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Papas
Par KalySo
Gundam Wing/AC  -  Romance/Surnaturel  -  fr
9 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     2 Reviews    
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Troisième Mois: Juin

Troisième Mois: Juin

"Duo? Duo dépêche-toi, tu vas être en retard!"

"I’m coming! T’as pas vu ma casquette?"

"Sur le canapé du salon."

"Thanks, Kitty-Kat!"(1)

Duo sauta les dernières marches de l’escalier et Quatre retint son souffle. L’atterrissage tout en souplesse lui fit relâcher la pression. Il n’aimait pas le voir jouer les casse-cou dans son état.

Cinq minutes plus tard et une casquette retrouvée, ils sortaient de la grande demeure Winner et montaient en voiture, Quatre derrière le volant (2) Il démarra et prit la direction du centre-ville.

Un profond silence régnait dans l’habitacle. Quatre ne fit rien pour engager la conversation. Il voulait que Duo se livrât, lui avouât pourquoi il l’avait appelé en pleine nuit six semaines auparavant, désespéré? Pourquoi il refusait de retourner vivre à Tokyo? Et surtout pourquoi Heero était parti?

Depuis le départ du japonais, l’américain ne riait plus, ne souriait même plus. Sauf lorsqu’il était question du bébé. Ce bébé. Une magnifique « erreur de la nature » qui était bien la seule chose à pouvoir lui redonner le sourire et à le faire babiller pendant des heures…

Perdu dans ses pensées, le jeune arabe n’entendit pas la question de son meilleur ami.

"Excuse-moi, Duo. Tu peux répéter?" Je n’écoutais pas.

"Je te demandais où tu m’emmenais."

"Chez le Docteur Piétri."

"Euh… oui! Et alors?" l’encouragea Duo.

"C’est une gynécologue."

"Quoi?"

"Une gynécologue", répéta le blond. "Tu vas passer ta première échographie."

"Mais pourquoi? Enfin, je veux dire: ça va me servir à quoi? Je sais qu’il est là, je vois pas ce qu’on peut faire d’autre."

"Toutes les femmes enceintes sont suivies par un gynécologue qui s’assure du bon développement du fœtus et du déroulement normal de la grossesse."

"Peut-être, mais le fait que je sois un homme risque de pas mal la déstabiliser."

"Ne t’inquiète pas. C’est une amie de fac de Sally", lui apprit Quatre, comme si ceci expliquait cela.

Duo haussa un sourcil et se renfonça dans son siège. Le silence retomba, plongeant les deux amis dans leurs pensées.

* * *

Ils pénétrèrent dans la salle d’attente et s’assirent côte à côte sur un canapé jaune paille. Duo observa la pièce: des affiches de publicité pour de la nourriture pour bébés, des photos de fœtus à différents stades de leur développement, des fauteuils et des chaises alignés le long de chaque mur. Tous occupés. Par des femmes. Enceintes.

Une porte que l’on ouvre fit sursauter Duo. Un jeune couple sortit de la pièce voisine, suivi d’une femme de l’âge de Sally au visage calme et avenant. Elle plut immédiatement aux deux anciens pilotes. La jeune femme enceinte se retourna, affichant ainsi un ventre très proéminent. Duo agrippa le bras de Quatre qui le rassura:

"Ne t’inquiète pas, elle est au terme de sa grossesse. Elle devrait accoucher bientôt, sans doute de jumeaux."

"Des jumeaux!" paniqua Duo. "Et si j’attendais des jumeaux? Non mais j’ai pas envie de ressembler à une baleine pendant les six prochains mois!"

Cette remarque lui attira les regards meurtriers des femmes présentes dans la salle et celui navré de Quatre. Il allait répliquer, mais la femme en blouse blanche l’en empêcha:

"Duo Maxwell?"

"C’est moi", répondit l’intéressé.

"Suivez-moi, s’il vous plaît."

Il obéit et Quatre lui emboîta le pas. La femme médecin n’objecta pas. Sally l’avait prévenu: la situation risquait d’être délicate et certains sujets étaient à éviter, notamment l’identité du second conjoint.

