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St Brutus
Par Nightsky
Harry Potter  -  Romance/Mystère  -  fr
4 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     16 Reviews    
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Flashback (partie 1)

 Yeah!!!! La machine à inspiration s'est (provisoirement) remise en route alors voilà le nouveau chapitre de St Brutus. Comme son titre l'indique c'est un flasback, nous allons commencer à suivre Dray dans son parcours jusqu'à son nouveau lycée. 

Je n'ai pas grand chose de plus à dire alors je vais vous laisser profiter tranquillement de tout ça.

Bonne lecture. 

 

 

Chapitre 2 : Flash back (parite 1)

La grande salle de Poudlard résonnait des conversations matinales des sorciers qui s’y étaient assemblés dans le but de remplir leurs estomacs affamés. Bien que nombreux élèves aient abandonné l’école depuis la rentrée, l’on pouvait encore observer les caractéristiques qui faisaient que Poudlard était Poudlard. Ainsi, les Serdaigles mangeaient tranquillement, profitant de ces dernières minutes avant le début des cours pour relire leur devoir une énième fois. Les Gryffondors tâchaient d’engloutir assez de nourriture pour tenir le coup toute cette journée, un grand nombre d’entre eux ajoutaient à la hâte quelques lignes au bas du parchemin qu’ils devaient rendre en priant pour qu’aucune tâche ne vienne les trahir, le tout sous le regard réprobateur de Hermione Granger. Les Poufsouffles gardaient le silence dans le but de garder encore un peu auprès d’eux les rêves de la nuit passée ainsi que d’échapper aux plaisanteries des Serpentards de si bon matin. Ces derniers quant à eux se faisaient particulièrement discrets, ruminants quelques mauvais coups dans l’attente de leur prince.

Les lourdes portes de bois s’ouvrirent alors et le silence se fit, Draco Malfoy venait d’arriver. Flanqué comme il se doit de ses deux brutes épaisses, il s’accorda une petite pause pour jauger la salle. Les regards posés sur lui passer par toute une palette de significations : respectueux, craintif, soumis, appréciateur. Seuls les Griffondors persistaient à garder cet air furibond auquel s’ajouter la frustration de savoir que quoi qu’il arrive ils ne pourraient pas s’en prendre à lui. Le sorcier blond dominait l’école et il n’y avait personne pour le contester.

Cependant, cette preuve de son pouvoir quasi-absolu sur Poudlard, ne parvint pas à chasser la mauvaise humeur qui bouillonnait en lui depuis la veille. Il se remit rapidement en marche et fila droit à sa table envoyant un regard polaire à quiconque tentait de l’approcher de trop près. Mais cet distance de sécurité suggérée ne sembla pas assez efficace car un serpentard de sixième année lui coupa la route pour lui dire :

« Malfoy, il paraît que ton père vient de démanteler un réseau de protection des sang-de-bourbes. Tu lui présenteras les félicitations de ma famille.

-Il ne me semble pas t’avoir donné l’autorisation de me parler. D’ailleurs qui es-tu pour penser que je connaisse ta famille ? Je suppose que ton père a du te dire de faire ça pour te faire bien voir et par conséquent se faire bien voir. Je me trompe ?

-Je… Je…

-Tu ferais mieux de te taire et de ne pas revenir me parler si tu ne veux pas que je perde patience. Hors de ma vue. »

Le pauvre garçon ne se le fit pas dire deux fois et prit ses jambes à son cou sans demander son reste.

Le prince ne lui prêta pas plus d’attention dans sa fuite qu’il n’avait voulu lui en prêter dans sa conversation et se dirigea vers sa place à table comme si rien de tout cela n’avait eu lieu. Il se laissa tomber sur sa chaise à côté des seules personnes pour lesquelles le mot ami avait une signification dans son esprit, Blaise Zabini et Théodore Nott. Ces derniers s’interrompirent dans leur conversation animée pour accueillir le blond.

 Crabbe et Goyle, considérant qu’ils avaient bien rempli leur travail de gorilles s’apprêtaient à prendre place aussi quand ils furent stoppés dans leur élan.

« Qu’est-ce que vous croyez faire tous les deux ?

-Ben nous asseoir et manger. Répondit Crabbe.

-Ça j’avais compris mais vous ne comptez tout de même pas le faire ici ?

