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Magie et Amnésie
Par Nightsky
Harry Potter  -  Romance  -  fr
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    Chapitre 3     Les chapitres     42 Reviews    
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Chapitre 3

 Bonjour peuple de manyfic! Aprèsavoir survécu à un week end en famille bon pour le moral mais mauvais pour le régime^.^ au blocage de la fac et à une assemblée générale fort peu utile (je n'y suis même pas resté jusqu'à la fin tellement c'était déprimant) me revoilà avec la suite de Magie et Amnésie. 

Je vous souhaite une bonne lecture.   

 

 
Chapitre 3 :

 

            Draco Malfoy était égal à lui-même alors qu’il se dirigeait vers sa chambre après avoir accomplis tout ce qui lui avait été demandé. Son pas était noble, ses vêtements en ordre, ses cheveux correctement coiffés et son visage ne s’était pas départit de ce petit air hautain qui avait toujours empêché que des indésirables ne lui adressent la paroles. Oui Draco Malfoy était égal à lui-même parfait et intouchable.

            Enfin c’est ce qu’aurait pensé quelqu’un en le regardant sans lui prêter trop d’attention. Un œil avisé, en revanche aurait remarqué la cravate légèrement relâchée, les quelques cheveux rebelles de la coiffure, les lèvres plus pincées que d’habitude, le pas un peu trop rapide pour être tranquille et surtout la brillance inhabituelle des yeux.

            La vérité, c’est qu’à cet instant toutes les pensées de Draco étaient focalisées sur un objectif : arriver dans sa chambre au plus vite sans avoir à parler à qui que ce soit.

            Mais cours bon sang ça ira plus vite.

            Option inenvisageable. Un Malfoy ne court pas.

            Oh alors je trouve que tu marchait très vite quand tata Bella a voulu te montrer ce qu’elle pensait de ton « changement d’orientation » pendant la guerre.

            Rectification : un Malfoy ne cours pas sans raison valable. Cela ferait jaser.

            Mais tu es tout seul.

            Ici les murs ont des oreilles et même des yeux et les rumeurs vont vite. A ton avis qu’est-ce que les gens raconteraient s’ils savaient que je cours comme un dératé dans les couloirs.

            Que tu avais une envie très pressante.

            Merci pour cette précieuse intervention, maintenant si tu permet j’aimerai pouvoir me concentrer sur mon air méchant sinon l’elfe là-bas risque de vouloir entamer la conversation.

            Après un elfe rendu muet par un regard noir et quelques virages dans le labyrinthe que sont les cachots de Poudlard, Draco arriva enfin à sa chambre dont il referma la porte à double tour et, avec un soupir de soulagement il se laissa glisser le long du bois ouvragé.

            Toute la pression accumulée en lui depuis des années semblait vouloir disparaître pour laisser place au soulagement et à la joie. C’était fini. La guerre, les frustrantes recherches pour retrouver Potter, finit. Il allait enfin pouvoir reprendre une vie normale et tranquille… enfin aussi tranquille que possible lorsque l’on s’appelle Malfoy.

            Draco essaya de retrouver dans sa mémoire la dernière fois où il s’était retrouvé ainsi seul et sans qu’une peur sournoise ne vienne lui déchirer les entrailles. Ce n’était certainement le jour où, avec l’aide de Blaise, il avait fugué du manoir Malfoy, en pleine réunion des mangemorts, pour rejoindre les rangs de Dumbledore et Potter. Il était aussi évident que ce n’était pas non plus le jour où il avait été nommé à la tête du réseau d’espionnage dont lui seul comprenait la difficile organisation. Cette satanée trouille n’avait pas même daigné partir quand le Lord Noir était mort. Il s’était d’abord demandé pourquoi son estomac se tordait encore comme ça alors que la guerre était fini et que toute personne susceptible de vraiment le menacer était morte ou emprisonnée. Mais il ne lui avait pas fallu longtemps pour réaliser la raison de cette terreur au fond de lui. C’était la même qui l’avait poussé à se donner à fond comme chef des espions, puis à s’engager auprès de Dumbledore. Mais ça personne ne le savait c’était son secret à lui et il était tellement incroyable que personne ne s’en douterait jamais.

            Après quelques instants à apprécier ce nouveau ressentit, Draco se secoua un peu et décida que la pierre froide et dure du sol ne convenait décidément pas à son noble postérieur et se releva afin de regagner son lit où il s’allongea sans prendre la peine de se mettre en pyjamas prêt à s’endormir. C’est d’ailleurs ce qu’il aurait fait si quelqu’un n’avait pas choisi cet instant pour venir frappé sauvagement à sa porte.