Le cabinet était une pièce chaleureuse grâce aux tons ocres des murs et à la douce musique qui y résonnait. Les deux jeunes hommes s’assirent sur les sièges face à la doctoresse qui se présenta:

"Bonjour, je suis le Docteur Hélène Piétri et je vous suivrai tout au long de votre grossesse. Pour commencer, je vais vous demander quelques renseignements généraux sur vous et votre santé, puis nous passerons à l’échographie. Cela vous convient-il?"

Duo n’en menait pas large: la franchise de la femme le déconcertait, tout comme le fait qu’elle ne semble pas étonner qu’il soit un homme. Il finit par acquiescer, hésitant.

"Bien. Je vous demanderai donc vos nom, prénom, âge, date et lieu de naissance, adresse et numéro de téléphone, groupe sanguin et rhésus."

"Maxwell, Duo. Vingt ans. Né en AC180 sur L2. Je réside actuellement à la résidence Winner. Je vous donnerai mon numéro de portable. Groupe B, rhésus positif."

"Merci. C’est votre première grossesse, n’est-ce pas?"

"Et sûrement la dernière", acquiesça sombrement Duo.

"C’est ce que me disent toutes mes patientes et dans les trois ans qui suivent, je suis sûre de les revoir à 90 pour 100!"

"Dans ce cas, je ferai parti des 10 pour 100 restants."

Le ton dur employé surprit la doctoresse. Elle se pencha en avant, posant ses coudes sur le bureau.

"Vous savez, une grossesse n’est pas une fatalité. Elle n’est pas toujours facile ni agréable, mais la naissance est une délivrance qui marque le début d’une ère nouvelle. Et, si je peux me permettre, vous ne seriez pas là aujourd’hui si vous ne désiriez pas cet enfant."

Duo tilta: elle avait raison. Il voulait cet enfant. C’est même pour ça qu’il était parti. Qu’il l’avait quitté. Alors oui, il aurait cet enfant. Pour se souvenir de lui!

"Bien", répéta le Dr.Piétri. "Passons à l’échographie."

D’un geste de la main, elle lui intima de s’allonger sur la table derrière lui. Duo obéit et releva son tee-shirt, dévoilant son ventre musclé et encore plat (3) La gynécologue y étala un gel froid et transparent (4) et Duo frissonna. Quatre vint s’asseoir sur un tabouret à sa gauche et ils fixèrent tous deux l’écran noir accroché au mur. Hélène appliqua l’émetteur d’ultrasons sur la zone gélifiée du ventre de l’américain et l’écran noir se nuança de gris et de blanc.

Une forme vaguement humanoïde apparut et Duo poussa un cri de surprise.

"C’est… c’est mon bébé?"

"Oui, c’est votre bébé."

"Co… comment va-t-il?" (5)

"Parfaitement bien. Regardez", désigna-t-elle sur l’écran, "on voit nettement les contours de la tête, les deux bras et les deux jambes. Son crâne a une bonne circonférence et sa colonne vertébrale est bien droite."

Duo suivait des yeux le trajet du doigt de la femme. Son cœur battait à tout rompre. Son bébé. Il était bien là et il était magnifique.

« Dommage que tu ne sois pas là, Hee-chan » pensa-t-il amèrement.

Soudain, un bruit assourdissant emplit la pièce. Inquiet, Duo demanda ce qu’il se passait.

"Ne vous en faites pas. J’ai branché le monitoring. Ce que vous entendez c’est son cœur."

"Son cœur? Mais il bat beaucoup trop vite!"

"Non", le contredit Quatre. "C’est tout à fait normal. Le cœur d’un fœtus bat à plus de 200 pulsations par minute. Il ne faut pas t’inquiéter."

Rassuré, Duo posa alors la question qui le taraudait depuis qu’il avait appris sa grossesse :

"Est-ce que l’on peut connaître son sexe?"

"Non, c’est un peu trop tôt. Le sexe ne sera visible que le mois prochain."

"Oh! Tant pis", lâcha Duo, déçu.

"Voulez-vous des photos de l’échographie?" lui proposa la doctoresse pour lui remonter le moral.

