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L'or, l'argent et le cristal.
Par haniPyanfar
Harry Potter  -  Romance/Général  -  fr
15 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 15     Les chapitres     32 Reviews    
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Epilogue. Premier septembre 2017.

 

                                       L’or, l’argent et le cristal.  

Auteur :haniPyanfar  

Tout ce que Madame J.K.Rowling, à qui presque tout ici appartient, ne vous a pas dit sur la rentrée de 2017, dix-neuf ans après la bataille finale.  

Mes respectueuses salutations à Hayao Miyazaki et à son Calcifer.  

                                               OoOoOoOoOoO  

                                     Epilogue : 1ier septembre 2017.  

C’était la septième rentrée pour Rosalba, Xavier, Jonathan et leurs amis. Le Poudlard Express était à quai, lâchant ses panaches de vapeur blanche. Parents et enfants apparaissaient à intervalles réguliers, transportant des malles, des valises, des cages où s’égosillaient hiboux, chouettes, crapauds et autres bestioles.

  Il faisait très chaud. C’était le troisième été consécutif de canicule. Mais Météo sorcière annonçait enfin l’arrivée des orages qui apporteraient avec eux une pluie bienvenue et une température plus clémente. Le réchauffement climatique n’était pas un vain mot et toute l’Europe en souffrait.  

Le désert remontait vers le Sud de l’Espagne et de l’Italie. Les incendies dévastaient des forêts entières. La Grèce devenait étouffoir. Les vacanciers délaissaient les rives de la Méditerranée et remontaient vers les plages du Nord et  les pays scandinaves. Les fjords norvégiens voyaient arriver de plus en plus de touristes en croisière.  

Les régions tropicales formaient en Afrique et en Amérique du Sud deux véritables ceintures de feu. Fleuves et lacs s’asséchaient, Les cultures étaient abandonnées et les troupeaux avaient disparu depuis longtemps. La forêt amazonienne surexploitée disparaissait peu à peu. Le poumon vert de la planète s’amenuisait.  

Une famine sans précédent ravageait des pays entiers. L’exode décimait les derniers survivants. Les pays en révolte mouraient  de faim, de soif et de maladie. Et comme il fallait trouver des responsables à ces catastrophes, certains dirigeants peu scrupuleux accusaient  … les sorciers. C’était le nouveau Moyen-Age !  

Paradoxalement, l’Inde, la Chine et la plupart des pays asiatiques étaient  épargnées car la mousson restait régulière et l’océan Pacifique régulait mieux les climats. Les greniers à riz étaient pleins et ces pays autrefois pauvres étaient en plein essor. La Gazette du Sorcier publiait régulièrement des articles sur toutes ces évolutions et l’émotion était grande dans les pays encore peu touchés par les grands bouleversements.  

La chasse aux sorciers et aux sorcières avait déclenché un grand élan de solidarité. Cette année, Poudlard accueillerait un groupe de jeunes Africains dont l’école avait été incendiée par des manifestants en colère. Ils étaient là, sur le quai, sept garçons de onze ans environ, accompagnés d’un de leurs anciens professeurs,  un grand homme très vieux et très droit dans sa longue robe blanche.  

Les jeunes Anglais les regardaient, leur souriaient timidement mais leurs parents leur avaient bien recommandé de ne pas les prendre en pitié. Ces enfants déracinés s’adapteraient très vite à leur nouvelle vie. D’ailleurs ils n’avaient pas l’air malheureux, ils riaient entre eux et regardaient partout avec curiosité.  

L’un d’eux tenait dans ses bras un agneau qui semblait blessé. Sa patte arrière remuait bizarrement. Il n’en fallut pas plus pour que Rosalba s’approche et se mette à discuter avec lui. Le vieux professeur la regarda avec surprise passer la main au-dessus de la pauvre bête et prononcer les incantations de guérison. Il n’avait pas ce don magique, il enseignait l’arabe et c’était un enchanteur de livres.   

Le jeune garçon remercia la guérisseuse avec émotion. Il venait du Soudan et parlait anglais comme tous ses camarades. C’était son école à  Khartoum qui avait brûlé. Beaucoup de sorciers du pays avaient été massacrés. Il avait perdu toute sa famille. Il ne lui restait plus que Zour, le rescapé de son troupeau.   

Chacun des enfants exilés avait heureusement pu emporter avec lui un souvenir de son pays natal. Jonathan, qui avait suivi Rosalba, remarqua que l’un des garçons tenait à la main une batte de Quidditch. Il lui demanda s’il faisait partie d’une équipe.  

« Non, répondit le jeune Africain, cette batte appartenait à mon père. Mais j’espère bien être aussi fort que lui. C’était le meilleur batteur de mon pays»  

D’autres élèves s’approchèrent et la conversation devint générale. Les parents observaient la scène d’un air amusé. Harry et Draco étaient côte à côte. Ils regardaient leurs enfants respectifs avec fierté : deux jeunes gens superbes, agréables, brillants, deux excellents représentants des Maisons Griffondor et Serpentard.  

