Chapitre 2 : Découvertes
Hermione Jane Granger, était considérée comme quelqu’un de plutôt calme. Elle ne s’énervait que très rarement, et encore il fallait vraiment qu’elle soit en colère. En fait avec presque tout le monde Hermione était chaleureuse, paisible, agréable. Il n’y avait qu’une seule personne qui arrivait à la faire sortir de ses gons si souvent, et là Hermione Jane Granger devenait tout sauf calme. Avez-vous entendu parler des colères de Lily Evans lorsqu’elle se trouvait en face de James Potter ? Imaginez, vous y êtes ? Bien. Imaginez ça en pire.
- MAIS TU ES VRAIMENT IDIOT MA PAROLE, QU EST-CE QUI T AS PRIS ENFIN, IL FAUT QUE JE TE PARLE EN QUELLE LANGUE POUR QUE TU COMPRENNES ? N E P A S A P P U Y E R ! OH BON DIEU, MERLIN ME VIENNES EN AIDE POUR QUE JE NE TRANSFORME PAS EN CHARPIE, JE VEUX MEME PAS REGARDER OU ON EST ! ET JE SUIS EN TRAIN DE ME RIDICULISER DEVANT UNE CENTAINE DE PERSONNES ET…
Et le silence se fit…
« Oh c’est déjà fini ? » pensèrent Harry et Ron en même temps, avant d’ouvrir un œil anxieux et le fixer craintivement sur leur amie, qui bouche bée avait finalement pâlit dangereusement. Elle avait le doigt tendu et tremblait maintenant, elle avait l’air si vulnérable, qu’inquiet Ron s’avança, et l’entoura de ses bras. Instinctivement elle enfouit sa tête dans son cou, et se sentit nettement mieux. Harry se racla alors la gorge rappelant sa présence, et Hermione ainsi que Ron dont les oreilles étaient aussi rouges que ses joues se retournèrent vers lui. Sans se lâcher pour autant.
- Qu’est ce qu’il y a Mione ? dit-il doucement, essayant de masquer son sourire devant l’attitude si protectrice de son meilleur ami.
Alors comme si de nouveau elle se souvenait d’où elle se trouvait et de ce qui se passait autour d’elle elle leur chuchota :
- Regardez ou nous sommes, regardez autour de nous !
Et c’est ce qu’ils firent. Ils remarquèrent alors qu’une centaine de personnes les fixait bouche bée, ils étaient à Poudlard, jusque là rien d’anormal pour Harry.
- Mais Hermione, pourquoi tout le monde nous regarde comme cela ?
- Harry, soupira t elle se détachant enfin de l’étreinte de Ron.
- Tu ne remarques donc pas ? En disant ces mots elle fit un vaste geste de la main.
- Quoi donc ?
- Je… Je crois que j’ai compris Harry… regardes tu… tu es là.
- Mais oui Ron je suis là ? De quoi tu parles ?
- Non Harry tu es LA !
Il dirigea alors son doigt exactement dans la même direction qu’Hermione. Son ami était dans le même état à bien y regarder. Soudain, il senti les poils se hérisser sur son bras, et il observa bouche bée, parce que ce qu’il voyait, là à l’instant, le laissait sans voix. Lui, Harry James Potter était assis à la table des Serpents, et MALEFOY avait la main sur son épaule, et la lui serrai en signe de réconfort ! Muni d’un mauvais pressentiment il fit alors le tour de la grande salle du regard et remarqua qu’un autre Ron était également présent, fixant ahuri, Hermione puis Ron, puis la table des Serdaigle, et à côté de lui Blaise Zabini lui fit un clin d’œil moqueur, légèrement blasé il remarqua une Hermione d’un rose soutenu, serrant sa baguette de toutes ses forces, à côté d’une Pansy Parkinson, beaucoup plus séduisante que dans son souvenir. Rembobinage, à côté de Pansy Parkinson, point.
Et là, il éclata de rire. Un fou rire comme il n’en avait pas eu depuis longtemps, les larmes aux yeux, il vit Ron et Hermione l’observer horrifiés, alors que des centaines de pairs d’yeux le fixaient ahuris. Ce fut à ce moment là que Dumbledore, suivit de près par Rogue et Macgonagal décidèrent de s’approcher. A croire que ce fut sa crise de folie le déclic. Les prenant par le bras, ils les entrainaient doucement mais fermement vers la sortie de la Grande Salle.