"Oui, bien sûr!"

L’image disparut de l’écran et le Dr.Piétri tendit à Duo une feuille de sopalin.

De retour autour du bureau, le natté avait retrouvé son sourire joyeux et Quatre s’en réjouit. La gynécologue termina de remplir le compte-rendu d’examen et tendit un petit dossier à Duo. Son nom était inscrit dessus et il contenait les photos de l’échographie et toutes les données les concernant, lui et l’enfant.

"A chacun de vos rendez-vous, vous devrez apporter ce dossier de suivi. Il contient tous les renseignements nécessaires à n’importe quel médecin pour qu’il vous examine sans risque."

Elle se leva et les raccompagna à la porte.

"Je vous souhaite une bonne grossesse et vous revois dans trois mois. Au revoir messieurs."

Le natté et le blond lui rendirent son salut et retournèrent à la voiture. Quatre garda le silence, trop heureux du retour du babillage de son meilleur ami.

"Dis Kitty-Kat?" demanda timidement Duo.

"Oui."

"Tu crois que Heero reviendra un jour?"

Trop surpris d’entendre ce prénom que Duo lui-même ne prononçait plus depuis six semaines, Quatre ne répondit pas immédiatement.

"Je n’en sais rien Duo", avoua-t-il franchement (6) "Je ne sais même pas pourquoi il est parti…"

"Il avait peur", le coupa l’américain.

"Peur? Mais de quoi?"

"Du bébé. Il avait peur que j’aime plus le bébé que lui."

"Mais c’est ridicule!" s’écria l’empathe.

"C’est ce que je lui ai dit", assura Duo, "mais il est quand même parti. C’est pour ça que je t’ai appelé cette nuit-là: j’étais totalement désespéré! De plus, je craignais…que Shinigami ne revienne."

"Comment cela?" s’inquiéta Quatre.

"Et bien…après ma première dispute avec Heero, celle de l’année dernière, mon « côté sombre » est ressorti. Et il est réapparu à l’hôpital le mois dernier, après que j’ai appris que j’attendais un enfant. En réalité…à chaque fois que je me disputais avec Heero, il ressurgissait. Et dans ces moments-là, je préfère pas être seul: on sait jamais ce qu’il est capable de faire."

Un silence gêné retomba dans l’habitacle. Les révélations de Duo sur la fréquence des apparitions de Shinigami inquiétaient Quatre. Il devrait le surveiller. Mais il était content que son meilleur ami ait retrouvé le sourire.

"Je pense que Heero reviendra", assura-t-il. "J’en suis même certain" (7)

Rassuré, Duo lui lança un gigantesque sourire et recommença à babiller à propos de couches, de biberons, de tapisseries à nounours et de prises de courant à sécuriser (8)

* * *

Deux mois. Quand on y pense, c’est rien. Mais quand on les vit, on pourrait croire à une éternité.

Heero avait traversé le Japon, franchi le Pacifique, relié Los Angeles et Washington à moto, vogué jusqu’à Paris pour finalement escalader l’Everest et s’arrêter dans un vieux monastère bouddhiste au fin fond du Tibet.

Mais cela n’avait servi à rien.

Duo lui manquait: ses yeux semblables à deux lagons, sa natte obsédante, ses éclats de rire, ses mains, ses caresses, ses soupirs, ses cris…

Heero était arrivé à Djakarta depuis moins de trois jours, et il commençait déjà à tourner en rond. Le visage de Duo hantait chacune de ses minutes. Il décida d’aller visiter la ville.

Au détour d’une rue, une scène le fit s’arrêter. Une petite fille d’environ quatre ans pleurait: elle était tombée de son tricycle et son genou était écorché. Heero vit un homme s’approcher et la prendre dans ses bras. La fillette se lova dans ses bras et ils s’éloignèrent soigner ce petit bobo.

Cette scène débordait de tendresse et d’amour, si bien que Heero se sentit jaloux. Il n’aimait pas ce sentiment, synonyme de trop de mauvais souvenirs. Mais il lui permit néanmoins de se rendre compte d’une chose, d’un fait.

Il souhaitait être père.

