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Chapitre 16 : Darkness
Habillé de noir, il marchait. Pressé, resserrant étroitement sa cape autour de son corps sous la fraicheur glaciale qui régnait dans cette petite ruelle en plein cœur du Londres moldu. Seule tache de couleur, ses cheveux d'un blond pâle, étincelant sous la faible lueur de la lune.
Arrivé près d'une bâtisse dont les murs étaient devenus plus jaunes que blancs, il se dirigea sans aucunes hésitations vers la porte en bois à lourd battant.
Il se racla la gorge, passa douloureusement sa main sous son vêtement au niveau de sa taille comme pour se rassurer, et enfin ses épaules se détendirent en sentant –plus que voyant- le loquet grincer, puis la porte s'ouvrir.
L'homme qui lui faisait maintenant face, était grand, le visage barré d'une cicatrice, se prolongeant jusqu'à ses lèvres minces qui sourirent. Un homme encore jeune, finement musclé, sans être squelettique. Mais ce qui frappait le plus était sans aucuns doutes ses yeux. L'un marron, l'autre d'un bleu tirant sur le vert, un éclat étrange et dangereux dansant dans ses pupilles, il suffisait d'un seul regard pour comprendre que cet homme là n'était pas à prendre à la légère.
- Lucius. Mais entre voyons ne reste pas à l'extérieur.
L'appelé frissonna encore plus violemment et se dépêcha d'entrer, prenant garde à ne surtout pas ouvrir la bouche. En effet il ne faisait pas confiance à sa voix pour garder son ton impassible et glacial face à cet homme là.
Calypso. Voilà le nom de celui qu'il suivait dans les dédales de couloirs, en fixant sa nuque voilée de quelques mèches corbeau. Pour Lucius c'est un peu tout ce qu'il savait de lui. Un nom.
Il avait commencé à recevoir des missives en début d'année. D'abord avec un haussement de sourcils ironique, il avait jeté la première au feu, ainsi que les suivantes. Puis petit à petit, oisif qu'il était il avait commencé à les prendre au sérieux. À les lire, et il avait aimé les idées qui étaient énoncées. À l'époque il signait d'un C sanglant, le rouge de la cire ressortant de manière hypnotisante sur la blancheur du parchemin. Enfin un jour, il leur avait demandé de le rencontrer.
Tous. Car bien sur il n'était pas le seul en cause. Il s'en était bien rendu compte, car un projet tel qu'il l'entendait devait demander plus d'une personne ça il en était sur. Et aussi Malefoy qu'il était, c'était une tâche un peu trop grande pour une seule personne.
Et ce jour là… Merlin ce jour là.
Il était resté fasciné, comme il l'était à chaque fois que Calypso était dans la pièce.
Il se dégageait de l'homme une aura noire, une magie violente et sombre, qui les terrorisait, et sa voix onctueuse et sifflante ne pouvait qu'envouter.
Pourtant au début, Lucius avait eu presque pitié du jeune homme d'à peine 25 ans semblait-il lorsqu'ils étaient arrivés, richement apprêtés, le regard hautain, se jaugeant et se jugeant au milieu du salon défraichi. Au milieu d'un salon dans un pauvre quartier moldu.
Et puis Calypso avait commencé à parler. Des moldus. Des sangs purs. Des sangs de bourbe. Du monde qui devenait impur et de la puissance des sorciers. Du fait de devoir se cacher comme de la vermine pour éviter d'offenser ces vermisseaux.
Oh et il y avait aussi le fait qu'il avait découpé le bras de Goyle d'un informulé lorsqu'il avait esquissé un rictus méprisant dans son dos.
S'en étaient suivies d'autres réunions, parfois chez lui, au manoir Malefoy, parfois chez d'autres membres d'une association qui n'avait toujours pas de nom mais bien un but. Jamais C ne venait. Il disait que ces réunions divertissantes, et médisantes n'étaient pas pour lui.
« Lorsque l'Heure approchera, je vous ferais rappeler » prononçait-il à chaque fois.