Pendant que le Trio se dirigeait vers le bureau du Directeur, le murmure des conversations reprenait, tout le monde se demandant, s’ils n’avaient pas rêvé ce qui venait de se passer à l’instant. En effet Hermione Granger, Harry Potter et Ronald Weasley, venaient ils vraiment d’apparaître dans la Grande Salle ? Ensemble ? Et ils se comportaient comme des amis en plus !
Car on ne pouvait pas douter qu’ils étaient amis. Confidents, complices.
Harry et Ron, n’avaient ils pas échangé un sourire amusé, lorsqu’Hermione leur avait fait un sermon, comme habitués à un tel traitement. Et cette douceur dans les gestes de Ron vis-à-vis de la jeune fille. La tendresse dans les yeux d’Harry à la vue de ses amis enlacés. L’abandon d’Hermione entre les bras du rouquin. Tout cela ne pouvait pas être. En tous les cas pas ici. Alors on se demandait encore si ce n’était pas juste une apparition, pas plus réelle qu’une illusion.
Après avoir écouté leur histoire, l’histoire de leur monde, de s’être entendu conté, le meurtre de James et Lily Potter, la trahison de Peter, l’emprisonnement de Sirius, la renaissance de Voldemort, et la souffrance d’une guerre de la voix, monocorde et sans timbre de Harry, es trois professeurs, leur annoncèrent qu’ici la guerre n’avait pas eu lieu. Que oui, les Potter étaient vivants, Sirius également, que oui, le monde sorcier se portait comme un charme, que oui, ils étaient surs que Voldemort n’existait pas. Et que non, on ne leur faisait pas une blague de mauvais gout.
Et depuis ils subissaient l’examen minutieux des trois adolescents, comme si ces derniers cherchaient les traces de ces vérités, qu’on venait de leur asséner. Ron remarqua alors que Dumbledore avait l’air beaucoup moins vieux, fatigué. Hermione elle, ne lisait plus dans les yeux du professeur de Métamorphose, cette gravité, et cette peur sous-jacente qui le la quittait pas « chez eux ». Mais le pire, le pire c’est Rogue, pensa Harry. En effet Rogue était celui, qui avait le plus changé, il se tenait droit, sans se vouter légèrement, il n’agrippait plus son bras gauche, comme un reflexe, et surtout, surtout, il ne dardait pas sur Harry, ce regard dégouté qu’il lui réservait autrefois, au contraire. Si Harry savait lire Severus, il pourrait même voir, un soupçon d’inquiétude dans les prunelles noires. Mais Harry ne savait pas lire Severus Rogue, alors tout ce qu’il percevait lui c’était une froide indifférence.
Nos trois amis ne se rendaient pas compte qu’ils subissaient le même examen silencieux. Les yeux des trois adultes, passant rapidement, sur la cicatrice qu’arborait Harry, et dont ils connaissaient maintenant la triste célébrité, le visage fatigué d’Hermione, l’attitude protectrice de Ron, et les mains qui se serraient, les épaules qui se touchaient.
« Ils ont l’air de porter le poids du monde, et surtout, ils ont l’air exténués. » Pensa Dumbledore.
Se rendant compte alors, que ce n’était que trois adolescents, qu’ils devaient avoir faim, soif, et sommeil. Il se reprit et tapa dans ses mains, faisant sursauter par la même occasion toutes les personnes présentes dans la pièce.
Il afficha un sourire bienveillant, et dit d’une voix claire :
« Mes enfants, cette soirée, a du être éprouvante pour vous, Severus vous conduira à vos appartements, nous parlerons des détails ainsi que du mystère de votre venue, demain matin. En attendant, allez vous coucher, si vous avez faim, des sandwichs, et du jus de citrouille vous attendent. Bonne nuit.
- Bonne nuit Professeurs, dirent-ils d’une même voix, saluant d’un signe de tête les deux personnes restées dans la pièce, avant de sortir à la suite de Rogue.
