Coucou tout le monde ! Alors comme promis voici le nouveau chapitre. Par contre, il n’est pas encore corriger. Ma correctrice m’a pas encore eu le temps de le corriger. Mais bon comme j’ai été en retard pour les deux derniers chapitres…je voulais pas encore être en retard pour celui-là ^_^ Bisous Nova DE JOLIS PETITS SECRETS Titre : Pretty Little Secrets Auteur : sparkley-tangerine Correctrice : Love Gaara of the Sand Disclaimer : Je ne possède ni les personnages ni l’histoire. Je ne suis que l’humble traductrice. Note : Ceci est un slash (relation entre personnes de même sexe) alors si ça ne vous plaît pas vous n’êtes pas obligé de continuer à lire. L’histoire se passe après le livre 5 et ne tient pas compte du livre 6 et 7. Donc, c’est un univers alternatif (au) /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family:"Calibri","sans-serif"; mso-ascii-font-family:Calibri; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-hansi-font-family:Calibri; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-bidi-theme-font:minor-bidi;} -OoOoO- Chapitre Onze Trouver l’âme sœur et Pansy l’espionne -OoOoO- Malheureusement pour Blaise, il plut les deux jours suivants à Poudlard, ce qui n’était pas des conditions idéales pour une partie de Quidditch. Par contre, Harry n’y pensa même pas. Il passait des heures debout sous la pluie, utilisant ses pouvoirs pour contrôler le vent et geler l’eau. Remus avait dit que sa mère aimait quand il neigeait, mais Harry était obsédé par la pluie. Avec sa nouvelle vue améliorée, Harry pouvait voir la signature magique des personnes. Poudlard, lui-même, en avait une, d’un blanc pur. Celle de Dumbledore était bleue pétillante comme ses yeux mélangés avec une couleur dorée. Celle de Remus était ambre et bleue avec une touche de gris, similaire à celle de Sirius, un signe qu’ils étaient âmes sœurs. Harry pouvait seulement voir celles-là parce qu’ils avaient tous expérimentés de fortes émotions ou avaient fait de la magie. Alors, il avait hâte de voir n’importe quels Serpentards faire quelque chose. Et puis, ces derniers temps, son nez l’abandonnait ou le piquait. Malheureusement, cela arriva alors qu’Harry revenait d’une période de danse sous la pluie. Soudainement, alors que ses vêtements étaient seulement à moitié secs, Harry sentit sa propre odeur, puissance dix. L’odeur le fit chanceler vers le mur. « Eurk, je sens comme Sniffle… mouillé. » se plaignit Harry avant de jeter un rapide coup d’œil autour de lui. Personne en vue, il fit courir rapidement ses mains sur son corps, se séchant lui-même et se débarrassant de cette affreuse odeur. Harry avait découvert, lors de l’été passé au QG de l’Ordre, qu’il avait de bonnes prédispositions pour la magie sans baguette. Quand il avait parlé à Hermione de l’attaque des Détraqueurs sur son cousin et lui, elle avait haleté quand il lui avait dit comment il avait trouvé sa baguette. Par après, elle l’avait entraîné pendant tout l’été. Il s’avérait que la magie sans baguette ne pouvait être retracée. Regardant la lueur verte et argenté autour de son corps, Harry soupira. Cela faisait quatre jours qu’il était dans sa semaine de Transition et finalement, il avait fait quelque progrès dans sa recherche de « Qui est mon âme sœur ? », le but de sa vie. Avec son odorat qui coopérait finalement, tout ce qu’Harry avait fait était de se promener et de renifler les Serpentards présents. Matt Flint croisa Harry, le saluant, mais gardant le nez collé dans un bouquin. Quand il passa à côté de lui, Harry put sentir une odeur de… gomme ballon ? Ce n’était pas affreux, mais cela dit à Harry ce qu’il savait déjà : trop jeune pour être son compagnon. Harry passait juste devant les cuisines quand il la sentit. Le Café, la vanille et la cannelle tournoyaient autour de son nez, le faisait se sentir comme s’il flottait. Tournant le coin, Harry fit face à la Dream Team de Serpentard. Harry pouvait pratiquement voir l’émanation venir d’eux. C’était l’un