Soudain la famille Weasley passa la barrière magique et les rejoignit. Ron avait l’air énervé.  

« Vous vous rendez compte ! Nous avons failli arriver en retard à cause d’un embouteillage ! Il y avait une manifestation de cyclistes !  Ils veulent que la plupart des rues de Londres leur soient réservées et que les automobiles ne circulent que sur les grandes avenues. Je sais qu’elles sont beaucoup moins nombreuses depuis que le baril de pétrole a dépassé les cinq cents dollars mais ce n’est pas une raison pour bloquer toute la circulation ! Même notre voiture magique ne passait pas et les autobus bloquaient l’entrée de la gare ! »  

La construction automobile était en pleine récession. A cause des lobbies pétroliers, la recherche de carburants alternatifs avait été longtemps freinée. On en payait maintenant le prix. Les voyages en avion étaient inabordables pour les bourses moyennes et les sorciers étaient bien contents de pouvoir transplaner ou utiliser un portoloin. Du coup, l’agence de voyages de Harry, la « London’s Viking » marchait bien.  

C’était la première rentrée de Bérénice, la benjamine de la famille Weasley. Elle s’inquiétait de savoir dans quelle Maison elle allait être envoyée. Xavier était à Serdaigle, il était d’ailleurs préfet en chef. Philippe était à Griffondor et la petite dernière hésitait encore.   

« C’est le Choipeau qui te dira où aller, lui dit sa mère, mais il tiendra compte de tes préférences et de tes aptitudes. Ne t’en fais pas. Tiens, voilà Eleanore Finnigan-Lovegood et sa petite sœur Elisabeth. Tu seras peut-être dans la même classe qu’elle, Griffondor ou Serdaigle.  

-- Oh ! fit la gamine rieuse. Je crois que Xavier rougit. Lui et Eleanore se sont beaucoup écrit cet été. Démosthène a eu bien de travail. Elle est mignonne, pas vrai ?  

-- Et c’est la meilleure élève de sa classe, reprit Xavier en souriant. Tu es bien taquine, petite sœur. Un peu de respect pour tes aînés ou tu vas écoper d’une retenue avant même d’arriver à Poudlard. J’ai hâte d’y être, ajouta-t-il en se tournant vers ses parents. Le climat y est bien meilleur qu’à Londres et au moins, la-bas, il n’y a pas de restrictions d’eau. »  

Après l’or noir, l’or bleu était devenu rare et cher. Dans les villes, l’eau potable était rationnée et dans les campagnes, on n’arrosait plus les cultures que la nuit et selon un quota très précis. Dans le monde magique, les sourciers étaient très recherchés et comme pour le Fourchelangue, des dons se révélaient tout à coup.   

Draco et Harry s’étaient essayés à la détection des puits et des sources comme tout le monde. Le parc du château Malfoy avait  besoin d’eau pour rester beau. Ils avaient découvert avec bonheur que, si Harry avait les mains vertes et réussissait toutes ses plantations, Draco était sourcier.   

Tenant la baguette de coudrier sur la paume de ses mains, il avait repéré dans le parc pas moins de trois endroits où il était possible de forer un puits. Aidés des elfes, ils avaient creusé la terre sur quatre mètres à peine avant d’atteindre la nappe phréatique. L’eau était pure et abondante mais ils ne la gaspillaient pas. Ils avaient installé un goutte à goutte magique et dans le parc, la verdure et les fleurs étaient magnifiques.  

Après avoir salué Ron, Hermione, Harry et Draco, Eleanore leur annonça la grande nouvelle :  

«  Mes parents vont se marier ! Enfin ! Ce n’est pas trop tôt ! Maman dit que, puisque Elisabeth rentre à Poudlard, elle va pouvoir se concentrer sur sa recherche de l’Enormus à Babille et du Ronflack Cornu. Papa est d’accord pour l’accompagner à condition qu’ils soient mariés. Il compte sur vous, Monsieur Potter, pour leur organiser un voyage en Russie.   

-- Pourquoi en Russie, dit Xavier d’un air étonné.  

-- C’est là, dans le Nord de la Sibérie, qu’on trouve des restes de mammouths parce que la terre y est toujours gelée. Mais le permafrost fond à cause de la chaleur.  Alors maman poursuit son rêve. Elle ne sait pas qu’en fait, papa veut lui offrir le voyage de noces qu’ils n’ont pas pu faire autrefois. Saint Petersbourg … Moscou … les rives de la Volga … Il y a plein de villages sorciers par là. Tiens, je vois mes parents qui s’approchent … Ayez l’air étonné, je n’ai rien dit. »  

Seamus portait des lunettes et Luna tressait maintenant ses cheveux qu’elle laissait libres autrefois. Elle avait toujours son air un peu rêveur mais ceux qui la connaissaient bien savaient qu’en fait, c’était une excellente mère et une compagne adorable pour son mari.   

