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au 31 Mai 21 :
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L'or, l'argent et le cristal.
Par haniPyanfar
Harry Potter  -  Romance/Général  -  fr
15 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 12     Les chapitres     32 Reviews    
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Un dernier trimestre mouvementé.

                                    

                                               L’or, l’argent et le cristal.  

Auteur : HaniPyanfar.  

Tout est à Joanne K. R. sauf deux élèves qui sont à moi et que j’aime beaucoup. J’espère que vous les aimerez aussi.  

                                                    OoOoOoOoOoO  

                              Chapitre 12 : Un dernier trimestre mouvementé.  

Quand Draco Malfoy revint des Etats Unis, il eut la surprise de découvrir sa corbeille à courrier bien pleine. Benny, l’elfe qui s’occupait de son bureau, lui dit que pendant son absence, des hiboux n’avaient cessé d’apporter de grandes lettres de toutes les couleurs, avec une majorité de roses.

Le jeune sorcier y découvrit de nombreuses cartes d’invitation à des réceptions, à des bals, à des mariages. Ses anciens camarades Serpentards se rappelaient à son bon souvenir. D’autres noms lui étaient inconnus et certaines lettres contenaient même des déclarations d’amour et des propositions de rendez-vous.   

C’était bien sûr la conséquence des articles parus dans la Gazette  Tout le gratin sorcier avait les yeux fixés sur le beau Malfoy et les journaux people le qualifiaient de cœur à prendre. Draco n’avait pas pensé que sa phrase à propos d’un possible remariage déchaînerait autant le petit monde frivole et cancanier du tout Londres sorcier. Il allait être obligé de faire face à de nouvelles obligations.   

Il comprit très vite que cela n’allait pas être de tout repos. Il avait été invité par Théodore Nott à la réception donnée en l’honneur d’une jeune écrivaine, auteur du best seller du moment : « Mon vampire et moi ». Il y avait là beaucoup de dames car c’était d’abord à un public féminin que le livre s’adressait. Des jeunes filles rougissantes venaient en faire dédicacer un exemplaire.   

Draco fut presque autant entouré que l’héroïne de la fête. D’ailleurs, celle-ci ne tarda pas à s’intéresser beaucoup à lui. C’était une jolie jeune femme rieuse d’une trentaine d’année qui parlait avec esprit et à-propos, une ancienne Serdaigle. Elle signait ses livres Tania Craig et elle se montra tout à fait charmante.   

Dès le lendemain, l’Echo des jeunes sorcières, le journal préféré de Laetitia Zabini, publiait une photo animée où on voyait Draco baiser la main de la belle, avec un commentaire parlant de coup de foudre soudain. Il y eut beaucoup de gloussements et de papotages à la table des Pouffsouffles ce matin-là.   

Cela continua pendant tout le mois d’avril. Pansy Parkinson, épouse depuis cinq ans d’Edward Warrington,  invita son ancien petit ami au mariage d’un jeune cousin et Draco ne manqua pas de partenaires pour le bal. Adrian Pucey ne pouvait fêter son départ des Canons de Chudley sans la présence de l’ancien attrapeur des Serpentards du temps de sa jeunesse. Son épouse Lisbeth avait une ribambelle de cousines de tous âges.   

En mai, Draco fut même invité à la réception du Ministère de la Magie le jour  anniversaire de la grande bataille et il y croisa Harry qui y faisait une apparition de politesse. Mais le jeune sorcier blond fut tellement accaparé par les belles invitées qu’ils purent à peine échanger un mot. Heureusement, ils avaient rendez-vous le soir car Harry commençait à trouver ce battage médiatique très gênant.  

«  Nous nous voyons de moins en moins, dit-il avec un peu de tristesse alors qu’ils venaient de faire l’amour avec passion. Tu papillonnes beaucoup, je trouve.  

-- Jaloux ? répondit Draco en souriant et en lui embrassant le bout du nez.  

-- Pas encore mais ça viendra peut-être un jour. » reprit son jeune amant avec sérieux.  

Il se disait que lui aurait fait preuve de plus de courage s’il avait été à la place de Draco. Il n’aurait pas voulu donner le change de cette façon et même sans doute aurait-il affiché sans détours sa nouvelle orientation sexuelle. L’excuse de Jonathan lui semblait de plus en plus difficile à avaler. Plus le temps passait, plus il serait difficile à Draco de faire marche arrière.   

Mais Harry était un ex-Griffondor et le beau blond un ancien Serpentard. Ils avaient de la vie deux approches différentes. Le jeune sorcier brun espérait seulement que celui qu’il aimait ne repousserait pas les limites trop loin car un lien, même solide, peut se rompre s’il est trop sollicité.  