d’entre eux. Blaise lui sourit. « Harry ! Justement le Gryffondor que je cherchais ! Cette putain de pluie s’arrêtera demain ! Après on pourrait faire cette partie de Quidditch ! » Pansy roula des yeux. Tout comme Hermione, elle pouvait vivre sans Quidditch. Soudainement, elle regardait Harry avec inquiétude. « Est-ce que ça va ? » demanda-t-elle en s’approchant. L’odeur ne venait pas d’elle, encore une qu’il pouvait écarter comme partenaire. « Tu parais…abasourdi. » Harry se secoua mentalement. Dieu ! Trouver la bonne odeur et garder son secret n’allaient pas être simple. S’éclaircissant l’esprit, Harry acquiesça. « Oui, je vais bien. Seulement, je m’ennuie. J’ai hâte de faire cette partie de Quidditch. Je n’ai pas utilisé mon balai de tout l’été. Je suis probablement rouillé. » Draco soupira. « Ceux qui volent naturellement ne peuvent être rouillés, Potter ! » Il avait dit le nom d’Harry sans sa méchanceté habituelle. « Et bien que je hais dire cela, c’est un don naturel chez toi. » Le compliment donna à Harry un sentiment de chaleur. Il avait cette saleté de suspicion, depuis que toute cette chose de Vélane élémentaire lui était tombée dessus, que le Destin allait lui jouer une grande blague en lui donnant Draco Malfoy comme compagnon. Maintenant, pour la première fois, cette stupide idée lui parut très possible. ‘‘Le livre”, comme Harry avait l’avait nommé, disait qu’il serait attiré par son compagnon bien avant qu’il sache que cette personne était son âme sœur, et puis, même si Harry n’avait pas été un Vélane élémentaire, il ne pouvait nier qu’il fallait être eunuque pour ne pas être attiré d’une façon ou d’une autre par Draco Malfoy. Comment Ginny l’avait appelé déjà ? Le cauchemar de tous les Poufsouffles, le projet scientifique de tous les Serdaigles et le fantasme de tous les Gryffondors. Il était aussi dit, dans le livre, que pour que le premier lien fonctionne, les deux parties devaient connaître la relation. « Je trouve dommage qu’il ait plu pendant deux jours alors que nous venions de décider de jouer au Quidditch ! On ne peut pas faire une bonne partie sous la pluie ! » déclara Blaise, toujours fâcher par la température actuelle. « J’aime la pluie » dirent Draco et Harry en même temps, puis ils se regardèrent avec curiosité. Blaise soupira. Draco était obnubilé par Harry Potter depuis que celui-ci était arrivé, il y avait une semaine à peine. Peut-être que s’ils les laissaient en paix, ils pourraient régler cette étrange tension sexuelle. « Je suis bon pour regarder encore le bulletin météo. S’il y a quelque chose que j’aime plus que regarder un bon match de Quidditch, c’est de jouer un bon match de Quidditch ! » Brusquement, Pansy glapit. « Oh, je viens juste de me souvenir, je dois retourner ce livre à la bibliothèque. Celui que j’ai emprunté, il y a bien…bien…longtemps ! Théo ! Tu peux m’aider à la retrouver ! » Pansy s’empara, par le bras, d’un Théodore Nott protestant et le traîna derrière Blaise. Harry et Draco les regardèrent partir, Harry avec interrogation, Draco avec amusement. « Pas vraiment subtil tes amis, pas vrais ? » demanda Harry au blond. Draco rit. Un vrai bon rire. Il sonnait comme la plus exquise des musiques pour Harry. « Pansy a de bonnes intentions, vraiment. Cela l’a presque tuée de ne pouvoir être elle-même pendant les six dernières années. Je suppose que nous allons finir par faire une overdose de Pansy avant le début de l’école. » Harry sourit alors que les deux garçons commençaient à marcher dans le corridor, ensembles. « Elle me fait énormément penser à Hermione et un peu à Ginny. J’ai bien l’impression que Ron va mourir sous le choc quand il reviendra d’Amérique et verra que vous étiez tous des espions. » Draco grimaça. « Ce n’est pas parce que j’essaie d’être civil avec toi que Weasley et moi allons nous entendre. C’est trop amusant de le taquiner. » Harry resta silencieux. C’était l’un des problèmes majeurs qu’Harry avait depuis qu’il savait que son