Avant de mourir, son père lui avait fait jurer de continuer ses recherches et elle le faisait en souvenir de lui. Elle avait abandonné depuis longtemps l’espoir de découvrir des animaux fabuleux mais c’était comme un jeu entre elle et Seamus. Elle avait besoin de rêver et lui l’aimait trop pour la contrarier. Depuis des années, ils jouaient à faire semblant. Ils étaient merveilleusement heureux.  

«  Toujours aussi beaux, vous deux, dit Luna avec sa franchise habituelle en s’adressant à Harry et Draco. Je vous soupçonne d’avoir inventé un élixir d’éternelle jeunesse et de le garder pour vous tout seuls. C’est mal ! Vous devriez en faire profiter les autres. Regardez Neville là-bas, il commence à perdre ses cheveux, non ?   

-- Il a bien du souci avec les élèves depuis qu’il est professeur de botanique à Poudlard, reprit Seamus. Les jeunes sont beaucoup moins respectueux que nous. Les « septième année » l’appellent quelquefois par son prénom. Je l’ai interdit à Eleonore et ça a bien fait rire son frère Dorian. Il ne pense qu’à faire des farces, celui-la. Il me fait penser à tes frères, les  jumeaux, Ron. Que deviennent Fred-et-Georges ?   

-- Oh ! Ils vont bien ! Ils exportent leurs produits dans toute l’Europe et en Amérique. Mais ils doivent faire face à la concurrence des produits sud-asiatiques. Enfin, leurs farces et attrapes sont de meilleure qualité que les produits d’importation. Il y a eu des accidents avec des baguettes rieuses. Ceux qui les utilisaient ne pouvaient plus s’arrêter de glousser. Il a fallu les transporter à Sainte Mangouste.   

-- La douane magique a confisqué un container entier de Bulles Baveuses, de Souris Mordeuses et de Chapeaux Etrangleurs très dangereux continua Hermione. Le contre sortilège était en chinois, non traduit en anglais et donc impossible à lire. C’est contraire à la loi. Heureusement la livraison a été stoppée à temps. Imaginez des enfants aux prises avec un Chapeau Etrangleur ! C’est affreux ! »  

Ils parlaient de tout et de rien. Ils se voyaient régulièrement aux fêtes et aux cérémonies diverses. D’ailleurs, Seamus en profita pour les inviter à son mariage avec Luna. Ils firent tous comme s’ils ne savaient rien. Les enfants montaient dans le Poudlard Express. La petite aiguille de l’horloge était presque sur le onze.   

Théodore et Padma, Justin et Parvati, Neville et Hannah, Blaise et Daphné, Vincent Crabbe et Grégory Goyle qui avaient adopté un petit Brésilien orphelin, Colin Crivey et sa compagne Rose Zeller, Pansy, Lavande et d’autres … Ils étaient tous là, comme autrefois, les yeux un peu mouillés parfois. Pour certains, c’était la dernière fois qu’ils accompagnaient leurs enfants à King’s Cross. Une époque se terminait. Ils sortirent de la gare les uns après les autres, accablés à la fois par la chaleur et par le poids des ans sur leurs épaules.  

                                                  OoOoOoOoOoO  

Draco et Harry marchaient lentement dans le parc verdoyant du château Malfoy. Le temps n’avait pas eu de prise sur eux. Ils avaient toujours l’air aussi jeunes qu’autrefois. Ils se tenaient par la taille, épaule contre épaule, hanche contre hanche. Ils savouraient leur tranquillité retrouvée. Non pas que leurs deux enfants les dérangent, mais ils aimaient leur solitude à deux.

  Après leurs retrouvailles en Suède et leur mariage surprise, ils avaient repris leur vie ancienne pour quelque temps. Draco s’occupait activement de « Drakkar ». Il fallait que tout soit prêt pour l’automne tout proche. Les Llywelin terminaient en chantant et en plaisantant les modèles « homme » de la collection. Tout allait pour le mieux, surtout depuis que le « patron », comme disaient les collaborateurs de Draco, était revenu de son voyage impromptu avec un air heureux et une bague au doigt.  

Harry terminait son stage d’apprentissage avant d’ouvrir à Londres une succursale de la « Viking ». Olaf Petersson avait tout de suite compris ce qui s’était passé entre le jeune sorcier brun et son visiteur en voyant son air béat et cette alliance d’or à son doigt.  Il l’avait chaleureusement félicité, tout en sachant qu’il allait bientôt partir pour rejoindre celui qu’il aimait. Il était content pour lui, il l’avait vu beaucoup souffrir pendant cet été-là, même quand il testait les voyages en compagnie de sa fille.  

