Salut Salut! Oui je sais c'est naze de poster après autant de temps, un chapitre pas si long que ça en plus. Mais je vais vous avouer que j'ai pas vraiment eu le temps, ou même je me suis pas trouvé le temps. :/ En tous cas voilà un nouveau chapitres, souvenirs on va dire, de Drago. Merci à tous de me suivre.
Bisous bisous et bonne lecture.
Chapitre 10 : Le petit prince Blanc
Drago adorait la neige. A sept ans, il observait collé à l'immense baie vitrée du salon, les flocons qui tombaient peu à peu et recouvraient la cour de blanc. Le nez gelé, il soufflait le froid et redessinait du doigt sur le vitrail, conscient que si ses parents le voyaient il risquait gros. Il était sensé noircir son cahier d'écriture, qui gisait un peu plus loin, sur le canapé de cuir noir. Rêvassant, l'envie le prenant à la gorge, alors qu'il voyait une petite troupe d'enfants jouer joyeusement de l'autre côté de la rue. Lui il était obligé de rester enfermé, et si un jour il avait osé demander à son père s'il pouvait les rejoindre, la punition lui laissait encore un gout amer dans la bouche.
Des pas légers, vaporeux, se firent entendre dans l'escalier, et précipitamment-bien qu'à regrets- le petit garçon retourna à ses leçons, alors que Lady Malefoy apparaissait à la porte, l'expression sévère. Un regard vers les miettes de cookies près de la baie, qui ne laissaient aucun doute sur l'activité de son fils et elle soupira.
Drago, qu'est ce que je t'avais dis, à propos de…- Il leva des yeux suppliants, et malgré elle, son regard s'adoucit- Bon, très bien, Mr Gibbs est là, pour la leçon de piano, descend-.
Oui mère. J'arrive.
Il devait avoir dix ans, et marchait vite. Anxieux. Si son père le voyait il le tuerait. Ou pire, ce serait des doloris. Drago détestait le doloris, pire que des milliers de poignards qui s'enfonçaient dans sa chair. Les yeux de père devenaient de glace, et ni ses pleurs, ni les larmes de sa mère ne l'émouvaient. A force il avait appris que le mieux était de baisser les yeux et de ne rien dire. En silence il endurait.
Mais qu'est ce qui lui avait pris de quitter la maison comme ça !
Son plan semblait parfait pourtant. Debby l'elfe de la maison l'avait prévenu que Mr Gibbs n'allait pas être là. Mère absente, comme Père, il avait décidé dans un sursaut de courage de sortir.
Sortir et traverser la rue, pour voir ce qu'il n'avait absolument pas le droit d'aller voir. Le côté Moldu.
Oui son plan semblait parfait. En théorie. Parce que là, maintenant il voyait Debby lui faire une blague, Mr Gibbs appeler furieux son père. Ou sa mère revenir plus tôt, inquiète le cherchant partout.
Bref il paniquait et dans un sursaut de lucidité il s'apprêtait à faire demi tour en courant, livide quand soudain… Il heurta quelqu'un. Fort.
Un garçon, du même âge que lui, à peu près, les yeux tirant sur le brun, de drôles de boucles s'échappant ça et là de son bonnet, et le bout du nez tout rouge. Grimaçant il se massait l'épaule. Alors que Drago rougit et baissa la tête, marmonnant un « je suis désolé » avant de repartir dans l'autre sens.
C'était une mauvaise idée, il venait de s'approcher d'un moldu, il avait touché un moldu. Oh merlin pitié, si son père l'apprenait il était mort.
-Hey attend !
Il lui attrapa le bras, et Drago se crispa, le retirant d'un mouvement sec.
-Ne me touche pas.
Troublé, il retira sa main, alors que le blond lui jeta un regard peu amène, mais ou brillait tout de même une certaine curiosité.
-Excuse moi, murmura t'il, je ne voulais pas te faire peur. Moi c'est Max, Max Laggers.
Il lui tendit alors à nouveau sa main, alors que Drago la fixait méfiant. Soupirant, il fronça légèrement le nez, agacé, avant d'agiter le bras grommelant un- Bon ben tant pis, à plus !- avant de faire demi-tour.
-Attend ! Moi c'est Malefoy, Drago Malefoy !
Le garçon se retourna en souriant, alors qu'à peine les mots sortis de sa bouche, Drago se fustigeai d'être aussi idiot.
-Je sais-dit il simplement, alors que les yeux du garçon qui lui faisait face s'ouvraient démesurément. On te connait tu sais. Tu es le petit prince Blanc. A la fenêtre – avec un geste du doigt vers la baie que l'on pouvait voir de la ruelle- tu es là. Et tu souris parfois. C'est comme ça qu'on t'appelle.