compagnon était un Serpentard. Ron n’était pas une personne très ouverte d’esprit… Spécialement concernant les nouveautés. Il ne voyait le monde qu’en noir et blanc, et haïssait tout ce qui était Serpentard. Mais Harry se devait d’essayer. « Tu sais, il n’est pas vraiment méchant. Il ressemble beaucoup à ton ami Blaise. Un peu soupe au lait, mais une bonne personne. C’est simplement difficile de vivre avec six frères et sœurs. » Draco soupira. « Je préférais ne pas parler de Weasley. Nos familles se détestent depuis des décennies. Un Gryffondor devenant ami avec quelques Serpentards ne changera pas cela, Potter. » Pendant un bref moment, Harry se demanda quel son aurait son nom sur les lèvres de Draco. Hésitant, Harry trouva finalement le courage. « Premièrement Draco, mon nom est Harry. Et deuxièmement, est-ce que l’un ou l’autre des côtés se souvient encore de la cause de cette querelle ? Tout ce que j’entends, c’est que vous vous haïssez … Bla bla bla, Gryffondor et Serpentard… blabla… Weasley, Malfoy. » Les sourcils élégamment courbés de Draco s’incurvèrent pensivement avant qu’il envoie un regard penaud à Harry. « Honnêtement, je ne me suis jamais demandé pourquoi nous nous détestions. En fait, moi et Weasley, on se hait par principe. Doit-il y avoir une raison, Harry ? » Harry soupira, enlevant la frange devant ses yeux. Cela allait être plus dur qu’il ne le pensait. « Haïr sans raison ou haïr avec raison, ça ne ta fatigue pas ? Sans mentionner que c’est puéril ? Si vous passiez moins de temps à vous battre et plus de temps à travailler ensembles, Voldemort ne serait peut-être pas devenu ce qu’il est. » Draco regarda Harry, l’approbation visible dans ses yeux. « Tu continues à l’appeler Voldemort. Malgré tout ce qu’il t’a fait ? » La posture d’Harry se raidit. « Je suppose que je pourrais l’appeler Tom, mais l’appeler ‘‘le Seigneur des Ténèbres’’ ou ‘‘Vous savez qui’’ ou encore le plus stupide ‘‘Celui qu’on ne doit pas nommer’’ serait un signe tordu de respect et je n’ai rien d’autre que de la haine pour ce monstre. Donc, je l’appelle Voldemort. » Draco approuva et regarda par la fenêtre, soupirant. Et devant le regard curieux d’Harry, il expliqua. « Je meurs d’envier d’aller dehors sous la pluie à l’instant.» « Alors pourquoi ne le fais-tu pas ? » demanda Harry, pensant que l’idée était géniale même s’il venait de passer des heures sous la tempête. « Je suis un Malfoy, Harry. Ça ne serait pas digne si je… » « Joue sous la pluie ? » Harry lui fit un sourire légèrement moqueur. « J’irais avec toi, si cela peut te faire sentir mieux. Viens. » Sans y penser, Harry attrapa la main pâle du garçon et commença à descendre les escaliers. Les picotements quand leurs mains se touchèrent devinrent des vagues de chaleur, et d’après le léger glapissement de Draco, Harry n’était pas le seul à ressentir cela. Dans l’entrée, Draco se débâtit et Harry laissa la main de Draco à contrecœur. Rapidement, Draco enleva sa robe luxueuse et fit signe à Harry de faire la même chose. Harry s’y conforma. « Si je dois faire cela, je ne vais pas salir ma plus belle robe. » fut tout ce que dit le Serpentard avant de reprendre la main d’Harry et de le tirer derrière lui. C’est à ce moment qu’Harry remarqua l’odeur, cette merveilleuse odeur lui parvenant de Draco par vague. Puis, elle fut étouffée par la pluie qui tombait en trombes. Draco avait l’odeur de son compagnon. Maintenant, tout ce qu’Harry avait à faire était de lui faire faire de la magie. La pluie était merveilleuse sur la peau sensible d’Harry. Mais Draco commença à trembler après les cinq premières minutes. Captant le regard d’Harry, Draco sourit. « Nous aurions dû garder nos robes, au lieu de mourir d’hypothermie. » Harry sortit sa baguette et fit un mouvement. « Un sortilège de chaleur ? » Draco hocha la tête. Il sortit à son tour sa baguette et en jeta un pour lui-même. Harry plissa les yeux et vit que leurs deux signatures magiques étaient présent, ils avaient