Les deux amoureux avaient eu une surprise de taille en se retrouvant à Londres. La maison de Harry avait obstinément refusé de laisser entrer Draco malgré tous les contre-sortilèges prononcés par son propriétaire. Du coup, le jeune homme brun s’était installé au château mais Draco et lui avaient fait une sorte de pacte.   

Ils avaient partagé la maison en deux. Draco conservait l’aile gauche où se trouvaient son bureau, sa chambre et celle de Jonathan et Harry avait emménagé dans l’aile droite, où il avait fait transporté par magie les meubles et les objets qui lui plaisaient ainsi que la totalité de la chambre de Rosalba pour qu’elle ne soit pas dépaysée aux vacances.  

Dans la partie centrale de la maison, le salon et la salle à manger étaient communs et au premier étage, la grande chambre d’apparat les accueillait pour des nuits d’amour sans fin. Les elfes de Harry l’avaient suivi dans sa nouvelle demeure et la maison de Londres avait été mise en sommeil. Rosalba en hériterait à sa majorité.  C’était un arrangement parfait. Ainsi, les deux amants étaient proches tout en se sentant libres. Ils craignaient un peu au début que leur cohabitation ne soit difficile. Ils avaient vécu seuls pendant longtemps et leurs caractères étaient opposés. Mais l’amour fait des miracles et tout s’était très bien passé.  

Draco était souvent à Londres pour son travail et y restait parfois plusieurs jours sans revenir au château. Harry s’absentait aussi régulièrement pour tester les nouveaux voyages, trouver des lieux de résidence, sorciers de préférence, et des terrains d’ atterrissage pratiques pour les transplanages ou les portoloins. Il prenait son travail très à cœur et son agence de voyages eut vite une réputation de sérieux et de compétence.  

Quand, après quelques jours d’absence, les amoureux se retrouvaient, ils étaient encore plus heureux que s’ils s’étaient vus tous les jours. La grande chambre d’apparat résonnait alors de leurs rires et de leurs soupirs de plaisir. Ils n’auraient pas cru qu’ils s’entendraient aussi bien, qu’ils seraient si parfaitement complices. Draco disait à Harry :  

«  C’est ton côté Serpentard qui ressort. »  

A quoi le Griffondor répliquait :  

« Pas du tout ! Je déteins sur toi, voilà tout ! »  

Ils se chamaillaient par plaisir, pour des petits riens, le temps que Draco passait le matin dans la salle de bain, les goûts bizarres de Harry en matière de cuisine et particulièrement pour les desserts …  

«Draco ! Dépêche-toi !  Je t’attends depuis une demi-heure pour t’embrasser avant de partir en Ecosse. Le monstre du Loch Ness ne m’attendra pas, lui …Mmmm … Tu sens bon …. J’ai bien fait d’attendre … »  

«  Harry ! Les tomates cerises, c’est pour accompagner le canard. Les cerises au marasquin, c’est pour parfumer le gâteau au chocolat. Non ! Ne rajoute pas de miel sur la crème anglaise ! C’est assez sucré comme ça ! Et ne lèche pas tes doigts après avoir mangé ta glace ! … Mmmm … Ne me regarde pas comme ça … Je vais craquer, là … »  

Ils s’étaient découvert une passion commune pour le jardinage. Draco, bien sûr, ne touchait à aucun outil mais c’était un paysagiste né. Il n’avait pas son pareil pour harmoniser les plantes selon leurs tailles, leurs couleurs, leurs espèces. Il avait créé un jardin d’eau, une serre pour les plantes exotiques et les orchidées, une roseraie en rotonde et un labyrinthe avec au centre une gloriette et un banc pour prendre un peu de repos à deux avant de chercher la sortie en jouant à cache-cache.  

Harry aimait les iris. Il en avait planté lui-même toute une collection, des plus hâtifs aux tardifs et aux remontants de fin de saison, des blancs bleutés aux cuivrés et aux presque noirs, des iris nains qu’on regroupait en massifs colorés aux géants bicolores dont les pétales recourbés semblaient couverts de velours.   

Toutes les personnes qui venaient en visite au château étaient en admiration devant leur  jardin fleuri. Bryna Llywelin elle-même félicita les deux artistes et leur affirma qu’ils auraient pu être Gallois. Le Pays de Galles est renommé pour la beauté et la diversité de ses jardins.  

Les elfes s’occupaient du potager et d’un petit verger. Domy et Jessy récoltaient les plus beaux légumes du monde et Mimsy ensorcelait ses conserves de fruits pour les utiliser en hiver sur des tartes ou en sorbets. Les points d’eau découverts par Draco étaient les bienvenus. Beaucoup d’oiseaux venaient s’y désaltérer. L’air se remplissait de trilles mélodieuses et la nuit, les rossignols chantaient pour les amoureux enlacés.  