Soudainement il se rapprocha de lui, une lueur malicieuse dansant dans ses yeux, et Drago du se maitriser pour ne pas faire un bond en arrière.
C'était vraiment trop bizarre.
-Alors t'es prisonnier et tu t'es échappé ? T'as combien de temps ?
Fronçant les sourcils, il lui répondit :
-Heu… Peut être trente minutes, 45 tout au plus, mais je…
Pense que je devrais rentrer.
Ces paroles il ne pu jamais les prononcer, Max l'entrainait déjà par le bras de l'autre côté.
Il pleurait. De rage, et de douleur, serrant fort la lettre de Poudlard qu'il venait de recevoir. Il était tellement heureux, et maintenant. Maintenant…
A peine était il descendu dans le salon, qu'il sentit que quelque chose n'allait pas. Non pas que les choses allaient normalement au manoir Malefoy. Mais là, c'était différent.
Son père installé devant une tasse de café brulant lui souriait, oh ! Pas un énorme sourire, à peine un rictus, mais il lui souriait, heureux. Et rien que ça, c'était le signe que quelque chose d'horrible venait de se produire.
Prudemment il s'avança, tête baissée, cherchant déjà une excuse pour pouvoir sortir. Rejoindre…
-Drago.
Sursautant il leva la tête, et vit, avec surprise que son père lui tendait une enveloppe, l'enveloppe. Le temps d'une seconde une joie immense fit étinceler ses yeux, mais vite, il se reprit. La mine impassible. Pencha imperceptiblement la tête, en une salutation silencieuse et se dirigea lentement vers la sortie. Sans même plus se préoccuper de son père. Et de l'excuse qu'il aurait du lui servir. Après tout personne n'aurait pu soupçonner cela. Personne ! Qui aurait pu penser que le jeune fils Malefoy s'échappait parfois – et même beaucoup trop souvent- afin de rejoindre…
-Max ! Max ! Elle est là, je suis accepté, je suis tellement heureux t'imagines même pas !
Le jeune garçon était accroupi près du parc, ou tous les jeudis Drago allait le rejoindre, mais contrairement à son habitude, il ne releva pas la tête, et ne lui fit pas un énorme sourire. Il la gardait entre ses genoux.
Inquiet devant l'inactivité de son ami, qui d'ordinaire, lui aurait déjà coupé la parole au moins cinq fois, avant même qu'il n'ouvre la bouche. Drago refréna son excitation et se pencha vers lui.
-Max ? Est-ce que ça va ?
Il leva alors les yeux, plongeant dans les prunelles argentées du garçon qui lui faisait face. Il y vit douceur, et inquiétude. Et sourit. Enchanté. Puis lui posa une question. Une question, qui soudain fit danser une tempête dans les yeux de son interlocuteur. Horrifié il était livide. Et tout à coup le brun eu peur. Cela lui arrivait souvent depuis une semaine. Des crises d'angoisse, violentes. Depuis Jeudi dernier en fait, ou il était rentré hagard, vidé, et nauséeux. Max porta la main à sa bouche. Et soudain, et il se leva précipitamment.
- Ecoute je crois que je vais rentrer. Je ne me sens pas bien. Ravi de t'avoir rencontré heu…
-Drago. Murmura le garçon d'une voix atone serrant plus fort le parchemin qu'il tenait à la main.
-Oui, hum- Il se racla la gorge, bizarrement gêné alors qu'il s'était senti si apaisé tout à l'heure. Il avait la désagréable impression de faire quelque chose de mal et ça ne lui plaisait pas.- Au revoir alors, Drago. A un de ces jours.
Et il partit sans se retourner chassant sans trop s'y attarder, des échos de rires qui s'étaient glissés dans sa tête à l'entente du prénom de ce gamin aux cheveux blancs.
On se connait ?
La question tournait en boucle dans son esprit, le torturait, il ne comprenait pas. Non, il ne comprenait pas pourquoi Max ne le reconnaissait pas. Ou plutôt si, il ne le savait que trop bien. Papa Malefoy avait du avoir vent des escapades de son fils et bien sur, lui seul savait, qu'il y avait bien pire que quelques doloris pour faire du mal à quelqu'un.
En effet, le petit sourire moqueur qui éclairait le visage de son paternel, quand il rentra le conforta dans sa théorie, et même si intérieurement il bouillait de colère, ses yeux froids plongèrent dans ceux glacials de son géniteur.
Je sais ce que tu as fais…
Et d'un pas vif, il monta dans sa chambre, avant de se laisser tomber contre la porte de sa salle de bain, le visage rouge, les yeux troubles, le souffle court.