            Draco s’extirpa de son lit en maugréant et se jura de scalper l’importun pour lui faire comprendre que le repos d’un Malfoy c’est sacré.

            « Je parie que c’est Blaise, pensa-t-il, il n’y a que lui qui soit assez fou pour venir ici et cette heure et presque défoncer ma porte en tapant dessus. Il doit en avoir marre de vivre. Il faut dire que si je passais tout mon temps avec le golden trio ou avec les deux belettes farceuses la mort me semblerait mois effrayante.  »

            Il déverrouilla et ouvrit rageusement la porte laissant apparaître un Sirius passablement remué.

            « Et merde perdu. Je déteste perdre. »

            -Cousin, dit-il d’une voix froide en contenant autant que possible sa mauvaise humeur, que me vaut le plaisir ?

            -J’aimerai parler avec toi de tout ça. Tu as un peu de temps à accorder à ton clébard de cousin ?

            -Ce soudain accès de lucidité concernant ton état de clébard devrait jouer en ta faveur mais la seule chose qui m’intéresse actuellement c’est mon lit.

            -Comment toi un jeune homme en pleine force de l’âge et au charme aussi ravageur que le mien peut-il se couché aussi tôt ? Si encore tu avais quelqu’un dans ton lit je comprendrais mais là.

            -Tout le monde n’est pas aussi dépravé que toi. Maintenant bonne nuit.

            -Si tu ne me laisses pas entrer je te jure que je hurle à la lune dans ton couloir toute la nuit. 

            -Tu n’oserais pas ?

            -Tu veux parier ?

            -Non j’ai l’impression que ce soir n’est pas indiqué pour les paris.

            Sur ces mots il s’écarta pour laisser passer l’animagus.

            -J’aimerais quand même bien savoir pourquoi tu t’acharne à toujours venir me parler à des heures pas possibles quand quelque chose ne va pas.

            -Je sais pas les liens filiaux peut-être. Entre traître à son sang on se comprend mieux.

            -Merci de nous présenter sous notre meilleur jour.

            -Pas de quoi.

            Les deux cousins se sourirent. Chacun savait que l’autre appréciait ces petites conversations qu’ils avaient pris l’habitude d’avoir pour tout et pour rien. Dans les moments difficiles ils s’étaient toujours soutenus l’un l’autre et rassuré mutuellement. Les débuts avaient été chaotiques en raison de leurs caractères très différents mais malgré cela un lien fort les unissait.

            -Alors Sirius, tu tiens à me faire part de tes sentiments concernant les toutes récentes révélations sur ton filleul ?

            -En fait je voulais surtout savoir ce que toi tu en pensais.

            -Je ne vois pas en quoi mon avis compte dans cette histoire. Je n’ai aucun lien particulier avec Potter.

            -C’est vrai à part peut-être le fait qu’à la fin de la guerre personne ne te voyait mis à part lui. Et l’inverse est vrai aussi.

            -Normal c’est à lui que je devais des comptes en tant que chef du réseau d’espionnage. Qui plus est nous avons rarement échangé plus que la plus élémentaire des politesses.

            -Donc tu vas me dire que ça ne te fait absolument rien de savoir qu’il ne se souvient pas de toi ?

            -Tu sais ça fera toujours une personne de moins pour me rappeler qui j’ai été et le nom que je porte.

            -Ne me la joue pas à moi je sais que ça te dérange quelque part.

            Draco marqua un temps d’arrêt. Oui ça le dérangeait et même énormément mais ça personne n’était censé le savoir. Il reprit :

            -Nos situation sont différentes, il n’est ni le fils de mon meilleur ami (ce serait plutôt flippant) ni mon filleul, une telle nouvelle n’a pas le même impact sur moi que sur toi. Si tu veux quelqu’un pour pleurer sur ce qui se passe va voir Weasley et Granger, si tu veux quelqu’un qui puisse remettre un peu d’ordre dans tes pensées plus que pessimistes alors je suis ton homme étant donné que moi je vois ça de manière objective.

            Objective ? Mais bien sûr comme si toi tu pouvais être objectif au sujet de Potter.

            Bien sûr qu’est-ce que tu crois ?

             Qu’actuellement ton cœur bat trop irrégulièrement pour irriguer correctement ton cerveaux.