Cette réalité le frappa plus durement que n’importe quelle balle. Il souhaitait être père, et il allait le devenir.

Le seul problème, c’est qu’il avait très certainement gâché sa seule chance de l’être aux côtés de la personne qu’il aimait le plus au monde.

Plus déterminé que jamais, Heero retourna au motel où il avait élu domicile depuis son arrivée dans l’archipel indonésien. Il se connecta au réseau de renseignement mondial des Preventers. En moins de cinq minutes, il trouva ce qu’il cherchait, rassembla ses affaires et enfourcha sa moto, direction l’aéroport le plus proche.

* * *

Duo était allongé sur une chaise longue à l’ombre d’un parasol. Le soleil tapait fort en ce début d’été. Un cocktail à la main, il rêvassait comme souvent ces derniers temps.

« Qu’est-ce que je vais faire si Hee-chan ne revient pas? Je peux pas retourner à Tokyo, la maison est à lui. Mais je peux pas non plus rester éternellement avec Quatre et Trowa, je risque de leur taper sur le système à la longue. Il va falloir que je me trouve un appart’. »

L’américain poussa un soupir de découragement. Il posa sa main libre sur son ventre qui commençait à s’arrondir légèrement. Déjà, ses jeans les plus moulants ne lui allaient plus.

« Qu’est-ce qu’on va devenir tous les deux, hein? »

Il reposa son verre et se leva. Quatre n’allait pas tarder à rentrer et Trowa suivrait. Duo avait décidé de faire le dîner ce soir (9)

Il se retourna et retomba sur la chaise longue de surprise. Devant lui se tenait un homme qu’il ne connaissait que trop bien. Un homme avec qui il avait passé les cinq dernières années. Devant lui se tenait…

"Heero?"

Il se tenait sur le seuil de la porte-fenêtre. Ses yeux remplis d’amour et d’appréhension fixaient Duo comme pour rattraper tous ces matins perdus. Il semblait incapable de prononcer le moindre mot. Duo s’en chargea:

"Heero qu’est-ce que tu fous là?"

Pour seule réponse, le japonais se jeta sur lui, le renversant sur la chaise longue, et s’empara de ses lèvres dans un langoureux et possessif baiser.

D’abord surpris, Duo répondit. Il ouvrit les lèvres et la langue de Heero s’y faufila. Elle titilla son palais, lui envoyant des ondes de plaisir dans tout le corps. Ses mains commencèrent à explorer son torse, le chatouillant au niveau des côtes. A son tour, il fit entrer sa langue dans la bouche de Heero. Mais il ne bougea nullement ses mains.

Finalement, Duo se rendit compte de ce qu’il faisait. Il ouvrit les yeux, posa ses mains sur la poitrine du japonais, plaça son pied au niveau de ses abdominaux et le repoussa violemment.

Heero se retrouva sur les fesses, un Duo fou de rage debout devant lui, les yeux remplacés par des mitraillettes.

"Non mais ça va pas? Tu te crois où? Tu débarques, comme ça, après deux mois de silence radio et tu me sautes dessus comme s’il ne s’était rien passé! Tu pensais quand même pas que j’allais t’accueillir à bras ouverts… Bon okay, c’est ce que j’ai fait, mais tu m’as un peu pris par surprise, sans mauvais jeu de mots! Qu’est-ce que tu croyais? Que je t’attendais désespérément comme une femme attend son mari parti à la guerre? Et bien, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude!"

Il s’arrêta, respira un grand coup et posa son regard sur l’homme assis par terre. Heero n’avait pas bougé et le regardait l’air penaud, honteux. Il se leva et resta debout sans bouger.

Pendant cinq bonnes minutes, ils se regardèrent dans le blanc des yeux. Puis Heero parut recouvrer la parole.

"Duo, j’aimerai que tu écoutes ce que j’ai à te dire. C’est très important et…"

"Et pourquoi je t’écouterai?" demanda l’américain d’un ton mordant.

"Pour me permettre de m’expliquer."

"D’accord, je t’écoute."

