Salut tout le monde. Voici (enfin) la suite des apparences. J'espère qu'elle vous plaira. Au fait j'ai un petit quelque chose à vous demander alors rendez-vous à la fin pour savoir.

Bonne lecture. 

 Chapitre 4 :

    Mes deux amis me regardent avec insistance, attendant visiblement que je développe ma petite histoire. Je prends une grande inspiration comme s’il me fallait du courage et que je ne savais pas déjà ce que j’allais dire. Je me lance finalement.

    « En fait, j’ai réalisé que le fait de l’avoir vu avec Jedusort m’avait vraiment choqué. Pourtant il n’y avait aucune raison parce que je ne suis pas vraiment homophobe, d’ailleurs si je l’étais il y aurait du souci à se faire, et puis je suis censé n’éprouver qu’indifférence pour Potty. Mais malgré toutes ces bonnes raisons, je n’ai pas réussi à penser à autre chose de toute la journée. J’ai passé la nuit à y réfléchir et j’ai réalisé que si ça m’obsédait à ce point que Potter se tape la quasi incarnation de la perfection c’est que j’étais jaloux. Et mon problème c’est que je suis jaloux de Jedusort donc ça veut dire que j’ai des sentiments pour un mec pour qui je ne suis censé éprouver que de l’indifférence.

    -Oh là on se calme Drake. Tu n’as pas pensé qu’il se pouvait que tu sois juste frustré qu’il soit casé et pas toi.

    -Non. Je ne sais pas Blaise. C’est nouveau pour moi, je n’ai jamais eu de sentiments pour les gars avec qui je suis sorti, je ne sais pas ce que ça peut donner.

    -Eh ben on est pas dans la merde.

    -Merci pour ta productive intervention Blaisounet mais là je crois qu’on va plutôt aider Drake à y voir plus clair. T’es pas d’accord ?

    -Mais pourquoi j’ai un atroce surnom moi aussi maintenant ?

    -Parce que tu le mérites. Maintenant on s’occupe de Draco. Donc mon chou on va prendre les choses une par une et on se prononcera sur ton cas après ça. Alors pour commencer, est-ce qu’il t’attire physiquement parlant ?

    -Pansy je t’en prie, ce mec est un véritable appel à la luxure et tout le monde le sait. Il suffit de voir le nombre de blog et de sites internet qu’il existe sur lui, et parfois même juste sur ses fesses, pour le savoir.

    -Parce que tu sais qu’il y a des sites internet sur les fesses de Harry Potter toi ? Enfin bref c’est pas ce que je voulais entendre. Ce que je vais savoir c’est s’il te plaît à toi et si tu te vois faire des choses peu avouables de vos deux corps.

    -Hum…Oui, ça je vois assez bien effectivement.

    -Drake tu es un pervers et toi aussi Pansy. Moi j’aimerais bien savoir, est-ce que quelque chose t’attire chez lui au dessus de la ceinture ? C’est quand même cette partie là qui intéresse quand on a des sentiments en général.

    -Parce que t’y connaît en sentiments maintenant ? Toi qui est peut-être un des mecs possédant le plus grand tableau de chasse du bahut ?

    -Là n’est pas la question. Répond à la mienne et je ferai comme si je n’avais pas envie de dévoiler tes frasques dans le journal du lycée après ce que tu viens de dire.

    -Si on ne peut plus rigoler… J’aime ses yeux. Je n’en ai jamais vu de si beaux. Quand nous étions rivaux les moments que je préférais étaient ceux où nous nous affrontions du regard, j’ai toujours détesté que l’on vienne mettre fin à ce lien visuel. Si vous saviez le nombre d’envie de meurtre que j’ai du réprimer. La population de Poudlard serait vraiment bien diminuée si je m’étais laissé aller.