En souvenir de son père qui les aimait beaucoup, Draco avait acheté deux couples de paons blancs.  Et il y avait maintenant deux chevaux dans les écuries autrefois vides. L’un était le cadeau de Jonathan pour son quinzième anniversaire. Son père le montait quand le jeune garçon était à Poudlard. Harry montait l’autre, une jument douce et docile. Draco l’avait converti aux joies de l’équitation. Ils avaient ainsi l’occasion de se promener ensemble dans la campagne environnante.  

Ce fut à l’occasion d’une de ces balades qu’ils ressentirent pour la première fois chez un Moldu une animosité nouvelle envers les personnes différentes des autres, les homosexuels vivant en couple par exemple et les sourciers à défaut de les nommer sorciers.   

Ils chevauchaient tranquillement dans la campagne hors du parc Malfoy. Ils aperçurent un paysan de la région s’essayant comme tout le monde à la recherche de l’eau. Le pauvre n’était vraiment pas doué. Il serrait sa baguette de coudrier entre ses mains au lieu de la poser au milieu des paumes et il la pointait directement vers le sol sans lui laisser la liberté de bouger. Il marmonnait et avait l’air très en colère.  Harry avait arrêté son cheval à côté de lui et lui avait demandé ce qu’il cherchait.  

«  Une source ou une fontaine, voilà ce que je cherche. Elle est là, je sais qu’elle est là. Je l’ai vue quand j’étais petit, elle formait un petit bassin entouré de grosses pierres … Quelle idée d’avoir remembré les terres ! Les labourages ont effacé son emplacement … Un point d’eau perdu alors que les bêtes de mon troupeau meurent de soif  … »  

Harry avait regardé Draco. Celui-ci n’était pas très enthousiaste à l’idée d’aider le paysan peu aimable mais il était sourcier, c’était son devoir de le faire. Il avait emprunté la baguette de coudrier, l’avait tenue correctement et avait commencé la recherche en décrivant une spirale de plus en plus large sur le champ labouré et le pré tout proche.  

Il lui avait fallu presque une heure pour trouver le bon endroit . Mais le paysan avait juste dit un vague merci sans l’inviter à venir boire quelque chose à la ferme pour lui offrir un poulet, un panier de légumes ou une douzaine d’œufs comme c’était la coutume. Une source est un bien précieux, en découvrir une se récompensait au moins par le verre de l’amitié.  

Mais l’homme n’avait rien fait de tout cela. Au contraire, Harry et Draco l’avait entendu grommeler des paroles désagréables contre « ces hommes qui vivent ensemble … dégoûtant … » et aussi « ces soi-disant sourciers qui se prenaient pour des sorciers parce qu’ils avaient eu de la chance … »   

Les deux cavaliers s’étaient regardés en silence. Ainsi, dès que quelque chose allait mal, les gens voulaient des responsables, des coupables même. Peu importait sur qui tombait leur animosité, ils en voulaient à celui-ci parce que … ou à celui-la pour n’importe quelle autre détestable raison.  

Le ministère de la Magie avait d’ailleurs mis le monde magique en garde. Il recommandait la prudence et la discrétion vis-à-vis des Moldus. Bientôt, la pollution, le trou dans la couche d’ozone ou les caprices de El Niño ne suffiraient plus à expliquer les catastrophes. La chasse aux sorciers et aux sorcières avait déjà commencé dans certains pays. Si les Moldus en venaient à croire que le monde magique était privilégié,  il y aurait de la jalousie, du ressentiment, de l’envie et ensuite de la colère.  

Harry et Draco rentrèrent ce jour-là au château avec l’amertume au cœur mais il n’y avait rien à faire contre la bêtise humaine.  

                                                    OoOoOoOoOoO  

C’était le soir de la rentrée. Les deux amoureux avaient pique-niqué au salon car c’était le jour de congé des elfes. Mimsy leur avait préparé un délicieux repas froid. Ils regardaient une émission de la télévision sorcière sur l’écran géant accroché à l’un des murs. C’était la nouveauté de l’année, le même écran plat pour la télévision sorcière avec la possibilité de regarder aussi de multiples chaînes moldues, pour l’ordinateur et  MagiqInternet et pour les films du Home Cinéma ou du Blu-Ray abonnement. Un must !

  MagicTV n’émettait que quelques heures par jour et c’était largement suffisant quand on voyait ce qu’était devenue la télévision moldue. Elle débitait 24 heures sur 24 des feuilletons ultra violents ou profondément débiles, de la télé réalité qui faisait la part belle au sexe ou à l’humiliation des participants, des chansons sans originalité écrites à la chaîne pour valoriser le temps d’un clip quelques belles filles ou des garçons qui se ressemblaient tous, sans compter une publicité agressive et omniprésente, une télévision qui en plus diffusait des « news » de moins en moins crédibles.   