-Ben…

-Rien du tout. Je dois déjà vous supporter toute la journée alors évitez moi le navrant spectacle de vous deux en train de vous empiffrer comme des Weasley ayant gagné un repas gratuit. »

Blessé, les deux armoires à glace s’éloignèrent en traînant des pieds.

« Eh bien, on dirait qu’il y en a un qui est encore de bonne humeur ce matin. Lança joyeusement Blaise. A quoi devons nous cette chance suprême ?

-Ouais vas-y Dray, dis nous tout. Tu n’as pas retiré assez de point aux griffys la nuit dernière ?

-C’est ça moque toi. N’empêche t’es bien content qu’on enlève des points aux griffys quand ça nous permet d’être en tête du classement inter-maisons.

-C’est sûr. Mais d’un autre côté avec Snape comme nouveau directeur, c’est pas non plus bien difficile de battre les autres au classement. Répliqua Théo. Il fait bon d’être un serpentard cette année c’est moi qui vous le dit.

-Mais nous nous éloignons du sujet mon cher. Alors mon ami d’où nous vient cette grise mine aujourd’hui ? »

Draco les observa avec attention, hésitant à leur dire la véritable raison de son humeur de chien. Après tout eux non plus ne lui disaient pas tout. D’un autre côté, ils finiraient bien par deviner alors autant être un peu honnête.

« J’y suis retourné hier soir.

-Quoi encore ? s’exclamèrent les deux serpentards en chœur.  

-Oui. Encore. J’y peux rien c’est plus fort que moi.

-Mais Dray tu sais bien qu’il n’y a rien d’intéressant à voir dans la tour d’astronomie.

-Surtout depuis que les couples ont compris que c’était plus agréable d’utiliser une salla insonorisée.

-Je sais bien mais à chaque fois j’ai l’impression que j’ai quelque chose à y faire.

-Et à chaque fois, tu te retrouves comme un con avec aucune autre compagnie que celle des étoiles quand elles veulent bien se montrer.  

-Je sais. s’énerva le blond.

-C’est bon pas la peine de te mettre en rogne. C’est pas de notre faute si t’es obsédé par cette tour.

-Dray tu es sûr qu’il n’y a rien d’autre ? On peut quand même pas dire que tu sois un modèle de bon caractère depuis la rentrée. Pas que tu le sois d’habitude, hein, pas de méprise, mais là c’est encore pire qu’avant. Il s’est passé un truc pendant l’été ?

-Rien de spécial. Tu sais je suis un peu mis à l’écart maintenant que mon père a été libéré et qu’il a repris sa place auprès du Lord. J’ai passé mes vacances à faire du shopping et du quidditch. Tout va pour le mieux pour moi en ce moment. C’est juste que j’ai l’impression qu’il manque quelque chose.

-Comme quoi ? Parce que là j’ai beau faire tous les efforts du monde, je ne vois pas. Tu as de l’argent, des parents influents, aucun souci à te faire côté pureté de ton sang, tout Poudlard à tes pieds et je ne parle pas des filles qui font presque la queue pour avoir droit à tes faveurs. Sans compter que tes notes sont presque aussi bonnes que celles de Granger et qu’au rythme où vont les choses elle ne devrait pas rester à Poudlard longtemps.

-Il y a des jours j’aimerais bien m’appeler Draco Malfoy.

-Je ne sais pas ce qu’il manque. J’ai juste l’impression que tout ça est trop facile et que ce n’est pas normal.

-Bah te prend pas la tête pour ça va. L’année dernière a été très dure pour toi et maintenant tu n’arrives juste pas à réaliser que c’est bel et bien fini.

-Les gars c’est l’heure du courrier ! »

Les bavardages qui résonnaient dans la Grande Salle quelques instants plus tôt cessèrent tous comme si Dumbledore et son sonorus avaient encore été là. Des regards plein d’appréhension se levèrent vers le cortège des chouettes et hiboux qui entrait sachant pertinemment que parmi eux se trouvaient les messager du ministère porteur de convocation au département tout neuf de La Purification du Monde Sorcier.

Les premières missives étaient arrivées deux jours après la rentrée, les personnes concernées s’étaient vue contrainte de prouver qu’elles n’avaient pas volé leurs pouvoirs et dans le cas contraire avaient du quitter le monde magique. Personne ne savait vraiment ce qui arrivait à ces personnes mais les rumeurs prétendaient qu’elles étaient privées de pouvoir avant d’être emprisonnées ou que les plus chanceuses d’entre elles étaient prises en charge par l’Ordre du Phénix qui résistait activement au ministère.