des couleurs identiques. Il avait trouvé son âme sœur. Son côté Vélane dansait de joie à l’intérieur de lui à l’idée d’avoir trouvé son âme sœur et qu’ils soient aussi proches l’un de l’autre, Harry ressentait cette énergie aussi. Ses cheveux et ses vêtements étaient trempés, son âme sœur était quelqu’un qu’il avait détesté pendant les cinq dernières années, mais il s’en moquait. L’envie de se lier avec Draco était toujours aussi forte, mais Harry n’en était qu’à la moitié de sa semaine de Transition, il pouvait se contrôler. Pour l’instant. Et puis, Draco semblait tellement heureux qu’il n’osât pas le déranger. Tout comme Harry, il était trempé jusqu’à l’os, mais il aimait aussi chaque minute. Soudainement, Harry fut frappé par une idée. Attrapant Draco avant que celui-ci ne fasse apparaître un parapluie pour le faire tournoyer, il le conduisit vers le lac. « Je veux te montrer quelque chose. » expliqua Harry quand Draco cria. C’est en descendant la pente herbeuse menant au lac que tout arriva. Draco marchait un peu en retrait derrière Harry quand ses chaussures glissèrent sur une forme au sol, le faisant tomber sur les fesses avec un petit cri et glissa vers Harry. Celui-ci s’était retourné au bruit qu’avait fait Draco, se fit frapper les jambes lorsque le Serpentard blond glissa la colline. Tombant sur lui, les deux garçons furent impuissants pour s’arrêter et dévalèrent la colline. Comme le destin l’aurait fait, Harry se retrouva sur le dessus. Meurtri, tâché d’herbe et endolori, Draco Malfoy ne put faire qu’une seule chose dans sa position. Il éclata de rire. Le monde d’Harry tournait encore quand il sentit Draco trembler de rire sous lui. Levant le regard vers le visage de son âme sœur, Harry fut envoûté par la façon dont il se transformait quand il riait. Le coin de ses yeux gris argenté se plissa et ses sourcils blonds se fronçaient pour former un ‘‘M’’. Son nez habituellement pointu était légèrement retroussées et ses lèvres pâles étaient roses et s’étiraient pour révéler de belles rangées de dents blanches. Remarquant le regard fixe d’Harry, le rire de Draco s’atténua doucement et il lança un regard interrogatif au sorcier brun. « Que fixes-tu ? » murmura-t-il, ne sachant pas réellement pourquoi. Harry inclina la tête sur le côté et Draco remarqua pour la première fois que le garçon ne portait plus ses lunettes. Cela faisait ressortir ses yeux comme deux émeraudes flamboyantes. « Toi » répondit-il honnêtement. « Tu ris. » Le corps d’Harry enregistrait des picotements majeurs à tous les endroits où leurs corps se touchaient. Le visage de Draco était à un pouce de distance. « Pourquoi ? Il y a un problème avec mon rire? » La tête d’Harry se rapprocha et Draco entendit les mots ‘‘Non, c’est magnifique’’ avant que leurs lèvres se rencontrent. Aucuns des deux hésitèrent à contribuer au baiser alors que leurs lèvres satinées glissaient l’une sur l’autre. Draco sortit une main de sous Harry, la glissant à travers les cheveux du Vélane et Harry en ronronna presque. Tout le reste, le sol dur sur lequel ils étaient allongés, la pluie et la boue qui collaient à leurs vêtements, s’envolèrent alors qu’Harry et Draco continuaient à s’embrasser. Bien sur, Draco restait un être humain et Harry n’était pas immortel, alors ils avaient besoin d’oxygène et ils se séparèrent avec réluctance pour respirer avant qu’ils ne se jettent un sur l’autre. Harry contraignit expertement Draco à ouvrit la bouche avec sa langue, se demandant vaguement quand il était devenu un expert pour embrasser, mais cessa d’y penser quand la langue de Draco serpenta pour rencontrer la sienne. Draco avait le même goût que son odeur. Café, vanille et cannelle se mélangeaient dans une seule et unique saveur qu’Harry adora. De toutes les choses qui pouvaient briser ce que Harry considérait être le plus merveilleux baiser qu’il n’avait jamais reçu, il n’aurait jamais pensé à un éternuement. S’éloignant rapidement, Harry s’assit et tourna