Le déchaînement de la presse s’intensifia encore quand Sorcière Hebdo se mit de la partie. Simona Replett, en quête d’un scoop retentissant, publia un très beau portrait de Draco où on voyait scintiller ses cheveux d’un blond argenté avec la légende :  

« Les Malfoy ont-ils du sang de Velane dans les veines ? »  

La popularité de Draco augmenta encore. Les hommes ayant  des ancêtres velaas étaient réputés pour leur beauté et aussi pour leurs prouesses sexuelles. Une véritable hystérie collective s’empara des jeunes femmes et surtout des jeunes filles qui se mirent à aduler le superbe dieu blond à l’instar d’une idole de la chanson.   

Le chanteur des « Sexy Brothers » s’en montra jaloux et le fit savoir en déchirant en public un exemplaire de Sorcière Hebdo. Le scandale menaçait et Draco se rendit compte qu’il était allé trop loin dans sa comédie de sex-symbol hétéro. Il était temps de calmer le jeu.  

Pendant tout ce temps, à Poudlard, Jonathan jubilait. Personne n’associait plus le nom de son père à celui de Harry Potter. Au contraire. Chaque photo du beau Draco  Malfoy accompagné d’une jolie jeune femme, jamais la même, était commentée avec des gloussements et des soupirs extasiés par les filles des quatre Maisons et les garçons se moquaient entre eux de cette nouvelle mode.   

Rosalba riait et elle faisait des remarques parfois peu flatteuses sur les « bécasses » des photos. En passant depuis peu à son état de jeune fille, elle avait manifesté un esprit critique nouveau et s’y entendait pour pointer du doigt les défauts et les petites faiblesses des autres.   

On ne la craignait plus seulement pour ses colères mais aussi pour son sens de la répartie moqueuse.  Elle était devenue le centre d’une bande de filles délurées et rieuses. Mais si elle se permettait des critiques à la fois drôles et acides sur les  «  nunuches » des magazines, elle ne disait jamais rien sur le père de Jonathan. Elle savait que son père l’aimait et cela lui suffisait.  

Il y avait donc à Poudlard en ce dernier trimestre, d’un côté la bande à Rosalba qui arpentait le château et le parc avec désinvolture et de l’autre les fans de Jon auréolé du succès de son père. D’ailleurs, Desdemone  Mulligan lui souriait  de plus en plus souvent. Et elle n’était pas la seule.   

Xavier les regardait évoluer et grandir chacun de leur côté. Lui aimait toujours autant les livres et son club de « Mangas » avait élu domicile à la bibliothèque. Eleanore Finnigan Lovegood et Romulus Londubat étaient ses amis. Chacun avait trouvé sa place et ses marques. L’année se terminait bien, la vie était belle.   

Ce fut en cette fin du mois de mai que la nouvelle filtra du bureau directorial et se propagea à grande vitesse dans les salles communes des Quatre Maisons : Harry Potter, le célèbre attrapeur, allait venir passer quelques jours à  l‘école pour y faire une série de conférences sur le Fourchelangue.  

                                                    OoOoOoOoOoO  

Depuis son retour d’Australie, Harry n’était pas resté inactif. Il avait pris contact avec Amedeus Connaly, le directeur de Poudlard et celui-ci avait trouvé excellente l’idée de rechercher parmi les étudiants ceux qui avaient le don de parler aux serpents. Cela contribuerait à la renommée déjà très grande de l’école. Il lui donna carte blanche.

  Le jeune sorcier avait tout organisé. D’abord, il lui fallait un serpent inoffensif pour tester les élèves. Il avait repensé à la première fois où lui-même avait utilisé le Fourchelangue sans le savoir et il était allé au zoo, visité autrefois avec les Dursley. Mais dans le pavillon des reptiles, il ne revit pas le grand boa constrictor du Brésil. A la place, se trouvait un couple de pythons molures du Bangladesh.  

Il demanda au gardien si le boa était mort. Celui-ci lui répondit :  

«  Non, il est trop vieux pour être exposé devant les visiteurs. Il ne bouge plus du tout. A peine s’il ouvre un œil de temps en temps. Il est dans la réserve. Vous voulez le voir ? »  

Il emmena Harry dans une pièce assez sombre où plusieurs animaux dormaient dans des cages de verre et s’en alla, prétextant un travail à faire. En fait, le jeune sorcier avait usé de légilimencie pour qu’il le laisse seul. Il s’approcha de la cage et siffla en Fourchelangue :  

«  Bonjour. Tu me reconnais ? »  

Aussitôt le boa ouvrit les yeux et ondula vers la paroi de verre. Il répondit :  

« Oui. Tu es celui qui m’a parlé il y a de cela bien longtemps. Je suis content de te revoir. C’est tellement sinistre ici que je vais bientôt mourir d’ennui .  

-- Aimerais-tu finir ta vie dans un endroit plus agréable ?   

-- Bien sûr, mais ce n’est pas possible. Je n’ai jamais vécu hors de ce lieu. Je ne sais pas capturer ma nourriture. Ici, on m’apporte de tant en tant un poulet mort tout plumé et je m’en accommode.   