Chaque jour on pouvait lire le désespoir sur de nouveaux visages et les rangs de Poudlard se vidaient de manière inquiétante. Draco se réjouissait cependant de voir que sa maison n’avait pas été touchée autant que les autres par ces nouvelles mesures. Les Serpentards avaient donc pris pour habitude de regarder ce spectacle matinal avec détachement et, pour les plus extrêmes d’entre eux, une sorte de plaisir sadique.

Draco regarda avec attention les oiseaux facilement reconnaissables du ministère. Leur plumage d’un noir profond jurait avec ceux marron ou gris de leurs congénères. Ils arrivèrent en formation serrée par la fenêtre la plus large, et se séparèrent afin de se répandre dans la salle. A mesure qu’ils se posèrent devant leurs destinataires, des sanglots commencèrent à fuser, des poings à taper sur les tables accompagnés de grands cris de rage.

Le nombre de convoqués n’avaient encore jamais été aussi élevé. L’agitation se faisait sentir et chacun y allait de son commentaire quand une exclamation ramena encore une fois le silence :

« Il est hors de question que j’y aille ! »

Tous se tournèrent vers Hermione Granger qui venait de parler ainsi. Elle était assise à sa table et prenait grand soin à déchirer sa convocation et à en rouler en boule chaque morceau. Lorsque ce méticuleux ouvrage fut achevé elle s’empara de son bol et commença à en boire le contenu.

Le blond, malgré qu’il ne fût pas adepte du suicide, trouva son attitude remarquable. Il comprenait enfin pourquoi cette Miss Je-sais-tout avait été placée à Griffondor. Bien sûr il ne l’admettrait jamais tout haut mais ça ne l’empêchait pas, à cet instant, d’admirer le sang froid et la détermination de la jeune fille.

Il ne savait pas bien pourquoi mais cela faisait quelques temps qu’il n’était plus convaincu des idéaux du maître. Que quelqu’un ose enfin l’affronter ouvertement lui procurait une étrange once de satisfaction.

Mais il ne devait rien en montrer. Il prit donc son air le plus méprisant du monde et se tourna vers ses amis pour lancer d’une voix plus traînante que jamais :

« Décidément, ces Griffondors se complaisent dans la stupidité. En fait ils doivent être totalement dépourvu de matière grises pour réagie comme ça. »

Cependant, les deux sorciers ne réagirent pas, se contentant d’acquiescer d’un air absent.

« Hey ! Qu’est-ce qui vous prend tout d’un coup ?

-Hein ? Oh rien on était juste en train de s’imaginer ce qu’allait pouvoir être la vie sans Miss Première-de-la-classe.

-On va enfin pouvoir s’exprimer en cours Blaise ! C’est fabuleux ! plaisanta Théo.

-Et on va pouvoir se balader sans tomber sur elle en permanence. Tout ça va être merveilleux.

-Vous allez arrêter de raconter des conneries tous les deux ?

-Hum… Non jamais ! répondirent les deux en question dans une belle synchronisation.

-Pfffff… J’abandonne vous êtes désespérants. Il est temps d’aller en cours. »


Le repas du soir était sur le point de se terminer et une bonne partie des élèves avaient déjà regagné leur dortoir. Les élèves qui avaient été convoqué le matin avaient quitté le château par portoloin dans la matinée, à l’exception d’Hermione Granger qui était à cet instant en train de manger des petits poids tout en lisant un énorme livre posé à côté d’elle. Ses amis faisaient semblant d’agir normalement et mangeaient en papotant joyeusement mais les nombreux regards qu’ils lançaient à la jeune fille trahissaient leur inquiétude.

Draco lui parlait tranquillement avec Blaise et Théo quand les portes de la salle s’ouvrirent en grand, laissant entrer trois hommes dont l’insigne d’auror brillait à la poitrine. Les trois aurors s’arrêtent au milieu de l’allée principale et l’un d’entre eux cria dans le silence qui s’était fait (NdA : ça commence à faire beaucoup de silence, non ?^^) :

«Qui parmi vous est Hermione Granger ? »

Des murmures parcoururent les tables et les regards se tournèrent tous vers la sorcière qui s’était relevée en repoussant bruyamment son siège.