Ainsi c'est fiévreux, angoissé, mais surtout intrigué que Lucius s'était présenté ce soir.
C devait avoir un plan. Les choses commençaient sérieusement à bouger, et le blond ne s'en sentait que plus excité. Délicieusement et horriblement excité.
**
Liam se mordait les lèvres vainement pour essayer de se réchauffer un petit peu. Un souffle tremblant s'échappait de celles ci, alors qu'il se frottait les mains, plissant ses yeux secs et irrités à cause du froid et du vent qui soufflait du haut de la tour d'astronomie.
Des cernes bleues débordaient presque sur ses joues alors que le soleil se levait doucement, porteur d'une nouvelle journée.
Surement que Jude en ferait une crise quand elle ne le verrait pas dans son lit aujourd'hui. Mais il s'en fichait. Un peu. Au pire il ferait comme les autres fois et ingurgiterait une potion de sommeil pour dormir tout son saoul une fois qu'il serait complétement épuisé.
Il n'arrivait plus à dormir depuis une semaine, il se sentait faible, et même ses sourires se faisaient plus pâles, et il ne comprenait pas pourquoi. Pourtant il était enfin en sécurité, ses amis étaient heureux, son cœur ne s'arrêtait plus chaque jour quand il pensait à Voldemort. Mais pourtant quelque chose n'allait pas. Une chaleur étouffante semblait vouloir sortir de sa poitrine parfois. Et seul l'air glacé pouvait le soulager. Comme si avoir froid ailleurs pourrait faire disparaître cette brulure au fond de lui.
Et puis fermer les yeux l'obligeait à la voir. ELLE.
Rien d'effrayant pourtant. Il avait franchement connu pire. Juste une femme, un peu plus belle que les autres. Et pourtant des yeux rouges comme le sang, qui vous fixaient jusqu'à l'âme. Elle ne parlait pas. Et il ne la voyait qu'à travers un miroir.
C'était toujours le même rêve. Il arrivait dans une pièce, et il la voyait de dos, se coiffant les cheveux devant son miroir, une musique douce et lancinante résonnant. Petit à petit il se rapprochait le cœur battant, et alors elle levait la tête, leurs regards se croisant grâce au miroir. Puis, ses pupilles rouges, Une image, une douleur intense dans son cœur et puis plus rien.
Juste lui, se précipitant hors de son lit, courant les couloirs et atterrissant contre le mur froid de la tour d'astronomie.
Juste une image qui le hantait et l'empêchait efficacement de dormir. Sirius, le voile, et sa main se tendant dans un geste désespéré vers son parrain.
Sa tête cogna dans un bruit sourd, alors qu'il se renversait en arrière, les paupières plissées pour empêcher les larmes de couler.
Et enfin, les dents serrées, Liam s'endormit.
**
Harry fixait d'un air morne la porte de la Grande Salle. Et soudain l'œil plus vif, il se fit attentif comme un garçon aux cheveux ébouriffés entrait en baillant presque soutenu par un autre plus massif, alors qu'une tornade brune, les lèvres pincées essayait vainement de lui dire quelque chose.
Draco fixait d'un œil noir et un peu sadique –on ne se refait pas- son meilleur ami dont la tartine débordante de marmelade menaçait de laisser couler son contenu sur son pantalon. Il attendit et puis…
- Oh Bordel !
Un ricanement amusé lui échappa, et Harry le fusilla des yeux, avant de les baisser rapidement marmonnant un sort pour effacer toute trace du méfait sur son uniforme. Draco se sentit encore plus irrité par le fait que son ami ne veuille plus croiser son regard.
Il le connaissait par cœur. Soit le brun avait fait une connerie envers lui – Ce qui en y réfléchissant bien, n'était pas d'actualité- Soit il se sentait mal parce qu'il avait dit ou fait quelque chose dont il avait honte –Ce qui était plus probable.
Agacé, il décida de prendre le taureau par les cornes et de se comporter en gryffondor – même en pensée cela lui arracha une grimace de dégout- et l'attrapant par le col de sa chemise, lui murmura sept mots à l'oreille avant de se lever brusquement sans même se retourner.