Quelques heures plus tard, alors qu'il avait l'impression de nager en plein cauchemar, alors que ce devait être le plus beau jour de sa vie. Une lueur brilla dans le noir. Il allait se venger. Parole de Malefoy. Son père allait payer.
Il avait refusé. Refusé sa main. Ce connard de Potter. On ne refuse pas la main d'un Malefoy, encore moins pour un Weasley ! Ha, il est bien beau le héros maintenant. Alors qu'il est à Serpentard. Il esquissa un sourire narquois, oui, il allait en baver, et encore plus aujourd'hui qu'il avait refusé de devenir son ami. Malgré le fait qu'il haïssait son père, c'était sans se vanter que Drago pouvait dire, qu'il bénéficiait de sacrés avantages de part son statut. D'ailleurs c'est bien pour ça qu'à une semaine de la rentrée il se dirigeait vers la salle de bain des préfets, non content d'avoir eu le mot de passe de la part du préfet des Serpentard. Oh joie ! En première année.
Le garçon jubilait, alors qu'il se retrouva soudain projeté dans une salle de classe vide. En face de lui, des émeraudes qui flambaient de colère, alors qu'un doigt sur sa bouche l'obligeait à faire silence.
…
Les pas de Rusard s'éloignèrent enfin, alors qu'Harry soupira se laissant tomber sur une chaise. Sur ses genoux une cape. Et ses yeux s'ouvrirent comme des soucoupes en reconnaissant de quoi il s'agissait. Le brun lui fit un clin d'œil amusé, fier comme un paon. Alors que Drago se renfrognait, jaloux.
Et en plus il a une cape d'invisibilié ! Potter, double enfoiré.
-Il était moins une Malefoy ! Tu pourrais me dire merci au moins, au lieu de baver sur ma cape !
- Non mais écoutez-le ! Et je ne BAVE PAS et qu'est ce que tu fais dehors d'ailleurs, t'es pas sensé être ici !
Harry haussa les épaules-Toi non plus.
La il marque un point.
Un silence s'installa, alors qu'ils se dévisageaient. Drago remarqua alors les cernes sous les yeux de Potter, et son air fatigué. C'est vrai que ça n'avait pas du être facile pour le fils de James Potter de se retrouver chez Salazar Serpentard. D'un côté c'était certain il ne pouvait s'empêcher de plaindre Potter…
-Ta gueule ! Je n'ai pas besoin de ta pitié !
Me dites pas que j'ai parlé à haute voix- Mais en voyant la haine dans les yeux de son vis-à-vis, sa bouche plissée, amère il se dit que oui. Oui, il avait parlé à haute voix.
Et je fais comment maintenant moi ?
-C'est bon t'énerve pas, je disais juste que moi j'aurais ressenti pareil, si j'avais accepté qu'il m'envoie à Gryffondor !
!
!
Non mais ce n'est pas vrai Dray, qu'est ce qui t'arrives ?
Il écarquilla les yeux. Presque aussi surpris que Drago par ce qu'il venait de lui avouer. Sans même prendre la peine de réfléchir il lui dit :
-C'est vrai ? T'as faillit aller chez les gryffons ? Toi aussi ?
Il haussa les épaules, avant de lever un sourcil interrogateur. S'il avait eu le choix, pourquoi ? Pourquoi avoir choisit Serpentard ?
Dans une réponse muette, Harry fixa ses yeux, le défiant du regard. Et alors Drago comprit. Que lui et Potter avaient bien plus en commun qu'il ne le pensait.
La même lueur qui avait éclairé les siens dans ce miroir de sa salle de bain il y a quelques mois, brillait dans ses pupilles.
La vengeance.
De quoi ? ça reste un mystère.
Alors naturellement il s'avança, et lui tendit la main. Cette fois là, personne ne les observait, ne les jaugeaient, ne les jugeaient. Cette fois là, Malefoy savait que Potter allait prendre sa main, avant même qu'il ne le fasse.
Et c'est surement ça qui fit la différence.
Drago sentait que le voyage prenait bientôt fin. Les flashs se faisaient beaucoup plus courts, moins espacés, plus colorés aussi.
Il se revit aider Harry à se relever d'une chute de balai en troisième année.
Eux deux, devenant frères de sang en quatrième année. Un rituel moldu qui avait fasciné Drago.
Ses mains moites alors qu'il déshabillait une jeune Serdaigle aux yeux bleus.
Sa première baffe.
Le sourire cruel d'Harry quand un Gryffondor l'avait attaqué par derrière – d'ailleurs il en avait encore des frissons dans le dos-.