la tête avait d’éternuer. Draco, se soulevant sur ses coudes, le regarda avec amusement jusqu’à ce qu’Harry termine d’éternuer. Levant un sourcil en signe d’interrogation, Harry sentit son visage rougir. « J’ai eu un peu d’eau dans mon nez » marmonna-t-il, embarrassé. Ce qui déclencha un nouveau rire chez Draco. Essuyant ses larmes, Draco se leva et tendit une main à Harry. « Allez. Allons manger quelque chose. Ton parrain va envoyer un groupe de recherche si tu es parti trop longtemps. » Harry grogna. « Tu pourras m’accuser de t’avoir donné à manger à quelque choses dans la forêt interdite. » Il y eut un silence maladroit alors qu’ils retournaient vers Poudlard. À l’entrée, Draco sourit à Harry avant de rentrer. Harry resta à l’extérieur pour penser. Le besoin d’être près de son âme sœur disparu pour devenir un bourdonnement plaisant, et Harry put finalement avoir l’esprit plus clair. Draco Malfoy était son âme sœur. Ce qui était arrivé il y avait quelques minutes prouvait cet état de fait. Mais Draco n’en savait rien. En ce qui le concernait, Harry avait seulement embrassé un garçon sous la pluie. Si Harry ne disait rien à Draco, le lien ne pourrait se faire et Harry allait en mourir. Mais Draco n’avait pas le choix dans le fond ! Soit, il acceptait de se lier avec Harry, soit, il était responsable de la mort d’une autre personne. Ce n’était pas tellement le fait que Draco soit son âme sœur qui bouleversait Harry, réalisa-t-il en regardant la porte par laquelle Draco venait de rentrer quelques minutes plus tôt, mais le fait que parce que Draco était son âme sœur, Harry enlevait à Draco son droit à choisir sa propre vie. Cependant, il méritait cette chance. Pas le Draco Malfoy qu’Harry avait détesté les cinq dernières années, mais le Draco Malfoy qui était plein d’esprit, un fier ex-espion qui aimait rester sous la pluie. Il méritait la chance de dire non, de ne pas tomber amoureux d’Harry comme celui-ci était tombé amoureux de lui. -OoOoO- Pansy et Théo s’arrêtèrent devant le portrait de la salle commune et regardèrent autour d’eux avant de souffler le mot de passe. Par un coup de chance étonnant, le dortoir était complètement désert. La plupart des Serpentards tiraient profit de la bibliothèque de Poudlard, alors que le père de Draco était occupé à aider Severus dans la confection de potion dans son labo personnel. Pansy avait laissé Draco pour qu’il garde Harry occupé pendant que Lupin et Black étaient au Ministère pour dégeler les comptes de Black. C’était le moment parfait pour Pansy pour pénétrer dans l’appartement des Gryffondors. Théo resta dans la salle commune ‘‘principale’’ et avait ordre de siffler s’il remarquait l’arrivée de quelqu’un. Tout le monde, pour la plupart, croyait que Pansy avait abandonné ses recherches sur ce qui était arrivé à Harry Potter, alors qu’en vérité, elle avait continué. Toutes ses recherches n’avaient rien donné et tous ceux qui connaissaient les réponses ne voulaient pas parler. Alors, Pansy avait repris ses anciennes habitudes d’espion et avait décidé que la technique « chercher la vérité dans les effets personnels de tes ennemis » était la meilleure. Après six ans à apprendre les habitudes de ses camarades, Pansy avait appris que les Gryffondors étaient l’espèce la plus bordélique. Et apparemment, elle avait trouvé les trois Gryffondors les plus bordéliques qui avaient été honorés de rester dans le dortoir Serpentard. La beauté de la chambre était cachée sous des livres, des morceaux de parchemins, des plumes brisées, des vêtements et autres petites choses, des farces et attrape de Zonko et de la boutique des Weasley : le catalogue WWW recouvrant la table à café, tandis que des livres de Défense et les manuels scolaires d’Harry recouvraient les nombreuses petites tables de la petite salle commune. Les devoirs d’Harry étaient empilés soigneusement sur la table de la cuisine et rapidement, Pansy les feuilleta, ne trouvant rien d’intéressant. Lupin avait un