« Mlle Granger, je vous arrête au nom du Ministre de la magie. Déclara toujours le même homme en se dirigeant vers elle et en la saisissant par le poignet. Veuillez nous suivre.

-C’est hors de question. Je n’a rien fait de mal et je ne bougerai pas d’ici.

-Mademoiselle veuillez coopérer ou nous n’hésiterons pas à user de force.

-Le niveau des aurors est-il si bas qu’il vous faille être trois pour arrêter une simple sorcière en apprentissage ? demanda avec hargne Ron Weasley en se relevant à son tour.

-Vous n’avez pas honte ? cracha à son tour sa jeune sœur en imitant son aîné.

-Jeunes gens veuillez vous rasseoir. Ceci ne vous concerne pas.

-Justement si. Vous vous permettez de venir à Poudlard et d’en arracher sa meilleure élève qui se trouve être notre amie. Siffla Neville Longdubat vint grossir les rangs des élèves debout. »

Au fur et à mesure que ces trois là avaient parlé, une large partie des Griffondors s’était relevée pour porter assistance à ses membres. La tension était palpable et les aurors n’auraient sans doute pas hésité à lancer des sortilèges dans le tas si un petrificus totalus n’avait pas figé tout ce joli monde.

Severus Snape, car c’était son œuvre, descendit de l’estrade des professeurs baguette en main sa chouette blanche posée sur l’épaule (eh oui depuis quelques mois l’ex professeur de potions avait adopté cet animal qui ne le quittait plus).

« Messieurs veuillez excuser l’attitude exécrable de mes élèves et soyez sûrs qu’ils recevront un châtiment approprié pour avoir tenté de faire obstacle à la loi.

-Je vous fais confiance pour cela Pr Snape. » Il fit un signe à l’un de ses hommes et ce dernier s’occupa d’entraver les poignets d’Hermione magiquement. « Vous serait-il possible de nous conduire à votre bureau ? Notre portoloin à subit un disfonctionnement magique en arrivant ici et il est inutilisable. Nous allons donc avoir besoin de votre cheminée pour regagner le ministère.

-Bien sûr. Minerva, je vous charge d’attribuer la punition de ces jeunes gens. Et n’essayer pas de vous en tirer par un simple retrait de points cette fois, je veux un châtiment exemplaire. Montrez moi donc que vous savez vous montrer impartiale. Que tout le monde retourne à son dortoir ! »

Sur ces mots, il se tourna vers les hommes et leur fit signe de le suivre. Lorsqu’il furent sorti les conversations explosèrent. Tout le monde commentait l’évènement avec passion, évitant de prendre partie trop ouvertement pour les Griffondors ou ventant la réactivité de Snape.

Les élèves encore figés par le sort du directeur faisaient l’effet de statues commémoratives de l’évènement.

Draco quant à lui n’avait pas envie de se mêler au mouvement et se contenta de lâcher :

« Ça devait arriver. C’était stupide de sa part de toute façon. Bon je vous laisse, je dois faire mon devoir de préfet en chef et ramener tous ces agités aux dortoirs. Si vous avez quelque chose à faire, comme voir une fille, dépêchez vous de le faire tant que je suis occupé à autre chose. »

Les deux serpentards ne se le firent pas dire deux fois et, après un clin d’œil plein de sous entendus au blond, détalèrent dans les couloirs.  

Seul face aux élèves, le préfet en chef leur fit son regard le plus dur, histoire de ne pas faire traîner les choses en longueur et déclara d’une voix sévère :

« A tout ceux qui seraient tenté de l’ouvrir sur le chemin du retour ou de me faire perdre mon temps je peux vous assurer que je vous le ferais regretter. Maintenant lâchez vos fourchettes et en route. »

Personne ne protesta et, alors que les autres préfets se battaient encore pour obtenir de leurs camarades de maison qu’ils les écoutent, les serpentards se murent en une file plus ou moins régulière et très silencieuse.

Atteindre les sous sols du château alla très vite et, décidant que ce soir la ronde de nuit et la tour d’astronomie désespérément vide se passeraient de lui, Draco alla s’enfermer dans sa chambre personnelle bien décidé à dormir.