Ce dernier marchait vite, le pas vif, maugréant des choses incompréhensibles, et les trois adolescents devaient forcer l’allure pour arriver à le suivre. Les pensées du maître des potions étaient confuses, il n’arrivait pas à comprendre ce qui venait de se passer. Et surtout il était bouleversé par le fait que dans une autre vie, Lily Potter était morte. Il ne pouvait juste pas le concevoir. Il avait aimé Lily, vraiment. Comme un fou. Puis elle était sortie avec Potter, et lui, il avait eu l’impression d’avoir été abandonné. Mais elle était revenue, avec ses yeux tristes, et il lui avait pardonné. Aujourd’hui, Potter et lui se supportaient, ils se respectaient enfin, Harry et lui s’entendaient plutôt bien, même s’il ne pouvait s’empêcher de rester froid, il ressemblait tant à James. Même s’il avait le caractère d’un vrai Serpentard. Il était aussi le parrain d’Ivana, 4 ans, la dernière Potter. Il était heureux tout simplement.
Perdu dans ses pensées, il ne remarqua même pas qu’ils étaient arrivés à destination.
« -Voilà, vous êtes arrivés à bon port. Le mot de passe est Charme. Je vous verrais demain matin. Bonne nuit.
Sans leur laisser le temps de répondre, il se retourna dans un mouvement de cape, avant de disparaître au coin d’un couloir, se fondant par la même occasion dans l’obscurité environnante.
- Oh mon dieu, vous m’avez fait peur ! Hermione avait dit ces mots, en resserrant ses bras autour de son fin pyjama en coton, comme si cela pouvait la protéger du froid.
- Désolé Mione, on n’arrivait pas à dormir répondit Harry.
- Ouais, c’est vrai, trop d’émotions, j’ai l’impression que ma tête va éclater.
Après avoir prit possession des lieux, Ron, Hermione et Harry avaient mangé en silence, avant de partir chacun dans leur chambre, épuisés. Enfilant à la hâte des pyjamas piochés dans les vêtements que Dumbledore avait mis à leur disposition, c’est seulement en se laissant tomber entre les couvertures qu’ils réalisèrent qu’ils n’avaient absolument pas sommeil. Ce qui nous ramène à la situation actuelle. C'est-à-dire, nos trois amis, installés à même le sol devant un feu de cheminée bien ronflant.
- C’est drôle quand même vous ne trouvez pas ? lança la jeune fille.
- De quoi ? Demanda Ron
- Hé bien, vous savez, le fait d’être dans une autre dimension, sans Voldemort, sans morts inutiles. Ce monde a l’air si paisible, irréel, parfait.
- Peut être pas aussi parfait que tu ne le crois.
Harry avait murmuré sa phrase, le regard sombre.
- Pourquoi tu dis cela Harry ? Hermione avait l’air réellement surprise. Et une Hermione surprise est une Hermione curieuse.
- Tu n’as pas remarqué Hermione ? Je suis à Serpentard, je suis ami avec Malefoy, il cracha le nom comme une insulte, Ron a Gryffondor, avec Zabini, et toi à Serdaigle, en compagnie de Parkinson. Ici nous ne somme même pas amis.
- Les choses changent Harry, ce n’est pas pour autant qu’elles sont mauvaises. On ne doit pas juger sur ce que nous ne connaissons pas. N’oublie pas, ici, Malefoy, n’est pas un petit mangemort en devenir, cette menace n’existe pas.
- C’est vrai Harry, Hermione a raison. On devrait plutôt profiter de ce répit, pour prendre un peu de repos, en commençant par aller nous coucher, on ne sait pas ce que Dumbledore a prévu pour nous demain.
Sur ses paroles, il se redressa, tendant sa main à un Harry sous le choc, et une Hermione qui ouvrait des yeux ronds. Depuis quand Ron était aussi sensé ? Comprenant leur désarroi, il éclata d’un rire chaud qui fit rougir Hermione.
- Fait pas cette tête là, Mione, il m’arrive aussi de dire des trucs intelligents tu sais ? A moins que ce soit le manque de sommeil qui me fasse délirer…
Et il s’élança dans l’escalier menant à leurs chambres, un Harry encore déboussolé derrière lui.