-- Un petit coin de forêt tranquille et tout ce qui te ferait plaisir, ça te dirait ? En échange, tu m’aiderais à trouver des gens qui parlent ton langage. Ce ne serait pas trop difficile. »  

Harry avait acheté le vieux serpent. Le propriétaire du zoo se frottait les mains, pensant qu’avec cet argent, il pourrait se procurer de nouveaux animaux rares.  La nuit suivante, le jeune sorcier avait transporté le boa jusqu’à Poudlard par magie.  

Avec l’accord du directeur, il avait installé le nouveau pensionnaire de l’école dans l’ancienne salle de classe où Firenze assurait autrefois ses cours de divination. Cette pièce ressemblait à un petit morceau de la Forêt Interdite, elle avait été conservée en l’état après la guerre, en souvenir du centaure qui avait combattu bravement et avait été tué pendant la dernière bataille.   

Le boa sortit de sa caisse de transport et trouva aussitôt l’endroit à son goût. Il s’installa sur une branche basse et siffla à Harry des remerciements émus. Oui, même les serpents sont capables d’émotion quand on s’occupe bien d’eux. Enfin, il vaut mieux ne pas trop s’y fier quand on ne parle pas Fourchelangue. Harry posa une barrière magique infranchissable et verrouilla la porte.   

Le lendemain, il apparut dans la Grande Salle à côté des professeurs au moment du petit déjeuner. Quand tous les élèves furent arrivés et découvrirent sa présence, la rumeur des conversations devint assourdissante puis tout se calma d’un coup. Harry annonça alors dans un silence religieux  que l’école allait participer à une expérience inédite : parler avec un serpent.  

Les réactions furent diverses. Les Serpentards se mirent à applaudir, quelques Poufsouffles dont Laetitia Zabini faillirent s’évanouir, les Serdaigles et les Griffondors se regardèrent d’un air perplexe.  

« Sans aucun danger, » précisa le jeune sorcier en souriant. Puis il siffla :   

« Comprenez-vous le Fourchelangue ? »  

A son immense surprise, une voix répondit : 

« Oui. »  

Tous les regards se tournèrent vers les Serdaigles. Au bout de la table, un élève de septième année rougit brusquement. Il était maintenant le point de mire des professeurs, des élèves et de Harry. Celui-ci répéta d’une voix normale :  

« Tu parles la langue des serpents ?   

Le jeune homme parut confus.  

« Je n’en sais rien, répondit-il. J’ai entendu … quelque chose et le mot est sorti tout seul. Je suis désolé …  

-- Ne t’inquiète surtout pas, reprit Harry en s’approchant de lui. Tu as peut-être le don.  Nous allons faire une petite expérience. »  

Il siffla :

« Qui es-tu ?   

-- Albireo Swan, répondit le jeune Serdaigle d’une voix normale.  

-- Bien, tu comprends le Fourchelangue mais le parles-tu ?   

-- Je ne sais pas.  

-- Ah, c’est vrai, il faut généralement être en présence d’un serpent pour le parler. Viens avec moi, je te conduis auprès de mon boa.  

-- Un boa ? » reprit le jeune homme d’un air un peu perdu et il lança un rapide coup d’œil vers la table des Serpentards. Le plus beau jeune homme de l’école, Byron Mc Alistair, le fixait avec des yeux brillants.  De nouveau, la rumeur enfla dans la Grande Salle.  

« C’est Swan … Le Serdaigle … Celui qui a un drôle de regard … Des yeux de deux couleurs … Un doré et un bleu … Un Sang Pur … Très intelligent … Le meilleur de sa promotion … Un Fourchelangue ? … Mais je croyais que ça n’existait plus … Je te dis que c’est maléfique … Mais non voyons … C’est une superstition … Mais Lord Voldemort … C’était un Serpentard … Descendant de Salazar … Harry Potter le parle aussi … A cause de sa cicatrice … J’aimerais bien parler Fourchelangue … Hé bien, pas moi … »   

Pendant ce temps, Harry avait fait signe au directeur et à Noël Dupont, le professeur de soins aux créatures magiques et il entraîna le jeune homme à sa suite. Ils entrèrent tous les quatre dans la classe-forêt . Les trois plus âgés restèrent près de la porte. Le jeune Swan, fasciné, s’avança seul jusqu’à la barrière magique.  

La pièce était plongée dans un doux clair obscur. La mousse étouffait le bruit des pas. L’énorme boa reposait, à demi enroulé à la branche basse de l’arbre le plus proche. Ses yeux étaient clos. Ses écailles brillaient doucement. Il donnait une impression de beauté intemporelle, de force cachée et d’élégance incomparable. C’était une vision superbe.  