            C’est sans doute pour ça que je me dispute avec moi-même. Bon maintenant ta gueule j’aimerai me concentré sur la conversation avec la personne réelle qui se trouve dans ma chambre.

            -Alors dis-moi Mister Objectivité que prévois-tu pour la suite.

            -Eh bien ton filleul, monsieur la perfection incarnée, va revenir avec ses cheveux en bataille et sa tête vide, pas qu’elle soit bien pleine en temps normal mais là c’est encore pire, il va se faire chouchouter un peu plus que d’habitude, tout le monde se précipitera pour essayé de faire jaillir une étincelle dans les méandres de sa mémoire et après quelques temps passé comme ça il réussira bien à se souvenir puisqu’il n’y a rien qu’il n’ait pas réussit et tout redeviendra normal : il sera de nouveau comme un membre de la famille des belettes, il viendra vivre chez toi comme prévu depuis longtemps et il me traitera de fouine quand il aura rien de mieux à faire.

            -Très objectif en effet. Et s’il ne retrouve vraiment pas la mémoire ?

            -Eh bien il réapprendra à vous connaître. S’il y a bien une chose dont je suis sûr au sujet de ton filleul c’est qu’il a un besoin maladif d’affection, alors même s’il ne sait plus qui vous êtes il voudra retisser les liens qui vous unissait.

            -Tu crois ?

            -J’en suis certain.

            -Eh ben dis donc on dirait que tu l’a bien cerné mon filleul. Tu es sûr qu’il ne représente pas plus pour toi qu’un ancien supérieur de guerre ?

            -Est-ce que je dois encore te répéter que lui et moi avons été ennemis et que l’adage incite à bien connaître ses amis et encore mieux ses ennemis. J’ai passé des années à l’observer pour trouver ses faiblesses et l’écraser.

            Pour d’autres raisons aussi mais je suppose que tu préfère ne pas en parler.

            Tout à fait alors la ferme.

            -Mouais, lâcha Sirius pas très convaincu, permet moi quand même de douter de la profondeur de ton antipathie vis-à-vis de Harry.

            -Je ne te permets pas. Nous ne serons jamais plus que des ennemis.

            -Sur ce point je ne te contredis pas. Je rajouterai même qu’au train où vont les choses vous ne serez vite plus rien du tout l’un pour l’autre. C’est vrai tu n’a jamais été son ami donc il n’y a aucune raison pour que tu ailles lui parler et il ne viendra pas te voir même pour te chercher des noises puisqu’il ne saura même plus que tu existes. »

            Sirius observa l’effet produit par ses paroles sur son cousin. Celui-ci semblait troublé, et même un peu triste. Il n’avait jamais dû envisager la possibilité qu’il puisse ne plus jamais faire partie de la vie du Gryffondor et inversement. L’animagus était assez surpris, il ne pensait pas une seconde que sa remarque puisse à ce point décontenancé le blond. Ce dernier n’avait pas l’air particulièrement embêté mais Sirius le connaissait assez pour savoir que son silence et son visage pas si impassible que ça cachait quelque chose de plus profond. Mais comme d’habitude Draco reprit ses esprits avant que son cousin ait pu comprendre de quoi il s’agissait et il répliquait déjà :

            -Voyons cousin tu me connais bien mal si tu penses que je ne trouverai pas un moyen de me rappeler à son bon souvenir.

            -Et comment comptes-tu t’y prendre ?

            -Hum ça c’est mon petit secret.

            -Au fait où est passé le tant mieux si Potter ne se souviens pas de moi du début de cette conversation ?

            -Il vient de se faire surclassé par « on oublie pas Draco Malfoy impunément » !

            -Oh je vois. Veuillez me pardonner votre grandeur je n’avais pas envisagé le problème sous cet angle. Mais maintenant mon petit cerveau à parfaitement assimiler l’information : vous n’éprouvez aucune affection pour Harry Potter, vous êtes juste blessé dans votre orgueil. »

            Pour toute réponse Sirius se prit un coussin dans la figure. Passée la surprise, il rit de bon cœur devant l’air hautement satisfait de son cousin.

            -Bon je crois que pour le pardon je repasserai un autre jour. En tout cas ça m’a fait du bien de parler un peu avec toi. Mon filleul est en vie et je vais chercher un moyen de me « rappeler à son bon souvenir » comme tu l’as si bien dit.

            -Heureux d’avoir pu t’être utile. Maintenant va voir ailleurs si tes puces y sont je voudrais dormir.