« Toi. Moi. Salle sur Demande. CE SOIR. »
Un bruissement lui fit comprendre qu'Harry l'avait rejoint mais il resta de dos.
Comme personne n'était décidé à parler, il commença, la voix calme.
- Tu m'avais promis que ça n'arriverait plus.
- …
- Tu lui as dis n'est ce pas ? À Pansy ?
- …
- Non tu ne serais pas dans cet état là, si c'était elle le problème. Liam ?
- …
- Liam.
- …
- Bon vu que tu n'es pas décidé à être coopératif, je vais te le répéter Potter. CE N'EST PAS TA FAUTE. – Harry esquissa un pas vers lui, mais ne lui répondit pas pour autant- Les parents sont cons parfois. Parfois il faut juste comprendre qu'on ne choisit pas sa famille et que parfois aimer ne veut pas forcément dire souffrir. Parfois on peut ne pas aimer de la bonne façon.
- Un reniflement se fit entendre et Draco se retourna. Il se dirigea ensuite vers la forme accroupie et adossée contre la porte, dont le corps était secoué de sanglots. Avec une douceur que peu lui connaissaient il lui releva le visage et le menton entre deux doigts il continua :
- Ton père t'aime. Plus fort que jamais le mien ne pourrait. Et il t'aime de la bonne façon. Tu comprends ? Il faut que tu arrêtes d'essayer de lui prouver que tu es mauvais. C'est malsain. C'est pour ça n'est ce pas ? Serpentard. – Et avec une plus grande inspiration, et un regard plus froid, essayant de mimer l'indifférence- Moi.
Harry hoqueta choqué. Et leva une main quand son ami s'écarta brusquement évitant le contact.
- N'est ce pas Harry ? Au début c'était pour ça non ? Malefoy. Le mal par excellence, le coup fatal pour James Potter.
- …
- PUTAIN MAIS TU VAS RÉPONDRES !
Lentement ce dernier se releva, la mine impassible et Draco se fustigea pour avoir été un aussi bon professeur. Parfois Harry lui faisait même peur à lui.
- Oui.
Et ce seul mot lui donna envie de pleurer. Avec un soupir tremblant il attendit la suite.
- Au début oui, Draco. C'était pour ça. Mais après, Merlin, après c'était juste parce que c'était toi. Tes conneries, ta fidélité, tes plans foireux, et puis ton sourire, ta main sur mon épaule quand ça va pas. Juste Draco –jepèteplushautquemonculmaisa ufondjesuisunsensible- Malefoy. Tu vaux beaucoup plus que tu le crois Dray. Même si tu l'oublies. Et si c'était à refaire. Si je devais à nouveau refaire ce choix, sans hésiter, mon frère. Je te choisirai toi.
- Oh arrête tu vas me faire pleurer !
Le ton était mordant, l'ironie impeccable, la posture blasée. Seul le tremblement de ses bras laissait deviner qu'il était touché. Seul son léger sourire montrait qu'il était soulagé. Pas étonné parce qu'intimement il savait qu'aujourd'hui ils avaient dépassé le stade de la stupide vengeance. Qu'Harry avait pardonné à son père car il avait vu disparaître ses démons avec les années, ses épaules se relâcher, et son air sombre s'adoucir quand il parlait de lui. Il savait qu'ils étaient vraiment amis maintenant mais l'entendre le dire, le soulageait quand même.
Il fallait maintenant qu'Harry se pardonne à lui même. Et ça c'était sans doute le plus difficile à faire.
En parlant de ça…
Comme en écho à ses pensées, un grincement se fit entendre venant du fond de la salle. Et après avoir pris un air ahuri, les yeux de son vis à vis se réduisirent à deux fentes, alors que Draco empêchait un sourire contrit de s'étaler sur ses lèvres.
- Dray, me dis pas… Ne me dis surtout pas qu'il y a quelqu'un dans l'armoire.
- D'accord je le dirais pas.