Malheureusement, personne ne laisse jamais les résolutions de ce type se réaliser et le blond n’eut que le temps de prendre une douche avant qu’une alarme assourdissante ne retentisse dans toute l’école.

Faisant preuve d’une présence d’esprit extraordinaire, il passa rapidement un pantalon et une chemise pré boutonnée (NdA : si si ça existe, on boutonne la chemise dans le placard pour moins se faire chier le matin avec tout les petits boutons) avant de sortir en courant de sa chambre pour beugler (parce qu’on ne pouvait pas parler normalement) à tous les élèves de retourner dans leur dortoir au lieu de balader en pyjama ou sous vêtements dans la salle commune.

Il trouva le préfet qui le secondait dans son rôle et le chargea de veiller à ce que personne ne sorte tant qu’il ne serait pas revenu, puis se précipita dans les couloirs (se maudissant d’avoir oublié les chaussures dans sa tenue) à la recherche des causes de cette agression sonore.

Dans le château, le chaos régnait. Les préfets n’avaient pas tous réussi à reconduire les élèves dans leur maison et ces derniers couraient en tous sens ou, au contraire restaient planté au milieu du chemin les mains plaquées sur les oreilles et le visage tordu en une grimace démontrant avec brio à quel point ce son leur était désagréable.

Draco se fraya avec peine un chemin à travers tous ces sorciers en détresse et arriva à grand peine au bureau directorial. Ce qu’il y trouva le laissa figer sur place.

Son très estimé directeur et parrain ainsi que les trois aurors étaient cloués au sol, le nez collé au plancher et la tête sous le tapis qui ornait le sol de sorte qu’il leur était impossible de savoir que quelqu’un avait pénétré la pièce. Autour d’eux les tableaux des anciens directeurs avaient tous quitté leurs cadres de bois dans l’espoir d’échapper au bruit. Sur le bureau, trônait une machine d’aspect incongru. Composée d’un cube de bois et de six cornes de fers repliées sur ses flancs, elle déversait sans relâche ce son insoutenable.

D’un coup de baguette vif, le serpentard fit explosé la machine qui cessa son vacarme dans un couac sonore. D’un nouveau coup, il libéra les hommes qui sautèrent sur leurs pieds dans un cri rageur. Vu la simplicité des sorts utilisés pour les neutraliser Draco pouvait parfaitement comprendre leur colère.

« Que s’est-il passé ici ? demanda le blond à son parrain.

-Je ne sais pas, les agents allaient emmener miss Granger quand nous nous sommes tous retrouvé sous le tapis. Cette alarme à commencer à sonner juste après de telle sorte que nous n’avons aucune idée de combien étaient nos agresseurs ni de qui ils pouvaient être et encore d’où ils sont allé. Ils ont du utilisé ma cheminée.

-Nous allons faire venir une équipe d’enquête spéciale. Rugit le chef des aurors. Ceci est inacceptable ! Une criminelle s’est évadée ! Avec l’aide de membres de votre école ! Vous allez entendre parler du ministre, c’est moi qui vous le dis !

-Ecoutez moi bien vous ! tonna Snape. Je ne sais pas quelle importance vous occupez au saint du ministère mais votre rôle ne sera jamais aussi important que le mien. Alors convoquez votre équipe, ça fera avancer les choses mais ne vous avisez plus jamais de me parler sur ce ton. Draco ?

-Oui ?

-Convoque tous les préfets et tâche de remettre un peu d’ordre là dedans. Ordonne aussi aux elfes de fermer toutes les portes et de ne laisser sortir personne ? On ne sait jamais, ils n’ont peut-être pas utilisé la cheminée. »

Le blond hocha la tête pour marquer sa compréhension des consignes et s’éclipsa peu désireux de rester entre ces hommes plus longtemps.

Dans les couloirs l’ambiance était un peu plus calme mais le passage restait tout de même encombré. Il n’eut pas de mal à trouver un elfe et lui transmit les ordres rapidement.

Il se dirigeait vers la salle commune des serdaigles quand il tomba nez à nez avec Théodore et Blaise.

« Dray qu’est-ce qui se passe ?