La course à l’audience et la multiplication des chaînes avaient fait des ravages et les téléspectateurs, habitués à zapper, étaient de moins en moins nombreux et peu fidèles aux émissions proposées. Il y avait bien sûr quelques exceptions mais elles étaient rares et souvent reléguées sur des chaînes confidentielles ou en fin de soirée. En quelques années, la télévision, ce média merveilleux ouvert à tous, avait perdu son âme.  

Heureusement, la télévision sorcière, instruite par le déclin de l’autre, diffusait peu mais bien : des dessins animés originaux pour les petits et même pour les grands car Hayao Miyazaki, sorcier japonais émérite, trésor national vivant, y avait autorisé la diffusion de ses films, une série très drôle avec pour personnages les étudiants d’une école de sorcellerie assez farfelus, des téléfilms où les sorciers étaient enfin montrés sous leur vrai jour et non pas en caricatures grossières.  

Il y avait aussi ce court feuilleton intitulé : « Chez nos voisins les Moldus » qui passait juste avant les « news » . C’était à la fois très amusant et très instructif. On y apprenait comment faire si par hasard on avait besoin de passer de l’autre côté du Chaudron Baveur, comment se servir d’une allumette ou d’un briquet, payer en euros et non en gallions, prendre le bus, le métro ou même le « vélolibre », utiliser les appareils électriques, se comporter en société sans révéler sa qualité de sorcier. Les enfants adoraient cette petite leçon de moldu quotidienne.  

Ce soir-là,  les « news » avaient montré un bref reportage sur le départ du Poudlard Express sans même s’attarder sur Harry Potter et Draco Malfoy car  leur couple était admis comme tel depuis l’annonce de leur mariage dans la Gazette du Sorcier. La surprise avait été de taille et les journaux people s’étaient précipités sur ce scoop. Mais ils en furent pour leurs frais. Les intéressés ne donnèrent aucun détail et les journalistes se lassèrent. Il n’y avait d’ailleurs rien à dire sauf que les deux époux semblaient parfaitement heureux alors ça n’intéressait plus personne.   

Blotti contre son beau blond, Harry avait commencé une série de baisers et de caresses. La liberté retrouvée lui donnait des envies folâtres, des désirs de peau nue et de bouches gourmandes, un besoin subit d’amour délirant et d’ivresse joyeuse. Le beau blond paraissait tout à fait d’accord. En quelques instants, ils se retrouvèrent nus et souriants sur le lit d’apparat aux tentures vertes et argent, les couleurs de Serpentard.   

Harry avait bien essayé de les modifier mais aucun sortilège n’avait fonctionné. Le château était Malfoy comme la maison de Londres était Potter. Rien à faire pour leur faire changer d’avis. Mais quelle importance cela pouvait-il bien  avoir pour deux amants qui se cherchaient, qui se trouvaient, qui avaient décidé de s’aimer sans entraves. Il y avait mille façons de se prouver qu’on était tout l’un pour l’autre. Et ces mille façons, ils  avaient eu le temps de les essayer et de les adopter avec délices depuis leur mariage improvisé.  

La boule de cristal emplie de brume laiteuse trônait sur leur commode. Il lui arrivait de s’illuminer quand ils faisaient l’amour. Une lumière tantôt dorée, tantôt argentée, dansait à l’intérieur et teintait de rose les corps enlacés. Niels le Tomte avait raison. Ils étaient unis totalement, pour toujours et à jamais et même quand ils étaient séparés pour quelques jours, des liens invisibles se tissaient entre eux.   

Il leur suffisait de fermer les yeux et ils savaient où était l’autre et ce qu’il faisait. Souvent, leurs pensées s’évadaient ensemble et ils avaient vraiment l’impression de se retrouver face à face. Ils souriaient. C’était magnifique ! Jamais Harry n’avait été aussi heureux. Au début, il avait même eu peur devant tant de chance, peur de perdre encore une fois quelqu’un qu’il aimait. Mais ses craintes avaient disparu et il avait pris l’habitude du bonheur.   

Si certains soirs les deux amants se contentaient de bavarder, de rire et de s’endormir dans les bras l’un de l’autre, aujourd’hui, c’était autre chose. Ils allaient s’aimer, se le dire, se le prouver. Ils allaient faire l’amour, renouveler leurs serments, se donner totalement l’un à l’autre.. S’unir comme si c’était la première fois.  

Draco contemplait avec tendresse le visage de Harry, allongé tout contre lui, la tête posée sur l’oreiller blanc.  Il s’en rassasiait, ne pouvant détourner son regard des yeux verts étincelants, des roues rosies par le désir, des lèvres entr’ouvertes, si rouges, si gonflées qu’elles appelaient les baisers.  