- DRAY ! Bon sang ! C'est qui d'abord ?
Le blond fronça vaguement les sourcils, puis murmura:
- Sors.
D'abord des cheveux, puis un regard vert émeraude les renseigna sur l'identité de la fameuse personne.
Harry poussa un gémissement de dépit, comme son meilleur ami se dépêchait de lui passer devant, lui soufflant juste de rester calme, et d'écouter, avant de claquer la porte tellement vite que les deux jeunes hommes ne comprirent même pas comment il avait fait.
Liam un peu penaud fixait encore la porte par laquelle Draco était parti, se souvenant de la façon dont il l'avait abordé plus tôt dans la journée :
FLASHBACK :
Il était en train d'expliquer à Jude, que oui, il allait bien, que non il n'avait pas fait exprès de s'endormir dans la tour d'astronomie, que non il n'avait pas pris froid, que non, le Baron Sanglant ne lui avait rien fait quand il l'avait trouvé, et que OUI BON SANG il avait pris sa potion ce midi comme Pomfresh lui avait recommandé et que MERDE MIONE ARRÊTE j'ai compris je le ferais plus !
Et ça c'était un mensonge bien sur.
Puis soudain Mione s'était tue, et son air satisfait avait disparu quand il s'est rendu compte que ce n'était pas à cause de lui mais plutôt parce que Draco se trouvait juste derrière lui.
Les mains dans les poches, il l'avait salué d'un bref hochement de tête avant de lui demander de venir ce soir dans la salle sur demande, qu'il lui transmettrait l'heure, avant de s'en aller.
Puis le soir venu, il avait à peine eu le temps d'entrer, que cet enfoiré l'avait enfermé dans l'armoire. Voulant crier au début, il s'était tu quand il avait entendu une autre personne arriver. Après il n'avait juste plus pu parler du tout, se contentant d'écouter.
FIN DU FLASH BACK
- Qu'est ce que tu fous là ?
Harry lui parlait. Les bras croisés, la posture défensive. Et Liam s'ébroua comme pour essayer de se remettre les idées en place. C'était juste de la folie toute cette histoire.
Harry se renfrogna un peu plus, en ne lui voyant aucune réaction, et Liam se dit qu'il était plus que temps qu'il se mette à parler.
- Heu…
Génial Harry ! Bravo du grand art, supeeer ! Putain Mione m'aurait tué si elle avait pu, et Ron aurait juste rigolé à s'en étouffer.
Justement son double plus que mécontent commença à marcher vers la sortie, alors que prit d'un élan Liam se mit à parler :
- Attend ! – Il s'arrêta – C'est juste que je… Je ne suis pas doué pour parler, et je pense que toi aussi non ? Je veux dire, bordel, si y a bien quelqu'un qui peut te comprendre c'est bien moi !
Il semblait avoir dit un bon truc parce que Harry se retourna. Liam se passa une langue nerveuse sur les lèvres.
- Tu sais, quand tu parlais du fait que tu étais dans sa tête. Que tu aimais faire souffrir. Moi aussi. C'est exactement pareil avec moi. Et je pense que ce cinglé a tellement détruit sa magie, qu'il a réussi à toucher d'autres dimensions dont toi.
Harry semblait curieux maintenant et s'était rapproché de lui.
- Et comment ils font ? Les autres ? Enfin, je veux dire…
- Comment ils font pour ne pas avoir peur de moi ? À vrai dire c'est la question. Je sais pas. Je sais vraiment pas. Écoute, je… Je vais te raconter un truc -Il prit une grande inspiration avant de se lancer- Arthur Weasley l'an dernier a été attaqué par un serpent, son serpent, Nagini, et j'étais ses yeux, et j'ai aimé ça. Vraiment aimé ça. J'ai attaqué le père de mon meilleur ami, un père adoptif pour moi. Je me suis senti tellement mal, mais voir ça m'a permis de le sauver, car on a pu le retrouver à temps. Par contre pour Sirius j'ai vraiment merdé.