    -C’est trop facile comme réponse Dracounet, n’importe quel(le) fan à qui on demandera ce qu’il/elle aime le plus chez Potter te parlera soit de ses fesses, soit de ses yeux. Si tu ne fais pas preuve d’un peu plus d’originalité je vais finir par te décerner le titre de midinette. Alors fais un effort et dis nous tout. »

    Oups... ça c’était pas vraiment prévu à mon programme. Elle a de ses idées Pansy j’vous jure. Bon et moi qu’est-ce que je vais lui raconter ? Parce que c’est vrai que les fans de Potty ne sont pas très inventifs et que j’avais pas mal pioché là dedans pour construire mon rôle. Je crois bien que je n’ai plus qu’à improviser et à être convaincant. De toute façon il me suffit de dire un truc pas trop bancal avec un air gêné et ça passera.

    « J’aime les contrastes de son visage. »

    Mes deux amis me regardent sans comprendre. Je dois avouer que je suis moi-même un peu perdu. Mais où est-ce que j’ai été pêcher un truc pareil ? Et pourquoi est-ce que je suis incapable de faire simple ? C’est vrai quoi j’aurais pas pu me contenter de parler de sa belle gueule (oui Potty a une belle gueule) ou de son sourire renversant (oui Potty a un sourire renversant) ? Non ça aurait été beaucoup moins drôle. Et maintenant il faut que je me débrouille avec cette histoire de contrastes qui sort de je ne sais où. Bon réfléchit Dray, si tu as dit ça c’est que tu dois bien le penser quelque part au fond de ta petite tête d’amoureux des complications.

    « Drake mon ami, aurais-tu l’amabilité de développer ta pensée ? demande Blaise. Parce que là c’est pas qu’on n’y comprend rien du tout mais presque. »

    Je me doute bien et si je savais comment je me ferais un plaisir d’éclairer votre lanterne mais là il faudrait déjà que j’éclaire la mienne et ça ne semble pas décidé à arriver gentiment. Bon ben on va jouer le retour de l’improvisation (pas que ça m’ait porté bonheur jusque là mais j’ai pas vraiment d’autre solutions).

    « Eh bien quand on le regarde, on pourrait jurer en voyant ses cheveux, qu’il vient d’avoir une folle nuit de débauche, mais quand on regarde ses yeux, son sourire, sa manière d’exprimer ses émotions on serait plutôt porté à croire que ce type est l’innocence incarnée. C’est assez adorable je trouve. Et puis quand on pose les yeux sur lui on serait prêt à parier que l’on sait tout de lui tellement il est expressif, mais une grande impression de mystère se dégage quand même de lui, dans certains de ses sourire qui ont l’air trop éclatants ou qui font trop couverture de magazines. C’est ça que j’aime bien dans son visage, on a l’impression d’être en terre connue et en pays étranger en même temps. »

    Je m’arrête ici de peur de gâcher tout ce que je viens de dire. Je suis assez fier de cette impro mais elle me laisse une drôle d’impression, comme un arrière goût dont on ne saurait pas dire s’il est bon ou mauvais.

    « Je suis fière de toi Dracounet. Déclare finalement Pansy. Je retire immédiatement le titre de midinette qui te pendait sous le nez. Bon je pense que tu es sérieux quand tu nous dit que tu te poses des questions sur tes sentiments envers Potter et que ce n’était pas juste une blagounette du matin. Maintenant il va falloir que je m’assure que ce n’est pas juste un caprice du gosse pourri gâté qui se cache au fond de toi.  

    -Parce que tu ne me croyais pas jusque là ? Et c’est quoi cette histoire de caprice ? je demande un peu surpris apparemment ça ne va pas être si facile que je ne le pensais.

    -Drake tu as l’esprit bien trop tordu pour qu’on prenne tout ce que tu nous dit comme étant parole d’Evangile. Tu nous as trop souvent fait tourner en bourrique pour qu’on te croie du premier coup maintenant. Répond Blaise avec un hochement de tête entendu à Pansy. (Sympas les copains on sent qu’il font confiance ces deux là).

    -Je me sens outré que vous ne me pensiez pas plus honnête sur les choses importantes.

    -Dracounet la dernière fois tu nous a fait croire que tu t’étais rendu compte que l’art floral était la plus noble des activités et que tu voulais abandonner l’informatique pour y consacrer ta vie.

    -Je persiste à dire que j’aurais été très sexy en petit tablier vert au milieu des fleurs rares et délicates.