Soudain un sifflement s’éleva, musical, étrangement modulé, harmonieux, rompant sans le briser le silence de la petite forêt. Aussitôt, le grand serpent ouvrit les yeux et redressa la tête. Il darda sa langue fourchue vers son visiteur et lui répondit. Une conversation s’engagea, faite de sons presque inaudibles pour les spectateurs.   

L’air extasié, le jeune Serdaigle avança doucement vers le serpent et il passa sans effort la barrière magique. Très lentement, il tendit la main, toucha la peau froide  du bout des doigts et caressa tendrement le superbe animal qui ondula sous le léger attouchement.  

Les spectateurs étaient muets de stupeur. Ils ressentaient profondément l’attraction visible entre ces deux êtres si différents, qui s’étaient pourtant reconnus au premier contact. Un lien puissant se créait sous leurs yeux. Il ne s’agissait pas seulement de Fourchelangue, mais bel et bien d’amour.  

Au bout d’un long moment, le jeune homme parut revenir à la réalité. Il se tourna vers les trois autres, rougit et repassa dans l’autre sens la barrière magique. Il ne savait quoi dire. Harry tendit les mains vers lui en souriant :  

«  Bienvenue chez les Fourchelangues », dit-il et il serra celles du jeune homme entre les siennes.  

«  Je suis très heureux de te connaître », reprit le serpent puis  il ferma les yeux, reposant sa tête sur la branche.  

Ils sortirent et regagnèrent la Grande Salle où tout le monde les attendait avec impatience et curiosité. Très ému, Albireo restait muet et gardait les yeux baissés. Ce fut Harry qui annonça d’une voix joyeuse :  

«  Je n’espérais pas un succès aussi rapide. Votre camarade a le don. Cependant, ne le harcelez pas de questions. Il faut qu’il s’habitue à ses nouvelles possibilités. D’ailleurs, il n’est peut-être pas le seul. C’est juste le premier. Nous ferons l’expérience avec tous les volontaires. Votre professeur de soins aux créatures magiques a établi un planning. Vous pourrez le consulter à votre tableau d’affichage … »  

Et soudain, tous se levèrent, prêts à sortir. Deux élèves regardaient le jeune Serdaigle avec des yeux brillants, deux Serpentards, un septième année avec un  sourire joyeux et un première année avec beaucoup d’envie. Jonathan Malfoy aurait tout donné pour être à la place d’Albireo Swan.  

Harry resta quelques jours à Poudlard. Il y était déjà revenu pour diverses commémorations et chaque fois il en avait souffert. Mais depuis ses conversations avec le vieux mage indien, il était apaisé. Ce fut avec plaisir qu’il parcourut de nouveau le grand château de sa jeunesse. D’ailleurs, il n’y avait plus de traces visibles de la grande bataille.  

Il regretta seulement que Draco ne soit pas là, lui aussi. Son bonheur aurait été complet. Mais son jeune amant avait d’autres occupations … et d’autres plaisirs. Harry sentait souvent  son cœur se serrer quand il voyait les articles et les photos dans la presse. Le jeune homme blond avait beau lui dire qu’il jouait la comédie et l’assurer de son amour par des mots et des gestes, lui supportait la situation de plus en plus mal.  

Enfin, il avait eu pendant son séjour à Poudlard de grandes satisfactions. D’abord, il avait remarqué les changements survenus en très peu de temps chez sa fille.

Rosalba était superbe, très populaire et appréciée aussi bien de ses camarades que des professeurs. Même Wilma Draggardottir  avait changé d’avis à son sujet et ne la traitait plus d’évaporée.  

Bien sûr, la jeune fille n’avait pas sauté au cou de son père comme elle le faisait à la maison. On a sa dignité devant ses copines. Elle avait juste posé ses lèvres sur sa joue et lui avait présenté son cercle d’amies. On voyait qu’elle était heureuse. Son duel avec le jeune Malfoy n’avait pas laissé de traces.  

Jonathan justement … Harry avait secrètement espéré que l’adolescent serait Fourchelangue  mais il n’en avait rien été. Il avait d’ailleurs l’impression que le jeune garçon lui en voulait, qu’il le rendait presque responsable de cette absence de don.   

Quand il était sorti de la classe-forêt avec son groupe de première année, il lui avait jeté un regard noir. Les adolescents ont parfois des réactions étranges. Harry avait soupiré. Ce n’était pas de cette façon qu’il deviendrait l’ami du jeune Malfoy.   

Par contre, en plus d’Albireo Swan, un Poufsouffle de deuxième année, Justin Turteltaub, s’était révélé très doué. C’était pourtant un garçon timide, il portait des lunettes rondes comme Harry autrefois et il bégayait mais il sifflait la langue des serpents à la perfection. Du coup, il était très envié par ses camarades. Sa date de naissance avait confirmé les dires du vieux swami : il était né un 30 décembre à minuit.  