- …
- T'es vraiment pas causant hein ? –Il esquissa une grimace- Sirius, c'était mon parrain. C'était la seule personne qui avait un lien avec mes parents, et je l'aimais l'aime comme un père. Alors quand j'ai eu une de ces satanées visions ou il se faisait torturer, j'ai foncé. C'était un piège. Il a foncé également pour me protéger. Il est mort. Encore aujourd'hui ça me ronge de ne pas avoir pu le sauver ça me hante… Tu te demandes pourquoi je te dis ça ? Même moi je sais pas vraiment. Je veux juste que tu saches qu'avoir des regrets c'est le lot de chacun mais qu'il faut que tu arrêtes de ruminer. Il faut que tu en parles avec lui. Avec… Papa. Franchement Harry j'aurais donné n'importe quoi pour le connaître. Je crois que c'est ce que Malefoy veut. Je crois qu'il faut que tu acceptes maintenant.
-Je…
- Tututut, cette fois c'est à moi de m'en aller comme un Serpentard et de vous clouer le bec, ça fait quand même trois fois qu'on me le fait !
Harry esquissa un pas sur le côté pour le laisser passer. Sans un mot. Mais juste avant qu'il ne franchisse le seuil, Liam sentit une main se poser sur son épaule et la presser une fois. Fort. Comme un merci silencieux.
Bizarrement ce dernier sentit le poids sur son cœur, et la chaleur intense qui ne le lâchait pas disparaître un peu.
**
La salle était la même, et tout était vague. En fond musical, lancinante, la mélodie tant de fois écoutée, alors qu'elle se brossait les cheveux doucement. Liam sentit son souffle s'accélérer comme il se rapprochait d'elle. Il ne comprenait pas pourquoi il s'avançait alors qu'il savait pertinemment ce qui l'attendait après.
Il inspira ahanant quelque peu, et pour la première fois essaya de se concentrer sur autre chose que la nuque pâle et le dos blanc qui lui faisait face. Il regarda le décor, et comprit qu'il se trouvait dans une chambre de jeune fille. Un lit richement décoré, une grande armoire, et un tableau au mur, au dessus d'une cheminée éteinte. En y regardant de plus près, il comprit qu'il s'agissait surement d'elle, mais ses yeux n'étaient pas rouges et son visage souriant, posait des yeux doux sur un point qu'elle semblait fixer au loin. Ses yeux. Harry les trouva fascinants. L'un marron et l'autre vert tirant sur le bleu.
Un sentiment de malaise le prit, et il se rendit compte que quelque chose clochait. Et puis soudain se fut clair, la musique s'était arrêtée et ce n'était juste jamais arrivé.
Encore plus inquiet, il se retourna, pour tomber directement dans les pupilles injectées, sa vue se troubla alors qu'il se rendait compte que la brulure était encore pire quand elle le regardait directement dans les yeux. Sans l'effet protecteur du miroir.
La vision le fit frissonner violemment. Étrangement c'était exactement la même tout en étant différente. Dans un flash il revit Sirius, tomber et sa main à lui s'étirer en vain. Mais cette fois ci il se concentra sur le visage de son parrain. Ce dernier lui murmurait un mot, qu'il n'arrivait pas à saisir, et tournait un regard horrifié derrière lui. Non pas horrifié, paniqué. Et quand Harry voulut se retourner, se fut le noir.
Seule sa chambre fut témoin de la rage de cet adolescent alors qu'il se relevait en sursaut, moite de sueur. Seul l'endroit silencieux vit ses pleurs, et l'oreiller qu'il mordait pour contenir ses cris. Puis impuissante, elle le vit se rendormir, le front ridé, et des larmes séchées au coin des paupières.
Je m'explique sur ce chap ;) :
Je voulais que vous voyez que Lucius même si mauvais aime son fils. Il l'aime juste de la mauvaise façon. Il l'aime mal. Et c'est ça que veut faire comprendre Draco à Harry. Je pense aussi qu'il veut faire comprendre à Liam que l'autre Malefoy n'a pas eu Harry pour lui montrer qu'on peut aimer différemment.
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xo, |