manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Laisse-toi tomber dans mes bras
Par Kate
Harry Potter  -  Tragédie  -  fr
11 chapitres - Complète - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 5     Les chapitres     29 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Ephémère..
Bonjour, voici la suite, en espérant qu'elle vous plaira.
Je m'excuse par avance des fautes de grammaire et de conjugaison, je me suis relue, j'espère que je les ai toutes corrigées ! (Mais elles sont vicieuses vous savez ! è.é)
Bonne lecture !


Il poussa la porte de notre pièce sacrée et s’arrêta. Il tenait toujours ma main dans la sienne.
« Ce n’est pas très gai comme endroit, en fin de compte. »
« Pourquoi, toutes les autres fois tu pensais que les murs étaient peints de vert et argent, qu’un lustre illuminait les fines poussières qui garnissent ce parquet étincelant, que cette étagère était remplie de livres et de bibelots d’une valeur inestimable et que la fenêtre donnait vue à un magnifique jardin luxuriant de plantes sauvages et autres spécimens rares et encore jamais vu ? »
Il se tourna vers moi, silencieux. Puis reprit la parole en entrant, et m’entraînant à sa suite :
« À peu près, oui. » Me répondit-il, avec un sourire.

Il s’assit par terre, à la même place où je l'avais trouvé les autres fois. Je le regardais, toujours debout. Il avait lâché ma main et me regardait, m'attendant.
« Qu’y a-t-il ? Tu ne t’assoies pas ? »
« Si, si. Seulement… » Je commençai, en prenant place à côté de lui. « … C’est étrange, tu ne trouves pas. Ce qu’il nous arrive. » Je finis en laissant un frisson me parcourir tout le corps.
« Tu trembles ? Tu as froid ? » Dit-il en me réchauffant les bras.

Je le regardais, sans dire mot.
« Voilà, c’est ça qui est étrange. »
Il s’arrêta, puis, comme s’il avait compris, il enleva ses mains de moi et en entoura à la place ses genoux pliés. Après un temps, il me dit enfin :
« Je sais. Je ne peux pas l’expliquer. Tu sais, je ne ressens pas de méchanceté contre toi, pas de colère. Je m’en suis rendu compte quand tu m’as consolé. En fait, tu représentes beaucoup pour moi Harry. Je suis désolé de te dire ça comme ça. » Il s’arrêta et soupira. Puis reprit : « On ne dirait pas que je viens de perdre mes parents… Je suis là à te dire que je ressens quelque chose pour toi, et j’en oublie ma peine. »
« Ce n’est pas si mal… »

Il me foudroya du regard.
« Que tu oublies ta peine ! Ça ne veux pas dire que tu les oublies, eux, Drago ! »
« Oui.. Mais quand même. » Me répondit-il, retournant à la contemplation de la porte située devant lui.
« Tu as toujours aimé les hommes ? »

Il se tourna vers moi, surpris, puis :
« Toi, tu sais changer de sujet avec délicatesse… » Me dit il, souriant à moitié – je crois.
« Désolé.. En ce qui me concerne, je ne le savais pas. Alors je me demande si toi aussi tu es dans ce même cas. »

Il me regarda dans les yeux. Puis son regard descendit à mes mains.
Elles tremblaient. Il me regarda encore et me dit, presque comme un murmure :
« En fait, tu n’as pas froid. Tu as peur, n’est ce pas ? » Et comme je ne répondais pas, il continua : « Pour te répondre, je savais que les hommes me font un effet depuis un petit moment. Oui, je dois probablement aimer les hommes. Mais ne crois pas que je t’aime. Tout ce que je t’ai dit tout à l’heure, c’était de l’amitié. Cela s’adressait à un ami, Harry. Toi. »


Sur ses dernières paroles je me tu. Je ne pouvais faire que ça. Mince, sans le vouloir j’avais en quelque sorte dis qu’il éveillait en moi un sentiment plus fort que de l’amitié, presque de l’amour. Et maintenant il devait penser que je l’aimais. Mais est ce que je l’aime ? Est-ce que ne pas vouloir perdre quelqu’un signifie qu’on l’aime ? Oui. Mais est ce que cela est il de l’amitié ou de l’amour ? …

« Pourquoi tu ne parles pas bon sang ? Tu vas me rendre fou ! Veux-tu être mon ami ? » Il continua, en souriant - mais je sentais qu'il voulait savoir au plus vite où cela allait nous mener.
« Un ami seulement dans ce placard ? » J’avais posé cette question avec comme une pointe de colère, sans m’en rendre compte, et il le remarqua :
« Ça ferait bizarre si Drago Malfoy et Harry Potter mangeaient ensemble, traînaient ensemble, rigolaient ensemble, tu ne trouves pas ? »
« Tu resteras toujours le même… Alors je te fais honte ? Moi je veux bien de toi comme ami, je vois bien que tu en as besoin, mais toi tu… tu penses toujours à ce que les autres pourraient penser si… »
« Je ne veux pas tout changer en étant ton ami, Harry. C’est tout. »
« Commence par m’appeler par mon nom, sinon les gens se feraient des idées Malfoy. » Répliquai-je en me relevant brusquement et quittant la pièce, poings serrés.