Heero acquiesça mais lui fit signe de se rasseoir. Duo obéit et le regarda se balancer d’un pied sur l’autre. Finalement, il se lança:

"Duo, je sais que je tu m’en veux, et tu as parfaitement raison. Laisse-moi juste te dire ce que j’ai à te dire, puis je partirai."

Face à l’approbation de l’américain, Heero poursuivit:

"C’est la seconde fois que je te fais souffrir et je n’espère pas que tu me pardonnes. Si je suis ici, c’est pour te dire que je ne peux pas vivre sans toi. Ces deux mois ont été bien pires que tout ce que j’ai pu endurer entre les mains de OZ. J’ai cru devenir fou! Et puis, d’un coup, ce fut le déclic: cette petite fille qui pleurait et son père qui l’a consolée. J’étais jaloux de cet homme car j’aurais voulu être à sa place. J’aimerai vivre ce qu’il a vécu avec sa fille. Je désire que nous ayons cet enfant ensemble. Ensemble nous avons apporté la paix sur Terre, ensemble, nous avons conçu cet enfant et ensemble je voudrais que nous l’élevions, le bercions, le consolions et le guidions. Je voudrais le voir grandir à tes côtés. Maintenant, si tu préfères que je m’en aille, je comprendrai" (10)

Heero baissa les yeux et attendit que la tempête éclatât. Mais rien ne vint. Il releva la tête et vit Duo sourire tendrement. Il ne sut comment réagir.

"Je suis heureux que tu aies changé d’avis, Hee-chan. Mais mesures-tu le mal que tu m’as fait? D’accord, tu es parti sans crier gare, mais tu aurais au moins pu me faire parvenir de tes nouvelles. Je me suis fait un sang d’encre! Et puis, c’est bien beau de demander pardon, mais qui me dit que tu ne risques pas de repartir du jour au lendemain? Et là, je serai comme un con!"

"Duo, je suis sincèrement désolé et…"

"Je ne sais pas si je pourrais un jour te pardonner", le coupa le natté, "mais j’accepte de recommencer quelque chose avec toi. Seulement, c’est ta dernière chance. Il n’y en aura pas d’autre. Ne la gâche pas."

Heero mit quelques secondes à assimiler l’information. Duo acceptait de recommencer? Duo l’acceptait? Laissant éclater sa joie, le japonais saisit le natté par la taille et le fit virevolter à bout de bras avant de le ramener contre lui.

Torse contre torse, ils savourèrent le contact et la présence de l’autre. Puis tendrement, presque timidement, ils échangèrent un long et amoureux baiser.

Ils se séparèrent, essoufflés et Duo sourit.

"Juste une chose Hee-chan."

"Oui", s’inquiéta le brun.

"Ne me fais plus stresser comma ça, c’est pas bon pour le bébé!"

Les deux amants échangèrent un regard amusé et éclatèrent de rire.

* * *

"Quatre?"

"Oui."

"C’est bien la moto de Heero qui est garée dans l’allée?"

"Oui."

"C’est bien, alors."

Le français enlaça le petit blond et ils regardèrent leurs amis rire. Ils étaient soulagés: tout rentrait dans l’ordre.

Tsuzuku

(1) Z’avez cru que c’était Hee-chan, hein? PER-DU!
(2) Duo ne conduit pas. J’ai remarqué que les femmes enceintes ont toujours des accidents. Exemples: 1) ma belle-mère: deux en cinq mois, mon père était furax, surtout que c’est la Mercedes qui a tout pris! 2) ma tante: glisse dans la douche, tombe d’un échafaudage…Résultat: allongée sept mois sur neuf!
Conclusion: bonjour la famille
(3) Bavez les filles!
(4) Pas de pensées perverses, merci!
(5) Il bafouille! C’est l’émotion…
(6) Moi je sais! Moi je sais!…
(7) Moi je sais! Et j’vous le dirai pas! Niark, niark niark!
(8) Il anticipe. Papa-gâteau, va!
(9) On va dire que la cuisinière est en congé, OK?
(10) Bah dis donc! Quand il commence, on peut plus l’arrêter!

 

Achevée le 22 janvier 2004. Dernière modification le 1er mai 2005.

 
 
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