-Des ennuis. Donnez moi un coup de main, allez me chercher les préfets de griffondor et poufsouffle pendant que je vais chez les serdaigles. Dite leur de me retrouver le plus vite possible dans le hall. Ensuite retournez dans vos dortoirs vous n’avez rien à faire là. »

La soirée continua ainsi pour Draco, à courir d’un coint à l’autre du château donnant des instructions, vérifiant qu’elles étaient bien suivies, maudissant Granger pour avoir été la cause d’une telle débandade et ignorant l’appel de la tour d’astronomie devant laquelle il passa bien souvent.

Lorsque enfin le calme revint, il laissa l’équipe spéciale se débrouiller sans lui ou les autres préfets et se rua sur son lit.

Le lendemain matin tout le monde ne parlait plus que de la fabuleuse évasion de la jeune sorcière. Les Griffondors fêtaient l’évènement dignement en faisant bien plus de bruit qu’à leur habitude profitant du fait qu’aucun d’eux ne pouvait être accusé puisqu’ils étaient encore figés au milieu de la Grande Salle quand Hermione avait été tirée des griffes du ministère.

Draco était attablé comme à son habitude à côté de ses deux amis et s’occupait à la dure tâche de ne pas s’endormir sur son petit déjeuner tout en s’arrangeant pour que personne à part Blaise et Théo ne s’en rende compte.

Tout absorbé qu’il était pas cette activité, il ne remarqua que les hiboux du courrier étaient arrivé que lorsque la Gazette du Sorcier tomba à deux centimètre de son bol.

Y jetant un œil morne, il se réveilla instantanément en découvrant le gros titre du jour : Evasion à Poudlard, les coupables démasqués.

Sans prendre le temps de parcourir l’article, le blond releva la tête en s’exclamant :

« Blaise, Théo vous avez vu ça ? Ils ont été rap… »

Sa voix mourut dans sa gorge quand ses yeux se posèrent sur les deux hiboux noirs qui s’étaient posés devant ses deux amis.

« Que… Mais…

-Je suppose que ce sont des choses qui arrivent quand on sympathise trop avec les griffys. Lâcha Théodore.

-Oui et aussi quand on ne sait pas camoufler son flux magique quand on jette un sort. Ajouta Blaise.

-Que… Mais… répéta Draco très intelligemment, ayant peur de comprendre ce que tout cela signifier.

-Désolé Dray mais on ne pouvait pas t’en parler. Ne nous en veux pas s’il te plaît.

-Et, comme on va sûrement être amener chez toi pour l’interrogatoire, passe nous voir un de ces jours ça nous fera plaisir. »

Le jeune sorcier n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit que déjà une escouade d’aurors envahissait la Grande Salle. Ils ne mirent pas plus de quelques secondes pour menotter les deux garçons et les emmener avec eux.

Draco se trouvait incapable de la moindre réaction. Tout ce qu’il avait envie de faire en cet instant était de pleurer. Pleurer sa rage d’avoir été trompé, son incompréhension face aux évènements, son incapacité à faire quoi que ce soit mais surtout la perte de ses deux seuls amis.


A suivre...

 

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs aujourd'hui sur Many TV, nous avons le grad plaisir de vous proposer un programe consacré au sujet suivant: Pourquoi ne faut-il pas tuer l'auteure? Je vais donc laisser la parole à un spécialiste de la question.

 

SPECIALISTE: "Il est commun lorsque la fin d'une fic est particulièrement frustrante que ses lecteurs soient pris d'un syndrome profond de désir de meurtre sur l'auteur. Ceci est tout à fait commun et nous allons donc explorer ensembles toutes les raisons qui existent de se retenir. 

1) Parce que même si l'auteure est une sadique qui coupe u mauvais moment, on veut la suite.

2) Parce que l'auteure a quand même grandement restreint ses heures de sommeil pour pondre ce  chapitre et que c'est à prendre en considération.

3) Parce qu'à la base les flashback ne devait durer qu'un chapitre et que ce n'est pas la faute de l'auteur si les personnages ont une volonté propre.

4) Parce que malgré toutes les bonnes raisons qu'on a c'est tout de même un crime et que les avocats coutent cher.

5) Parce que l'auteur s'est bien cachée quelque part et que vous ne la truverez pas (NA)."

 

Voilà avec tout ça vous devriez laisser vos envies de meurtre de côté^^. En tout cas merci d'avoir lu jusque là et vous pouvez toujours me fustiger par review je ne suis pas contre.

Gros Bisous

 Nightsky

 
 
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