    -Moui passons. Je vais te poser une dernière question concernant Potter et après ça nous verrons si nous devons t’aider ou non. Dis moi qu’est-ce que tu n’aimes pas chez lui ? »

    Je crois que je vais tuer Pansy et ses questions à la con. Mes projets tomberont à l’eau mais au moins ça me détendra. Non mais qu’est-ce qu’elle cherche à faire ? En quoi ça peut l’aider que je lui dise tout ce que je n’aime pas chez notre superstar ? Et puis il y a trop de chance que je me trahisse pour que j’accepte de répondre.

    « Je déteste qu’il ait arrêté de me regarder. »

    Il faut croire que mon corps a décidé de s’occuper tout seul de la suite des évènements sans se soucier de ce qu’en pense ma tête, parce que je n’avais absolument donné mon accord pour dire une chose pareille. Mais c’est pas grave maintenant je vais me taire et mon corps va obéir, n’est-ce pas ? Qui c’est qui commande ici, hein ?

    « Je déteste qu’il ait mis fin à tout ce qu’il y avait entre nous. (Visiblement ma tête a perdu le contrôle de la situation). Que ses yeux si vivants ne soient remplis pour moi que d’indifférence. Que sa voix soit vide quand il me parle. Qu’il n’y ait entre nous rien d’autre qu’une ancienne rivalité passée à la trappe par sa faute. Ce que je n’aime vraiment pas chez lui c’est toutes ces choses que je ne connais pas et que je sens bien présente en lui prête à sortir. Voilà tout ce que je n’aime pas chez lui. »

    Ma bouche se décide enfin à arrêter de parler. Et je baisse les yeux vers mon café qui doit être bien froid maintenant. Je ne sais pas ce qui me choque le plus : d’avoir dit une chose pareille ou de savoir qu’elle est vraie ? Mais qu’est-ce qui tourne pas rond chez moi ? Comment est-ce que je peux penser une chose pareille ? Je ne ressens pourtant rien de spécial pour Potter, à part de la curiosité et toute cette histoire n’est qu’un prétexte pour que mes amis m’aident à me rapprocher de lui. D’ailleurs ça a plutôt bien marché puisque Pansy s’exclame après s’être remise du choc (eh oui moi je suis censé être en accord avec moi-même quand je dis des truc pareils mais eux ils étaient pas vraiment préparé) :

    « Ok mon chou. Y a pas de doute tu es amoureux.

    -Qui ? Moi ? (Je crois que mon plan a un peu trop bien marché si elle en vient à dire un truc pareil, parce que je ne suis certainement pas amoureux de ce gars !)

    -Non le Pape. Bien sûr toi ! Et comme c’est la première fois que ça t’arrive on va t’aider.

    -Et pourquoi je devrais moi ? demande Blaise visiblement pas très motivé.

    -Parce que sinon je te le ferais amèrement regretter et je peux te promettre que tu n’as pas envie que ça arrive. »

    Je savais que ça se passerait (presque) comme ça. Blaise a toujours détester se mêler de mes affaires sentimentales depuis qu’un de mes ex lui a envoyé son pied dans les bijoux de familles pour nous avoir présenter l’un à l’autre (dois-je préciser que je n’avais pas été très correct avec lui ?). C’est pour ça que j’avais besoin de Pansy je n’aurais jamais réussit à le convaincre tout seul.

    « Et puis, continue-t-elle avec un sourire malicieux, tu as plus de chance que moi de réussir à rapprocher ces deux là.

    -Qu’est-ce qui te fais dire une chose pareille ? (C’est vrai qu’est-ce qu’elle veut dire ? Saurait-elle quelque chose que je suis censé ignorer ?)

    -Simplement le fait que moi je ne sors pas avec Ronald Weasley.

    -MAIS COMMENT TU SAIS ÇA TOI ???? (ça c’est Blaise)

     -DE QUOI ????? (ça c’est moi) »

    Notre cri quasi simultané attire les regards surpris de toutes les personnes présentes dans le réfectoire. Il faut dire que nous sommes plutôt calme d’habitude alors un double pétage de plomb ça doit surprendre. Certains se ont même commencé à se lever de leur chaise pour venir voir si notre amis n’avait pas besoin de protection. Pansy à moitié morte de rire leur fait signe de retourner à leurs corn flakes. Elle a l’air particulièrement fière de son coup, pour une fois que c’est pas elle qui rate de peu l’arrêt cérébral (moi ça m’arrive bien trop souvent j’ai décidé d’arrêter d’y faire gaffe).

