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au 31 Mai 21 :
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Parler d'nos vies.
Par Kendall-R , Naoky
Harry Potter  -  Romance/Amitié  -  fr
18 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 8     Les chapitres     19 Reviews    
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Chapitre 8

Un petit mot de Nao pour commencer ce chap' !

« Bonjour à tous !

Et nous voila déjà au chapitre 8, autant vous dire que j’ai explosé mon record d’écriture là ! Certes les chapitres sont courts, mais ça nous fais très plaisir que notre fiction vous plaise pour l’instant. Sur les différents sites où elle est posté, nous avons eu que des bons retours et ça fait très plaisir ! (ainsi que quelques remarques que nous essayons de corriger au fur et à mesure, donc n’hésitez pas)

Je trouve que ce chapitre reflète parfaitement le changement radical de comportement de Draco et nous aimerions grandement avoir votre avis ! Harry aussi est plus mature et j’avoue adorer les caractères aussi matures de nos deux petiots ! Qu’en pensez-vous ?

Coécriture avec Kendie / Les personnages sont pas à nous (sisi jvous jure) / Merci à Grimm pour nettoyer les poussières derrière nous (un travail ingrats, mais elle nous aime alors bon…)

Bonne lectuuure !! »

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Les jours étaient passés assez rapidement depuis qu’il était revenu. Certes cela ne faisait que cinq jours mais ils étaient passés à grande vitesse, particulièrement ce dernier qu’il avait allégrement fini au fond d’un verre d’alcool. Il s’était réveillé avec une gueule de bois, forcément, et se félicitait encore maintenant de n’avoir jamais arrêté les potions. Ce devait bien être la plus utile des matières. La magie en elle-même était certes intéressante, passionnante, mais elle était loin d’être utile, les moldus s’en sortait très bien sans et même si elle était bien pratique pour beaucoup de choses, ils surmontaient les étapes sans cela et, au fond, Draco les admirait. Après tout, ils passaient des heures dans des avions ou des trains là où chez eux, le voyage ne durait que quelques secondes, ils portaient eux même leurs affaires et surtout, ils évoluaient rapidement, la technologie tout cela, ils l’inventaient sans l’intervention de la magie –enfin il n’en savait rien mais le supposait. Eux grandissaient avec la magie comme avantage, mais il se rendait compte que cet avantage qu’il prônait tant quelques années auparavant, n’était en réalité qu’un masque à la beauté de beaucoup de chose. Les pyramides Mayas ou Egyptiennes ne s’étaient pas construites en un tour de magie mais bien à la force et la sueur des hommes, même si les conditions n’étaient pas des plus civilisées, il l’admettait. La magie n’était donc, qu’à son humble avis, un petit plus loin d’être nécessaire. Oui il avait changé, il l’admettait et cela le faisait doucement sourire.

En revanche, il admettait sans gêne que les potions représentaient un avantage certain, même si les moldus ne s’en sortait pas trop mal pour les maladies, les potions étaient quand même diablement utiles dans des moments comme celui-ci, autrement dit, celui où sa tête le lançait comme si un hippogriffe y était enfermé. Il avait donc pris sa potion avec un soulagement certain et s’était tranquillement posé sur son canapé, télé allumée, café et viennoiseries sur un plateau. Il comata longtemps devant sa télé, fixant avec intérêt les émissions qui y passaient. Etrangement, il s’était grandement épris de cet ustensile moldu –tellement plus pratique que la gazette. Et puis il fallait dire qu’ils étaient comiques tout ces gens qui y passaient.

Draco était résolu à passer une journée tranquillement chez lui. Il n’avait de toute façon pas l’intention de s’afficher plus à la Gazette et il n’avait, de plus, pas un air très frais sur le visage. Mais il fut pourtant dérangé peu après midi lorsqu’on sonna à sa porte. Inquiet, il s’était habillé d’un tee shirt simple et d’un jean noir en quatrième vitesse et s’était présenté à la porte, sûr d’y trouver Blaise. Mais ce ne fut pas son ami sur qui il tomba mais bien un employé du ministère. Comment avait-il trouvé ce lieu était sa question première mais il ne la posa pas. C’était le ministère et ces gens-là semblaient simplement tout savoir.

« - Draco Malfoy ?
- Lui-même… Il haussa un sourcil, avait-il tant changé pour qu’on s’assure de son identité ou bien était-ce une formalité obligatoire ?
- Neal Henry du département d’auror, je dois vous poser quelques questions… »

Nouveau haussement de sourcil de la part du blond. Perplexe, il laissa entrer l’homme chez lui, se demandant à nouveau de quels crimes on l’accusait injustement. Il observa le dénommé Henry s’installer sur le fauteuil du salon et prit place face à lui, dans une posture plus ou moins digne. Il n'avait rien perdu de la célèbre prestance de la famille Malfoy, son attitude générale avait simplement changé, plus douce, moins prétentieuse, même  si son regard disait clairement que l’Auror n’était pas le bienvenu.