Je l’entendais m’appeler. Par mon prénom. Il n’écoute même pas ce que je lui dis..
Mais de peur qu’il me rattrape je courus vers les vestiaires, prit une porte à droite, puis une à gauche, et enfin monta les escaliers menant aux gradins. Je montais le plus haut possible.
Enfin arrivé, je m’assis à un banc, au fond, pour que personne – pas lui – ne me voit.
Je ne l’entendais plus.

Je restais un moment assis là. Je ne sais pas combien de temps.
J’avais vu Drago sortir, par derrière, j’avais entendu la porte qu’il avait ouverte violemment. Sinon je l’aurai probablement encore cru à l’intérieur.


Je veux bien être son ami. Je veux bien qu’il se confie à moi. Je veux bien le réconforter. Je veux bien oublier notre passé, nos bagarres et nos insultes. Mais je ne veux pas que notre amitié n’ait lieu d’être que dans ce foutu débarras. Ce n’est pas juste.
Je veux pouvoir lui parler à n’importe quel moment, ne pas avoir peur de venir le voir quand bon me semble.
Il a besoin de moi, il me l’a dit. Alors à chaque fois qu’il aura besoin de moi, d’un ami – vu que les autres l’ont laissé s’éloigner – il ira ici ?! Non. Non, je ne veux pas de ça.
En plus, il a du croire que je ressentais de l’amour pour lui, alors que je ne sais même pas ce qu’il est à mes yeux. Enfin, ce qu’il est à mon cœur, je devrais dire.
À mes yeux il est seul. Voilà ce qu’il est. Seul et égoïste de ne penser qu’à lui, à notre amitié selon ses préférences. Merde, j’y croyais. Je pensais qu’enfin j’allais être tranquille, qu’il ne sera plus là à m’attendre, pour me faire chier, juste parce qu’il aime ça, qu’il est un Serpentard et moi un Gryffondor. Juste parce qu’il est le serpent qui attaque le lion.
Et bien je ne vais pas me laisser envoûter par son venin. Qu’il s’empoisonne seul avec sa peine. Il n’a pas besoin de moi s’il ne me veut pas ami ailleurs que dans ce placard.

Il recommença de neiger et je sentais mes doigts engourdis par le froid à l’intérieur de mes poches. Je me levai et descendis les marches lentement.
En rentrant dans la Salle commune, je pensais à lui. Je pensais à cette amitié qui n’a pas eu le temps de naître, et qui ne naîtra jamais.

Arrivé au salon, je m’assis sur le canapé en face du feu sans prendre la peine d’enlever mon manteau. J’étais encore dans mes pensées quand :
« Harry ! Enfin te voilà ! Tu ne devineras jamais ce qu'il s’est passé cet après midi ! »
Toi non plus.. J’ai failli être ami avec Malfoy.
Mais je n’allais pas lui parler de ça. Cela devait rester secret… Quoique maintenant il n’y a plus rien à tenir comme promesse de sa part. Je pourrais très bien en parler à Hermione et à Ron au moins.
«  Hé ! Tu m’écoutes ? Tu as entendu ? »
« Pardon, je n’écoutais pas, tu disais ? »
« Je suis avec Hermione, Harry ! » s’écria-t-il, en souriant comme jamais.
« Eh ben c’est pas trop tôt ! » Je lui répondis, en lui tapant l’épaule.

Il s’assit à côté de moi et me raconta son après midi, jusqu’à ce qu’Hermione fasse son arrivée à ses côtés et prenne possession de ses lèvres.
Je restais assis, attendant le dîner avec angoisse. Je n’avais aucune envie de le voir. Aucune. Mais cet après midi m’a donné faim, alors je ferai avec.

Le soir, je pris garde de ne pas regarder du côté de la table des Serpentards, et au moment de s’asseoir j’échangeais soudainement ma place avec celle de Ron, qui me la laissa volontiers, mais non sans se demander pourquoi soudainement je voulais me mettre de ce côté ci.
J’avais depuis mon entrée à Poudlard, la fâcheuse habitude – envie, aussi – de me placer en face des tables. Je pouvais ainsi mieux voir la salle et les autres élèves.
Mais ce soir, je ne voulais voir personne. En tout cas pas lui.

En sortant, après le repas, je n'avais pu m’empêcher tout de même de jeter un œil à sa table, là où il a l’habitude de s’asseoir.
Sa place était vide. Il n’était pas venu.

Pourquoi s’était-il abstenu de venir manger ? A cause de moi ? Parce que je lui ai fait comprendre qu’une amitié entre nous n’était pas possible ?
Tant pis. De toute façon, je l’ai déjà oublié. Il ne sera jamais mon ami, et pas plus, pas moins. Il ne sera jamais rien à mes yeux. Il a honte de moi. Et bien je le laisse pleurer dans son coin.
 

 

Merci d'avoir lu
J'espère n'avoir pas trop cafouillé >.<

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>