Il se pencha et cueillit la bouche offerte, mordillant doucement, effleurant du bout de la langue, picorant à petits coups légers. Il avait le temps, rien ne pressait, il aimait prolonger les préliminaires. Harry se laissait faire, simplement heureux de vivre, d’être là, aux côtés de celui qu’il aimait et qui lui prouvait son amour d’une aussi agréable façon. Il sourit sous l’avalanche de baisers et Draco se redressa, appuyé sur un coude.  

Son regard s’attarda sur le visage radieux et son cœur bondit. Ce sourire … Il se damnerait pour ce sourire … Ce n’étaient pas seulement ses lèvres qui souriaient. Ses yeux s’étiraient et le coin des paupières se plissait. Une faible aura de lumière semblait sourdre de sa peau dorée. Un sourire de Harry, c’était à chaque fois un miracle.   

Harry … Il l’aimait tant … Il l’avait toujours aimé … Il en était fou … Il avait toujours gardé son image dans un repli de son cœur … Quand il l’avait aperçu sur le quai de King’s Cross, sept ans auparavant, il n’avait gardé son sang-froid que grâce à son éducation Malfoyenne. Il aurait fait n’importe quoi pour le revoir et quand ils s’étaient rencontrés dans l’ascenseur du Ministère, il n’avait pas laissé passer sa chance.  

Harry n’avait pas osé. Lui si. Il l’aurait attendu des heures dans le salon de thé du premier étage. Il aurait parcouru l’Angleterre, l’Ecosse et l’Irlande en prime pour assister à cette compétition de Quidditch, pour renouer des liens avec lui. C’était si bon, ces rendez-vous secrets dans les auberges moldues … Et ces retrouvailles dans le Palazzo en Italie … Cette première fois où enfin il avait pu fusionner avec lui et partager ses plaisirs …  

Dire qu’il l’avait fait souffrir en niant son attirance pour lui, en se faisant passer pour un homme à femmes ! Pourtant, Harry était son soleil, sa lumière, son Elu … Pourquoi, mais pourquoi s’était-il laissé entraîner dans une dispute à cause d’un  stupide Retourneur de Temps ? Et surtout pourquoi avait-il tant tardé pour aller le retrouver ? Il avait payé cette erreur bien cher ! Tous ces jours sans lui …  

Mais quelle délicieuse surprise, ce mariage impromptu ! C’était bien une idée de Griffondor, ça …  Foncer sans s’occuper des conséquences !  Finalement, il avait été publié dans la Gazette, ce  faire-part officiel de mariage ! Quel remue-ménage autour d’eux ! Leurs proches étaient au courant mais la révélation de leur homosexualité et de leur amour réciproque avait quand même surpris, voire choqué le monde sorcier.  

Et puis, les gens s’étaient habitués à les voir en couple. Finalement, ils allaient bien ensemble, ils s’accordaient à merveille. Il n’y avait autour d’eux aucun tapage médiatique, aucun scandale. Ils étaient heureux avec discrétion et ne provoquaient donc ni jalousie, ni envie, ni rejet. Et s’il y avait encore quelques murmures sur leur passage, c’était plutôt pour louer leur éternelle jeunesse, leur beauté et leur charme.  

Quand Harry était revenu de Suède, qu’il s’était installé au château, que Draco avait pu profiter de sa présence, de sa compagnie, de ses sourires, le jeune sorcier blond avait découvert le vrai sens du mot « Paradis ». Il avait aimé son beau brun, il l’avait câliné, comblé de mots d’amour et de caresses. Il lui avait fallu du temps pour le rassurer. Harry était si fragile ! Il avait perdu tellement de ses proches qu’il lui avait avoué sa peur de le perdre aussi, d’être de nouveau seul, abandonné, le cœur brisé.   

Mais maintenant, il était là, confiant, souriant, heureux par avance de tout cet amour qu’ils allaient de nouveau partager. Les mains et les lèvres de Draco commençaient à voyager sur le corps dévoilé. Les yeux de Harry se fermaient à demi, des gémissements assourdis gonflaient sa gorge. Le feu de la passion montait en lui.  

Bientôt, il voudrait lui aussi couvrir de baisers la poitrine, les épaules, le ventre de son partenaire. Il le renverserait à son tour sur les draps déjà froissés. Ce serait au tour de chacun de donner du bonheur à l’autre. Ils perdraient ensemble la notion du temps et de l’espace. La tension serait à son comble. Et puis …   

Et puis, le moment serait venu … Draco entrerait en Harry. Son sexe durci comblerait l’étroite caverne moelleuse. Il le ferait gémir, crier, appeler. Il le ferait jouir et il jouirait  en même temps. Ils ne formeraient plus qu’un seul et même corps, une entité magique si forte que quelquefois, autour d’eux, les rideaux du baldaquin ondulaient, les fenêtres vibraient et la boule de cristal s’illuminait.  