Albireo, lui, avait été déclaré à l’état civil sorcier un premier janvier. Ses parents, un peu mystiques, tenaient à ce qu’il soit le premier partout. En tous cas, il l’était dans ses études. C’était un élève remarquable.   

Il était seulement très solitaire. Il n’avait qu’un seul véritable ami : Byron Mc Alistair de Serpentard. Ses yeux vairons lui donnaient un regard étrange et l’isolaient des autres. Et aucune fille ne pouvait prétendre le connaître, il n’avait jamais eu de petite amie.

Harry avait eu tout de même une grande surprise avec Rosalba : elle avait ce qu’elle appelait en riant : « une moitié de don ». Elle comprenait la langue des serpents mais ne la parlait pas. Ses sifflements n’avaient aucun sens pour le boa. Sans doute cette possibilité s’était-elle éveillée avec sa puberté. Elle en était très fière.  

Et ce n’était pas tout. Elle avait aussi découvert qu’en plus de comprendre le  Fourchelangue, elle percevait la douleur des animaux malades ou blessés. Le jour où elle avait découvert sa « moitié de don », Lancelot, son chat blanc, s’était fait surprendre par l’un des escaliers mobiles du château, il avait voulu sauter mais il était tombé. La jeune fille l’avait trouvé gisant sur les dalles de pierre, assez mal en point.  

Elle avait fait preuve d’un sang-froid étonnant. Elle avait envoyé son amie Lucy prévenir le professeur de soins aux créatures magiques, elle s’était agenouillée près du pauvre animal et sans le toucher ou le déplacer, elle avait passé une main au-dessus de son corps. Le chat avait miaulé faiblement et elle avait « compris » ce qu’il essayait de lui communiquer.  

« Mal … » avait-il « dit » quand la main de sa maîtresse s’était trouvée au-dessus de sa patte arrière. En fait, ce n’étaient pas des « mots » qui s’imprimaient dans l’esprit de la jeune fille mais des « images ».  

« Cassée ? » avait-elle demandé.  

«  Non … déboîtée … muscle … froissé … juste … mal … »  Noël Dupont avait reconnu en elle une guérisseuse. Il lui avait indiqué les sortilèges de soins à pratiquer et elle avait eu le bonheur de guérir elle-même son bel animal. Depuis, elle avait décidé que son métier serait vétérinomage et elle s’occupait avec le professeur de tous les animaux malades ou blessés qu’elle rencontrait.  

La petite Potter était devenue une des Reines de l’école et étrangement, comme son don concernait la guérison des animaux, elle n’était pas jalousée par les autres filles. Xavier était ravi pour elle et Jonathan oubliait petit à petit sa rancune. Rosalba était comme ça, une fille particulière. On ne pouvait être fâché avec elle trop longtemps. Mais il ne se rapprocha d’elle que lorsque son père eut quitté Poudlard.  

                                                 OoOoOoOoOoO  

C’était l’été et l’avant-dernier jour d’école. Les examens étaient terminés et Albireo Swan avait obtenu 10 « Optimal » sur les dix épreuves qu’il avait passées. L’après-midi tirait à sa fin, il faisait un temps superbe et tous les élèves étaient dehors, dans le parc ou au bord du lac, à la recherche d’un peu de fraîcheur.

Certains se baignaient et jouaient avec les longs tentacules du calmar géant. Des couples d’amoureux échangeaient baisers et serments avant de rentrer dans leurs familles pour les vacances.  

Jonathan, fou de joie, serrait dans sa main un petit morceau de parchemin. Desdemone Mulligan avait posé un baiser sur sa joue et elle lui avait griffonné son adresse et son numéro de téléphone pour qu’ils puissent correspondre pendant l’été. Pour savourer sa joie en paix, il s’était réfugié sous le hêtre tortuosa dont les longues branches noueuses se contorsionnaient  jusqu’à terre.

On y était à l’abri des regards et les rameaux feuillus recelaient de nombreuses cachettes. Le jeune garçon savait que cet endroit était réservé d’habitude aux élèves de septième année, en particulier aux amoureux. Mais tous les grands étaient réunis près de l’ancienne chaumière d’Hagrid aujourd’hui déserte. Ils fêtaient leurs A.S.P.I.C.s avec soi-disant de la brioche et du jus de citrouille, en fait de la Bièraubeurre et même pour certains un verre ou deux de Whisky pur feu.  

Jonathan avait besoin d’être seul. Depuis les vacances de Pâques, lui aussi avait changé. Ses hormones masculines commençaient à se manifester, son sexe prenait forme et il lui arrivait d’avoir des bouffées de chaleur en regardant les seins et les fesses de grandes filles.

Il était presque fier d’avoir fait la nuit précédente son premier rêve érotique. Tous les garçons de son dortoir étaient passés par là : Dimitrius, le premier, s’était vu courant tout nu dans la boue derrière une Serpentarde de sixième année dont la plantureuse poitrine faisait fantasmer les jeunes hommes des Quatre Maisons.   