Affichant un léger sourire, Hermione secoua la tête avant de s’avancer elle aussi vers sa chambre.
Couchée entre ses draps, c’est sur l’image d’un Ron au sourire chaleureux qu’elle s’endormit.
C’était ridicule. Complètement ridicule. Harry se dirigeait vers le Choixpeau magique, et il se sentait aussi mal à l’aise que la première fois ou il avait fallut s’avancer vers ce chapeau… Ridicule. Il avait les yeux baissés, mais ne pouvait s’empêcher de sentir les regards lui vriller la nuque. Il redessinait de son doigt, le tatouage sur son avant bras, un serpent roulé en boule qu’il ne pouvait trouver que mignon.
En effet l’idée de Dumbledore, pour les différencier de leurs doubles, était, vu qu’ils ne voulaient absolument pas changer d’apparence, de porter un tatouage magique, qui prenait les caractéristiques de son propriétaire. Le sien était un serpent, et contrairement à ce qu’il pensait ça ne le gênait pas. Celui de Ron était un Lion, loyal, fier, et protecteur, et celui d’Hermione, une panthère noire. Qui comme elle, dans le feu de l’action s’avérait souple rapide, mortelle et d’une ruse sans pareille.
Il s’assit précautionneusement sur le tabouret, pendant qu’Hermione et Ron lui faisaient un geste encourageant de la table de Gryffondor ou ils avaient été répartis plus tôt.
- Oh, Harry James Potter, ne t’ais je pas déjà réparti ? Hmm, mais non, tu n’es pas le même, bien qu’arborant les caractéristiques de Serpentard, je ne t’y aurais pas envoyé, tu es beaucoup plus… Beaucoup moins… Sauf si tu veux y aller, alors jeune Harry, le désires-tu ?
- Non. Sa réponse pensée, fut franche. Catégorique. Et en disant cela, ses yeux verts semblaient défier son double qui ne le quittait pas du regard.
- Je me disais bien, mais je laisse toujours le choix. Un stratège hors pair, une soif de pouvoir, une volonté inébranlable mais néanmoins, une loyauté indéfectible envers tes amis, un courage sans faille, et un caractère impulsif des plus irritants n’est ce pas ? Je ne peux donc t’envoyer qu’à…
GRYFFONDOR !
Harry sourit, alors que des applaudissements plus ou moins hésitants se faisaient entendre. Mais il n’en avait cure, ses deux amis lui souriaient et c’est donc tout naturellement qu’il s’installa entre eux.
- Alors mes enfants, je sais que votre curiosité n’est pas satisfaite et que certains, et en disant cela le directeur survola les tables de Serdaigle, de Serpentard et de Gryffondor, se posent surement beaucoup de questions. Je tiens juste à vous dire, que vous vous trouvez en présence, d’Harry Potter, d’Hermione Granger et de Ronald Weasley, quoique un peu différents de ceux que vous connaissez. Pour pouvoir les différencier durant leur séjour ici, ils s’appelleront Samuel, Liam et Jude. Vous les reconnaitrez au tatouage qu’ils arborent à leur avant bras. Oh ! Je tiens également à dire que ce soir à 20h sont attendus dans mon bureau, Ron Weasley, Harry Potter, Hermione Granger, ainsi que nos trois invités. Sur ce bon appétit !
L’annonce de Dumbledore, fut suivit d’un silence. Mais bien vite les langues se délièrent. Peut être même un peu trop…
Lavande Brown venait de pénétrer dans la Grande Salle, cherchant du regard quelqu’un, avant de s’arrêter sur un grand roux qui riait avec une fille aux cheveux hirsutes et un brun à lunettes. Un grand sourire sur son visage elle s’élança vers lui.
- Oh Ron-Ron tu m’as tellement manqué ! J’ai cru que cette nuit ne finirais jamais.
Et en disant ces mots, elle se jeta sur les lèvres de ce pauvre Samuel, qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il eut juste le temps de cligner des yeux avant qu’une masse de cheveux broussailleux masque rapidement son champ de vision.
- C’est quoi ton problème ! Hurla Lavande à la jeune brune qui serrait sa baguette magique à s’en briser les phalanges.