Ses après midis avec Blaise Zabini en cinquième année, alors qu'il cherchait un coin tranquille et que discrètement il lui avait fait signe de s'asseoir à côté de lui.
Enfin cet été, ou les tortures devenaient plus violentes alors qu'il refusait de torturer à son tour. Oh ! Il savait bien que sans Harry, ça faisait longtemps qu'il aurait cédé. Mais il ne pouvait pas. Il ne supporterait pas sa déception. En plus il ne lui avait jamais avoué mais il ressemblait tant à Max. Tant…
Les larmes de Potter, alors qu'à la rentrée, il lui avouait s'être encore disputé avec son père.
Son épaule l'élançait alors que le sortilège avait laissé comme un croissant de lune sur sa peau. Même après autant de jours, elle lui faisait encore mal.
Et tout à coup, ça s'arrêta, aussi soudainement que ça avait commencé, les yeux fermés, un sourire fleurit alors sur ses lèvres, comme la dernière image revue restait gravée dans son esprit. Celle de la photographie de Max et lui. Instant volé, alors qu'ils mangeaient une barbe à papa, et que curieux et figé, Drago croquait dans la sienne.
Au dos de l'image, une inscription maladroite, enfantine, marquée à l'encre noire par un brun amusé : Le petit prince Blanc et moi…
Harry était inquiet, alors que sans tarder Drago sortait de la pièce. D'une démarche guindée, une moue agacée aux lèvres, bien trop conscient de l'image qu'il renvoyait maintenant. Pourtant Harry était fier de lui. Fier de ce que son ami refusait de devenir. A l'inverse de son parrain le choix de Drago avait été de rester chez les Serpentard, d'imposer sa différence, à ceux qui n'en veulent pas. A bien des égards sa situation était bien plus complexe que celle de Sirius. Et c'est justement cela, que le jeune homme voulait que son double comprenne. Qu'une révolte muette était parfois beaucoup plus parlante. Tant qu'à être ici, autant qu'il sache que parfois on n'a pas le choix. Sauf si on obtient un peu d'aide.
A n'en point douter, le Malefoy du monde le Liam ne devait pas avoir eu autant de chance que Drago. Et sa vie devait être tellement plus sombre.
Liam quant à lui se sentait con. Bon c'est vrai qu'il y avait bien de quoi. Entre Harry qui lui lançait des regards meurtriers, Jude qui l'observait mécontente, et Sam qui lui semblait aussi choqué que lui en plus d'avoir rapetisser de plusieurs centimètres. Et là, il le comprenait tellement, il se sentait tout aussi minable.
Bien sur il pouvait dire qu'il ne s'était jamais vraiment posé de questions sur la vie de Malefoy ou des Serpents en général. Pour lui c'était simple, c'était des mangemort en puissance. Qui méritaient rien de moins que du mépris, et de la haine.
Soudain les paroles de Dumbledore lui revinrent. Et l'idée d'une entente inter maison ne lui sembla plus aussi ridicule.
Oh, il ne disait pas qu'il allait devenir ami avec Malefoy ou quoi que ce soit. Ce mec n'était pas un ange. A défaut de ne plus avoir les traits du diable. Juste… Il allait faire un effort.
Après tout peut être que ce n'était pas juste pour retrouver Sirius qu'il était arrivé ici. Peut être que la véritable raison de sa présence ici était beaucoup plus profonde. Après tout, dans le cas contraire, il se serait évaporé sitôt avoir rencontré son parrain. Non ?
-Liam, tu viens ?
Sans se rendre compte que la salle s'était vidée progressivement, il leva un visage étonné vers Jude qui lui souriait doucement.
- Ecoute-je…
- Non, ce soir tu en a assez fait-il fronça les sourcils, alors qu'elle ajoutait son ton beaucoup plus ferme qu'elle ne l'aurait voulu- Harry, je crois qu'il faut qu'on aille se coucher d'accord ? On en parlera demain. Tu lui parleras demain.
Soupirant, il enfonça ses poignets dans ses poches, soufflant une mèche un peu longue qui retomba sur son front.
-Je dois m'excuser. Il rougit.
Attendrie sa meilleure amie lui prit le bras, alors que de l'extérieur Ron lui adressa un clin d'œil et une grimace, mimant la douleur. Et il éclata de rire.
-Allez viens mec. Ça peut attendre demain. A mon avis, là, il n'a pas envie de voir du monde. Et sans te vexer, je pense qu'il a encore moins envie de voir.
-Ouais t'as raison. Rentrons.
Il avait un mal de crane pas possible.