calendrier avec les pleines lunes et la fin de la semaine actuelle étaient encerclées. Pansy prit note de cette date. Tous les autres livres étaient sur le Quidditch remarqua Pansy en roulant des yeux. Rien ne semblait sortir de l’ordinaire dans la pièce et cela la rendait folle ! À croire qu’ils n’écrivaient jamais de note ou qu’ils ne les gardaient pas en évidence…comme sur le mur ou le frigo. Le frigo ! Ledit appareil était presque entièrement recouvert par des notes : l’avis sur la lecture du testament des Potter, un article découpé parlant de l’innocence de Sirius et d’autres nouvelles sur la vie de Harry Potter, Remus Lupin et Sirius Black mais, une chose ressortait au milieu du frigo. Liste des indices sur le compagnon d’Harry C’était l’écriture de Lupin, elle la reconnaissait puisqu’elle avait eu le loup-garou comme professeur pendant une année. La liste disait qu’Harry avait eu froid jusqu’à ce qu’il arrive à Poudlard, qu’il sentait que c’était un gars et un Serpentard. La liste avait les mots ‘‘odorat’’ et ‘‘vue’’ inscrits, suivit d’un point d’interrogation. Harry avait un compagnon ? Autant que Pansy savait, les sorciers pouvaient avoir une âme sœur, mais cela n’avait aucun sens. La tante d’Harry avait écrit qu’il était malade. Ayant une température qui allait d’une fièvre à un coup de froid selon le rythme solaire. Cela et le fait qu’il avait vomi du sang n’avaient aucun lien avec la nécessité d’avoir une âme sœur. Et son apparence était différente. Harry Potter était un garçon d’apparence décente avant cet été, avec ses cheveux noirs et ses yeux verts uniques, lui donnant un côté sombre et mystérieux. Mais à sa première nuit ici, Pansy elle-même aurait sauté sur le garçon. Et ses propres instincts lui avaient dit qu’il allait être bien après cela. C’était comme s’il s’était transformé. La compréhension frappa Pansy comme un marteau frappe un clou. C’était rare, mais il était possible que le sang d’un sorcier ou d’une sorcière soit mélangé avec celui d’une créature magique. C’était pourquoi les loups-garous et Fleur Delacour existaient. Et Dumbledore avait dit qu’Harry avait été malade comme sa mère l’avait été, et ce, lors de son seizième anniversaire, ce qui était la majorité chez beaucoup de créatures magiques. Mais qu’était-il ? Il ne pouvait pas être un loup-garou, Dobby, l’elfe de maison, le respectait et les elfes de maison étaient connus pour avoir peur des loups-garous. Ni un vampire. Dumbledore n’aurait pas pris le risque d’avoir un vampire nouvellement réveillé dans un cachot rempli de personnes vivantes. Et, de toute façon, un vampire n’avait pas besoin d’une âme sœur, seulement d’un compagnon ou d’un enfant. Pansy avait terminé de fouiller toute la salle commune et alla rapidement vers les chambres pour plus d’indices. Fouiller celle de Lupin et de Black seraient une perte de temps, alors, elle alla rapidement dans celle d’Harry. La malle, au pied du lit, était fermée, mais pas complètement. L’ouvrant, Pansy vit seulement le matériel scolaire qu’Harry avait besoin pour cette année. Remettant tout soigneusement comme c’était, elle regarda autour d’elle. La seule autre chose qui se remarquait, était une petite étagère avec quelques livres ayant l’air neufs dessus. Un d’eux attira son regard. Il avait l’air, contrairement aux autres, assez vieux et épais. Le tirant vers elle, Pansy haleta alors qu’elle lisait la couverture. Vélane Élémentaire: le Commencement Tout s’enclencha. Harry Potter était un Vélane élémentaire. Feuilletant le livre, les mots comme “transformation’’, “allure Vélane ”, “contrôle des éléments’’ passèrent devant elle avant qu’elle atteigne le chapitre concernant les âmes sœurs. Le sifflement de Théo l’interrompit et elle referma rapidement le livre avant de le remettre à sa place. Harry était un Vélane élémentaire à la recherche de son âme sœur. Pansy avait trois conjectures et les deux premières ne comptaient pas. -OoOoO- Prochain chapitre : Le choix 1 mai |