Ils entreraient dans ce septième ciel inaccessible à beaucoup d’autres et d’où il est quelquefois difficile de redescendre. Mais pas pour eux car ils savaient que ce Paradis leur était toujours ouvert. Il suffisait d’un rien, une caresse aventureuse, des dents qui mordillent, des mots susurrés, un regard qui pétille, un sourire en coin et tout recommencerait … encore … encore …  

                                       OoOoOoOoOoO  

Rafraîchis par une douche commune, vêtus d’un pyjama de soie, allongés face à face dans le lit aux draps de toile fine, ils se caressaient du bout des doigts en devisant !

  « Dis-moi, Draco …  

-- Oui, mon cœur.  

-- Ne m’appelle pas comme ça !   

-- Non, mon cœur.  

-- Très drôle ! Ta nouvelle collection est prête ?   

-- Oui. Mélissa, ma nouvelle collaboratrice est formidable. Elle a tout organisé.  

-- Mmmm … Jolie ?   

-- Serdaigle. Et toi, vas-tu préparer le voyage de noces des Finnigan-Lovegood ?   

-- Non. J’ai embauché un nouvel assistant, Gaël Callaghan. Il se débrouille très bien.  

-- Mmmm … Beau garçon ?   

-- Hétéro. Alors, dis-moi, mon bel amour …  

-- Arg ! Ces petits mots sont niais !   

-- Oui, amour de ma vie… Aïe ! …Je disais donc … Es-tu libre pour quelque temps ?  

-- Aussi libre que peut l’être un père célibataire ayant casé son fils dans un collège pour  une toute dernière année. Pourquoi ?   

-- J’ai bien envie de …  

-- Non ! Ne me dis rien ! Tu veux redécorer le salon. Tu sais que les murs n’acceptent que le vert et l’argent.  

-- Non. Le salon me plaît bien, surtout le canapé qui est très confortable pour les câlins devant la télé.  

-- Alors, tu tiens à cette idée de piscine bien que tu nages comme un troll des montagnes …  

-- Non. Mais à la place, je verrais bien un jardin de pierres. C’est très tendance avec la canicule. Un jardin zen, sable et rochers ou un jardin mexicain avec des cactées de toutes sortes. Je laisse le choix à ton imagination de paysagiste et tu n’auras même pas besoin de rechercher un point d’eau, sourcier de mon cœur …   

-- Je suis libre comme l’air et tu veux me faire TRAVAILLER ? Esclavagiste ! Et d’abord, un nouveau jardin se prépare au printemps.  

-- Bon, tant pis. Qu’est-ce qu’on pourrait bien faire alors ? Moi aussi, je suis libre. En bon père célibataire, j’ai casé ma fille pour une toute dernière année dans un collège très réputé, le même que celui de ton fils, il me semble ?  

-- Mmmm ! … Et si on testait un de tes nouveaux voyages à thèmes ? Les fantômes d’Ecosse ! Ils vous feront mourir de peur ! Les lutins de Cornouailles ! Ils vous feront mourir de rire ! Rendez visite aux volcans d’Islande et à leurs petits Calcifers ! Le monstre du Loch Ness, tous les mardis et les jeudis ! Sauf imprévu ! Les fées vertes de l’île de Man  et leurs chats mystérieux … »  

Harry fit taire Draco de la plus simple façon qui soit : par un baiser. Quelques instants plus tard.  

« Donc, tu ne serais pas contre un petit voyage ?   

-- Avec toi ? J’irais jusqu’au bout du monde !  

-- Disons, un peu plus près. La France, ça te conviendrait ? Les sœurs Mirepoix ont imaginé un circuit romantique : le Mont Saint Michel, les Châteaux de la Loire, la route des vins en Alsace, une halte dans un chalet des Alpes au pied du mont Blanc, une semaine dans un palace de la Côte d’azur, face à la mer Méditerranée et pour finir, Paris ! Voyage en portoloin et assistant sorcier à chaque étape, le grand luxe ! Et si on partait demain,  mon bel époux ?   

-- Et si on restait, mon cœur ? Pour vivre heureux, vivons caché et cultivons notre jardin ! Un jardin zen, c’est une bonne idée !   

-- Oh ! Serpentard ! Pantouflard !   

-- Griffondor ! Tu perds le Nord ! … Aïe ! … Non ! … Arrête ! … Je me rends ! On va en France ! J’ai les billets !   

-- Quoi ? … Oh ! Les sœurs Mirepoix ! Quelles cachottières ! Elles ne m’avaient rien dit ! Je voulais te faire une surprise !   

-- Moi aussi, mais j’hésitais sur la destination. Je crois bien qu’elles nous avaient envoyé le même dépliant à tous les deux. Je n’ai pas résisté au mot : romantique ! Alors, homme libre, père sans cœur, mon époux adoré, prêt pour le grand départ ? »  

Il y eut un bruit de baiser mouillé … Mmmm … Une réponse délicieuse … silencieuse … mais affirmative …   

                                                           FIN

 

                  …                            

 
 
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