« - Bien commençons, durant ses six années, avez-vous touché à la magie noire ?
- Pardon ?
- Répondez s’il vous plait.
- Non. Dit-il d’un ton sec.
- Avez-vous parlé avec un mage noir ?
- … Non.
- Vous êtes sûr ?
- Certain…
- Avez-vous utilisé un sort interdit ?
- Toujours pas.
- Avez-vous reparlé à votre père ?
- Pas depuis six ans.
- Votre mère ?
- Pas depuis six ans non plus… Draco grinça des dents et toisa l’homme froidement. Pourquoi ces questions ? Cherchait-il absolument à prouver qu’il n’était rien d’autre qu’un accro à la magie noir ?
- Avez-vous pratiqué des rituels en l’honneur de Celui dont on ne doit pas prononcer le nom ? »

Le blond s’étrangla et fronça immédiatement les sourcils.

« - Vous vous foutez de moi ?!
- Ne vous énervez pas Monsieur Malfoy, c’est le règlement répondit l’homme, un petit sourire sur le coin des lèvres. Draco serra les dents et marmonna.
- Continuez. »

*****

Lorsqu’il reçut la lettre en cette fin d’après-midi, il était complètement avachi dans son canapé, épuisé, agacé et grognon. Il râla presque lorsqu’il dû se lever pour ouvrir à la chouette noire, observant la lettre avec un petit soupir. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas la lire ou ne pas lui parler, mais il avait la sensation que tout ce qu’il faisait en ce moment était une mauvaise idée, revenir à Londres, aller voir Blaise, apparaître ainsi…. Il grimaça et attrapa la lettre, donnant au passage quelques morceaux de nourriture à l’oiseau, le caressant distraitement. Il se demandait tout de même qui pouvait posséder un oiseau pareil, ou même simplement qui était cette personne. Peut-être quelqu’un de normal, un homme dont les seuls soucis étaient sa femme.

Draco soupira encore et s’assit cette fois ci à la table, abandonnant temporairement son canapé. Il ouvrit la lettre et s’étonnant du cachet qu’il pouvait voir, pendant un instant même il revit l’homme qui était venu le voir cette après midi là et il frissonna, s’imaginant que son interrogateur soit l’homme à la lettre avant de finalement se mettre à lire.

Son cœur se serra un peu en lisant les mots sur Blaise, mais il écarta bien vite ses pensées, continuant sa lecture.  Il sourit à ces mots, parcourant l’écriture de l’homme avec un air un peu plus apaisé. C’était étrange qu’il se fasse ainsi consoler par un illustre inconnu et, alors qu’il continuait de lire, il se demanda silencieusement l’identité de l’homme, le connaissait-il, quel âge avait-il ? Beaucoup de questions qui le prenaient. Il bâilla et attrapa son nécessaire à lettre, qui trônait depuis quelques jours maintenant sur la table, et se mit à écrire, ne sachant pas où commencer.
Peut-être par le début.

« Cher Vous »

Il sourit en écrivant ses deux mots, se disant que c’était un peu leur marque de fabrique au fond. Il observa le papier un petit moment avant de finalement se mettre à écrire, c’était un peu son journal intime, quoi qu’il n’en ait jamais tenu.

« Ne vous inquiétez pas, je suis persuadé que cela s’arrangera même si ça mettra du temps. Je pense que je l’ai surtout inquiété, votre idée n’était pas mauvaise, loin de là, même si c’est infime, les cadeaux ont probablement un peu rassurés mon ami. Je suis parti six années. »

Il se stoppa dans sa lettre et observa les années quelques secondes. Si l’homme suivait l’actualité, peut-être comprendrait-il qui il était…continuerait-il à lui écrire ? Il grimaça mais laissa les mots, comme un test à cet inconnu, autant qu’ils arrêtent maintenant qu’au moment où il lui aurait confié ses plus profonds secrets.

« Je vous comprends pour la sincérité, vous n’avez pas à vous inquiétez de cela, je comprends parfaitement et je suis sûr que vos amis aussi, les vrais du moins. Au collège on cherche toujours à se greffer aux figures de l’école, être son ami ou bien son chien juste pour pouvoir marcher à ses côtés, si vous aviez ce petit attrait, il est normal que vous soyez entouré mais seul. Il en a été de même pour moi en tout cas.

Je vais faire comme vous dites, je n’ai que cela à faire pour le moment et je sens que je ne pourrais pas avancer sans cela. J’espère que tout ira bien pour vous aussi, il est parfois bon de se faire de nouveaux amis, ne serait-ce que pour prendre un peu l’air… je ne dis pas qu’il faut abandonner les anciens mais essayez de sortir, de rencontrer de nouvelles personnes ? Peut-être une nouvelle compagne, elle pourrait vous convaincre d’enfin quitter votre femme ?

Vous travaillez au ministère je vois, cela n’est pas trop dur ?

Je serais disposé à vous aider aussi, vous êtes bien la seule personne à qui je parle, ce ne serait pas honorable de ne pas vous rendre l’aide que vous m’apportez. »

 
 
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