« Plus je courais, plus ses seins grossissaient, raconta-t-il aux autres ébahis. Et puis ils devenaient si gros qu’elle s’envolait comme un ballon et pour moi, c’était autre chose qui grossissait. J’ai dû aller prendre une douche froide en vitesse … »

Ses camarades rougissaient un peu en imaginant la scène mais quoi ? On était entre garçons, on pouvait raconter des blagues un peu vaseuses et Lee Wong ne s’en privait pas. Lui se retrouvait souvent attaché à un poteau de torture pendant que des déesses peu vêtues faisaient autour de lui une farandole aguichante.   

Basileus Nadir, le beau métis, n’était pas en reste. Lui avait raconté comment il avait chevauché une licorne qui avait la tête de sa plus vilaine cousine, celle qui avait des dents de cheval mais une peau douce comme de la soie.

Et Aymeric de Lange, un petit blondinet à l’appétit féroce, descendant d’un noble sorcier français émigré en Angleterre après la Révolution Française, se voyait en train de lécher d’énormes seins de glace vanille et chocolat…

Enfin des horreurs pas possibles qu’on ne pouvait évoquer qu’entre garçons qui se connaissaient maintenant depuis plus de six mois, qui dormaient dans un dortoir où les rideaux des baldaquins laissaient filtrer les marmonnements et les gémissements des rêves et où chacun avait eu plus ou moins l’occasion de voir les autres nus ou presque dans la salle de bain commune ou sous la douche. La complicité se crée vite dans ces conditions-là.  

Jonathan était donc tout fier de pouvoir raconter aux autres comment  des sirènes aux longs cheveux l’avaient capturé sur le lac et essayaient de l’entraîner sous l’eau en agrippant son jean  et son tee-shirt, comment il s’était retrouvé en boxer et comment l’eau était devenue chaude tout à coup …

Mais maintenant, pelotonné dans une sorte de nid formé par deux branches du tortuosa, il n’était plus excité comme la nuit précédente. Il était seulement heureux et lisait pour la dixième fois au moins une adresse et  des chiffres tracés de l’écriture fine de sa dulcinée. Sa chouette Ludivine allait avoir du travail cet été.   

Tout à coup, il entendit des voix et jura intérieurement. Il n’aurait pas dû être là. Au mieux, il allait se faire passer un savon par des grands de septième année, au pire, ça allait être sa fête. Il fit un mouvement pour descendre de l’arbre et se montrer. Il ne voulait pas être accusé d’indiscrétion.

Mais il se figea dans son mouvement. Il avait reconnu une des voix et c’était celle d’Albireo Swan, ce maudit Serdaigle qui parlait Fourchelangue, lui ! Il le vit s’arrêter à quelques pas de lui mais il ne distinguait pas l’autre personne. Elle était cachée par le feuillage. Mais ce qui le surprit le plus, ce furent les mots qu’il entendit.  

«  Mon amour … » disait la voix et Jonathan eut un hoquet de surprise. Personne n’avait vu Albireo avec une fille. Il allait découvrit la petite amie secrète du Serdaigle. Sa curiosité fut la plus forte. Il ne se montra pas.

« Mon amour, disait le jeune homme, j’en avais plus qu’assez de leur fête débile. Je n’en peux plus de faire semblant. Heureusement, dans deux jours,  nous serons libres. Je t’aime tant … »  

Un silence suivit Jonathan pensa que les deux amoureux étaient en train de s’embrasser. Mais il ne voyait toujours pas qui était avec Swan. Il glissa un peu sur sa branche, se pencha en se retenant d’une main et ce qu’il vit lui causa un choc. Ce n’était pas une fille que le Serdaigle serrait dans ses bras, c’était un garçon. C’était Byron Mc Alistair.

Ils s’embrassaient. Leurs lèvres étaient jointes. Leurs langues voyageaient. Ils avaient les yeux à demi fermés, les joues roses. Leurs visages resplendissaient. Leurs mains se perdaient dans leurs cheveux. La vision dégageait une telle beauté, une telle aura de sérénité que Jonathan était pétrifié de stupeur.

Deux garçons … Deux êtres magnifiques … corps à corps, cœur à cœur, lèvres contre lèvres … Un tel baiser … Le jeune Serpentard n’avait jamais rien vu de pareil.   

Le temps s’écoula et il ne pouvait bouger d’un cil. Les deux amoureux se picotaient le visage de petits baisers. Ils se disaient à voix basse des secrets d’amour. Soudain ils s’écartèrent un peu l’un de l’autre tout en restant très proches et Albireo passa doucement la main sur la joue de Byron.