Fatigué, il se doucha rapidement, ne prit même pas la peine de nouer sa cravate, la laissant pendre négligemment sur son cou. Passa rapidement ses doigts dans ses cheveux fins les coiffant maladroitement. Encore une autre manie qu'il avait prise à Harry, laisser ses cheveux ébouriffés, sans gel.
Et aussi parce que ça faisait enrager Lucius.
Se dirigeant lentement vers la Grande Salle, alors que silencieux, un brun qu'il ne connaissait que trop bien venait se placer à sa droite. Levant les yeux au ciel il s'arrêta.
-Je vais bien. Je t'assure que je vais bien.
Pas rassuré le moins du monde, il parut tout de même se détendre, ce qui parut satisfaire son vis-à-vis qui reprit sa marche.
Sa tranquillité fut néanmoins de nouveau troublée lorsque s'approchant des portes, il remarqua Potter et ses amis attendant devant. L'attendant lui ?
Oh putain de merde.
Oui c'était bien lui qu'ils attendaient, car à peine l'avait il remarqué que Liam se précipita vers lui.
Grommelant un je n'ai pas faim finalement, il prit ses jambes à son cou, conscient soudain de ses joues trop roses, et de la lueur de compassion qu'il ne voulait surtout pas voir dans les yeux de cet abruti de Potter.
-Malefoy attend !
Il accéléra le pas, voyant avec soulagement apparaitre la porte de sa salle commune, quand une main le tira en arrière.
C'était trop beau pour être vrai.
Oui, c'est vrai, Drago espérait que peut être, cela ne changerait rien. Il ne voulait pas que ça change. Parce que maintenant il se sentait vulnérable, il ne pouvait plus se cacher derrière ces sarcasmes. Et il se maudit une fois encore, d'avoir accepté de se dévoiler autant.
Pour la première fois de sa vie, il se rendit compte, comme il sentait ses mains trembler, alors que ses yeux refusaient de se lever vers Liam, qu'il avait mentit à Harry.
Il n'allait pas bien.
Du tout.
-Ecoute, je, je suis désolé Malefoy.
Il se crispa un peu plus. Acquiesçant sèchement, près à repartir. Mais il n'en avait pas fini loin de là. Malheureusement.
- Non, en fait, non, je ne suis pas désolé.
Surpris il releva les yeux, alors qu'il constata avec étonnement que le brun affichait un sourire amusé. Il avait comme les yeux dans le vague alors qu'il parlait.
-Tu sais ? T'es un vrai connard. Enfin dans mon monde. T'en rates pas une pour me pourrir la vie. Je te jure. Tu fais tout pour me faire sortir de mes gonds. Alors non, je ne suis pas désolé de t'avoir pris pour quelqu'un d'autre. Ou pour avoir découvert autant de trucs sur toi. Maintenant je me dis que c'est juste normal qu'on se chamaille autant. Non Malefoy je te hais plus. Je peux plus te haïr de toute façon – il avait cet air ennuyé qu'ont les gosses quand on leur interdit une chose qu'ils adoraient faire- Je pense que, oui j'en suis sur même, si t'avais pas été là, avec ton foutu caractère, tu me manquerais.
Au fur et à mesure qu'il parlait, Drago ne pouvait s'empêcher de sourire. Il comprenait bien qu'au final ce n'était pas vraiment à lui qu'il s'adressait, enfin à lui, mais l'autre. Et puis il se dit que ce n'était pas plus mal. Si lui avait besoin d'Harry, il ne pouvait imaginer son double sans un Potter.
Si au début ses excuses sonnaient fausses, là elles parlaient justes. Elles sonnaient vraies. Franches. Et puis il avait vraiment trop faim pour continuer à écouter le monologue du garçon qui lui faisait face.
-C'est okay Potter. Maintenant on va manger, avant que les double Weasley ne fassent un sort à tout ce qu'il y a sur ta table.
Et sans regarder en arrière il se mit à marcher.
Bien sur personne ne remarqua qu'il avait l'air bien plus détendu, et qu'un sourire dansait sur les lèvres de Liam lorsqu'ils entrèrent.
Bien sur.
Okay je sais, pas fameux. Que dire, je vais vous avouer franchement que je sais pas vraiment ou je vais, que cette fic part en couilles -excusez le language - au grés de mes envies littéraires :p. Brefouille. S'il y a des choses qui ne vous plaisent pas, faîtes le moi savoir, j'en prendrais compte ( :p).
Bisous à tous, et à bientôt...
Votre;
Emarciss.
Ps: Je tiens à préciser que je vais finir cette fiction. Je ne vais absolument pas l'abandonner. ;). |