est tout autrement, et si tu m’aimais, ton cœur aurait battu vite, les paumes de tes mains se seraient couvertes de sueur à la simple idée que j’allais lire tes mots, toucher ce parchemin que tu avais devant toi, et alors ta plume aussi aurait tremblé, et jamais ton écriture n’aurait été aussi belle et fine.

Tu aimes mes yeux ? Laisse moi rire… Si tu les aimais autant que tu le dis, tu ne les éviterais pas des tiens… A moins que tu aies peur de l’Avada Kedavra qu’ils pourraient te lancer (et pour ta gouverne les comparaisons de mauvais goût sont sans doute celles qui me plaisent le plus, mais ça doit être mon humour qui est foireux…).

Si tu m’aimais, tu passerais ton temps à chercher autre chose que de la haine dans mon regard, là non plus je ne te crois pas.

La suite de ta lettre ne laisse aucun doute sur la nature dérangée de ton esprit… Je ne passerai donc pas une seconde à répondre des parties cachées de mon anatomie et de ton éventuelle capacité à me faire jouir.

Car comme tu as si bien su le dire : tu n’es pas le premier à m’envoyer ce genre de lettre, et en pensée, chacun de mes amoureux transis s’imaginait m’envoyer au septième ciel.

Cela dit, je te remercie de me dire que tu m’aimeras toujours, même si je deviens une putain, ça réchauffe le cœur de se savoir aimé sans conditions.

A présent, je crois que je vais t’aider (ne me remercie pas, je suis un Gryffondor, et il est dans ma nature d’aider les damoiselles en détresse) et t’expliquer ce que l’on ressent lorsqu’on aime :

Lorsqu’on aime une personne, on a sans cesse envie d’être près d’elle (étrangement, je ne te vois pas près de moi en cet instant).

Lorsqu’on aime, on ne voit que l’élu de son cœur, et uniquement lui (ne vois-tu que moi, Draco ? J’en doute, copte tenu du nombre de personnes que j’ai déjà vu sortir de ta chambre au petit matin).

Lorsqu’on aime, on ne vit que pour voir l’autre sourire (et je n’ai jamais envie de sourire quand tu t’adresses à moi).

Lorsqu’on aime, on devient fort pour l’autre (et toi tu n’es fort que contre moi)

Lorsqu’on aime, on souhaite passer sa vie auprès de l’autre, et mourir lorsqu’il vous rejette (la seule personne avec laquelle tu aies vraiment envie de vivre, Draco, c’est toi-même)

Peut-être vais-je arrêter ici cette leçon, je ne suis pas sûr de vouloir envoyer la lettre de toute façon, et cela tourne au règlement de comptes.

Je crois avoir prouvé que tout ceci n’était en effet qu’une vaste blague, tu n’auras donc pas besoin de me le dire.

Mais je vais t’avouer une chose, moi aussi, peut-être pour que nous soyons quittes…

Je suis amoureux, vraiment amoureux, c’est pour cela que je sais si bien ce que c’est… Et aussi que je sais que tu mens.

Je passe ma vie à t’observer, le sais tu ?

Sens tu mon regard sur toi ?

Entends tu mes soupirs lorsque vient la nuit et que ton image réapparaît sur l’écran de mes paupières closes ?

Ressens tu mon désir à chacun de tes mouvements et la brûlure de mon regard sur ta nuque ?

Vois tu mon sourire lorsque l’un des tiens éclaire ton visage si pâle ?

Non… je ne crois pas que tu aies noté tout cela, et c’est ce qui me fait dire que tu es encore plus vil que tu ne le croyais, car cette fois, tu as réussi à me faire mal…

Vraiment mal.

Car avant, il me restait un peu d’espoir.

Avant, je pouvais me dire que peut-être un jour tu changerais, que tu cesserais de vouloir à tout pris me voir à terre.

Mais non, et tu dois être satisfait, car je suis à terre.

Et que cette fois, je ne me relèverai pas.

Ne t’en fais pas, je ne ferai pas de scandale, après tout ça n’en vaut pas vraiment la peine… Ce n’est que moi, et tout cela n’est qu’une plaisanterie, n’est-ce pas ?

Une vaste blague, un semblant d’amour.

Il ne se passera jamais rien entre nous, et peut-être est-ce mieux.

Jamais mes lèvres ne viendront se poser sur les tiennes, ni ma langue ne partira à la conquête du goût de la tienne.

Jamais mes mains ne se poseront sur toi pour autre chose que pour te frapper.

Jamais mon corps ne tremblera sous l’assaut du tien.

Et jamais je ne te dirai ces mots qui pourtant obstruent ma gorge comme le plus amer des poisons.

Je ne me plaindrai pas non plus, je me contenterai de rester égal à moi-même, comme ça tu ne seras jamais sûr que ce que je t’ai dit soit vrai. Assez « Serpentard » comme réaction, mais avoue que je te le devais bien.

Tu ne sauras jamais si mes mots ont été dictés par le vengeance ou par l’amour.

Tu te demanderas toujours si je suis en train de t’imaginer nu et en sueur lorsque la nuit se refermera sur tes rêves.

Tu passeras tes journées à te demander si je suis en train de te regarder, les yeux brillant d’un mélange de passion et de désir à peine voilé.

Cela me fait du bien de t’imaginer déjà sur le qui-vive, maigre compensation mais que veux-tu, il faut bien se satisfaire de peu lorsqu’on sait que l’on ne peut pas tout avoir.

Allez, je crois que je ne vais pas continuer à écrire, cela ne servirait à rien.

Je laisse à ton imagination le soin de faire à mon corps ce qu’elle décidera, peut-être après tout me désires-tu réellement, ou peut-être auras tu envie de me frapper plus fort qu’avant.

Je te laisse également le soin de décider de croire ce que tu veux à propos de cette lettre.

Mais puisque tout ceci n’est qu’une vaste blague, je ne me fais plus trop d’illusions.

Harry Potter »

– Hey… Draco, qu’est-ce qui t’arrive, t’es tout pâle.

La voix de Pansy sortit Draco de son état de choc.

Potter lui avait donc répondu…

– Des mauvaises nouvelles ? demanda Blaise à sa droite en se servant une tasse de thé.

– Non… Juste une vaste blague, répondit Draco en souriant à nouveau.

Ses amis reprirent leur conversation là où ils l’avaient laissée et Draco laissa son regard dériver vers la table des Gryffondor.

Il était là, entouré du miséreux et de l’autre Miss Première de la classe, en train de boire son chocolat chaud, comme chaque matin depuis sept ans.

Mais comme s’il avait senti son regard sur lui, Harry Potter leva les yeux, et l’espace d’un instant, leurs regards se rencontrèrent.

Et Draco cessa de sourire lorsqu’il crut voir l’étincelle fugace du désir mêlée à l’ombre de la passion, mais cela se passa si vite qu’il ne put que se demander s’il avait rêvé.

Son poing se serra autour du parchemin qu’il tenait encore…

Une vaste blague… et c’était lui qui avait commencé.

A présent, il le regrettait.

A suivre

Alors?

Aloooors? ça déchire pas sa mémé avec les dents ça peut être!? Bon c'est de Baddy donc aussi c'était à prévoir mais voilà quoi moi je suis sous le charme.

Merci mon ange pour cette surprise de toute beauté.

Je suis fan (et si vous voulez lire le reste de ses oeuvres d'art, allez sur son compte, elle est dans mes favoris et ça vaut le détour!)

Artoung (ou celle qui a de la chance d'avoir des amies de folaille!)

 
 
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