    « Alors j’avais raison. J’en étais pas sûre mais j’avais des doutes après avoir vu que tu écrivais son prénom dans la marge de tes cours. Et puis quelque temps plus tard, j’ai remarqué que Weasley disparaissait souvent peu de temps après toi quand tu quittais le réfectoire ou tout autre lieu commun quand vous y étiez tous les deux.

    -Et moi qui pensais que personne ne s’en était aperçu. Bon ok j’aiderai Dray mais ne me demandez pas de miracle, je vous rappelle que Potter sort avec Jedusort. Déclare mon ami.

    -Et tu crois que Dracounet n’est pas capable d’évincer ce gars du cœur de Potter ?

    -Je pense que tout est possible, il se peut que Drake réussisse à le tirer des bras de ce mec. Répond Blaise. Ce serait même peut-être le mieux qu’il puisse lui arriver. Ajoute-t-il pour lui-même et je ne comprend pas vraiment ce qu’il a voulu dire.

    -Oh mais mon ami Blaise, ne crois pas que tu vas t’en tirer si facilement. Je te suis effectivement très reconnaissant de ton précieux soutient mais je suis curieux de savoir certaines petites choses. Par exemple, depuis quand tu sors avec ton rouquin et pourquoi tu ne nous en a pas parlé.

    -Oh tient la cloche sonne ! Il faut qu’on se dépêche si on ne veut pas être en retard en cours.

    -Eh ne te sauve pas comme ça ! On veut savoir et on saura d’une manière ou d’une autre ! Je te préviens je peux être très sournois quand je m’y met et ce n’est pas notre charmante rousse qui m’en empêchera.

    -Je n’en doute pas mais présentement j’ai plus peur de McGo que de toi. On en reparlera plus tard. »

    Pansy et moi réalisons alors que nous avons effectivement mathématique en première heure et qu’il ne vaut mieux pas traîner. Nous nous dépêchons de prendre nos sacs et de nous rendre en classe, accordant ainsi un petit répit à notre ami. Mais il ne perd rien pour attendre, nous le cuisinerons ce soir.

    Non mais je rêve ? Non seulement je n’ai pas pu cuisiner mon métis préféré mais en plus Pansy s’est rangée de son côté pour le laisser partir roucouler tranquille ! Je suis frustré. J’en ai marre des mystères ! Pourquoi personne ne veut me donner de réponse ?

    « Du calme Dracounet. Tu n’allais quand même pas l’empêcher d’aller voir son petit ami simplement pour savoir le fond de cette histoire ?

    -Si je réponds que non tu m’autoriseras à le retenir la prochaine fois ? Franchement pourquoi je me retrouve à bosser à la bibliothèque alors que je pourrais être en train d’écouter le fabuleux récit des amours secrètes de Blaise ?  

    -Arrête de râler ! Je suis sûre qu’en ce moment il est en train de plaider en ta faveur pour que Weasley te laisse voir son ami.

    -Eh ben j’espère que je devrais pas le remercier de la même manière qu’il est probablement en train de le convaincre. »

    Mon amie rie à ma remarque et me balance un bout de papier froissé à la figure en guise de réprimande. Je n’ajoute rien de plus et décide d’aller me coucher. (La bibliothèque ferme tard dans notre lycée).

    J’ai à peine parcouru la moitié du chemin, qu’un grand roux me rattrape et m’arrête brusquement.

     « Malfoy je dois te parler.

    -Que puis-je pour toi Weasley ? (Je retiens de justesse une remarque sarcastique, c’est quand même au copain de mon meilleur ami que je parle, un peu de respect.)

    -Est-ce que c’est vrai ce que m’a dit Blaise ? Tu es amoureux de Harry ?

    -(Mais pourquoi je dois répondre à une question pareille ?) Il semblerait oui. (Laissons un peu de place au dénis je vous pris)

    -Super ! Viens dans la vieille salle de réunion demain après les cours, on t’aidera. Bonne nuit. »

    Et le voilà qui repart aussi vite qu’il est arrivé me laissant planté dans le couloir complètement perdu.