- Oh mon problème, dit elle d’une voix doucereuse, c’est que LUI, elle montra Sam du doigt, ce n’est pas TON Ron Ron ! C’est MON Samuel.
- Mais n’importe quoi ma pauvre fille. Lui c’est MON petit ami, et ce n’est pas une folle pitoyablement jalouse qui va me dire comment me comporter avec lui !
C’est ce moment que Samuel choisit pour réagir, après avoir lancé un regard meurtrier à son faux frère de meilleur ami, qui avait l’air de s’étouffer de rire dans son verre de jus de citrouille.
- Elle n’est absolument pas pitoyable. C’est ma meilleure amie et je t’interdis de lui parler sur ce ton.
- Mais Ron Ron… Lavande avait l’air de se ratatiner sur place faisant passer son regard alternativement de l’expression satisfaite d’Hermione, à l’air ennuyé de Samuel.
- Ecoute Lavande, je ne suis pas Ron, enfin si, mais pas ici, ici, je suis Samuel, et elle c’est Jude. Regarde ! dit il, voyant qu’elle ne comprenait pas, il lui montra le bras de Jude, le sien, lui montrant leurs tatouages.
- Alors ou est mon Ron Ron ?
- Je suis là.
A l’entente du surnom désagréable, et surtout devant l’évidence, qu’il devait se montrer à présent, Ron se releva, montrant son avant bras vierge de tout tatouage, et s’avança vers eux.
- Salut, heu, Ron Weasley. Indécis, il tendit la main à son double qui le dévisageait.
- Je sais. Samuel. Répondit ce dernier, avant de sourire franchement. Je suis désolé, c’est juste que c’est plutôt étrange pour moi. Alors qui es tu ?
Beaucoup de gens auraient pu voir là, une question bizarre, mais Ron sourit.
- Je suis gardien de l’équipe de Gryffondor, je crois que ma famille est la même que la tienne, alors inutile de te la détailler, je hais les Serpentard, et en disant cela, il regarda brièvement Liam, je ne travaille pas beaucoup, pour dire, pas du tout. Jude émit un reniflement méprisant, et c’est en la dévorant du regard qu’il rajouta, et je suis le petit ami de Lavande Brown.
Jude rougit sous l’intensité des yeux de Ron, jamais il n’avait eu autant d’assurance, et il lui faisait de l’effet, beaucoup d’effet. Samuel se racla la gorge, le foudroyant du regard. Il sourit encore, amusé.
- Ah oui, rajouta t-il, mon meilleur ami est…
- Blaise Zabini, enchanté.
Pendant qu’il levait les yeux au ciel, il ne l’avait même pas entendu approcher ! Ce dernier continua de sa voix suave :
- Alors vous avez fait la connaissance de Ron Weasley, laissez-moi maintenant vous parler de celui qui lui a tout appris.
- Ta gueule Blaise, lança le concerné.
- Weasley, il faut qu’ils sachent voyons. Après tout, ils « te » connaissent plutôt bien. Donc, je disais, alors qu’il n’était qu’au berceau je lui apprenais déjà des choses.
- Je suis plus âgé que toi Blaise.
- Oui, bon. Il faut bien un brouillon avant la perfection non ?
Et ce fut ainsi pendant toute la durée du repas. Ron et Blaise s’installèrent finalement à côté de nos trois compagnons, qui s’amusaient tantôt des mimiques de Blaise, tantôt des grimaces de Ron. Entre temps ils rencontrèrent, une Ginny bougonne, assurant « qu’un Ronald Weasley c’était bien suffisant », puis un Neville balbutiant, timide, tenant la main d’une Luna toujours aussi rêveuse.
Ils passèrent une excellente journée, n’ayant plus à se soucier de Voldemort, des problèmes liés à la guerre, insouciants comme seuls des adolescents peuvent l’être Samuel, Liam et Jude profitaient juste d’une journée ordinaire, sans qu’aucune menace de mort ne plane au dessus de leurs têtes.
C’est donc l’esprit libre de tous soucis, ce soir là, qu’ils se dirigeaient vers le bureau de Dumbledore.
A suivre...
Emarciss ' |