            -C’est demandé si gentiment que je ne peux décemment pas refusé. »

            Il se releva et ouvrit la porte mais au lieu de la franchir comme l’on aurait pu s’y attendre, il se transforma en chien et se jeta sur Draco le plaquant au sol pour lui lécher abondamment le visage.

            -SIRIUS !!!! hurla ce dernier alors que le chien détalait à toutes pattes évitant un sortilège qui ne paraissait en aucun cas doux et amical.  

            Draco jura de manière fort peu aristocratique en claquant la porte et s’essuya le visage avec acharnement. Lorsqu’il fut certain que plus aucune particule de bave canine n’était en contact avec sa peau délicate, il se dépêcha de vêtir son pyjama et s’affala sur son lit en maudissant les sac à puces comme son cousin et en ruminant sa vengeance.

 

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            La journée du lendemain fut tellement chargée que Draco ne remarqua même pas le temps passer. Beaucoup de choses devaient être réglées avant que Mr Potter le sauveur sans peur et sans mémoire n’arrive et bien sûr tous les précieux amis de ce dernier ne servaient strictement à rien. Ils étaient tous tellement anxieux et impatients de le revoir qu’ils n’arrivaient rien à faire correctement. Après l’une des innombrables crises de pré hystérie de la plus jeune belette, Dumbledore avait fini par juger plus sage d’envoyer tout le monde vérifier l’état des ressorts des lits dans le dortoir des poufsouffles ce qui avait étonnement été suivi à la lettre et avait eut l’immense avantage d’éloigner tout ce petit monde des endroits où les choses avaient réellement besoin d’avancer.

            A la surprise générale Sirius ne s’était pas montré de toute la matinée et ce n’est qu’en fin d’après-midi qu’on le vit débarqué très sale et fort peu vêtu. Sans prêter plus d’attention à son entourage, il s’était élancé dans la direction de son cousin en beuglant des mots incompréhensible comme : « oser faire ça », « me le paiera » ou encore « serai d’une cruauté sans nom ». Nullement impressionné Draco avait retorqué que la vengeance d’un Malfoy était toujours terrible et que ce que son très cher cousin vivait maintenant n’était que la réplique à un comportement déplacé envers sa personne et qu’il lui laissait le soin d’imaginé ce que pourraient être les répercussions d’un acte plus grave encore.

            Enfin bref la journée avait été chargée et l’heure fatidique approchait en même temps que le soleil déclinait.

            Un petit groupe conséquent s’était d’ailleurs formé dans le hall d’entrée. Chacun y tuait le temps à sa manière. Les professeur parlaient entre eux des nouvelles directives du ministère concernant l’enseignement, Hermione avait plongé le nez dans un livre pour se donner une contenance mais se concentré sur un texte en runes qui plus est tourné à l’envers ne semblait pas dans l’ordre de ses priorités, Ron et Sirius effectuaient avec une synchronisation exemplaire une série de cent pas entrecoupée de brusques arrêts où ils levaient les yeux aux ciel d’un air impatient. D’autres avaient choisi une activité plus réjouissante comme Fred Weasley qui contemplait fort peu discrètement le postérieur musclé du nouveaux professeur de Quidditch (un certain Viktor Krum) tout en malmenant un pauvre ressort rescapé de leur inspection de la journée, ou comme Georges qui avait entreprit une parties d’echec explosif contre Blaise sous l’arbitrage très impartial de Ginny et Neville.

            Draco quant à lui pestait furieusement dans le bureau directorial et se serait volontier proposé de jeter lui-même un impardonnable à tous les publicitaires sorciers de Grande-Bretagne. Après avoir poussée un « haha maintenant je connais ton secret Dumby » victorieux et amusé en découvrant la première réclame pour «  Longtif : la potion miracle de tous les sorciers vieux dans leur corps mais jeunes dans leur têtes. », le jeune sorcier blond n’avait plus eu du tout envie de rire en en découvrant une centaine d’autres publicités toutes plus volontaires les unes que les autres pour lui refourguer leur produit. Le fait de se faire dragué par une pub magique n’avait jamais fait partie des plaisirs de Draco Malfoy.

            D’un geste rageur, le blond envoya valser tous les papiers contre les murs et quitta le bureau afin de se rendre dans le hall. Cependant, il ne se joignit pas au groupe, préférant se tapir derrière une colonne de marbre. Il ne voulait pas rater l’arrivée de Potter mais il voulait encore moins rater sa propre entrée en scène.