    C’est quoi ce bordel ? Depuis quand Weasley trouve super que je sois amoureux de son pote ? Est-ce qu’il a réalisé que c’était bien de moi, Draco Lucius Malfoy, qu’il s’agissait ? Il est censé vouer une haine viscérale à tous les Malfoy, et moi je suis censé mépriser chaque membre de la ribambelle des Weasley (avec une exception pour celui qui se trouve en face de moi tant qu’il fera le bonheur de mon ami). C’est comme ça que nos familles se sont toujours comportées et on s’en portait pas plus mal. Et là il veut m’aider ! D’ailleurs c’était quoi ce « on » ?

    Oh et puis merde ! Je comprendrais demain, là je vais me coucher. Mon objectif du jour : réussir à dormir cette nuit. C’est parti Dray! Tu peux le faire !

    Le jeune homme s’assit dans le lit, ramenant ses jambes contre son torse. La pièce était sombre, seule la lueur de la lune passant entre les rideaux amenait un peu de lumière. Il observa l’homme qui dormait à ses côtés. Totalement nu, il était étendu sur le dos, la partie basse de son corps cachée par le drap de soie blanc. Il était plongé dans un profond sommeil, le visage et les muscles complètement détendus. Sur son torse pendait une épaisse chaîne d’argent soutenant un pendentif où un serpent entourait ses anneaux autour d’une croix chrétienne et dardait ses yeux sur tout éventuel spectateur, le défiant de s’attaquer à ce qu’il protégeait.

    Le jeune homme alluma une cigarette et commença à fumer maudissant ses mains de trembler de la sorte. Il se sentait arriver à bout, et il n’était pas sûr qu’il aurait la force de continuer quand ce moment viendrait. Il porta à nouveau son regard sur celui qui était étendu à ses côtés. Ce serait si simple de tout arrêter maintenant et tellement moins dur. Mais il savait que ce n’était pas possible, qu’il n’en était pas capable, qu’il n’en avait pas le droit.

    Ses mains tremblèrent un peu plus fort et une larme silencieuse coula sur sa joue. Le désespoir s’emparait peu à peu de son être et il ne savait plus quoi faire pour s’en sortir. Comme chaque soir, il attrapa l’objet qu’il cachait habilement sous le sommier et le serra contre lui. Comme chaque soir, il l’observa longuement se demandant si cette fois sa rage et son désespoir seraient plus forts que sa raison et s’il aurait l’usage de cet objet qui pesait dans ses doigts. Il se demanda qui de lui ou de son compagnon bénéficierait de cet usage s’il en arrivait là. Mais comme chaque soir, il finit par replacer soigneusement la chose à sa place. Ce ne serait pas ce soir. Il ne pouvait pas se le permettre. Pas encore.

    Il se détestait de ne pouvoir tout arrêter d’une manière ou d’une autre, de devoir jouer cette comédie partout où il allait, avec chaque personne qu’il connaissait. Si l’homme à côté de lui savait ce qu’il avait en tête, que penserait-il ? Que ferait-il ? Si les gens qui pensaient le connaître savait ce qu’il faisait, comment réagiraient-ils ? Est-ce qu’il allait finir par se faire haïr de tous comme il se haïssait lui-même ?      

    Il écrasa sa cigarette contre un pied du lit et laissa tomber sa tête sur ses genoux répétant une phrase à voix basse comme une prière adressée à un Dieu que lui seul connaissait :

    « Pitié. J’ai besoin que quelqu’un m’aide. »

A suivre...

Oyez population manyficienne, l'auteur à besoind de vos conseils avisés. Pas pour sa fic (non ça pour l'instant elle s'en sort toute seule) mais pour l'aider à choisir le costume qu'elle portera à sa soirée déguisée du 31 décembre parce  qu'elle a pas la moindre idée de ce qu'elle va porter donc elle remerciera  chaleureusement tout conseil même  si bizarre ou irréalisable.

Merci de m'aider (alors qu'à la base vous êtes pas vraiment là pour ça)

Bisous et à bientôt