Quelque chose explosa dans la tête de Jonathan. Aux deux jeunes hommes présents sous l’arbre se substituaient deux autres personnes, Harry Potter et son père, devant la cheminée, le jour des anniversaires. La même scène … Le même geste …  Les mêmes sourires … La même tendresse …   

La main de Jonathan glissa sur la branche. Il se sentit tomber et poussa un cri. Byron et Albireo sursautèrent violemment et une seconde plus tard, ils étaient penchés tous les deux au-dessus de l’intrus, leurs baguettes magiques pointées vers lui, le visage menaçant.

« Qu’est-ce que tu fais là, morveux ? dit Albireo d’une voix rien moins qu’aimable.   

Son œil doré brillait comme une étoile. Jonathan eut l’impression de voir l’œil d’un serpent venimeux juste avant l’attaque. Instinctivement, il se roula en boule et protégea son visage de son bras relevé en criant :

« Pardon ! Je ne voulais pas vous espionner ! Je ne l’ai pas fait exprès … »  

C’était ce qu’il pensait dire mais sa voix … enfin, un son étrange sortait de sa bouche … une série de sifflements … Un silence suivit. Jonathan écarta un peu son bras. Les deux grands sorciers le regardaient bizarrement. Albireo reprit d’une vois étonnée :

« Tu parles Fourchelangue ?  

-- Je … Je ne sais pas … C’est sorti tout seul …

 Albireo siffla, Jonathan comprit qu’il lui demandait depuis combien de temps il était là. Il répondit  de sa voix normale :  

« Je viens juste d’arriver … Je cherchais un endroit tranquille pour … Je n’ai pas osé me montrer … Excusez-moi, je vous en prie. Je jure de ne rien dire à personne …

-- Tu as intérêt, dit le grand Serpentard d’un air furieux. Qu’est-ce qu’on fait ?  ajouta-t-il en se tournant vers son compagnon.  

-- On devrait lui jeter un sort d’Oubliettes. Si quelqu’un découvre notre secret …

-- Hem … C’est y aller un peu fort, tout de même. Ce n’est pas la peine d’endommager son cerveau. C’est un Serpentard. Il ne trahira pas sa Maison  

-- Oui, et c’est un Fourchelangue. Il ne fera pas volontairement du mal à quelqu’un de sa tribu. Mais il peut le faire sans le vouloir.

-- Non, non, je vous le jure, je garderai votre secret, je serai muet comme une tombe, dit Jonathan tout pâle. L’évocation du sort d’Oubliettes lui avait fait très peur.  

-- Même les tombes peuvent parler … Attends … Il y a un moyen, reprit le Serdaigle en abaissant sa baguette magique. Asseyons-nous et discutons. »

Le jeune Malfoy, pas encore très rassuré, se redressa et s’assit en tailleur. Les deux grands s’installèrent côte à côte contre le tronc du hêtre. Ils se regardèrent en silence.  

«  Ils sont homos, pensait Jonathan. Est-ce que c’est ça, leur secret ? Mais ce n’est pas dégoûtant comme le disait « celui-là ». Au contraire, leur baiser était très beau, on aurait dit qu’il y avait de la lumière autour d’eux. C’est ça, l’amour ? C’est ça, ce qu’il y a peut-être entre mon père et … Non, il sort avec des femmes. Mais si j’avais su avant, je n’aurais pas fait cette scène aux dernières vacances … »  

« Peut-on lui faire confiance ? Il est bien jeune … Et tant de choses sont en jeu … Si mes parents sont au courant … ils viendront me chercher après-demain … Je ne pourrai pas leur échapper … »  

«  Quelle malchance ! Tout était prêt pour notre bonheur !  Il faut le mettre de notre côté, il faut qu’il soit lié à nous, à nos projets … qu’il lui soit impossible de parler … Il n’y a qu’un moyen : tout lui dire et … »  

Albireo prit la parole :

« Tu es le jeune Malfoy, celui du duel. Tu as montré que tu étais capable de te battre pour une cause, même mauvaise. Cette photo de ton père et de Harry Potter dans Sorcière Hebdo t’a fait réagir, tu refuses l’idée que ton père soit homo. Hé bien, Byron et moi, nous nous aimons et depuis des années. En fait, Byron est mon âme sœur. Mais notre plus grand secret n’est pas celui-là. Dans deux jours, au lieu de rentrer chez nous, lui et moi, nous allons fuguer et nous marier sans le consentement de nos familles.   

-- Mon père, Gregor Mc Alistair, oui, le fabricant  de whisky écossais, m’a fiancé avec une cousine sous prétexte de réconcilier deux branches de la famille. Elle est très gentille mais il n’est pas question que je l’épouse. Comme je suis Moldu par mes parents, je ne serai majeur qu’à mes 18 ans, au mois d’août. En attendant, il peut me séparer d’Albireo et je l’ai trop attendu pour obéir aux ordres de mon père. Je veux être heureux maintenant.