            L’impatience se faisait sentir chez les amis du Survivant et, tandis que le soleil commençait à décliner, l’agitation allait croissante. Draco eut un sourire pour tous ces gens qui avaient attendus des jours et se retrouvaient pathétiquement incapables de patienter quelques minutes de plus. Ils n’avaient pas l’air d’avoir assimilé le fait que plus on attend meilleur c’est.

            Tu devrais faire part de ton intéressante théorie à tes pieds qui semblent avoir la bougeotte, ils n’ont pas l’air d’être au courant.

            Le blond préféra ignorer cette interruption de sa petite voix intérieure et se concentra sur un point dans le ciel qui grossissait à vue d’œil. Le point se divisa bientôt en deux formes distinctes qui se rapprochèrent à une vitesse impressionnante.

            - C’EST LUI !!! crièrent en chœur Ron et Sirius.

            Tous levèrent les yeux vers le ciel. Les deux formes étaient maintenant assez proche pour que l’on puisse distinguer d’étranges créatures portant chacune un cavalier. L’une d’elle commença une descente lente avant de se poser en douceur au pied de l’escalier de Poudlard. L’homme qui était sur son dos sauta pour atterrir souplement sur la première marche de l’escalier qu’il gravit à grandes enjambées.

            Le nouvel arrivé posa ses yeux d’un bleu troublant sur l’assemblée et leur adressa à tous un sourire éclatant.

            -Bonjour à tous. Je suis ravi de voir que tant de monde a fait le déplacement pour m’accueillir.

            -J’ai bien peur que vous ne soyez le cadet de leur soucis. Répondit Dumbledore d’un air amusé mais ses yeux ne quittant pas la forme qui tournoyait lentement au dessus du château.

            -Il a voulu avoir une vision d’ensemble de l’école avant de venir nous rejoindre, expliqua Issam, il pense que ça peut l’aider à se souvenir.

            -Mr Potter n’est pas censé connaître le château vu d’en haut.

            -Ça alors ! Mais c’est ce bon vieux Severus Rogue ! Comment ça va depuis le temps ?

            -Nous nous connaissons ?

            -Bien sûr c’est toi qui étais le bras droit de Lucius Malfoy quand nous étions à Poudlard. D’ailleurs je dois te remercier parce que sans toi je crois bien qu’il m’aurait lancé un impardonnable ce jour là.

            Severus ouvrit de grands yeux alors qu’il reconnaissait la personne qui se tenait devant lui. On pouvait dire qu’il avait bien changé. Il allait lui en faire la remarque mais fut coupé dans son élan par son vis-à-vis qui ajouta :

            -Mais tu as raison Harry n’est pas censé connaître Poudlard de cette manière. Je vais le faire redescendre. Se tournant vers le ciel, il cria : « Eh beau gosse ! Arrête de te faire désirer et ramène tes belles fesses par ici ! Y a du monde qui t’attend ! »  

            Beau gosse ? Belles fesses ? Non mais c’est quoi ce gars ? Et d’où qu’il parle de Potter comme ça ? Je vais aller lui dire ce que j’en pense moi !

            Merci pour ton enthousiaste participation très chère conscience mais je me dois de t’arrêter là. On ne va pas communiquer avec l’homme pervers avant que JE ne l’aie décidé. Maintenant la ferme que je puisse me concentré sur le moment propice.

            Durant cet intéressant échange avec lui-même, Draco n’avait pas cessé d’observer la créature planant au dessus du château tel un rapace cherchant une proie. Soudain celle-ci replia ses ailes le long de son corps et plongea en piquée vers le sol à une vitesse vertigineuse et ce ne fut que lorsque le sol se trouva dangereusement proche que l’animal se redressa afin d’atterrir légèrement au pied de l’escalier.

            Tous retinrent leur souffle alors qu’ils virent Harry Potter se laisser glisser le long du flanc de sa monture et entreprendre de gravir les marches avec une lenteur que l’on aurait pu juger de sadique en d’autres circonstances.

            Le moment des retrouvailles était arrivé.

 

A suivre

Si vous trouvez que je suis sadique de couper à ce moment là...

Si vous avez une idée de ce qui a put arriver à Sirius durant le revanche de Draco...

Si vous avez une réclamation quelconque à faire...

Si vous voulez me dire à quel point vous aimez cette histoire...

...je lirai vos reviews avec plaisir.  

 
 
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