-- Mes parents sont mystiques, reprit Albireo. Il existe une prophétie chez les Swan. Elle a été faite il y a très longtemps par un ancêtre astronome. Elle parle d’un enfant aux yeux bleu et or qui deviendra le guide spirituel d’un nouveau monde. Bien sûr, dès ma naissance, mes parents ont remarqué mes yeux vairons. Ils m’ont donné le nom d’une étoile de la constellation du Cygne et ils voient en moi le prochain Maître du Monde, une sorte de Lord Voldemort du Bien. Je dois rester sans taches, « Un Sang Pur, un cœur pur, dans un corps pur » comme ils disent. Ce sont des illuminés et je n’ai pas l’intention d’être un nouveau Messie. J’aime Byron et nous allons nous marier dans deux jours à Gretna Green.  

-- Gretna Green ?

-- Oui, reprit Byron. C’est un petit village d’Ecosse où on peut se marier très officiellement dès l’âge de 16 ans. Nous ferons deux mariages, un moldu légal auprès de l’officier d’état civil et un sorcier chez le « forgeron ». C’est un  mage un peu déjanté parce qu’il abuse souvent des bonnes boissons mais ses cérémonies sont tout à fait valables. Après ces deux mariages, personne ne pourra plus nous séparer, ni mes parents, ni les siens.  

-- Maintenant que nous t’avons tout révélé, il n’y a qu’un moyen pour que nous soyons sûrs de ton silence.

-- Lequel ? dit Jonathan d’une voix tremblante.  

-- Tu dois devenir notre « Gardien du Secret ».

                                                    OoOoOoOoOoO  

Jonathan courait dans les couloirs du château. Il cherchait Justin, le Poufsouffle ou  bien Rosalba. Il avait hâte de partager avec eux sa merveilleuse découverte : lui aussi était Fourchelangue. Il pensait déjà au serpent qu’il allait acheter dans la boutique d’animaux magiques, sur le Chemin de Traverse. Finalement, il  trouva ses deux camarades dans la classe-forêt.

Quand il siffla pour dire bonsoir au grand boa, Rosalba lui sauta au cou. Il rougit pour la deuxième fois de la journée mais la jeune fille ne lui faisait pas le même effet que Desdemone. Il était seulement content d’avoir retrouvé son amitié. Il restèrent un moment avec le grand serpent sans passer la barrière magique, ça, seul Albireo pouvait le faire.  

Le vieux boa leur parut très fatigué. Rosalba s’inquiéta et ses camarades demandèrent à l’animal s’il se sentait bien. Il siffla quelque chose à propos de la vieillesse. En fait, il usait ses dernières forces pour parler encore une fois avec les humains. Il se savait en fin de vie.

Le lendemain, on le trouva mort, figé sur la basse branche de l’arbre. Noël Dupont le momifia à l’aide d’un sortilège d’éternité. L’endroit devint un lieu mythique mais son nom évolua. On l’appelait « la classe du centaure ». Elle passa doucement à «  la forêt du boa géant ». Les noms, les souvenirs se transforment  au gré des gens et des évènements.  

Le lendemain, jour des vacances, deux élèves de septième année ne prirent pas le Poudlard Express pour rentrer chez eux. Ils transplanèrent dans un tout petit village et  prirent leur destin en main. Les pensées de Jonathan, leur Gardien du Secret, les accompagnaient.

Ils s’épousèrent deux fois et disparurent pendant un mois pour leur lune de miel. Quand ils réapparurent, ils portaient chacun à l’annulaire une bague spéciale, fabriquée par des Maîtres Gobelins. Elle était faite de deux fils torsadés ensemble et inséparables, un d’or et un d’argent, avec au centre, dissimulé au regard, un éclat de cristal.   

C’était le  symbole des âmes sœurs, la marque de ceux qui se sont trouvés au premier regard, et aussi de ceux qui se sont perdus et  qui enfin se retrouvent. Ces bagues très rares rendaient leur mariage indestructible.

                                                 OoOoOoOoOoO  

A la mi juillet, Jonathan partit aux Etats Unis. Il était heureux et sans souci. Son grand-père Donald l’invitait à passer quinze jours dans son ranch, il aurait un cheval pour lui tout seul et il ferait de l’équitation. Il aimait beaucoup ça, il avait hâte de pratiquer ce sport qui comblait son appétit de nature et de plein air. 

Et quand ensuite, il irait chez sa mère, il ne craindrait plus les remarques de Jason Jones sur les homos. Il en connaissait deux qui s’aimaient vraiment et cet amour partagé lui paraissait magnifique. De toutes façons, lui préférait les filles. Ah ! Desdemone !  

Draco Malfoy resta seul au château. Totalement seul si on exceptait les elfes de maison tout dévoués à leur maître.

Il avait rompu son projet de coopération avec Isadora  Flint.  

Et Harry l’avait quitté.

                                 
 
 
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